Monsieur Enderlin,
Je vous remercie de m’avoir écrit cette lettre. Pour la première fois, vous vous êtes adressé à moi, non par le biais de la justice, mais de façon directe, même si vous avez choisi de vous exprimer sur le mode de l’ironie. C’est sans ironie que, pour ma part, je vous répondrai. Cela, pour une raison simple : le sujet qui nous oppose est grave.J’ai effectivement fait la publicité de votre conférence pour que les personnes puissent venir vous « questionner poliment », selon mes propres termes.
En effet, votre prise de parole publique sur les thèmes du Proche-Orient et des relations judéo-arabes n’est pas anodine : vous êtes l’auteur du reportage qui cristallise, depuis plus de onze ans, la haine antisémite dans le monde. Mais si je crois important qu’une contestation puisse vous être adressée, vous semblez surestimer mon pouvoir d’influence en attribuant la totalité de cette contradiction à mes « fidèles », ou encore à ceux que vous appelez avec mépris mes « gens ».
De nombreuses personnes, en France et dans le monde, après avoir vu votre reportage sur la « mort » de Mohamed al Dura, et après avoir examiné les faits, n’acceptent pas la version que vous en donnez. Ce ne sont ni mes fidèles, ni mes gens.
Au surplus, je constate que des contradicteurs se sont manifestés lors de ma dernière conférence à Paris. Je m’en réjouis car il m’a été facile de répondre à leur prise de position. L’un d’entre eux, étudiant en journalisme, a récemment travaillé à France 2, votre chaîne. Est-ce à dire que la méthode consistant à assurer la publicité d’une conférence adverse n’est pas trop mauvaise à vos yeux, pourvu que la contradiction s’adresse à votre adversaire, et non à vous-même ?
Vous affirmez que je suis sous le coup d’une condamnation pour diffamation. Cela est faux puisque la procédure d’appel suspend cette condamnation. Je vous rappelle aussi que vous avez obtenu la cassation de l’arrêt d’appel qui me relaxait sur un motif de pure procédure : la Cour de cassation a sanctionné les juges de la Cour d’appel parce que ceux-ci avaient demandé à voir les rushes. En effet, selon la Cour de cassation, les juges du fond ne peuvent, en matière de diffamation, aider le prévenu à établir son innocence. Toutefois, ni ma bonne foi, ni les pièces que j’ai moi-même produites lors du procès d’appel, et qui avaient conduit à ma relaxe, n’ont été contestées par la Cour de cassation.
Quoi qu’il en soit, le procès d’appel aura été riche d’enseignements : lorsque les images non diffusées par France 2, ou même une partie d’entre elles, sont présentées aux juges, ceux-ci ne peuvent plus croire votre version des faits.
Sur le fond, je note que vous persistez à accuser les soldats israéliens d’avoir tiré en direction des al Dura. Cette accusation est réfutée par tous les experts balistiques qui ont été consultés. Vous n’avez jamais pu en citer un seul pour contredire leurs conclusions : aucun des impacts de balles qui se trouvaient sur le mur où étaient adossés les al Dura ne pouvait provenir du fortin israélien. Je vous invite à prendre connaissance de l’enquête balistique complète de Jean-Claude Schlinger, en cliquant ici.
Vous affirmez que les autorités israéliennes ont refusé d’effectuer « une enquête en bonne et due forme ». Cela n’est pas exact puisqu’elles vous ont demandé, à plusieurs reprises, de fournir les éléments techniques dont vous disposez. Vous vous y êtes toujours refusé. Là encore, je vous invite à lire ici la lettre du porte-parole adjoint de l’armée, et celle qui a été émise par le bureau du Premier ministre israélien en cliquant ici.
Vous affirmez que votre caméraman, Talal Abou Rahma, n’a filmé que moins de deux minutes de la « fusillade ». Pourtant, dans sa déclaration sous serment (accessible en cliquant ici), ce même caméraman affirmait avoir filmé « 27 minutes de l’incident ». A la Cour d’appel, votre chaîne n’avait fourni que les 18 minutes d’images que je détenais déjà. Cette suppression de 9 minutes avait passablement agacé les magistrats. Vous affirmez à présent que ces 27 minutes sont devenues « moins de deux minutes ». Cela n’est pas crédible.
Les témoins dont vous parlez ont accusé les Israéliens d’avoir tiré en direction du père et de l’enfant avec « des avions, des missiles antitanks, des hélicoptères ». Malgré toute cette Armada, il n’y avait que huit impacts de balles sur le mur, pas une goutte de sang sur les prétendues victimes, leurs vêtements, ni sur le mur auquel elles étaient adossées. Comment ne pas voir que ces déclarations s’inscrivent dans le cadre d’une propagande ? Votre caméraman a lui-même affirmé, en 2001, dans Le Matin du Sahara, avoir « choisi le journalisme afin de défendre la cause palestinienne ». Les images qui vous été transmises l’ont été dans un dessein militant. Il était de votre devoir de les soumettre à un examen critique préalable.
Il est exact que j’ai demandé à la CADA d’avoir accès à l’intégralité des 27 minutes d’images que vous prétendiez détenir. Cette demande était en tout point justifiée. Vous aviez en effet affirmé, à plusieurs reprises, détenir les images de « l’agonie de l’enfant ». Puisque ces images ne figurent pas dans les 18 minutes dont je dispose, voulez-vous dire qu’elles sont incluses dans les 9 minutes que vous avez dissimulées à la Cour ? Si vous étiez sincère, pourquoi vous seriez-vous refusé à produire ces images complémentaires devant les magistrats, alors qu’elles étaient à même d’établir que votre reportage est authentique ?
Vous affirmez que Mike Hanna n’a pas refusé de monter et commenter les mêmes images que vous aviez reçues et dont vous vous étiez empressé de faire le « scoop » de votre carrière. C’est pourtant ce que votre amie et fervente supportrice, Elisabeth Schemla, écrivait dans son ouvrage publiée en 2001, Mon rêve est ton cauchemar, page 267 :
« CNN a eu ces images terribles en même temps que France 2. Talal Abou Rahme, qui les a prises, est en effet le « local » à Gaza de la chaîne publique française et de la « tout info » américaine. Il a transmis sa vidéo à Charles Enderlin et à Mike Hannah, le nouveau chef du bureau de Jérusalem de CNN. Alors qu’Enderlin a aussitôt pris la décision de la faire parvenir à Paris pour le journal de 20 heures, Hannah s’est refusé à l’envoyer telle quelle au siège d’Atlanta. Comprenant la teneur explosive de ces images, dans un souci qui l’honore et qu’on ne peut balayer d’un revers de la main sous prétexte qu’il s’est fait « griller » par la concurrence, il souhaitait avoir toute l’histoire « autour », en connaître les circonstances exactes, le pourquoi et le comment, avant de lancer cette bombe médiatique. »
Cette information a été confirmée dans l’article de Jacques Bertoin, paru dans Jeune Afrique en janvier 2005 : « Charles Enderlin a pris possession du film dans l’après-midi – après que CNN, à qui Abou Rahma l’avait proposé, eut demandé des garanties supplémentaires ».
Ce n’est que lorsque vous avez offert ces images à toutes les télévisions du monde que CNN a diffusé votre version des faits.
Toute personne de bonne foi qui aura pris connaissance de ces faits après avoir lu votre lettre pourra se rendre compte de la relation ambigüe que vous entretenez avec les faits et la réalité.
Grâce à vos « amis », vous pensez pouvoir continuer à louvoyer et éviter d’affronter les conséquences de vos actes. Vous avez bénéficié de soutiens qui, les uns après les autres, n’osent plus vraiment s’engager publiquement à vos côtés. La vérité avance. Elle est de mieux en mieux connue dans le monde entier. Un auteur américain vient de mettre en scène une pièce de théâtre – Al Dura : vérité ou mensonge – qui n’est pas à votre avantage. Des documentaires audiovisuels allant dans le même sens ont déjà été diffusés. Des films de cinéma suivront. En tout état de cause, la vérité sera connue un jour.
Pourquoi s’enfermer dans une attitude de déni, au risque de susciter d’autres drames, d’autres meurtres commis au nom d’al Dura ?
Les épouses des soldats lynchés à Ramallah en octobre 2000, les parents de Daniel Pearl égorgé au Pakistan, mais aussi les familles de toutes les victimes des crimes et attentats revendiqués pour venger la « mort » de Mohamed al Dura savent ce qu’elles vous doivent.
Elles ne vous disent pas merci.
© Philippe Karsenty
L'article original a été publié sur jssnews.com
PS : Dans un second message, vous affirmez que je vous ai insulté. Je vous mets au défi de trouver une seule de ces insultes. Elles n’existent pas.
Vous y affirmez que je mène une campagne contre vous. Cela est également faux. Je me bats pour la vérité, et non contre vous personnellement.
Contester votre travail ne relève ni de l’insulte, ni d’une campagne personnelle ; c’est informer le public.
Quelle dignité dans cette lettre.
Cette dignité décidément qui ne se trouve pas du côté des « indignés » enderlinesques et hesseliens.
Philippe Karsenty a droit à tous les respects pour cette quête de la vérité, de ce combat pour débusquer les falsificateurs.
Le mien en premier : bravo Monsieur.
Bravo, et merci.
C’est fichtrement bien écrit ! Bravo Monsieur Karsenty !
Cher Monsieur Karsenty je n’ai point l’honneur de vous connaître.
Je tiens néanmoins à vous remercier pour cet éclairage relatif aux attitudes en présence, aux protagonistes médiatisés, aux déboulés et invraisemblances perceptibles dans les actes de notre « justice ».
Etre magistrat sous la coupole d’un « droit » alambiqué par les ans et la jurisprudence, droit souvent éloigné de la logique, du bon sens et de son temps/espace, ça ne rend pas ce métier aisé. Ce cas et bien d’autres nous le démontrent à suffisance. Les frustrations sont fréquentes parmi les professionnels en charge d’exercice et du respect des droits : dès le niveau de nos police/gendarmerie parfois muselées, puis dans nos parquets, avant d’atteindre les arcanes stratifiées d’instances postérieures. Ainsi le veulent les nombreux illogismes de l’espèce humaine. La démocratie n’a guère corrigé ce qui se connut dans des systèmes sociaux aux temps pourtant dits révolus. Pour la profession d’avocat, le goût du machiavélisme s’est approfondi avec l’ampleur des honoraires revendiqués grâce à la « complexité des procédures » et la longueur de leurs escalades… (d’où ce suffixe « marron » qu’on peut légitimement accoler à certains avocats, plus retors que leurs pairs)!
Enderlin joue au coq défiant. Il a la tâche aisée devant cette basse-cour des téléspectateurs abusés quotidiennement par des chaînes TV et autres médias. Médias rongés par la corruption intello-politicienne et mercantile. Ceci tout au long des décennies écoulées. Le subtil lavage de cerveaux de nos chers électeurs n’a finalement que peu à envier avec les procédés des soviétiques de jadis, moins brutaux mais durablement marquants.
Au stade primaire les rapports de force semblent toujours à l’avantage des méga-manipulateurs. Avec le recul et – en dépit de tout ça – un sens critique s’aiguise dans des couches de population, grâce aux biais d’Internet. Une faible proportion des manipulés se libère du joug médiatique; elle ira en croissant. Les acteurs du joug opèrent dorénavant sur la défensive. Mais les « masses » restent (dans toutes les couches sociales!) fort marquées et malléables à souhait. D’où la proportion de parti-pris résultant du broyage des cerveaux…
J’avais suivi la courte séquence al-Dura « présentée » sur France2 et ailleurs. J’avais eu un doute. La mise en scène y était subtile.
Devant les arguments ajoutés en faveur de votre thèse, je peux comprendre le malaise des magistrats du fond. A leur interrogation du bon sens, la société des alambics lui opposera les règles du droit-du-non-sens. Et hop, la procédure est allongée, au plus grand plaisir des avocats des « puissants » modernes que sont devenus ces médias de massification des outrages à la Vérite qui nous serait due!
La persévérance reste une mère des Vertus.
C’est bête de commenter avec « rien à ajouter ! » mais je pense que c’est l’opinion de beaucoup ! Chapeau bas à Mr Karsenty !
rien a redire !
quand l armée d Israël ce plante elle le dit et dit pourquoi.
« Enderlin » habite en Israël, tout ni est pas rose mais c es une démocratie avec une justice.
cette histoire est une fumisterie de nazi de bas étage.
il faudra rajouté des synonymes à collabo « Enderlin » et je suis d accord avec vous c es dernières années « Enderlin » porte aussi la responsabilité des massacres de juifs !
Ce qui est affligeant avec ce déni de vérité persistant, c’est que ce pot de fer qu’est France 2,( ou plus exactement la direction de France 2, c’est à dire les gens bien payés qui décident au nom de France 2,) peut choisir de continuer cette procédure le plus longtemps possible, dans la mesure où les dirigeants sont complètement irresponsables en matière financière. Ce ne sont pas des dirigeants d’une entreprise,même importante, qui pourraient éprouver quelques scrupules à dilapider ainsi les deniers de leur compagnie, mais ce sont tout simplement des apparatchiks qui ne sont en rien comptables de l’argent qu’ils jettent dans des cabinets d’avocats. C’est la redevance audiovisuelle payée par le contribuable et en partie la publicité qui leur permettent d’être généreux avec l’argent des autres. On nous bassine sans arrêt avec cette notion de « service public » mais l’intérêt public est en réalité méprisé. Ce sont des féodalités qui se sont constituées et ont mis en place des bastions, dirigés d’une main de fer par des syndicats dogmatiques d’autant plus intransigeants qu’ils se savent à l’abri de toutes contestations. Hélas, l’évolution politique probable ne sera pas de nature à contrer ces dérives, bien au contraire.
Une chose encore et elle est importante; Bravo à Philippe Karsenty d’avoir eu la constance de lutter, sans se décourager, face à ce pot de béton armé, ce monstre de cynisme assuré de son impunité lui permettant de débiter » sa seule vérité » en choisissant la malhonnêteté.
Continuez Monsieur Karsenty à pourchasser la vérité! Je suis sûr qu’un jour prochain elle éclatera au visage de Monsieur Enderlin!
Encore bravo et merci pour votre enquête fouillée qui n’a pas été faite par ces journalistes véreux, soucieux seulement de nuire à Israël.
Am Israël ‘Haï
Quel pugnaité M.Karsenty.
Tout mes respects pour votre combat de vérité. Il semblerait malheureuseent que vous soyez plus entendu outre atlantique qu’en France même … (http://jssnews.com/2012/04/09/etats-unis-une-piece-de-theatre-sur-laffaire-al-dura-dont-le-heros-sappelle-philippe-karsenty/)
Je crains que malheureusement les Français n’aiment ni ne récompesent la recherche si acharnée de vérité …
Ce qui est aussi scandaleux c’est l’appui et le soutien de France2, chaine gouvernementale, à Enderlin, donc du gouvernement et la récompense des mains de Sarkozy qui a décoré le falsificateur Enderlin pour bons et loyaux services à la République, pour son travail de désinformation et de sape à l’égard d’Israël. Personne ne doit ni ne peut l’oublier.
Félicitation !
Il est triste que les médias Français soient tous complice de la propagande terroriste palestinienne.
En espérant que France 2 et ce journaliste, son nom ne mérite même pas d’être cité, soient un jour tenus pour responsables.
J’ai craque, je suis allée sur la page Facebook de Mr Enderlin, et j ai écrit un message: honte à vous, monsieur, et j ai envoyé …!
le message sera vraisemblablement effacé.
Merci Philippe pour ta dignité dans cette affaire.
Juste un mot : merci.
Sans oublier ce que nous devons à Stéphane Juffa de la Ména lequel avait été le premier à soulever le lièvre dans cette affaire, il faut rendre un vibrant hommage à Mr Karsenty pour son courage, sa ténacité et son talent dans cette affaire.
Bravo Philippe ce combat est ton honneur. Tu sais que mes amis et moi avons toujours été à tes côtés et nous y restons.
Très cordialement
Shabbat Shalom
Gérard
MERCI Monsieur KARSENTY
Puique a une très triste époque, même un MARECHAL a COLLABORE avec
l’envahisseur, il ne faut pas s’étonner si un petit ENDERLIN trouve
que la meilleure manière pour lui de se faire remarquer est de raconter
les versions que les ennemis d’ISRAEL aiment entendre(succès assuré).
Les « ENDERLINADES » ont commencés bien avant la triste affaire dont il est question.Je me souviens avoir été choqué plusieurs fois en entendant ses commentaires auto-satisfait.
Puisqu’il a le « bon gout » de vous écrire sur un ton ironique pour un
sujet aussi grave (TOULOUSE est une des suites) …ecrivons lui …
« Mossieur vous serez pour toujours un EN**LINE »
P.S / Plus tard ,vos enfants s’excuseront à votre place.
Kol hakavod Monsieur Karsenty !!
Il n’y a pas 36 solutions: soit Charles Enderlin est d’une mauvaise foi sans bornes, soit il est victime d’une forme pathologique de dissonnance cognitive. Chacun choisira l’hypothèse qu’il estime la plus vraisemblable.
en ce qui me concerne tant qu’enderlin ne fournira pas les images qui manquent, celles qu’il affirme détenir il sera pour moi un menteur. s’il détient uns preuve quelconque de ses dires il n’a qu’à la présenter et l’affaire sera terminée
Quand je lis et j’écoute un individu comme Charles Enderlin, je trouve des réponses à mes questions sur la raison qui peut pousser des personnes se disant juives à adopter les thèses de nos ennemis et à hurler avec les loups pour gagner sa croûte. C’est tout simplement répugnant et indigne, et relève du kollabo et non de celui qui fait honnêtement son travail. C’est nauséabond et répugnant. Je m’incline bien bas devant le courage et la ténacité de M. Karsenty, un être humain qui défend de vraies valeurs.
Marc
Tout d’abord, respect pour votre engagement pour la Vérité, et quand je lis ou entend un individu comme Charles Enderlin, je comprends mieux comment certains, qui se prétendaient juifs, pouvaient kollaborer avec les nazis, par exemple, c’est nauséabond et répugnant, à vomir. Quel triste sire, prêt à tout pour recevoir les deniers de FRance 2, de tels alter juifs sont notre honte et le malheur du peuple juif…
Les défenseurs de BDS doivent bien se marrer…
Marc
MERCI du fond de tout mon être je continue à informer autour de moi grâce à votre lettre c’est beaucoup plus facile
JE SERAI DE TOUS VOS COMBATS TOUJOURS à VOS COTES
Héléna Haya
Je vous ai toujours soutenu dans votre combat pour la recherche de la vérité alors que vous aviez contre vous un immense mur de conjurés y compris hélas parmi des médias, personnalités juives.
Kol Hakavod