Michel Garroté – Le quotidien français 'Le Figaro' signale sur son site Internet que The Economist remet l'élection présidentielle en Une de son hebdomadaire. Après avoir estimé que la France était "dans le déni (de réalité)", cette fois-ci, c'est François Hollande qui est visé. En couverture, le candidat socialiste, arrivé en tête des sondages au premier tour, est qualifié de Monsieur plutôt dangereux pour la France et pour l'Europe. Dans son éditorial, The Economist, à paraître samedi 28 avril, estime que François Hollande – qui "selon toute vraisemblance devancera nettement Nicolas Sarkozy lors du second tour du scrutin le 6 mai" – est trop "hostile aux changements structurels qui permettraient d'améliorer la compétitivité". Ce qui "compromettrait la volonté des pays européens à poursuivre des réformes douloureuses, essentielles pour la survie de l'euro".
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recu il y a peu….
Mon père était un riche bourgeois (Médecin ORL, propriétaire de pl…usieurs cliniques) et il militait à l’extrême droite aux côtés de Maître Tixier-Vignancourt et pour l’OAS.
J’ai passé mon enfance à Bois-Guillaume, ville résidentielle (sur les hauteurs de Rouen) où habitent les plus riches normands.
Je fus élevé chez les « bourges du privé », que je critique constamment à « St Jean-Baptiste de la Salle à Rouen ».
Puis j’ai continué mes études dans la commune des aristocrates et des grands-bourgeois : à NEUILLY SUR SEINE où mes parents avaient acheté une superbe propriété.
Malgré ma fortune et mon patrimoine estimé à plus de 10 Millions d’Euros, je ne paie pas l’ISF car un montage ingénieux sous forme de plusieurs SCI me rend quasiment introuvable par le fisc français.
A la fin des années 70, sortant de l’ENA je sens que la droite va perdre et que Mitterrand est sur la pente ascendante, pour assurer mon avenir je choisis alors de rejoindre le PS.
Je n’ai jamais dirigé une grande ville.
Je n’ai jamais dirigé une grande région.
Je n’ai jamais été ministre ni secrétaire d’état.
Je dirige malgré tout le département de la Corrèze qui est devenu grâce à moi en 4 ans le plus endetté de France (+ 25% de dette soit 3 fois plus que la moyenne nationale) et le seul où le nombre de fonctionnaires a augmenté de 50% dans le même temps (de 831 à 1231).
Pour 2012 dans mon département, j’ai déjà fait voter une hausse de 6.5% de la taxe foncière, de 300% les taxes sur les permis de construire. J’ai supprimé : les bourses étudiantes, la gratuité des transports scolaires, les 1000 € de prime de garde d’enfants et diminué presque toutes les aides aux personnes âgées ou dépendantes.
Je ne déjeune pas au Fouquet’s, je vais dans un endroit plus discret mais encore plus chic où j’ai fêté ma récente victoire aux primaires socialistes et où dernièrement j’ai été l’invité d’un assez pauvre, Pierre BERGE. Ma cantine, c’est chez LAURENT dans le 8ème.
J’envisage d’augmenter de 45 milliards d’euros les impôts et taxes en tout genre car c’est plus facile que de diminuer le nombre de fonctionnaires, je souhaite d’ailleurs en embaucher 65.000 de plus …
Ce qui coûtera 100 milliards à la FRANCE car un fonctionnaire est payé par l’état à vie, sécurité de l’emploi oblige!!!
Je n’aime pas les riches qui gagnent plus de 4000 euros par mois mais
j’en gagne 7,5 fois plus avec mes 30.387 € par mois !!!
Donc 63% de plus que le Président de la République (19 331 € par mois) que j’accuse d’être proche des riches …
Je m’appelle………….
François HOLLANDE
Votez pour moi, je vous ruinerai en 5 ans. Le changement c’est maintenant …
Ouais, mais la Corrèze a voté pour Hollande à 42,97 %. Avez-vous une explication autre q’un masochisme certain et/ou un vote éthno-communautariste ?
Oui, j’ai eu la réponse de corréziens : ils espèrent que Hollande fera beaucoup pour eux.
Tout à fait d’acord avec vous
LOL…
Tiens, un message qui mêle sans vergogne vrai et faux pour faire accroire le faux plus facilement!
Mon père était un riche bourgeois (Médecin ORL, propriétaire de plusieurs cliniques) et il militait à l’extrême droite aux côtés de Maître Tixier-Vignancourt et pour l’OAS.
Et alors, Hollande ne l’a jamais caché; et depuis quand quelqu’un est-il comptable des opinions de ses parents?
Malgré ma fortune et mon patrimoine estimé à plus de 10 Millions d’Euros, je ne paie pas l’ISF car un montage ingénieux sous forme de plusieurs SCI me rend quasiment introuvable par le fisc français.
Le patrimoine de Hollande a été publié; il est de 1,17 millions d’euros. Ces 10 millions ne sont évidemment en rien attestés. Par ailleurs, les SCI ne sont pas anonymes, et n’évitent pas de payer des impôts. Une SCI est enregistrée au greffe et doit déclarer chaque année l’état de ses associés ainsi que leurs quotes-parts. Si c’est introuvable pour le fisc, c’est que le fisc est devenu un repaire d’attardés mentaux. Enfin, il est vrai que Hollande ne paie pas l’ISF. Vous savez pourquoi? Parce que Sarkozy en a relevé le seuil à 1,3 million.
A la fin des années 70, sortant de l’ENA je sens que la droite va perdre et que Mitterrand est sur la pente ascendante, pour assurer mon avenir je choisis alors de rejoindre le PS.
Raté; Hollande était déjà engagé à gauche (président de l’Unef) six ans avant sa sortie de l’ENA, et à une période où la gauche était en mauvais état.
Je n’ai jamais dirigé une grande ville.
Je n’ai jamais dirigé une grande région.
Je n’ai jamais été ministre ni secrétaire d’état.
Tiens, quelque chose d’entièrement vrai. Il semble cependant que Sarkozy, et Chirac avant lui, nous aient prouvé avec éclat que l’expérience ministérielle n’était pas franchement un gage de réussite.
Je dirige malgré tout le département de la Corrèze qui est devenu grâce à moi en 4 ans le plus endetté de France (+ 25% de dette soit 3 fois plus que la moyenne nationale) et le seul où le nombre de fonctionnaires a augmenté de 50% dans le même temps (de 831 à 1231).
La Corrèze était déjà le plus endetté avant Hollande, l’augmentation de la dette corrézienne depuis est dans la moyenne nationale, et l’augmentation du nombre de fonctionnaires ne doit rien à Hollande, mais à la décentralisation (sans compter que contrairement à ce qui est dit, tous les départements sont touchés de la même manière). Vous auriez tout de même pu parler des Ipad, ça c’est vrai au moins.
Pour 2012 dans mon département, j’ai déjà fait voter une hausse de 6.5% de la taxe foncière, de 300% les taxes sur les permis de construire. J’ai supprimé : les bourses étudiantes, la gratuité des transports scolaires, les 1000 € de prime de garde d’enfants et diminué presque toutes les aides aux personnes âgées ou dépendantes.
Si je comprends bien, on lui reproche d’abord d’être dépensier, ensuite de faire des économies? vous avez le génie de la cohérence. Et en passant, les bourses étudiantes n’ont pas été supprimées.
J’envisage d’augmenter de 45 milliards d’euros les impôts et taxes en tout genre car c’est plus facile que de diminuer le nombre de fonctionnaires, je souhaite d’ailleurs en embaucher 65.000 de plus …
Ce qui coûtera 100 milliards à la FRANCE car un fonctionnaire est payé par l’état à vie, sécurité de l’emploi oblige!!!
C’est faux. Hollande veut un redéploiement de la fonction publique pour transférer 60’000 poste vers l’EN dont il fait une priorité. Il s’est engagé s’il est élu (tiendra ou tiendra pas là n’est pas la question, même si je ne me fais pas trop d’illusion), à ce que le nombre de fonctionnaires soit le même au début et à la fin de son quinquennat.
Je n’aime pas les riches qui gagnent plus de 4000 euros par mois mais j’en gagne 7,5 fois plus avec mes 30.387 € par mois !!!
Donc 63% de plus que le Président de la République (19 331 € par mois) que j’accuse d’être proche des riches …
Renseignez-vous, Hollande gagne autour de 9000€ par mois. Les 30’000 que vous citez résultent d’une addition malhonnête de tout et n’importe quoi (et vous ne savez pas calculer un pourcentage apparemment)
C’est drôle, mais je n’ai jamais eu autant envie de voter Hollande que depuis que je lis ce blog. Les torrents de merde malhonnêtes qui sont déversés sur lui dans les commentaires et dans certains articles vont finir par me convaincre de ne pas voter blanc…
Ta betise et tes mensonges ne trompent personne.Tu vis dans le deni comme The Economist , journal britannique le plus influent du monde en matiere economique et du centre , en a fait une une pour la France et son peuple de lobotomises.On allumera CNN pour voir les consequences de la faillite francaise. Tes reponses a ce judicieux commentairte sur l’imposture et l’incompetence Hollande sont au mieux comiques au pire abjectes.
@Dave
Je ne crois pas que nous nous connaissions, ni ne vous avoir prié de me tutoyer. A fortiori moins encore de m’insulter.
N’ayez toutefois pas peur de vous risquer à argumenter, je suis sûr que vous devriez en être capable. Il y a mille et une choses que l’on peut reprocher à Hollande, sans qu’il soit besoin de faire de stupides copiés-collés de ridicules calomnies.
Aucune calomnie , Jean Pierre.Quand bien meme il y aurait des petits details approximatifs, ce texte reflete en partie ce qu’est M. Hollande , son imposture et son neant.L’esprit du texte n’est pas calomnieux.
La France pour survivre doit diviser par 2 le nombre de ses fonctionnaires , doit faire des coupes draconiennes. Ce que l’Allemagne a reussi. Ce que la tres grande majorite des pays d’Europe a fait ou est en train de faire. Hollande , s’il n’es pas un abruti , sait que son programme est un suicide pour son pays.
« Hollande , s’il n’es pas un abruti , sait que son programme est un suicide » : qui vous dit qu’il s’en soucie ? qui vous dit qu’il sait compter : il a explosé le budget de la Corrèze. On aurait pu penser qu’il avait appris la leçon, et vlan, voilà qu’il explose aussi son budget de campagne.
@Dave
patrimoine de 10 millions d’euros, choix de la gauche par seul opportunisme, embauche de 65’000 fonctionnaires, salaire de 30’000€,…etc.
La calomnie se définit comme une accusation mensongère portée sciemment contre quelqu’un pour jeter sur lui le discrédit. Si ce n’est pas de la calomnie, comment qualifier ce qui précède? Petits détails approximatifs, vous en êtes sûr?
Le subtil distinguo que vous vous autorisez entre propos calomnieux et esprit calomnieux du texte ne me convainc pas.
Si je prétends que Sarkozy porte des montres à 400’000€ et a dit à Merkel qu’elle était une vieille salope, ce n’est pas calomnieux parce que c’est pour illustrer sa vulgarité et sa fascination pour le luxe tapageur?
Par ailleurs, la fonction publique est un vrai sujet de débat, qui est très intéressant si on ne se limite pas aux chiffres. L’emploi public en France est loin derrière la Norvège et le Danemark, au niveau du Royaume-Uni, et de loin devant la Grèce, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal ; cela illustre bien le fait que le seul argument du nombre n’a absolument rien de déterminant.
Surtout , ne vous retenez pas!
« C’est drôle, mais je n’ai jamais eu autant envie de voter Hollande que depuis que je lis ce blog. »
C’est drôle mais à lire la teneur de tes messages je me suis toujours demandé ce qu’un type dans ton genre venait y faire.
C’est vrai que je ne me retrouve pas dans la ligne politique de ce site.
En fait, je suis tombé dessus un peu par hasard en cherchant des informations relatives à Israël (je suis Juif et j’ai de la famille et des amis là-bas).
Je dois dire que j’apprécie la liberté de ton et l’irrévérence que l’on trouve ici, et qu’il est agréable d’entendre un discours qui sorte un peu du ronronnement médiatique habituel, même si ça ne suffit pas à emporter ma conviction.
Enfin, je suis affligé de ce tropisme très français qui me pousse à réagir et écrire des commentaires avant tout lorsque je ne suis pas d’accord, ce qui explique peut-être en partie votre impression. De plus, je trouve que les rédacteurs de ce site ont malheureusement parfois tendance à se contenter de l’invective et de l’à-peu-près au détriment d’une argumentation honnête, ce qui me fait réagir même si, sur le fond, je ne suis pas en désaccord avec eux.
Bref, c’est vrai que mes commentaires sont souvent à contre-courant, mais j’essaie de les faire constructifs et argumentés (tout le monde ici ne prend pas cette peine). Si toutefois un des rédacteurs de ce site me faisait comprendre qu’ils sont indésirables, j’y renoncerais sans difficulté.
Dreuz n’a aucun problème avec ceux qui défendent des thèses opposées, lorsqu’ils le font sans mensonge ni mauvaise foi.
vous dites « etre juif », quel genre…comme Michel Drucker?
Je vous laisse vous amuser à établir un catalogue des « bons Juifs » et des « mauvais Juifs », ça ne m’intéresse pas de pratiquer ce genre de distinctions.
j’ai recherché sur le net et j’ai trouver quelqu’un qui a vérifié les informations:
Ce texte est un tissu de mensonges, j’y ai répondu point par point sur le mur d’un de mes amis Facebook, je copie ici ma réponse et j’autorise tous ceux qui le souhaitent à la copier partout où cette propagande lamentable apparaît :
Bon, on va quand même répondre à ces absurdités, qui ne proviennent évidemment pas de la Cour des Comptes, juridiction indépendante qui ne publie aucune information sur les candidats à l’élection présidentielle.
Ce texte parle des opinions politiques de son père : j’ignorais qu’on était responsable des convictions politiques de ses parents ! Mais sa mère, ce texte n’en parle pas, un hasard sans doute ! Sa mère était assistante sociale et était clairement à gauche. Elle a même été candidate aux élections municipales de Cannes sur une liste PS il y a 4 ans.
Concernant son enfance, il n’a jamais caché qu’il était issu d’une famille aisée et qu’il avait eu de la chance de vivre aisément grâce à cela : il faudrait lui reprocher le métier et les revenus de son père, après lui avoir reproché son engagement politique ?
Ensuite, les mensonges s’enchaînent sans discontinuer. D’abord, son patrimoine. 10 millions d’euros, dit le texte. En réalité, 1,17 million d’euros, selon l’Express, qui détaille ici : http://www.lexpress.fr/actualite/patrimoine-de-francois-hollande-d-un-co…
Effectivement, François Hollande ne paie pas l’ISF, justement parce que son patrimoine n’est pas du tout de 10 millions d’euros, mais de 1,17 million d’euros. Vous pensez peut-être, comme moi, qu’il serait normal qu’avec un patrimoine de 1,17 million d’euros, on soit imposé à l’ISF ? Mais c’est Sarkozy qui a relevé l’ISF de 800000 à 1,3 million d’euros, exonérant ainsi notamment François Hollande, qui trouvait pourtant logique de payer l’ISF pour un tel niveau de patrimoine.
Ensuite, ce texte dit que François Hollande serait « introuvable par le fisc français » ! Un contribuable « introuvable » est un contribuable qui disparaît ou s’échappe à l’étranger pour ne pas payer ses impôts. Or François Hollande n’a pas disparu de la circulation tel Dupont de Ligonnès, il est juste à la télé tous les jours et candidat à l’élection présidentielle. Ca n’est pas le plus discret s’il voulait échapper au fisc !
Les énormités continuent ensuite sur son engagement politique. Il aurait choisi la gauche plutôt que la droite à la sortie de l’ENA par opportunisme. Raté ! Dès 1974, soit 6 ans avant sa sortie de l’ENA, François Hollande était Président de la section UNEF à Sciences Po Paris et président du comité de soutien à la candidature de François Mitterrand. Ainsi, alors même que son père était très à droite, il a choisi de s’engager à gauche dès l’âge de 20 ans à une époque où la gauche n’avait aucune chance de victoire au niveau national.
Sur son expérience politique prétendument insuffisante, pourquoi n’a-t-on jamais fait ce reproche à Barack Obama, Président des Etats-Unis d’Amérique, qui avait beaucoup moins d’expérience que François Hollande quand il a été élu ? Je rappelle que François Hollande a été Premier Secrétaire du PS pendant 11 ans (dont 5 ans où il a été associé à toutes les décisions prises par le Premier Ministre Lionel Jospin), député pendant 18 ans, maire pendant 7 ans et Président de conseil général depuis 2008.
Quant à la Corrèze, parlons en ! En 2001, la Corrèze avait 35 millions d’euros de dette. En 2008, elle en avait 300 millions d’euros et était alors, de loin, le département le plus endetté de France. Honteux, pensez-vous ! En effet, sauf que François Hollande a été élu Président du Conseil Général de Corrèze… en 2008 ! De 2001 à 2008, c’est la droite qui était au pouvoir et qui a donc fait exploser cette dette, qu’elle vient aujourd’hui reprocher à François Hollande ! C’est exactement comme si François Hollande était élu Président de la République le 6 mai et que la droite s’indigne du niveau de la dette en France 3 mois plus tard ! Les explications chiffrées sur la Corrèze sont ici : http://www.dailymotion.com/video/xozm44_intox-desintox-dette-de-la-corre…
Ce texte reproche ensuite à François Hollande d’avoir augmenté les impôts (donc les recettes du département) et d’avoir diminué les dépenses… la bonne blague ! On ne peut pas reprocher à la fois à François Hollande d’être trop dépensier et de faire trop d’économies, sauf à être d’une mauvaise foi lamentable ! Bien sûr, vu le niveau de dette atteint par la Corrèze après des décennies de gouvernance par la droite, François Hollande a été contraint de prendre des mesures d’économie pour stopper l’augmentation continue de la dette, ce qu’il a réussi en 2012, alors que la droite avait échoué.
Continuons avec son programme et les 45 milliards d’impôts en plus. Pour réduire le déficit et la dette, soit on continue à supprimer des emplois d’enseignants, de policiers, de gendarmes, de magistrats, d’infirmières, mettant en danger l’Education, la sécurité et la santé des citoyens, soit on décide, comme François Hollande, d’augmenter les impôts des plus favorisés. Car il n’est pas du tout prévu d’augmenter les « impôts et taxes en tout genre », mais bien d’augmenter les impôts des ménages aisés et des grandes entreprises. Augmentation de l’ISF, augmentation de l’impôt sur les sociétés pour les grosses sociétés, revenus du capital imposés au même niveau que les revenus du travail, création d’une tranche à 75% au-delà d’1 million d’euros par an, tout ça ne concerne pas les classes moyennes ni les classes populaires, contrairement à la hausse de la TVA annoncée par Sarkozy et qui s’appliquera en octobre s’il est réélu.
Concernant l’embauche de nouveaux fonctionnaires, un mensonge supplémentaire. François Hollande s’est engagé à ce que le nombre de fonctionnaires à la fin de son mandat soit identique au nombre de fonctionnaires au début de son mandat : les créations prévues au ministère de l’Education Nationale seront compensées par des suppressions dans d’autres ministères. Compte tenu du niveau d’endettement de la France, François Hollande définit des priorités, investit dans les services publics qui en ont le plus besoin, sans augmenter globalement le nombre de fonctionnaires.
Sur la définition des riches, oui, François Hollande considère qu’une personne qui gagne plus de 5000 euros brut par mois peut être considérée comme « riche ». La droite déforme régulièrement des propos qu’il a tenus il y a quelques années, des précisions ici : http://desintox.blogs.liberation.fr/blog/2012/01/hollande-et-les-riches-…
Sur les revenus de François Hollande, là encore, les mensonges reprennent. Il gagne un peu plus de 9000 euros par mois, ce qui est très confortable mais n’a rien à voir avec les 30000 euros évoqués dans le texte, ni avec les revenus de Sarkozy qui sont 2 fois plus élevés. Ces revenus sont ceux indiqués ici http://www.rmc.fr/editorial/230437/combien-gagnent-sarkozy-et-hollande/
Bref, une succession de mensonges qui montre la peur et le désespoir de la droite, consciente que les Français sont en train de tourner la page de Sarkozy…
En Corrèze, Hollande a hérité d’une situation catastrophique, et il a continué à dépenser, creusant encore le déficit, au lieu de le résorber ou de le stabiliser. Il va hériter d’une France en situation catastrophique, et il va continuer à dépenser et ruiner la France.
Quand la situation est catastrophique, on n’offre pas des Ipad et des ordinateurs par milliers aux écoliers, sans compter les autres gaspillages. Et il y a une grosse différence entre son prédécesseur UMP qui a dépensé comme un salopard l’argent des contribuables et Hollande qui a continué à dépenser : le premier ne se présente pas au poste de Président, alors qu’il reste dans son anonymat, il est inoffensif. Le second, c’est une affaire bien plus grave, puisqu’il va ruiner la France comme il a ruiné la Corrèze.
Concernant l’héritage de son père, « il faudrait lui reprocher le métier et les revenus de son père, après lui avoir reproché son engagement politique ? » : tant que nous n’entendrons pas la même chose au sujet de Marine Le Pen, cela signifiera qu’il faut continuer à reprocher cela à Hollande.
Vous vennez de mettre le doigt sur le probléme « »FRANCAIS** ON NE FAIT PAS DE POLITIQUE EN FRANCE, ON SE CRACHHE DESSUS, ON CALOMNIE,& CELÁ DANS LES DEUX CAMPS (( POUR NE PAS DIRE LES 2C…))
La Défaite & la Colaboration ont laissé des Séquelles Graves.
C’est quoi ça « » your comment is awaiting moderation » » »???
@ Martineau
Vous avez probablement raison en defendanr Hollande de la sorte. Vous humez le socialisme citrone. C’est votre affaire, MAIS ISLAMISER LA FRANCE COMME IL SE VANTE DE LE FAIRE ET SORTIR DES ANERIES A PROPOS DU FUTUR DE LA FRANCE TENANT L’ISLAM BRAS DESSUS BRAS DESSOUS !!!!!!!!!
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N O N TRES PEU POUR MOI, CETTE POLITIQUE IL N’A QU’A LA FAIRE EN ALGERIE, AU MAROC OU EN TUNISE.
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il ferait mieux de s’occuper de l’inceste des otaries au pole nord plutot que detruire la France.
Une délégation du Parti socialiste français, dont le porte-parole Benoit Hamon et la députée et ancienne ministre Elisabeth Guigou, sont arrivés lundi à Alger pour y rencontrer les électeurs français en prévision de la présidentielle du 6 mai
« Mme Guigou devrait être reçue dans l’après-midi par le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci », a également indiqué à l’AFP un membre du groupe, le candidat socialiste aux élections législatives de la 9e circonscription des Français de l’étranger, Pouria Amirshahi.
Au premier tour de l’élection présidentielle française, le candidat socialiste François Hollande a remporté 63% des 4.264 suffrages exprimés, parmi plus de 22.000 électeurs à Alger
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/30/97001-20120430FILWWW00449-le-ps-a-la-rencontre-des-electeurs-d-alger.php
contr’argumentaire trop bien renseigné pour être honnête, ou vous êtes un riche et oisif retraité socialistequi dispose de tout son temps pour compulser des archives, ou vous faites partie du sérail;
dans les deux cas votre analyse est partisanne donc ininterressante
Avez-vous déjà vu un socialiste (même ENA) changer d’opinion?
Oui et non, ça dépend, c’est selon… En substance voici le propre d’ENA Hollande, celui qui ne fait pas un pas (ni un pet ?) sans requérir l’avis écrit d’un comité de la rouge intelligence.
Plus généralement, les dogmes des gôches *Internationale* s’accompagnent de rigidité mentale, d’aveuglement et d’un appât personnel du gain qui resteront masqués sous une couche de bonne confiture sociale.
The Economist a raison.
Toutefois, en écoutant la cacophonie d’économistes français babelant sous la tutelle de Mr Calvi CdansL’air 26/04, je me disais que le nombrilisme français est si considérable qu’aucune opinion émise de l’étranger ne les trouble, sinon pour vite tourner celle-ci en ridicule!
Après deux siècles de nombrilisme, nos tristes descendants des Lumières devraient redécouvrir le sens du mot « humilité ». Et admettre qu’en un monde désormais ouvert, il y a plus d’idées dans dix têtes étrangères que dans dix têtes bobo-centrées! 😛
N’est-ce pas ce que vous pensez de vos amis de la 50e Armée?
Mr Hollande va gèrer (? ) l’ Etat, or qu’ est ce que l’ Etat ? Et bien l’ Etat c’ est la fiction par laquelle tout le monde pense pouvoir vivre aux dèpens de tout le monde.En France cette fiction a pris un surcroit de veritè puisque l’ Etat est titrè d’ une dette – bien rèelle – de 1700 Mds d’ euros.Et celà pour une simple raison , c’ est qu’en France » tout le monde » politique est d’accord avec » tout le monde » civil , pour continuer à s’ endetter.Donc il n’ y aucune raison pour que cela change a vec Hollande, pas plus que cela n’ a changè avec Sarkozy ( + 500 Mds de dettes en 5 ans ).Donc viendra très bientot, le moment fatidique ou il faudra soit sortir de l’ euro ( et faire dèfault sur le remboursement ) soit mourrir d’ austèritè.Je souhaite bien du plaisir a Mr Hollande, et a messieurs » tout le monde « .
tout a fait d’accord avec Vous ( Philippe )
Nous avons qu’un seul président sous la 5emm, qui fut realiste,& constructif .. G.POMPIDOU… IL est mort trop tôt.
le drame de la France avec deux gignols qui briguent le poste de Président.
Hollande : multiplication des petits pains
Sarkosy : du gang de Chicago
Oui mais la gauche n’en a rien à faire des opinions de « the Economist », qui n’est pour elle, à juste titre, rien d’autre que la bible des marchés financiers et de ses petits larbins.
Non. Vous ne lisez visiblement jamais The Economist. Et moi je le lis depuis 30 ans. C’est un hebdo plutôt centriste, et pas un organe de propagande de ce que vous appelez « marchés financiers ». Et son nom – « The Economist » – vous induit en erreur ou vous enduit d’horreur. Là j’ai fais court.
The economist promettait en 2006 une décennie florissante pour l’économie européenne. Ce journal visionnaire n’a plus aucune crédibilité en dehors des naïfs qui le lisent encore.
Hollande est plutôt dangereux, tant mieux qu’on le dise et heureusement que vous relayez l’information.
L’Europe est à gauche toute depuis longtemps, nos partis libéraux ne sont pas libéraux, je le pense depuis toujours et Dreuz l’écrit fréquemment.
Nous sommes mal sortis de la seconde guerre mondiale. Hitler était un monstre absolu, un génocidaire, une crapule infâme et son régime, un régime de merde et une dictature. La chose est dite pour qu’on n’aille me dire que je suis un facho ou un nazi.
L’Allemagne a perdu la guerre et les alliés l’ont gagné. Parmi les alliés, il y avait les russes, donc les communistes ou les bolchéviques. Les communistes étaient de notre côté et tous les idiots utiles les ont déifiés, tous ont été aveugles à leurs crimes et ont préféré regarder le communisme comme une doctrine fréquentable voire démocratique. Ils se sont très lourdement trompés, mais en sont toujours plus au moins là !
Alors que la gauche extrême était glorifiée, la droite (même non extrême) a été diabolisée.
Rien de changé aujourd’hui…et c’est patent actuellement dans le débat politique des élections françaises. Mélenchon passe pour un parfait démocrate, il est un ancien trotskyste (chef de l’armée rouge, responsable du massacre de Kronstadt etc etc…) et regarde vers Robespierre et Saint Just. Bref la « Terreur » est sa référence, aime-t-il le sang sur les mains jusqu’aux épaules ?
Tous ont l’air de trouver ça bien et personne ne se bouche le nez, c’est normal, 80% des médias sont à gauche (sans doute plus).
Marine est une démocrate qui ne se réfère à aucun tyran sanguinaire, mais on lui taille un costard de la droite extrême et tous (médias et monde politique) lui crachent dessus.C’était encore le cas hier de la part des deux candidats Hollande et Sarko sur France-2 (des Paroles et des Actes)
The Economist a raison, mais il n’est pas pollué par la gauche, il est anglo-saxon et il aime la liberté, c’est toute la différence entre le « Vieux Continent » et le monde libre britannique et US.
ATB
ATB
– Les Anglo-Saxons se sont longtemps accommodés des nazis, et ont même eu, jusqu’au plus haut niveau (le roi Edouard VIII, Charles Lindbergh, Prescott Bush, père et grand-père de deux présidents américains, etc.) de grandes complaisances pour eux – si ce n’est de grandes tendresses. Les filiales allemandes de multinationales américaines ont tourné jusqu’au bout pour la machine de guerre nazie et les Occidentaux n’ont eu aucun scrupule à exfiltrer des nazis ou à les faire travailler pour eux (par exemple Werner von Braun, qui fit travailler des déportés dans ses usines souterraines).
– Pour ce qui concerne la « liberté » U.S., parlez-en à tous les peuples qui ont eu à les supporter, par exemple les Sud-Américains depuis les années 1850, donc bien avant que n’existe un « danger » communiste.
– Si les communistes ont eu du prestige après la guerre, c’était, en particulier, parce que c’est l’Armée rouge qui a dévoré la Wehrmacht. Ce n’est pas en Normandie, en effet, ni en Provence, ni en Sicile ni à Anzio que la Wehrmacht a été défaite, c’est en Russie – et avec des armes soviétiques, bien avant que n’arrivent les armes fournies par les Etats-Unis. [De même qu’en Orient, ce sont les Chinois – et pas les Américains – qui ont laminé l’armée japonaise).
– Pour le reste, je n’ai pas connaissance que Mélenchon ait, de sa vie, jamais commis le moindre crime. Quant à la Terreur, elle n’aurait jamais existé si la Révolution française n’avait pas été attaquée, avec l’aide de traîtres qui n’ont eu de cesse de l’abattre. La preuve, c’est que les révolutions qui ont suivi (celles de 1830 et 1848) n’ont duré que trois jours et que celle de 1870 n’a même pas donné lieu à un seul coup de feu.
– En revenant en 1814/1815, Louis XVIII n’est revenu sur pratiquement aucun des acquis de la Révolution et la IIIe République a réalisé presque entièrement les idéaux et les projets de la Ire, et ce sans effusion de sang. Ces acceptations (celles de Louis XVIII) ou ces réalisations pacifiques auraient pu être réalisées dès 1791 si les privilégiés n’avaient voulu, à toute force, garder leurs privilèges.
Ce que vous dites ne dément pas ce que je dis. Quant à l’armée rouge elle a du sang sur les mains jusqu’aux épaules (c’est encore peu dire)et l’Ouest a longtemps été aveugle sur le sujet. Les massacres de Katyn (reconnu en 1990 par Gorbatchev, 50 ans après…), de Nemmersdorf, de Treuenbriezten et de Demmin sont le fait de cette armée rouge « libératrice », pour ne citer que cela !
Je ne dis pas que Mélenchon soit un criminel, je dis qu’il se réfère aux pires personnages de l’histoire sans que cela ne choque personne. Marine n’a pas commis le moindre crime non plus, elle ne se réfère PAS aux pires criminels et on la diabolise. Je ne dis rien d’autre !
D’une façon générale je ne trouve aucune excuse aux tueries révolutionniares, c’est au nom des révolutions que les pires crimes ont été commis (URSS,Cambodge,Chine, Corée du Nord, Cuba…on continue ?)
Je persiste et signe, mais cela ne vous donne pas nécessairement tort, nous parlons de deux choses différentes.
ATB
ATB
– Vous ne pouvez, de façon logique, invoquer les crimes de l’Armée rouge pour être contre Mélenchon (ou contre la gauche en général). En effet, l’armée américaine a aussi du sang sur les mains (par exemple celui de tous les Amérindiens massacrés, ou des 200 000 Philippins – au très bas mot – exterminés lors de la guerre de 1898-1914. Ou des brûlés de la ville de Dresde lors des bombardements de janvier 1945. En effet Dresde n’était pas un objectif stratégique. Sans parler des nombardements d’Hiroshima et de Nagasaki).
– En effet, comme un mort en vaut un autre, si l’on privilégie un massacre à un autre, c’est nécessairement que la cause de son choix doit être cherchée dans une raison précisément extérieure au massacre.
– Or, cette raison, comme l’avait répliqué Français Mauriac à Thierry Maulnier, ce n’est pas l’amour de la liberté, c’est la haine de l’égalité. Mais, comme il est impossible de s’en prendre à l’égalité (moralement, mais, plus encore intellectuellement), ses adversaires, depuis la Révolution française, attaquent les massacres qui ont accompagné les révolutions sociales pour dire, en bons apôtres : voyez ce qui arrive quand on veut l’égalité, on aboutit à des massacres ! [D’où la conclusion implicite : ne bousculez pas les hiérarchies, contentez-vous de manger dans la main des riches, comme ça c’est toujours passé depuis les débuts de l’humanité…].
– Mais comment jugez-vous lorsqu’une société égalitaire n’est pas établie par la violence ? Par exemple dans les sociétés social-démocrates du 20e siècle (à Vienne dans les années 1920-1930) ? Est-ce que vous êtes pour ou est-ce que vous êtes contre ?
– Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de répréhensible de se référer, comme le fait Mélenchon, à Robespierre et à Saint-Just : s’ils n’avaient pas été là, la République aurait été renversée dès 1793, et les révolutions du 19e siècle n’auraient jamais eu lieu. [L’Ancien Régime, en 1789, était entièrement illégitime et ses partisans, en le défendant – par exemple en s’opposant à la vente des biens nationaux ou des Emigrés – ont commis une injustice, car il était aussi normal que moral que le peuple se les réapproprie].
– Vous accusez les Cubains, par exemple, d’avoir commis des crimes ? Mais ces crimes auraient-ils eu lieu si, depuis 1959, les Américains n’avaient cessé de chercher à renverser le régime cubain ? De quel droit les Américains se sont-ils permis d’en vouloir à un régime (le régime castriste) qui a mis fin, précisément, à 60 ans de domination, d’exploitation et d’humiliation… infligés par les Américains eux-mêmes ? Les Américains se comportent comme un voyou qui, sorti de prison, viendrait se venger de sa victime [notez d’ailleurs que c’est la même chose qu’ils font avec l’Iran depuis 1979].
Manifestement vous êtes un dur à cuire. Je suis anti-communiste parce que les communistes ont massacré, affamé, déporté des populations entières au nom d’une idéologie. C’est un fait. Au-delà de cela, la guerre est épouvantable et des erreurs ont été commises partout. Je ne prétends pas être historien et connais peu de chose de la guerre de 1898-1914 et d’ailleurs, on ne peut pas tout comparer. Vous avez raison avec Dresde !
Vous ne répondez qu’à ce qui vous arrange, pas un mot sur Marine lorsque je dis qu’elle aussi n’a commis aucun crime et que le FN est diabolisé. C’est parce que je constate qu’il y a deux poids deux mesures que je m’en prends à Mélenchon. Tout ce que la gauche fait ou dit, c’est bien, la droite est toujours présumée extrême et systématiquement diabolisée. Qu’on foute la paix à Marine et qu’on arrête de lui tailler un short pour des prunes. Je suis juste logique, vous êtes de parti-pris. Vous me faites bien rire avec votre égalité qui n’est, elle aussi, que présumée. Nos démocraties modernes ont mis en place des apparatchiks surpayés (toujours les mêmes) qui pensent à eux et pas à nous. Le socialisme est une doctrine imbécile qui confisque les libertés et limite l’oligarchie au pouvoir en concentrant tous les pouvoirs (économiques et politiques) dans les mains d’une clique restreinte de politiciens. Il existe même partout en Europe des dynasties de politiciens qui prouvent que le pouvoir est resté, pour partie (bonne partie), largement héréditaire. Alors, vos révolutions…
Le socialisme est l’opposé de la démocratie et il est précisément l’opposé de l’égalité entre tous. Egalité entre les hommes ne veut pas dire « égalitarisme forcené » qui est, de nouveau, partie intégrante du dogme socialo- communiste. Vous poursuivez des chimères, mais ce qui est grave, c’est que ceux qui arrivent au pouvoir au nom de ces principes ont partout engendré la misère et la mort, ça c’est factuel.
Je crois dans la liberté en ce compris celle d’entreprendre et de bénéficier du fruit de son travail ou de ses efforts. Je crois aussi dans des valeurs qui ne sont pas celles déstructurantes du socialo-communisme qui détruit notre civilisation pour imposer un modèle « neuf » dont il a été démontré, à suffisance, son inhumanité.
Vous refusez de voir en Castro un horrible individu (il a massacré à tour de bras au nom de sa révolution, c’est aussi un fait) et vous vous en prenez aux américains. Le refrain est connu, archi connu. L’Amérique c’est Satan, ben tiens !
Je suis pro américains, pro israéliens (pour info, je ne suis pas juif) et pour la liberté, je crois aussi dans la vertu, le travail, l’effort, le dépassement de soi, toutes des valeurs qui n’empêchent pas la solidarité, la vraie solidarité entre les hommes, pas celle proclamée par tous les appareils communistes mais qui n’est que proclamée et jamais appliquée. Encore un détail, je suis un aristo (le seul que je fréquente, je précise), vos amis m’auraient coupé le cou jadis, comprenez que je ne les aime peu.
A vous lire et à vous entendre !
ATB
Michel Garroté
– Cette Une de « The Economist » visant François Hollande est la plus propre, précisément, à faire voter les Français pour Hollande. Les Français, en effet, n’aiment pas du tout que l’étranger leur dicte leurs choix.
– Il faut rappeler que les Français ont souvent pris des positions à rebours de ce que certains pays (et une partie de leur population) auraient bien aimé leur imposer.
– Ainsi, la France chrétienne s’est alliée à Soliman contre d’autres puissances chrétiennes. Ainsi La France catholique s’est alliée à des puissances protestantes contre d’autres puissances catholiques. Ainsi La France, puissance occidentale, s’est retirée de l’OTAN, a reconnu la Chine, a critiqué la guerre d’Indochine, s’est distanciée d’Israël, est allée aux Jeux olympiques de Moscou de 1980 et n’a pas participé à la guerre de 2003 en Irak.
– Sans oublier, bien entendu, son combat de 1791 à 1815 contre l’Europe d’Ancien Régime (et contre les Français partisans de cet Ancien Régime).
– Le plus ironique, dans cette affaire, c’est que Hollande, à son corps défendant, soit amené à incarner une position nationaliste…
C’est un monsieur qui ressemble a un serpent flasque et mou, mais plein de venin, qui va contaminer toute la France.
IL VA EN FAIRE UN NID DE VIPERES, inaccessibles aux charmeurs de serpents
Ce que nos voisins européens pensent de la France et de cette campagne :
Déni, frivolité et légèreté, tout un programme :
–>
http://www.youtube.com/watch?v=KGZfAo9yiSs
j’ai 46ans, je travaillais 39h par semaine , j était depuis 11ans sans la même entreprise, en 5 ans j’ai vue mon salaire ne plus être augmenté, il y as 2 ans j’ai perdu le 13eme mois, et depuis 3 mois ma boîte à fermer, résultat pôle emplois qui me dit que maigres mon expérience je ne doit pas espérer de travail pour l’instant
À qui je doit dire merci????
Je doit vraiment croire que les mêmes qui en 5 ans n’ont pas trouvez de solution malgres les sacrifices de la plupart des ouvriers, vont aujourd’hui reussir ???
Vous devez dire merci à l’Etat providence : c’est lui, et personne d’autre, qui détruit l’emploi et crée le chômage – par millions je vous le rappelle, tandis que d’autres pays voisins qui taxent moins l’entreprise s’en sortent bien et embauchent.
Jean-Patrick Grumberg
– Ce n’est pas le travail qui importe, mais le travail décemment payé. L’exemple tant vanté de l’Allemagne d’aujourd’hui (des Etats-Unis de Reagan ou du Royaume-Uni de Thatcher jadis) est une entourloupe.
– Il est en effet facile de compter comme « emploi » des tâches payées misérablement, avec des horaires largement insuffisants pour assurer une vie normale.
– A ce compte-là, sur les galères du roi de France, les employés à la chiourme avaient un emploi à plein temps…
Je ne peux que être en désaccord absolu avec vous. Ce qui compte, c’est de travailler, même pour pas grand chose quand il n’y a pas mieux. Le marché de l’offre et de la demande fixe les salaires de façon saine et naturelle, pas besoin de mêler les incapables, inexpérimentés et incompétents de l’Etat. L’entourloupe dont vous parlez est une injure à la réalité.
Quand aux horaires, chacun les conçoit à sa manière, je préfère entendre mon ami américain qui, interrogé par moi sur les horaires de son nouvel emploi me répond : « oh, rien de spécial, 50 heures par semaine », qu’un autre, français de 22 ans travaillant à l’étranger, et qui se plaignait qu’il était épuisé d’être obligé de travailler plus de 35 heures parce qu’il n’en a pas l’habitude. 35 heures de travail par semaine, c’est une injure faite à l’être humaine et à la liberté individuelle.
Jean-Patrick Grumberg
– Vous dites : « Ce qui compte, c’est de travailler, même pour pas grand chose quand il n’y a pas mieux. »
– Ce que vous décrivez là porte un nom, qui décrit une réalité des siècles passés : le servage (ou l’esclavage). [Et, au passage, vous confirmez à merveille (bien que, je le présume, à votre corps défendant), la thèse de Karl Marx sur l’exploitation des prolétaires – au sens latin du mot – par la classe capitaliste. Et vous justifiez à merveille le combat qui est mené contre vous].
– Plus largement, votre idéologie aboutit à des impasses et à des contradictions : avec quoi vos salariés vont-ils vivre, avec votre « pas grand chose » ? Comment vont-ils se loger, avec ce « pas grand chose » lorsque leurs propriétaires, qui appartiennent à la même classe que vous, leur réclameront des prix de marchand de sommeil ? Et de quelle façon soutiendront-ils l’activité économique, avec votre « pas grand chose » ?
– Même Henry Ford comprenait cela…
– Ce que vous dites de votre ami américain et de ses 50 heures de travail, c’est la même chose que disait le patronat du 19e siècle, qui criait au meurtre lorsque les salariés exigeaient de travailler moins de 12 h par jour, ou d’interdire aux enfants de sept ans de descendre dans les mines. La liberté dont vous parlez, ce n’est pas la liberté du salarié, c’est la liberté du patron, c’est la liberté du patron, la liberté du renard dans la liberté du poulailler.
– Pourquoi le salarié devrait-il travailler 50 h si 35 h lui suffisent ? Et ce, d’autant plus que la productivité horaire du salarié français est une des toutes premières du monde – et ce, pour reprendre vos idées, avec des « horaires de feignant. Pourquoi s’échiner davantage ? Parce que vous croyez que l’idéal de la vie humaine est de travailler comme une mule pour consommer comme un goret ?
Votre vision est tellement restreinte par votre expérience française qu’elle en perd tout sens. Vous puisez des arguments dans le passé pour expliquer le présent, et vous allez m’expliquer que mon ami ingénieur est malheureux parce qu’il travaille 50 heures par semaine ? Et moi, avec mes 70 heures, je suis un esclave ?
Sortez des caricatures, le monde n’est pas la France. La France doit apprendre des autres.
ATB
Je vous réponds, comme vous m’y invitez, mais en égrené, compte tenu de l’abondance de vos observations. Et je me limite pour pouvoir recueillir vos avis sur mes observations.
« Castro un horrible individu (il a massacré à tour de bras au nom de sa révolution, c’est aussi un fait) », dites-vous. Mais quel fait ? Où sont vos preuves ?
Je note à cet égard que vous vous représentez les révolutionnaires (ceux de Cuba en 1959 comme ceux de la France en 1789) qui, au nom d’une idéologie absurde, se lèvent un beau matin pour massacrer des gens qui avaient tout pour être heureux. Comme si les révolutions étaient sans cause. Je me permets donc de vous rappeler quelques faits.
– En 1898, les Cubains se sont révoltés contre le colonisateur espagnol. Les Américains les ont aidés à s’en débarrasser. Quand les Espagnols ont été vaincus, les Cubains les ont remerciés. Que croyez-vous qu’ont fait les Américains ? Qu’ils sont partis, comme les Français étaient partis en 1783, après avoir aidé les Américains contre les Anglais ?
– Pas du tout ! Les Américains sont restés 60 ans, ils ont occupé l’île militairement à plusieurs reprises, l’ont exploitée jusqu’au trognon, ont obligé les Cubains à leur céder Guantanamo, ont transformé l’île en casino et en bordel et ont soutenu son dictateur Battista. Donc, si je vous comprends bien, vous approuvez cette politique ? Vous trouvez que les Américains avaient toute raison de la mener et que les Cubains n’avaient aucune raison de se révolter ?
– En 1945, après 5 ans d’occupation, les Français ont fait payer l’Allemagne en exigeant des dédommagements et des livraisons. En 1959, après 60 ans d’occupation et de servage, les Cubains ont confisqué les propriétés américaines : vous considérez donc que cette confiscation était injuste ? Et que ce que les Français ont arraché aux Allemands, les Cubains n’avaient pas le droit de l’arracher aux Américains ?
– Pour se venger, les Américains ont alors imposé un embargo – qui dure depuis plus de 50 ans – ils ont cherché à envahir l’île (Baie des Cochons), ils l’ont bombardée à plusieurs reprises, ils ont cherché à empoisonner Fidel Castro. Cela, donc, si je comprends bien, vous l’approuvez ? Si tel est le cas, quels sont les textes, ou les principes de droit sur lesquels vous vous appuyez ?
Je m’en limite à ces points pour Cuba. Si vous voulez continuer à en parler, je suis à votre disposition, sinon on passera à la Révolution française.
A vous lire.
Jean-Patrick Grumberg
– Où est la caricature et la référence au passé lorsque je vous demande comment, avec « pas grand chose », les salariés pourront subsister ? Comment, par exemple, paieront-ils le loyer que vos amis bailleurs continueront à leur réclamer au même niveau qu’avant – car je suppose que, lorsque le salaire aura été réduit à « pas grand chose », le loyer, lui, n’aura pas été diminué à due proportion…
– Comment les salariés, avec « pas grand chose », continueront-ils à se procurer les biens et services que vos amis patrons continueront à leur facturer au même prix que lorsqu’ils avaient « quelque chose » au lieu de « pas grand chose » ? Si la paye du salarié est amputée d’un tiers ou de la moitié et que le prix de la télé ou de la voiture ne suit pas dans la même proportion (ce qui est le cas universel), comment les salariés pourront-ils se les payer ? Et comment vos amis patrons fourgueront-ils leur camelote ?
– Cela, ce n’est pas une référence au passé, mais bien au présent, de ce présent mois d’avril 2012, et qui touche des dizaines de millions de salariés occidentaux – et pas seulement français. Comment résolvez-vous cette contradiction ?
– Et, pour vos exemples de travail, cessez de parler des patrons ou des hauts cadres et intéressez-vous à la masse des salariés, et demandez-vous si elle a envie de se mettre à vos horaires de bête de somme. Et pourquoi, d’ailleurs, devrait-elle s’y mettre alors que les horaires habituels pratiqués suffisent largement à subsister ? [Apparemment, vous ignorez que la baisse de la durée du travail est une tendance séculaire – et qui touche tous les pays…].
« Où est la caricature et la référence au passé lorsque je vous demande comment, avec « pas grand chose », les salariés pourront subsister ? » : ne faisiez pas référence à Henri Ford ? La caricature, c’est que vous partez du principe faux que les salariés resteront dans la situation que la discussion a évoqué, alors qu’elle n’est que passagère par essence. Aujourd’hui employé à bas prix, le travail d’un salarié est toujours reconnu à sa juste valeur par le marché – si tant est que ce marché n’est pas, comme en France, vicié par les gouvernements.
Mes excuses pour mon intrusion dans votre débat mais certains commentaires m’étonnent au plus haut point.
Jean Robin:
-qu’est ce qui vous permet de vous faire porte-parole des salariés?
Seriez-vous leur conscience collective pour tout savoir ainsi de leurs vies et de leurs situations?
-pourquoi voulez-vous absolument intervenir dans l’économie alors que, l’Histoire le prouve, l’économie se suffit très bien à elle-même sans Etat et ce depuis l’invention du libéralisme.
-pourquoi voyez vous uniquement dans le travail un moyen de passer le reste de votre temps à l’oisiveté? Le travail est donc une monstruosité pour vous? Il n’a pas de valeur sinon de vous permettre de gagner votre salaire?
-pourquoi une telle pauvreté dans votre pensée, une conception du Monde si idéologique?
-qu’est ce qui vous pose problème dans le fait que si quelqu’un ne gagne pas assez, il ne peut alors se payer une TV?
Le confort est donc pour vous une chose innée, systématique et légitime?
-une semaine comprenant 168 heures, vous trouvez que travailler 50 heures, c’est une horaire de forçat?
Francis,
– Ce que je sais des salariés, c’est qu’ils ont toujours voulu (à l’imitation de leurs patrons, d’ailleurs) maximiser leurs gains par rapport au travail fourni. C’est une constante, depuis toujours, et dans tous les pays occidentaux, à laquelle les patrons – et l’Etat à leur service – ont toujours répondu par la violence. Voyez la fusillade de Fourmies ou les fusillades aux Etats-Unis, ayant donné lieu à l’instauration de la fête du 1er Mai.
– Non, l’économie ne se suffit pas à elle-même. Cette prétendue liberté, cette prétendue spontanéité n’ont existé que par une répression constante, durant tout le 19e siècle, de la part du patronat et des pouvoirs publics. Voyez les cris de gorets à l’abattoir des patrons lorsqu’on a commencé à évoquer la suppression du travail des enfants dans les mines.
– Effectivement, je refuse toute valeur en soi au travail. [Je vous rappelle à cet égard que le seul régime, en France, à en faire une valeur, a été celui de Pétain. C’est tout dire]. Le travail, étymologiquement, c’est une torture, le « tripalium » des Romains. Et quand on dit qu’une femme est « en travail », c’est qu’elle ne passe pas un bon moment – au moins jusqu’à l’invention de la péridurale…
– Le travail n’est pas et ne peut pas être une fin en soi. Ce qui est une fin en soi est de réaliser un beau pain, une belle voiture, une belle récolte, un beau livre, une belle intervention chirurgicale ou n’importe quoi qui sort des mains de l’homme. Le travail n’est qu’un moyen et non une fin. En assignant au travail un rôle de fin, vous le pervertissez. Le travail a été érigé en « valeur » par la bourgeoisie – surtout au 19e siècle – car il s’agissait alors de dresser une main d’oeuvre ouvrière à travailler docilement dans les usines.
– L’idéologie est aussi de votre côté. Vous avez la naïveté, commune aux gens de droite, de croire que le terme « idéologie » est synonyme de gauche, c’est-à-dire de détaché des réalités et voulant une société utopique. Mais vous êtes, vous aussi, tout aussi empreint d’idéologie, avec la différence que vous, vous croyez ne pas en avoir.
– Vous n’avez rien compris du tout à ce que je disais sur l’achat des télés. Ce que je disais, c’est qu’un patron, pour fourguer sa camelote, a besoin qu’on la lui achète. Or, qui va l’acheter, sinon les salariés ? Or, il ne peut, sans inconséquence, prétendre payer ceux-ci « pas grand chose » et en même temps, faire tourner son entreprise…
– Oui, 50 heures, c’est trop, et c’est même beaucoup trop. Et c’est trop, compte tenu de l’augmentation de la productivité du travail. C’est même énorme, si vous considérez que l’horaire légal, actuellement, est de 35 h. Dans la perspective marxiste – dont les propos de M. Grumberg nous confirment à merveille la pertinence – toute augmentation de la durée du travail (surtout pour verser « pas grand chose » aux salariés) représente une exploitation de la classe salariée.
Allons-y point par point:
-D’abord révisez votre vision des salariés.
Si effectivement certains considèrent leur travail comme un moyen pour gagner leur vie et uniquement cela, votre généralisation révèle le prisme idéologique à travers lequel vous voyez le monde.
Mon père, ma tante et mes deux oncles sont salariés.
Mon oncle paternel assume le fait qu’il travail pour sa paye.
Par contre mon autre oncle, ma tante et mon père qui travaillent respectivement pour une imprimerie, une société de vente en ligne et une entreprise fournissant des groupes électrogènes pour data-centers, aiment leur travail, font plus qu’ils ne devraient de par cela et apprécient de voir le résultat de leur labeur.
Votre premier point est donc une contre-vérité.
-Au XIXème siècle la répression a tellement bien marché que l’Europe a fait un bon monstrueux en avant, que la monarchie a laissé place, après maintes sursauts, à la république, que jamais nos pays n’ont été si prospères.
De plus cette répression était telle que la liberté d’entreprendre n’a plus jamais été aussi forte de ce côté de l’Atlantique.
Ce n’est pas parce que les conditions de vie des ouvriers étaient souvent dures que cela en faisait des esclaves.
Ils avaient le choix entre chômage et travail, la plupart choisissaient travail.
Ce n’est que plus tard à coup de transformation idéologique et historique qu’on a voulu montrer cela comme un enfer esclavagiste.
A nouveau contre-vérité dans votre argumentation donc.
-Dans ce cas vous allez mourir, car la seule personne qui peut vous entretenir légitimement c’est vous-même.
Dans votre cas vous n’êtes ni plus ni moins qu’un voleur.
Vous refusez de travailler mais voulez faire travailler les autres pour vous nourrir.
Si votre logique veut élargir votre attitude à l’ensemble de notre société, elle s’effondrera.
-[une fin en soi est de réaliser un beau pain, une belle voiture, une belle récolte, un beau livre, une belle intervention chirurgicale ou n’importe quoi qui sort des mains de l’homme]
Ceci, cher monsieur, c’est du travail.
Sachez également que sans le travail intellectuel de la « bourgeoisie » votre récolte vous la feriez à la faux avant d’en reverser les deux tiers à votre seigneur local qui aurait sur vous droit de vie et de mort, votre acte chirurgical avec des outils en silex, vous n’auriez pas appris à lire, encore moins à écrire, quand à la voiture n’en parlons pas.
Bref un monceau d’incohérences.
-je suis de gauche mais libéral. Vous n’êtes pas de gauche, vous êtes inculte.
-Dans ce cas ne venez pas vous plaindre quand les entreprises, les mêmes entreprises qui payent les salariés, versent des taxes et en réalité sont la majeure partie de la richesse de notre pays (car elle payent les salariés qui ensuite payant les taxes) s’en iront devant la fainéantise générale en France, la rigidité du code du travail et les idéologues de votre genre qui ont dû apprendre l’Histoire dans une pochette surprise.
Comme notre pays est loin de posséder les ressources naturelles et la population de la Russie, votre petit jeu autarcique tiendra disons 8 ans maximum.
Après vous aurez l’air stupide car il n’y aura plus de richesse en France.
Conclusion:
-l’idéologie ce n’est pas la réalité, encore moins le Monde
-en tant qu’historien, je vous recommande d’ouvrir un livre d’Histoire et sans prisme devant les yeux
-le marxisme est parfait pour laver le cerveau.
Francis
Reprenons point par point.
– L’idéologie est tout autant de votre côté. Comme souvent à droite, vous croyez naïvement ne pas en avoir, or vous baignez dedans jusqu’au cou…
– Une illustration, entre autres, de cette idéologie : vous me citez trois cas (trois !) pour tenter d’infirmer mes propos, alors que la seule chose qui soit valable, en l’occurrence, ce ne sont pas les cas isolés, les anecdotes, mais les grands nombres, les collectifs, les masses. [Je suppose que ces termes vous écorchent les oreilles, mais l’histoire, depuis l’Ecole des Annales, c’est ça, ce n’est plus celle des « élites », des « grands hommes » – si chère à la droite – et qui n’est que du superficiel].
– La « progression » de l’europe s’est faite au prix d’une exploitation « monstrueuse » (vous ne croyiez pas si bien choisir votre adjectif !) des ouvriers et des peuples du tiers monde colonisé. C’est comme si vous vantiez la force des galères espagnoles au 16e siècle… obtenue par la chiourme.
– Non, les ouvriers n’avaient pas « le choix » entre le chômage et le travail (à des conditions abominables), et cette argutie est bien une argutie signalétique de la droite. Ils n’avaient pas plus le choix qu’une femme n’a le choix quand un violeur lui propose soit de la violer ou de tuer son enfant. Dansla déréliction, ils optent pour le moins pire : l’homme qui se noie, dit le proverbe indien, se raccroche même à la queue du serpent…
– Que les entreprises fassent la richesse du pays, voici bien de l’idéologie. Les administrations y participent autant et au même degré, sinon davantage, car sans un cadre étatique ordonné, point d’affaires (arrêtez avec vos sornettes ultralibérales, celles des Hayek, Friedman, Becker, Salin, Garello et conssorts, qui sont non pas des « économistes, mais des idéologues).
– Il n’y a pas de rigidités du code du travail. Lorsque ce code n’existe pas, la vie, c’est celle des maquiladoras d’Amérique centrale (mais je suppose que ni ce mot ni sa réalité ne vous disent quoi que ce soit…).
– Quelles sont vos compétences en histoire pour prétendre me donner ainsi des leçons ? Comment votre vision peut-elle être aussi étroite et aussi idéologique ? L’ultralibéralisme ne vous lave pas le cerveau, il vous l’essore et vous le racornit…
Jean Robin:
-je vous répète je ne suis pas de droite.
Vous pouvez en demander la confirmation à JPG, s’il se souvient de mon arrivée sur ce site.
-L’école des annales est une des façon de voir l’Histoire.
Cependant il en existe bien d’autres (tel que le positivisme, la microhistoire, l’Histoire militaire ect…)
Pour avoir le tableau historique le plus complet possible, il est nécessaire de faire appel à l’ensemble de ces disciplines et de ne pas se concentrer sur une seule.
Enfin l’école des annales est connue pour sa tendance à vouloir réécrire l’Histoire selon sa vision actuelle du Monde (que dire de la volonté de chercher une lutte des classes au Moyen-Age, concept complètement étranger à cette période historique).
-Effectivement les colonies et le potentiel de travail ont été exploités au sens premier du terme: utiliser un potentiel présent a priori. Quel est le problème?
Vous mêmes aujourd’hui vous exploitez un mécontentement social pour vous tailler une place politique.
Cela fait-il de vous un monstre pour autant?
-Bien sûr que si le choix existait.
Un ouvrier qui ne voulait plus travailler à l’usine pouvait changer l’employeur, voire retourner vers les campagnes où souvent il gardait des attaches familiales.
Croyez-vous que les ouvriers furent contraints et forcés de monter vers les villes pour travailler dans les usines?
La vie qu’ils avaient à la ville leur semblait préférable à la vie dans les campagnes.
Là aussi c’était un choix, ils agissaient en hommes libres.
-La preuve de ce que vous avancez est l’état actuel de l’Europe.
Une administration ne créé rien. Elle consomme, appauvrit et désorganise.
Si cela n’avait pas été le cas l’URSS ne se serait pas effondrée, la Chine ne se serait pas ouverte au capitalisme et Hitler n’aurait pas déclenché la Seconde Guerre Mondiale en 1939, son économie étant à bout de souffle, ayant besoin des ressources européennes.
-les maquiladoras permettent en attendant de faire vivre une population qui sinon serait à la merci des narcos.
Ce n’est pas parfait, l’esclavage est là-bas une réalité pour une bonne partie des travailleurs mais la richesse, la stabilité et l’éducation venant cela changera progressivement.
Leur situation n’est pas gravée dans la pierre.
-Comme je vous l’ai dit je suis considéré comme historien et passionné d’Histoire.
Contrairement à vous je ne m’amuse pas à transformer le Monde pour le faire correspondre avec ma vision des choses.
Jean-Patrick Grumberg
– Une situation « passagère, par essence », dites-vous ?
– Mais, dans les maquiladoras d’Amérique centrale (pour ne prendre que cet exemple, parmi des myriades d’autres), les employées – souvent des femmes, perçoivent des salaires de misère depuis au moins le début des années 1990 – C’est un « passager » qui dure…
– Et, dans tous ces pays, non seulement le gouvernement se garde bien de « vicier » le marché du travail, mais il se charge de mettre à la raison les rares salariés qui se permettent de demander même une minime amélioration de leurs conditions de travail [quand les hommes de mains des patrons ne s’en pas déjà chargés…]. Et des exemples comme ça, je peux vous en fournir à faire péter vos capacités mémoire d’ordinateur…
– La « main invisible du marché », c’est de la tromperie, de la fumisterie, de la daube. Je me permets ici de vous rappeler le mot du R.P. Lacordaire, restaurateur en France de l’ordre dominicain, et qui constitue la plus cinglante condamnation du « libéralisme » cher à vos voeux :
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit ».
– J’espère que ceux de vos associés et collaborateurs qui se présentent comme catholiques apprécieront à sa juste valeur ce si évangélique adage…
Francis
Vous n’êtes pas de droite, dites-vous. Vous n’en êtes pas pour autant de vous de gauche, car il n’y a pas de milieu : on est ou l’un ou l’autre. [C’est d’ailleurs un des révélateurs de la droite que d’énoncer des propos tels que « je ne suis ni de droite ni de gauche » ou « je ne fais pas de politique, etc.].
L’histoire militaire opposée à l’école des Annales : vous plaisantez ? En tant qu’histoire-bataille, celle des « grands » généraux, des « grandes » victoires, l’histoire dite « militaire », conçue comme événementielle, est une sous-histoire (dont l’un des sous-produits idéologiques est de (dé)former les esprits dans le sens de la révérence aux maîtres, aux chefs, aux «grands» hommes, aux hiérarchies. L’histoire « militaire », en revanche, est intéressante dès lors qu’elle sort des débats des « fana-mili » sur la énième comparaison entre le chassepot et le dreyse, ou sur la tactique des adversaires lors de la bataille de Midway – ce qui n’est que de l’écume, du superficiel – et qu’elle se penche un peu sur la masse, la seule qui compte, celle du social – pas celle des « élites »…
Ce n’est pas parce que la notion de lutte des classes n’existait pas au Moyen âge que sa réalité n’existait pas : voyez le nombre de jacqueries, et la férocité de leur écrasement, les luttes entre diverses couches du tiers état (le popolo minuto et le popolo grasso), les affrontements entre seigneurs et bourgeois, etc.
Pour parler d’exploitation des colonies comme vous en parlez, ou vous êtes totalement ignorant ou totalement de mauvaise foi. [Ou totalement de droite…]. N’escomptez donc pas que j’utilise vos mots déformés. Je n’utilise ces mots que pris dans leur acception la plus courante lorsqu’il s’agit de main d’œuvre (à savoir abus à son profit). Et, à cet égard, ne vous en déplaise, les ouvriers du 19e siècle ont bien été exploités, à preuve les constantes luttes sociales, commencées très tôt dans le siècle (comme celle des canuts) et réprimées avec férocité.
Apparemment, pour les colonies, votre éducation historique est encore à faire. Votre curiosité n’est pas allée jusqu’à se pencher sur les 17 000 morts occasionnés par la construction des 142 km de voie ferrée Congo-Océan. Ni sur les centaines de milliers (voire davantage) de Congolais morts, souvent dans des conditions abominables dans le Congo du roi Léopold (voir Le roi blanc, le caoutchouc rouge, la mort noire). Des exemples tels que celui-là, je peux vous en fournir à foison. [Lisez un peu « Le livre noir du colonialisme »…].
Les maquiladoras, « en attendant » [J’adore cet « en attendant »…]. En attendant, ça fait quelques décennies, et quand on est exploité, c’est long, très long… Je note d’ailleurs que c’est un des arguments courants de la droite que de présenter le mauvais (les maquiladoras) comme un moins pire (les narcos). D’autant plus, d’ailleurs, que les hommes de main des narcos ne sont pas loin lorsqu’il s’agit de remettre au pas – et, souvent à titre définitif – les salariés des maquiladoras qui seraient tentés par le syndicalisme…
Jean Robin:
-pour ma part je divise le monde entre les mangeurs de patates et les mangeurs de carotte.
En plus d’être, comme la division entre droite et gauche, stupide et passablement manichéen, c’est drôle et ça s’assume directement comme étant ridicule.
D’après vous les Papous sont-ils de droite ou de gauche?
-Je n’ai jamais parlé d’opposition (soyez gentils de ne pas me faire dire ce que je ne dis pas), mais de complétude. Plus vous utiliserez d' »écoles » historiques pour étudier une période, plus votre étude sera complète.
Après c’est sûr que cela introduit de la nuance, une certaine dose de vérité, ce qui nuit considérablement à l’idéologie.
-La lutte des classes est par définition un concept.
Au Moyen-Age les choses comme la famine, la peste, les ravages des routiers, les luttes féodales, les luttes de pouvoir entre les bourgeois (soutenus par le roi), les comtes et ducs, et les artisans, sont à l’origine de conflits dans lesquels votre « lutte des classes » n’a rien à faire.
-Admettons que je vous suive sur les ouvriers, aujourd’hui ils ont réglé le problème puisque leur agitation constante leur a permis de voir les industries partir d’abord, ne plus se créer ensuite, de ne pas revenir enfin quand l’opportunité s’est présentée.
Au moins ils ne sont plus exploités. Ils sont au chômage pour beaucoup, avec un Etat proche de la faillite parce qu’il dépense plus qu’il ne produit.
Comme ça bientôt ils ne recevront plus rien en allocations, n’auront plus de travail mais mourront de faim en hommes non-exploités.
Magnifique n’est ce pas.
J’ajouterai que venir parler des centaines de milliers de morts dû à la colonisation (et à une logique esclavagiste qui excusez moi du peu n’a pas grand chose à voir avec le libéralisme) sans parler des millions de morts du communisme ça en dit beaucoup sur votre crédibilité.
Francis
– Manque de pot pour vous, je n’ai jamais été communiste. En revanche, ce que je sais, c’est le rôle éminent joué par le libéralisme dans la grande famine d’Irlande des années 1840. Ainsi qu’aujourd’hui, dans le refus de laisser copier, à titre gracieux, les vaccins occidentaux par les pays du tiers monde…
– Car périssent les indigènes plutôt que les dividendes…
Expliquez-moi en quoi le libéralisme est directement responsable de la grande famine, idem pour les vaccins je suis tout ouïe.
Francis
« Stupide », « manichéenne », « ridicule », la division entre droite et gauche ? C’est pourtant celle qui continue à structurer l’actuelle élection présidentielle, comme elle a structuré les élections espagnoles, britanniques, italiennes, comme elle structure l’élection américaine. Et, en dernière analyse, cette opposition porte autour de l’égalité : la gauche est pour, la droite contre.
Alain le disait déjà : on peut être sûr que ceux qui contestent la division entre droite et gauche ne sont assurément pas de gauche ! Et on peut les comprendre : en la matière, c’est la gauche qui porte une valeur et la droite qui en est réduite à la contredire, et, de surcroît, mal, car, à la différence de l’égalité, l’inégalité n’est défendable ni moralement ni intellectuellement.
Cessez par ailleurs d’identifier « idéologie » et « gauche ». La droite a tout autant d’idéologie, mais elle, elle n’en est pas consciente. Elle s’imagine que sa vision du monde correspond à la « réalité ».
La lutte des classes (qui n’est pas « la mienne », mais celle de tout le monde) n’est pas un concept mais une réalité. Et je comprends que vous la niiez car vous n’y jouez pas le beau rôle. Et, ne vous en déplaise, cette lutte a existé de tout temps : au Moyen âge, la classe des « seigneurs » s’est opposée à celle des serfs [que croyez-vous qu’étaient les jacqueries ?]. Ce n’est pas parce qu’on n’a découvert les microbes qu’avec l’invention du microscope qu’ils n’existaient pas avant…
Ce que vous dites des ouvriers est complètement stupide, car, à vous suivre, il n’y a strictement aucune raison qu’ils ne travaillent pas pour rien du tout, puisqu’il se trouve toujours, actuellement, un lieu où le salaire est encore moins cher : quand il est trop cher en Chine orientale, on le délocalise en Chine occidentale, puis de là au Vietnam, puis du Vietnam au Laos, puis du Laos au Bengladesh, puis du Bengladesh à Madagascar, et où, après ça ? Quand vous aurez ruiné tous les salariés occidentaux, vous la vendrez à qui, votre camelote fabriquée dans le tiers monde ?
Il faut être bien « englué » dans l’idéologie de droite pour ne voir dans les luttes sociales que de « l’agitation » et non une revendication légitime. C’est ça, la lutte des classes, c’est ne pas admettre une fortune comme celle du sieur Bernard Arnault, parfaitement injustifiée. Songez que si on ne laissait à cet individu qu’un 1/10 000e de sa fortune, il aurait encore un patrimoine de plus de 4 millions d’euros. Si vous ne trouvez pas que c’est un scandale et que la propriété privée doit être limitée, c’est que vous êtes totalement amoral…
Je ne sais plus dans quelle tartine, vous dites la gauche = valeurs
vous voulez rire la gauche est pour l’inversion des valeurs, la destruction des valeurs! le mot valeur elle le dévalue, le pervertit.
et vous dites: inégalités=injustices ce qui compte c’est de combattre les injustices quand il y en a! pas les inégalités!
Déjà, tous les gens n’ont pas les mêmes goûts.
alors, pour ma part, je ne suis pas de gauche du tout, je suis anti gauche et rien que pour cela au moins, je me situe ailleurs, de droite!
Même sans parler de la droite.
Julio
– Depuis 1789, les valeurs, effectivement, c’est la gauche qui les fait. La droite n’en montre qu’une contrefaçon, une caricature.
– La première des injustices, celle qui fonde tout, est celle de l’inégalité, dont, précisément, la Révolution (Nuit du 4 août) a consacré la forme d’antimodèle.
Jean Robin:
-liberté: valeur de gauche?
-liberté de circulation: valeur de gauche?
-nation: valeur de gauche?
-libéralisme: valeur de gauche?
-respect du travail: valeur de gauche?
Il va falloir arrêter votre usine à n’importe quoi.
-Définissez donc l’égalité si vous tenez tant à ce concept, je pense que vous allez rencontrer quelques écueils.
-au R-U les élections se jouent entre conservateurs et travaillistes, aux E-U entre républicains et démocrates, ces partis sont bien différents de ce que nous entendons en France par droite et gauche, non n’avons par exemple aucun parti libéral-conservateur digne de ce nom et une gauche digne elle des préceptes soviétiques.
Seules l’Italie et l’Espagne présentent effectivement un échiquier politique relativement similaire (et encore à nuancer car les régionalisme jouent un rôle fort important).
-définissez-moi les valeurs de gauche, et celles de droite que je comprenne car pour le coup je crois qu’une nouvelle fois vous racontez n’importe quoi.
Pour ma part je suis libéral au sens où je suis pour une intervention minimum de l’Etat dans la société, et la plus grande liberté de choix possible laissée à l’individu et conservateur au sens où je considère qu’une société s’appuie avant tout sur son passé, qu’il convient de prolonger avec bon sens.
-je ne suis pas de droite (pour la troisième fois, vous êtes dur de la feuille), je suis libéral-conservateur, il n’y a aucun parti en France qui défende cette idée
-[au Moyen âge, la classe des « seigneurs » s’est opposée à celle des serfs [que croyez-vous qu’étaient les jacqueries ?]. ]
Archi-faux. Les seigneurs avaient besoin des serfs et inversement.
Les premiers pour asseoir leur potentiel économique et nourrir la population de leurs domaines, les seconds pour être protégés.
Les Jacqueries furent des explosions de colère à la suite de famine ou des ravages des routiers.
La cible n’était pas le seigneur mais ceux qui détruisaient les récoltes à savoir les mercenaires et les nobles qui les employaient.
Preuve étant les Jacques étaient menés par de « petits » nobles voyant eux-aussi leurs domaines ravagés.
Vous mettez une lutte là où il n’y a que complémentarité qui dégénérait de par les circonstances extérieures et évolua progressivement.
-Non ce n’est pas stupide, c’est ce qui vous attend. Bienvenue dans la réalité.
Quand au marché vous pensez sincèrement pouvoir rivaliser avec 500 millions de Sud-Américains, 3 milliards de chinois et d’indiens qui voient la richesse affluer en leurs pays et bientôt auront eux aussi un grand potentiel de consommation?
Redescendez sur Terre, le marché européen n’est pas le centre du Monde, le Monde peut se passer de l’Europe que ce soit à la production ou à la consommation.
Mieux encore, en durcissant continuellement le coût du travail pour les entreprises en Europe, vous allez à la fois chasser celles-ci de notre continent et amener une vague d’appauvrissement tandis que nos adversaires économiques s’enrichiront d’autant.
Vous n’êtes ni plus ni moins que les abrutis utiles de la Chine, de l’Inde et du Brésil qui attendent avec impatience nos entreprises et nos cerveaux.
Ensuite quand nous serons tous égaux dans la pauvreté tant économique qu’intellectuelle vous aurez à gérer l’islamisation croissante de nos pays.
-Et alors c’est SA fortune, aucunement la votre ni celle de ses ouvriers. Ce que vous ne voulez pas voir c’est que si notre pays était un peu moins con, ce même Arnault réinvestirait en France, dans l’immobilier, l’art, l’industrie, la science ce qui crérait à la fois emplois, dynamisme économique et intellectuel et richesse.
Ce que vous ne comprenez pas c’est que la richesse ne vient pas du capital, de l’argent mais du mouvement de celui-ci, tout comme elle est aussi le potentiel intellectuel d’un pays (le notre étant en chute libre).
20 euros investis dans une entreprise, une industrie ça rapporte plus d’argent à un pays et à sa population que 6 milliards versés en aides sociales qui ne rapportent rien et créent une accoutumance.
Tout comme un scientifique dynamique, libre, bien équipé aura plus d’idées que 10 ingénieurs enfermés dans un labo national sans argent, avec un équipement vieillot et démotivés par la non-utilisation de leurs recherches et des règles débiles à n’en plus finir.
Hollande : mes fils sont pédés, mon ex femme me hait et ma concubine me bat le soir en tenue latex et talon aiguilles. :laugh: