Il y a des sujets graves que Dreuz ne peut passer sous silence.
Vous savez, l’Union Européenne, les eurodéputés, des eurocrates non élus qui vivent comme des pachas, viennent faire valider leurs jetons de présence, encaissent les indemnités, et se sauvent en courant quand les caméras les prennent la main dans le sac.
Vous savez, l’Union Européenne, la crise de l’Euro, la faillite de la Grèce, les turbulences de l’Italie, de l’Espagne et du Portugal.
Des sujets sérieux, graves, qui ont des répercutions sur la vie de centaines de millions d’Européens. De quoi occuper à temps plein ces messieurs dames.
Enfin… presque.
Car le Médiateur européen, P. Nikiforos Diamandouros, a jugé qu’il existe des sujets plus urgents que la crise, le pouvoir d’achat et le chômage, et il a « ouvert une enquête afin de déterminer si la Commission européenne a pris des mesures appropriées pour lutter contre la mortalité accrue des abeilles dans l'UE. »
« L’enquête fait suite à une plainte introduite par le Collège des Médiateurs autrichien, alléguant que la Commission a omis de prendre en compte de nouvelles preuves scientifiques plaidant en faveur de la limitation de l'utilisation de ces insecticides. Le Médiateur a demandé à la Commission de soumettre un avis pour le 30 juin 2012. »
L’heure est grave : « la Commission a autorisé l'utilisation d'un certain nombre d'insecticides, pour la protection des végétaux, connus sous le nom de néonicotinoïdes. La réglementation en vigueur prévoit un processus d'examen concernant l'autorisation de ces substances au cas où de nouvelles preuves scientifiques indiqueraient qu'elles ne remplissent plus les critères d'approbation comme, par exemple, si elles constituent une menace pour la santé animale. »
Le « Collège des Médiateurs autrichiens » n’est pas dupe, et « les observations des apiculteurs, ainsi que de nouvelles preuves scientifiques, suggèrent que certains néonicotinoïdes auraient conduit à une mortalité accrue des abeilles ces dernières années. »
Il y a donc danger immédiat.
« Le problème de l'augmentation de la mortalité des abeilles a également fait l'objet d'un certain nombre de questions parlementaires à la Commission européenne au cours des dernières années. En 2011, la Commission a déclaré qu'elle était consciente de la toxicité des néonicotinoïdes. Cependant, elle a fait valoir que leur utilisation devrait être possible si le traitement est limité à des niveaux non-nocifs. »
Et l’on soupçonne un grave manquement, des violations fondamentales du Droit européen, parce que « selon le plaignant, la Commission n'a pas pleinement traité la question de la mortalité des abeilles et de la probabilité qu'elle soit liée à l'utilisation de certains néonicotinoïdes. Selon lui, la Commission devrait tenir compte des nouvelles preuves scientifiques et prendre des mesures appropriées, telle que la révision de l'autorisation des substances concernées, afin de résoudre le problème. »
Des informations concernant l'ouverture de cette enquête sont disponibles au lien suivant : http://www.ombudsman.europa.eu/fr/cases/caseopened.faces/fr/11407/html.bookmark
Je vous fournis le contact presse, car je pense que chaque citoyen européen doit s’impliquer personnellement pour cette cause : Gundi Gadesmann, chargée des relations extérieures et médias, tél. : +32 2 284 26 09
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
J’habite aux USA et il existe le meme probleme. Les abeilles sont touchees par une mortalite accrues ces dernieres annees. Le manque de miel local permet donc a celui venant de Chine ou de Mongolie d’etre imoorte en plus grandes quantites et de moins bonne qualite.
Il semble qu’a Strasbourg et a Bruxelles et meme des fois a Washington ils ont beaucoup d’argent pour envoyer aux palestiniens tueurs d’enfants mais pas pour resoudre les problemes alimentaires de leurs citoyens.
L’ironie qui transparaît dans cet article est déplacée. JPG, vous n’imaginez visiblement pas les conséquences que pourrait avoir la disparition des abeilles, et éventuellement, d’autres insectes pollinisateurs. Sans compter que si cette pollution est une menace pour les abeilles, on peut penser qu’elle est aussi une menace pour un certain nombre d’autres espèces. Et ce qui arrive à certaines espèces animales peut très bien arriver un jour aux humains, à cause de notre irresponsabilité.
D’accord avec vous et avec JPG qu’il faut prendre au second degré parce que, n’étant pas idiot (ces écrits le démontrent à suffisance),il connait parfaitement bien l’importance des abeilles dans l’équilibre de la nature. Il veut sans doute seulement dire que l’Europe des technocrates non élus feraient mieux de s’occuper, d’abord et en amont, des problèmes de fond de notre économie avant de s’intéresser aux abeilles. Ces braves (sont-ils braves, j’en doute)gens se cachent derrière un nuage de fumée, pardon, d’abeilles, pour détourner notre attention. Quand la maison brule, il ne faut pas, d’abord, se préoccuper d’arroser les plantes vertes du salon…il convient de s’en prendre plutôt aux flammes de l’incendie.
Ceci dit en toute cordialité.
ATB
“Et ce qui arrive à certaines espèces animales [leur disparition] peut très bien arriver un jour aux humains, à cause de notre irresponsabilité. »
En effet, c’est même arrivé récemment à des humains, à trois enfants et un adulte, disparus du jour au lendemain à Toulouse, pour être précis. Le problème, c’est que l’augmentation de ces disparitions chez l’espèce humaine n’intéresse ni l’Union Européenne, ni le reste de l’Occident qui n’y voit pas matière à combattre l’épidémie.
Dans ces conditions, la disparition des abeilles passe, pour moi du moins, loin derrière celle d’enfants innocents, loin derrière l’effondrement de nos libertés et de notre économie, loin derrière la résistance à la guerre surnoise que nous subissons sans oser même dire son nom.
« Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre », signé : Albert Einstein.
En vérité, Jean-Patrick, les abeilles européennes ne font plus assez d’enfants pour assurer la survie des travailleurs et travailleuses, ce qui bien évidemment entraîne une baisse de production du miel au sein de la CE, et de ce fait une grave crise économique.
Il est donc impératif de favoriser une immigration massive d’abeilles travailleurs et travailleuses des pays extra européens. Ces insectes hyménoptères, animés par le respect du vivre ensemble qui les caractérise, viendront butiner nos fleurs et se reproduiront en grand nombre, assurant ainsi la promotion de leurs us et coutumes par lesquels nous seront subjugués. Exotiques, et, bien que fortement vrombissantes, hypersensibles, se « froissant » facilement et nécessitant une grande compréhension de la part des autochtones, nos abeilles issues de la « diversité » seront les nouvelles chances de nos prairies et jardins, et c’est avec respect et humanisme que nous leur construiront de nouvelles ruches, plus grandes, plus belles, plus hautes…
Nos vieilles abeilles de souche n’auront d’autre rôle que celui de s’effacer en évitant de faire vibrer leurs petites ailes translucides… 😉
Je sais pas si ce texte est réellement ironique. Si c’est le cas, en effet, je pense que l’on ne doit pas prendre ce sujet à la dérision.
Certes la crise que l on traverse est importante mais doit-on pour autant mettre de côté les problèmes écologiques et sanitaires?
Que des Européens (moi compris) perdent une part leur « sacro-saint pouvoir d’achat » ne me dérange pas plus que ça en fait. Du moins, j’aimerais que les Européens consomment l’équivalent de ce qu’ils produisent…et sans crédit!
En revanche, que l’on perde en liberté, en qualité de vie, en sécurité et en richesse culturelle m’inquiète beaucoup plus.
God save the bee!!!
Evidemment, présenté sur un ton humoristique, ce sujet prête à sourire. Il est certain que les technocrates de Bruxelles devraient se pencher de façon plus sérieuse et approfondie sur la crise de l’Euro, la faillite de la Grèce, le chômage endémique au sein de l’UE, la radicalisation de l’islamisation en Occident, etc. etc. Toutefois, la disparition des abeilles n’est pas un problème aussi anodin qu’il ne paraît à première vue, et les menaces et dangers qui plombent le ciel européen ne doivent pas pour autant le reléguer aux oubliettes.
Si les abeilles venaient à disparaître, les fruiticulteurs et les agriculteurs risqueraient de les suivre, car le travail de pollinisation des abeilles est essentiel pour la fructification, dès lors, le jour où il n’y aura plus d’abeilles, bye bye les fruits, les légumes et toutes les industries qui en dérivent, ce qui se traduirait par de nouveaux chômeurs en perspective. Toute la chaîne alimentaire de fruits et légumes risque d’ être mise en danger par la disparition des abeilles et autres insectes et oiseaux pollinisateurs, grâce aux poisons produits par Monsanto, Bayer, BASF , Unilever, ces multinationales, maîtres du monde, dont la grande ambition est d’ obtenir le monopole alimentaire, en s’appropriant des semences naturelles, patrimoine de l’humanité, par les brevets et fournir ainsi aux agriculteurs leurs propres semences fabriquées dans leurs laboratoires.
Les pesticides ne sont pas les seuls tueurs d’abeilles, les OGM y participent aussi . Les abeilles qui butinent le pollen des fleurs de maïs et de colza transgéniques (Monsanto MON 810) voient non seulement leur durée de vie réduite de moitié , mais produisent également du miel impropre à la consommation.
Saviez-vous que selon une étude de l’INRA de 2008, la pollinisation par les insectes et les abeilles en particulier engendre 35% de nos ressources alimentaires et permet de réaliser un chiffre d’affaires d’environ 153 milliards par an ?
Le miel est un aliment très précieux pour l’homme, il est un excellent cicatrisant, le pollen frais redynamise quant au propolis, il est un anti-infectieux de premier ordre pour la gorge, sans oublier la cire, qui a des usages multiples.
Pour une fois qu’un fonctionnaire de l’UE ne perd pas son temps à déterminer la courbure des bananes, la forme des concombres, le calibre des fraises ou des tomates, mais s’attaque à un problème réel et grave, celui de la disparition des abeilles, suite à l’utilisation de pesticides, aussi cancérigènes pour l’homme, je pense qu’il doit être encouragé.
pour tous ceux et celles qui préfèrent le miel européen au fiel allogène,
sauvons les abeilles,
dard, dard…
Le problème de la mortalité des abeilles est crucial, bien plus que celui de la crise financière. Sans abeilles quasiment pas de pollinisation. Donc, plus de blé, plus de maïs, les productions vivrière chuteraient de façon tellement drastique qu’elles ne pourraient même plus nourrir les producteurs.
La chute de la population des ruche est un véritable fléau que dénoncent les apiculteurs depuis plus de 20 ans. Mais les intérêts des grosses sociétés productrices de graines et/ou d’insecticide passe avant les intérêt sanitaires ou nutritionnels de la population.
Il ne s’agit donc pas d’un sujet gadget cette fois (Cfr vin blanc + vin rouge = vin rosé) mais d’un enjeu primordial.
Et il est tout à fait regrettable qu’il soit confié aux coprocéphales de la commission européenne.
La situation est tellement problématique que l’ont voit « fleurir » de nombreuses ruches dans les centres urbains où l’absence d’emploi de pesticides et insecticides diminue cette mortalité, alors que la simple logique pourrait faire croire le contraire vu le niveau de pollution des centre urbains.
F.L.
L’OCI veut interdire la critique de l’islam :
réagissons le 21 avril à Paris
Café du Pont Neuf – 14 Quai du Louvre 75001 Paris- 18h
L’Union européenne a proposé d’accueillir la prochaine réunion du Processus dit d’Istanbul, une tentative agressive des pays musulmans de faire de la critique de l’islam un crime international.
« Ceci ne sera pas seulement une conférence ! mais aussi le point de départ d’une action concrète visant à défendre la Liberté d’Expression aujourd’hui menacée dans toute l’Europe. Venez nombreux ! »
Basée en Arabie saoudite, l’OCI a longtemps fait pression sur l’Union européenne et les États-Unis pour imposer des limites à la liberté de parole et d’expression sur l’Islam.
http://www.islamisation.fr/archive/2012/04/17/l-oci-veut-interdire-la-critique-de-l-islam-reagissons-le-21.html
Je suis content de savoir enfin d’où vient le trou de 12 milliards d’euros dans le budget de la Commission.
Quelle coïncidence…la mort massive des abeilles dans beaucoup d’endroits sur notre planète. Oui, quelle coïncidence que cela se produise précisément après l’utilisation à grande échelle de certains insecticides et les nouvelles techniques de manipulation génétique des fruits et légumes qui sont « traités » pour que les insectes ne s’en approchent pas…
La folie humaine n’a donc pas de limites…
d’accord le problème des abeilles n’est pas le plus important actuellement mais il nécessite qu’on s’y intéresse quand même un peu. cela dit je ne fais pas confiance à la technocratie européenne pour arriver à un résultat. personnellement je crois que les « travailleuses » abeilles se sont mis en grève parce qu’elles en ont assez de travailler plus pour produire moins selon les nouvelles directives de la ruche et qu’elles veulent le départ de leur reine et attendent un « mélanchon » pour les sauver.
En dépit de l’aspect humoristique de l’article, il se trouve que le grave problème n’est pas l’abeille qui à cause des Gaucho, du frelon asiatique ou dopée aux corticoïdes, passe de vie à trépas. C’est la crédibilité de l’UE. L’Europe n’a pas les moyens de ses ambitions. En somme l’UE prend ou ne prend pas des décisions qui favorisent l’Europe mais les intérêts nationaux propres au plus puissant.
Voilà en photos où vont les abeilles désorientées http://www.eauseccours.com/article-ou-vont-les-abeilles-qui-disparaissent-vraiment-102309578.html
Les pesticides n’en sont pas la principale cause et la situation va très vite s’aggraver même si Cruiser et Gaucho sont interdits.