Il m’arrive, régulièrement, au détour d’un commentaire posé sur Dreuz par un de nos lecteurs, de lire de belles réflexions, pleines d’humanité et de bon sens. Ainsi je publie celle-ci, déposée par Francis, aujourdh’ui 14 mai 2012.
Jean-Patrick Grumberg.
Pour ma part, j’ai une grande méfiance envers toute légitimité historique pour quelque endroit que ce soit, car en vérité il est presque possible de tout lui faire dire à condition de remonter assez loin.
De plus l’Histoire de l’humanité est faite de migrations.
Je me contente d’arguments à la fois plus sensibles et censés.
Les israéliens ont fait plus pour mettre leur terre en valeur en 60 ans, que les arabes ou turcs en 1300 ans.
C’est une société libre, démocratique, riche, respectueuse de l’individu et de son prochain, qui, de plus, bien que menacée en permanence, est loin de répondre avec la force dont elle serait capable, entre autre pour préserver les civils du camp d’en face.
Et à la place de ça, on voudrait imposer une société islamique, rétrograde, sans le moindre respect pour la vie humaine, vecteur de misère, de corruption et de guerre ?
Pour moi la légitimité est toute trouvée, c’est celle du bon sens, de l’humanité tout simplement.
© Francis pour Dreuz.info
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Ce matin le figaro – vous savez ce journal de droite – titrait (de mémoire) : Israël détruit en Cisjordanie des constructions de l’UE !
Deux fois j’ai envoyé le commentaire ci-dessous. Refusé par la censure pro-arabe du Figaro ! J’ai beau me relire, je ne vois rien qui justifie pareille mesure par ce journal et je suis une fois de plus scandalisé de ces atteintes à la liberté d’expression, toujours dans le même sens d’ailleurs.
Voici ce commentaire refusé .
Le titre est fallacieux. Mais les médias sont-ils encore objectifs sur ce sujet ?
Ces constructions ne sont pas des “constructions de l’UE”. L’AP est en effet financée par l’ONU et l’UE, entre autres, mais agissent eux-mêmes avec ces fonds. Des centaines de millions ont d’ailleurs été détournés, par Arafat en son temps, par Mahmoud Abbas aujourd’hui et par les dignitaires de l’AP et du Fatah qui contrôlent toutes ces organisations oeuvrant en Judée et Samarie (Cisjordanie).
Ces fonds généreusement versés sont également utilisés pour financer le terrorisme et l’achat d’armes, mais là, silence radio ou presque ! On ferme pudiquement les yeux sur ces détournements qu’on ne saurait voir !
Aujourd’hui la Judée et Samarie (Cisjordanie) est contrôlée par les Israéliens (en partenariat avec l’AP) comme hier elle était contrôlée par la Jordanie qui occupait ce territoire suite à l’offensive arabe de 1948. Israël a reconquis cette région après la guerre de 1967.
Il semble donc que l’AP prenne un malin plaisir à construire partout où ils savent pertinemment que cela va faire problème alors qu’ils devraient le faire en accord avec les autorités Israéliennes. Ils savent bien sûr que ces constructions sont illicites et seront détruites. Ils le font dans ce seul but : voyez ce que ces Israéliens nous font ! Voyez comme nous sommes des victimes !
L’investissement à fond perdu par l’ONU et les pays occidentaux, plusieurs centaines de milliards de dollars depuis 1948, est un très mauvais investissement qui ne fait que prolonger une situation de conflit qui peut ainsi s’éterniser. Les réfugiés de la guerre de 1948 provoquée par les Arabes sont de toute façon maintenus dans leur misère par et pour une “cause” qui s’en sert politiquement. La veuve d’Arafat, elle, est milliardaire.
Enfin, c’est un très mauvais investissement car on a créé une situation de dépendance et on cache le fait qu’un état palestinien dans cette zone n’est absolument pas viable, sauf à le mettre sous perfusion Ad Vitam Aeternam.
Un dernier mot : les fameuses ONG dont on nous entretient ici vivent également des fonds donnés par l’UE et l’ONU. Elles ne représentent qu’elles-mêmes, n’ont aucun caractère d’objectivité, n’ont aucune compétence d’observateur et de neutralité. Elles sont pour certaines de même nature que celles qu’on retrouvait à bord des fameuses “flottilles de la paix”…
Bonsoir,
Faites comme moi placer le site du figaro dans le fichier de windows “hosts” et vous ne serez plus pollué par leurs diatribes.
Censure toujours dans le même sens?
Pourquoi DIeudonné n’a t’il dans ce cas le droit de jouer dans aucune salle française, qu’il est obligé de donner ses spectacles dans un bus ou dans un Théâtre qui lui appartient?
Le complo anti Israélien des médias relève du fantasme le plus total mon vieux…
Dieudonné est une merde. Ca vous suffit comme réponse ? Non, et bien vous devrez vous en contenter.
La profondeur de cette argumentation convaincra le plus grand nombre j’en suis certain.
Le fait de remettre en cause la politique d’Israel mérite selon vous ce qualificatif?
“Le fait de remettre en cause la politique d’Israel mérite selon vous ce qualificatif?” : la limite est claire : remettre en cause la politique est bien entendu normal. En profiter pour discuter, voire nier le droit à l’existence, cela devient de l’antisémitisme. Discuter, nier le droit à se défendre pareil. Nier ou discuter le caractère terroriste des voisins, pareil. Remettre en cause la politique d’Israël et rester silencieux sur les exactions de pays autrement criminels, pareil.
Nier à Israël ce qu’on trouve normal pour d’autres Etats. Pareil.
Sorti de cela, toute critique d’Israël est la bienvenue – après, bien entendu, avoir balayé devant votre porte par la critique du pays ou vous vivez, et après avoir usé votre énergie à critiquer les états voyous du monde – ça ne manque pas.
Bref, respectons l’ordre des choses. On ne court pas après un voleur de pomme quand une femme se fait assassiner sous vos yeux.
Le Figaro était tout aussi objectif en Algérie avant l’indépendance : la France (dont l’Algérie était quand même partie intégrante : 80 % de son territoire !) avait tout faux. Exactement comme Israël, qui a tous les défauts (et que des défauts).
Rien donc de bien nouveau dans la ligne de ce canard : antipatriotisme primaire et islamo-gauchisme à peine voilé.
La légitimité de la France en Algérie ne remontait peut-être pas à 6000 ans, mais c’était celle, comme l’évoque Francis, de l’efficacité et du véritable progrès, même si, il y a 50 ans, beaucoup restait à faire (comme en métropole, d’ailleurs…), et avec une démographie galopante qui diluait toute avancée.
la phrase « Les israéliens ont fait plus pour mettre leur terre en valeur en 60 ans, que les arabes ou turcs en 1300 ans» s’applique exactement à l’Algérie, au décalage chronologique près, n’en déplaise au Figaro et aux bien-pensants.
Amen to that Francis !
très bien écrit simple clair et précis
Belle réflexion, en effet, pleine de bon sens!
Barakat:
Avez vous pensé à envoyer votre commentaire à des journaux étrangers, notamment en Italie, USA, Israël, Hollande et quelques autres (en Europe), en expliquant que vous avez été refusé deux fois par le quotidien français “Le Figaro” en raison de la censure appliquée à tout commentaire critique des palestiniens?
Etant donné que les médias se lisent/s’écoutent les uns les autres, Le Figaro serait bien embarrassé, voire humilié, si l’on révélait, depuis l’étranger, son mépris de l’éthique et de l’honnêteté journalistique.
Essayez, ça pourrait marcher.
Je me demande si les ancêtres du propriétaire du Figaro ne se retournent pas dans leur tombe !
Vous savez …….. la famille Bloch.
Il y a belle lurette que j’ai cessé d’acheter ce quotidien, devenu aussi torchon que les autres.
Serge Bloch-Dassaut, se faisant, pense qu’il va vendre ses avions aux arabes, pour l’instant..; zobi, nib, que dalle.
La renommée de ses appareils est due aux As de l’ aviation Israëlienne, qui sur les Mirages réussirent l’exploit de descendre un assez grand nombre d’appareils arabes pendant les guerres des 6 jours et celle du Kippour, Giora Epstein, l’as des as,( 27 victoires en combat aérien) fut le maitre- testeur des productions Dassaut en situation de combat, c’est surtout grâce à lui et à ses camarades pilotes que notre production nationale obtint pour un certain temps la renommée dont elle a fait profiter les actionnaires et les ouvriers de Dassaut -Aviation, ce que leur boss actuel semble oublier .
Son coeur comme les abysses marines sont inexplorables
Pour la guerre des 6 jours vous avez raison, et ca a ete une fantastique pub pour les mirages qui se sont vendus partout (Europe, Amerique latine etc.) Pour la guere de kippur en 73 le fighter princiapal de lIAF etait le Phantom (F4) americains. Aussi un avion super.
Et pour cause : en 1973, Israël était toujours sous le coup de l’embargo décrété par de Gaulle dès le 2 ou 3 juin 1967, et non levé par ses successeurs, en l’occurrence Pompidou .
Je me souviens comme si c’était hier de ce coup de poignard dans le dos de ce pays héroïque par ce vieillard « sûr de lui et dominateur » comme il accusait le peuple d’Israël de l’être (on attribue facilement aux autres ses propres défauts).
Serge Dassault, c’est ce braconnier qui s’est laissé aller à chasser la nuit, depuis son 4×4, avec des projecteurs ?
Ça en dit long sur les qualités morales du personnage.
Merci d’avoir publié mon commentaire JPG, ça me fait sincèrement plaisir.
Bravo Francis pour votre commentaire.
Si vous n’y voyez pas d’indélicatesse de ma part, je vais le réutiliser à peu près tel quel sur d’autres site. Au fond des choses, il s’agit précisément de cela ! Un question de culture, de valeurs, de civilisation. Le seul problème en Palestine c’est l’Islam (culture, valeurs, civilisation).
Pour le bien de l’humanité toute entière, 14 siècles, barakat !
Je n’y vois pas le moindre inconvénient barakat, bien au contraire!
Cela sonne juste mais ne pas oublier que sans références à la Bible et 2000 ans de prières (“L’an prochain à Jérusalem”) cette légitimité n’aurait pas le fondement extraordinaire qu’elle a …
(écrit de Tel Aviv)
Beau commentaire Francis, que je partage, toutefois, j’aimerais apporter un autre point de vue, quant à la légitimité du peuple Juif sur la terre d’Israël.
Certes, l’histoire de l’Humanité est faire d’immigrations, toutefois, quel autre peuple, après 2000 ans d’errance, a retrouvé sa terre ancestrale, tout en conservant son identité propre, sa langue, sa foi ? Aucun à ma connaissance et cela aussi mérite d’être souligné.
Ce peuple, humilié, persécuté, méprisé, au cours de longs siècles d’exils , tantôt toléré par intérêt, tantôt chassé, quand il n’était pas victime de pogroms, ne sombra pas dans le désespoir, mais puisa sa force dans un rêve, qui l’accompagna tout au long de son exil, rêve exprimé par ces quelques mots : « l’année prochaine à Jérusalem »
L’histoire du peuple Juif, relatée par la Torah, explique son âme et sa légitimité. L’immigration des Juifs de la diaspora vers l’Etat d’Israël n’est –elle pas placée sous la loi du « retour » retour vers cette « terre promise » si souvent mentionnée dans la Bible?
Ce peuple, qui n’aspire qu’à vivre en paix dans son pays retrouvé, ne cesse de subir des attaques terroristes, faits rarement rapportés par les médias internationaux et si certains le font, ils inversent la réalité et transforment les agresseurs en victimes et les agressés en bourreaux, alimentant de la sorte une sordide campagne de désinformation, attisant la haine envers Israël et son peuple.
Jamais ces médias internationaux ne font l’éloge des soldats de Tsahal qui, lors de missions de secourisme partout dans le monde , sauvent des vies. Quand surviennent des catastrophes naturelles, Tsahal est souvent le premier sur les lieux et apporte toute l’aide matérielle nécessaire pour venir en aide aux populations meurtries. Ce qui est loin d’être le cas des riches nations arabes, indifférentes aux souffrances d’autrui.
Tout le bien que fait Israël, toute l’aide que ce pays apporte gratuitement à ceux qui souffrent de par le monde, sont délibérément occultés par les médias internationaux, mais l’important n’est-il pas qu’Israël agisse selon sa conscience, ce qui fait la grandeur de ce peuple, de cette nation.
Bravo Rosaly. Votre commentaire (comme celui de Francis) m’a émue parcequ’il est si vrai.
Ce sentiment d’injustice qui nous colle à la peau est parfois dur à vivre… car oui les Israéliens n’aspirent qu’à vivre en paix, quitte à DONNER un état à des manipulateurs qui ne le méritent pas.
Mais contrairement à nos ancêtres qui eux ont été exterminés par haine et injustice nous, nous avons Israel, nous sommes libres et le “plus jamais ça” résonne de plus en plus fort dans nos têtes en ces tps troublés. Quand je me sens impuissante devant la mauvaise foi à l’égard d’Israel, je fais comme mes compatriote Israéliens… JE M’EN FOUT! Nous n’avons besoin de personne pr nous donner une quelconque légitimité. Nous sommes légitimes… point.
A ce propos, vous pouvez relire ou écouter sur you Tube le texte merveilleux d’HERBERT PAGANI.
On ne se lasse pas de l’écouter et le réécouter. C’est un document qui résume vraiment l’histoire juive et qui est toujours d’actualité.
Merci bat-el!
J’ai souvent écouté Herbert Pagani et son “Plaidoyer pour ma terre” et comme vous l’écrivez si bien, on ne s’en lasse pas. Texte merveilleux, très émouvant toujours d’actualité, qui vous bouleverse au plus profond de vous-même et la musique de fond se marie magnifiquement bien aux paroles de ce playdoyer!
“Je me défends, donc je suis”
http://youtu.be/i4meJle3rQw
” Quand je me sens impuissante devant la mauvaise foi à l’égard d’Israel, je fais comme mes compatriote Israéliens… JE M’EN FOUT! Nous n’avons besoin de personne pr nous donner une quelconque légitimité. Nous sommes légitimes… point”
Ne pas se laisser déstabiliser, surtout pas culpabiliser, encore moins se laisser abattre, c’est la meilleure attitude à avoir, face aux imbéciles présomptueux, ce qui les rend encore plus furieux.
Amicalement!
@Rosaly : la musique de fin est extraite de la “Moldau” de Smetana. Avez-vous par ailleurs écouté la belle chanson de feu Herbert Pagani : “Mon étoile d’or” ? Elle me donne les larmes aux yeux…
http://www.dailymotion.com/video/x627bd_herbert-pagani-l-etoile-d-or_music
Benyamin27
Je savais pour la musique, car j’aime beaucoup Smetana, surtout Die Moldau”, c’est une musique qui vous entraîne par delà les rêves, vers un monde enchanteur, par contre, je ne connaissais pas
la chanson d’Herbert Pagani “Une étoile d’or” Je viens de l’écouter et effectivement, elle fait vibrer de l’intérieur et brouille les yeux de larmes. Quel talent! Il retrace d’une façon douce et poétique le sort terrible réservé aux Juifs en Occident au cours des siècles jusqu’à leur arrivée sur la Terre Promise, où là également la haine et la mort sont au rendez-vous. Les paroles s’associent aux images et vous projettent à travers le temps à la place de ce pauvre paysan Juif à l’étoile d’or.
Merci pour ce lien! C’est une merveilleuse chanson qui suscite beaucoup d’émotion!
Pardon : “Une étoile d’or”…
@ FrancIsrael 😉
“Les israéliens ont fait plus pour mettre leur terre en valeur en 60 ans, que les arabes ou turcs en 1300 ans.
C’est une société libre, démocratique, riche, respectueuse de l’individu et de son prochain, qui, de plus, bien que menacée en permanence, est loin de répondre avec la force dont elle serait capable, entre autre pour préserver les civils du camp d’en face.” écrivez-vous.
Oui, Ô combien, et c’est cela qui les rend fous de rage, eux et leurs valets-idiots utiles ! Leur hargne pathologique est proportionnelle à leur misère psychologique et intellectuelle.
Les arabo-islamistes envahisseurs et colonisateurs stériles, qui oppressent, entre autres, le grand peuple autochtone Amazigh, de la Lybie aux confins du Sahara occidental, sont-ils légitimes eux, les “huns” de l’Orient (comme les décrivait si bien un historien des leurs, Ibn Kaldoun) ?
Merci Francis.
Francis, c’est pour cela que d… nous a élu.
il suffit de consulter un dictionnaire pour constater des milliers de mots d’origine arabe! scientifiques comme :algébre ,chiffre,zénith ou médecine; agronomique comme :aubergine, abricot,grenade; culinaire comme :café,sirop; chimique comme alcool; la liste est très longue .Par contre l’hébreu n’a guère laissé de traces! à part 2 mots : cabale et tohu bohu! C’est très maigre!
Vous oubliez le principal mot d’origine arabe : terrorisme.
Ce qui s’explique peut-être par le fait que l’hébreu a quasiment disparu entre l’ère romaine (et même avant il était réservé à un usage religieux, les juifs parlant pour la plupart le samaritain au quotidien) et sa réapparition puis adaptation à l’usage quotidien au XIXème et XXème siècles, vous ne croyez pas?
Pour le reste oui la langue arabe a laissé des traces dans les langues occidentales, de fait nous sommes en contacts depuis 1500 ans, rien d’étonnant à cela.
Ceci dit à part nous prouver que la langue arabe existe, cet argument ne vous avance à rien sur ce qui nous préoccupe ici.
Les mots ne font pas les actes.
idiak ramo= omar Kaidi ???
Annexe:Mots français d’origine hébraïque
En plus des prénoms, il existe un certain nombre de mots français d’emprunt d’origine hébraïque.
Ceux-ci ont été intégrés au lexique des langues d’Europe – dont le français – par l’évangélisation depuis la basse Antiquité et au Moyen Âge, à partir des différentes versions de la Bible, et en ce qui concerne les langues romanes à partir de la Vetus latinaVetus latina ou Vieille Latine, tirée de la Septante, traduction grecque, faite en Égypte sous les Ptolémées, et l’autre, la Vulgate, l’œuvre de Jérôme de Stridon donc bien avant la formation de ces langues, puis par le latin liturgique qui en a lexicalisé un certain nombre.
Les emprunts à l’arabe, langue sémitique parente de l’hébreu, ont également permis de retrouver diverses racines hébraïques. Ainsi “almanach” est proche de Mana’h, compter, “chiffre” de Sefer, livre, “mesquin” de Miskén, pauvre…
François Rabelais, qui était médecin, a contribué à l’emprunt de plus d’un mot hébraïque vers le français, en particulier kabbale et tohu-bohu, dans son livre Gargantua.
Enfin, depuis la réapparition de l’hébreu comme langue séculière au Moyen-Orient à la fin du XIXe siècle, des apports modernes surviennent comme kibboutz ou Tsahal.
Sommaire [masquer]
1 Mots
2 Généralisation
3 Voir aussi
4 Articles connexes
5 Références
[modifier]Mots
abbé qui à première vue semble emprunté à l’hébreu: אבא (aba) = papa en français, l’est en fait à l’araméen, le mot hébreu étant “אב”, dans la prononciation moderne [av]
abracadabra, plusieurs étymologies hébraïques, entre autres
abrahamique, se dit des religions qui se réfèrent au patriarche Abraham (christianisme, islam et judaïsme)
aleph, concept mathématique (cardinaux des ensembles infinis bien ordonnés) symbolisé par la première lettre de l’alphabet hébreu, l’aleph א
alleluia, de l’hébreu biblique הַלְּלוּיָהּ, « louez Dieu », souvent compris comme une invitation à chanter un hymne religieux
Aliyah, immigration des Juifs en terre d’Israël, de l’hébreu עליה (aliya)
amen, de l’hébreu biblique אמן, « je crois ; j’y crois », anciennement traduit « ainsi soit-il »
araméen, langue sémitique, du nom d’Aram, nom hébreu de la Syrie, du nom du 5e fils de Sem (Genèse, X, 22)[1].
benjamin, de l’hébreu בִּנְיָמִין (Binyamin), le dernier fils de Jacob, le plus jeune d’une fratrie
Brouhaha, de l’hébreu ברוך הבא (baruch haba) béni soit celui qui vient, formule de bienvenue employée dans les assemblées juives souvent bruyantes [2]!
cabale et Kabbale, קבלה, Kabala (tradition), interprétation mystique de la Torah
capharnaüm, כפר נחום, Kfar(ou Kefar), Nahoum (le village de Nahoum), Nahoum est un patronyme et signifie aussi consolation
carmel, carmes et carmélites tirent leur nom du mont Carmel où aurait vécu le prophète Élie
chameau, du sémitique occidental (cf hébreu גמל gamal)[3]
charivari, peut-être de l’hébreu ‘haverim (camarades) dont les réunions auraient été bruyantes[4]
chérubin, (hébreu biblique), כרובים, Chéroubim pluriel de Chéroub (sorte d’ange) ;
chutzpah, mot hébreu passé en yiddish, souvent utilisé en américain et signifiant à peu près toupet ou impertinence. Il est parfois utilisé en français [5].
cidre, de l’hébreu biblique שֵׁכָר (cecar)[6], boisson fermentée[7]
échalote, אשקלון, Ashkelon (ville et port de Terre Sainte), escaluigne (Pèlerinage de Charlemagne à Jérusalem), dérivant du latin classique ascalonia, latin médiéval : scalongia ou ascaloniae. La plante aurait été ramenée depuis ce port dans l’Empire Franc.
éden, du jardin d’Éden cité dans la Genèse
Galiléen, de Galilée, région de la terre d’Israël, en hébreu biblique גָּלִיל (galil)[8]
géhenne (ou gêne), de l’hébreu biblique désignant la vallée de בֶן הִנֹּם (ben hinom)[9][10]
golem, humanoïde légendaire attribué au Maharal de Prague, de l’hébreu גלמ, golem, masse informe [11]
Golgotha et golgother, colline proche de Jérusalem, où les Évangiles situent la crucifixion de Jésus, de l’hébreu biblique gulgōlet « crâne » [12]
gouine, prostituée[13] et goujat[14], homme grossier, de goy ou goya (non juif ou non-juive)
goy, une nation dans la Bible, les gentils.
Hébreu de עִבְרִית ‘ivrit [15]
hysope, hébreu אֵזוֹב, Ézov, plante médicinale plusieurs fois citée dans la Bible [16]
jacobin, du nom d’un club politique du temps de la révolution française établi à Paris, rue Saint-Jacques (prénom dérivé de Jacob)
jacobite, partisan du roi Jacques II d’Angleterre
Jérémiades, par allusion aux perpétuelles récriminations du prophète Jérémie
jéroboam, grande bouteille de vin, du nom d’un roi d’Israël, Jéroboam, qui était fort et vaillant[17]
jubilé, de l’hébreu yôbel, cor utilisé pour annoncer le début de l’année de remise des dettes, qui revient tous les cinquante ans (Lévitique 25, 10-13). Ce qu’on appelle l’« année jubilaire ».
judas, 1. traitre – 2. petite ouverture permettant de voir sans être vu : de Judas, nom de l’apôtre qui livra Jésus[18], sur Juda, Yehoudah, fils de Jacob, qui convainc ses frères à vendre Joseph
Judith, prénom juif, qui désigne aussi un des livres de la Bible (le livre de Judith). Il pourrait être traduit : la juive, la judaïté modèle, personnifiée.
Juifs, de l’hébreu biblique יְהוּדִים (yehoudim), Judéens (habitants de la Judée, en hébreu יהודה (yehoudah)) ou Juifs
kibboutz (n. m.), קיבוץ (hébreu moderne), communauté et ferme collectiviste en Israël
kippa, calotte, de l’hébreu כיפה (kippa)
lazaret, établissement de quarantaine, viendrait par croisement, à la fois de Lazare (hébreu אלעזר, Eléazar) et du nom de la ville de Nazareth[19]
lévite (masculin), membre de la tribu de Lévi, voué au service du Temple et par extension prêtre ou séminariste[20]
lévite (féminin), robe longue du XVIIIe siècle ou redingote d’homme, dérivé du précédent sens de « lévite », en raison de la ressemblance de ce vêtement avec la robe que portaient les lévites dans les pièces de théâtre et sur les tableaux[21]
macabre et macchabée, de Macchabées, héros des Livres des Macchabées[22][23]
Madeleine, plusieurs sens, d’après Marie de Magdala, nom d’un bourg de Galilée[24], de l’hébreu Migdal, tour.
manne, nourriture des Hébreux dans le Désert
messie, de l’hébreu biblique Machiah, Oint. Déjà entré sous sa forme d’origine grecque « Christos » pour désigner l’oint par les premiers Chrétiens
Moïse, corbeille d’osier servant de berceau aux nouveau-nés, de Moïse, de l’hébreu משה (Moché), qui fut trouvé dans un tel berceau sur le Nil
mosaïque, qui provient de Moïse (religion mosaïque)
nabi, groupe de peintres tirant son nom du mot hébreu signifiant prophète
nard, parfum, de l’hébreu biblique נֵרְדְּ (nerde), lui-même emprunté au sanskrit
nazir, personne consacrée à Dieu, selon Nombres 6, avec contamination sur Nazaréen[25]
onanisme, masturbation, d’Onan (hébreu אוֹנָן), personnage biblique
Palestinien et Philistin de l’hébreu biblique פְּלִשְׁתִּי (filisti)[26], Philistins
pâquerette, fleur qui fleurit à l’époque de Pâques (voir ci-dessous)
Pâques, de l’hébreu פֶּסַח (pessa’h), Pâque
paradis dérive du persan[27] mais est aussi un mot présent dans la Bible hébraïque (Cantique des Cantiques 4, 13, Ecclésiaste 2, 5 et Néhémie 2, 8) sous la forme פרדס (pardes). Gilles Ménage lui donnait une origine hébraïque[28].
pharaon, de l’hébreu biblique פרעה (farao), lui-même emprunté à l’égyptien[29]
pharisien, de l’hébreu péroushim (פרושים), séparés.
rabbin, de l’hébreu talmudique רַבִּי (rabbi)
sabbat, de chabbat, septième jour de la semaine juive
sac, de l’hébreu שק (sac)[30]
samaritain, habitant de Samarie, en hébreu שֹּׁמְרוֹן, Shomron
sansonnet, oiseau souvent mis en cage comme Samson (étymologie contestée)[31]
saphir, de l’hébreu biblique סַּפִּיר (sapir)[32], saphir[33]
satan, de l’hébreu שָׂטָן (Šaṭan)
sémites, mot forgé à partir du nom de Sem (en hébreu שֵׁם, šem, « nom ») désignant un des fils de Noé. Voir aussi antisémitisme.
séraphin, שרפים, sarafim ou sérafim pluriel de saraf (brûler). Employé pour désigner certains anges.
sicle, de l’hébreu biblique שקל (shekel), unité monétaire er de poids de l’Orient ancien[34]
sionisme, doctrine prônant le retour des Juifs en terre d’Israël, du nom de Sion (en hébreu צִיּוֹן – Tzion), une des collines de Jérusalem
sodomie, de l’hébreu biblique סְדוֹם (Sedom), Sodome, ville dont les habitants sont dépravés
suffète, magistrat de Carthage, mot punique apparenté à l’hébreu Shoftim, Juges.
tohu-bohu, (hébreu biblique), תֹהוּ וָבֹהוּ, “tohou-vavohou” (déserte et vide[35]Bible, livre 1, chapitre 2) Genèse 1.2 ; Arthur Rimbaud utilise l’expression tohu-bohu dans son fameux poème, Le Bateau ivre, de 1895, « Je courus! Et les Péninsules démarrées,/N’ont pas subi tohu-bohus plus triomphants ». Dans un de ses discours, le général de Gaulle emploie également cette expression de tohu-bohu.
[modifier]Généralisation
Dans le livre Les trésors étymologiques de la Bible : comparaisons étymologiques et consonantiques entre l’hébreu et sept langues contemporaines[36], Bruno Dray utilise une méthode originale, baptisée “correspondances consonantiques” pour établir de nouvelles passerelles entre des mots de l’hébreu et d’autres langues dont le français, qui ne sont pas strictement étymologiques, mais font apparaître une parenté parfois frappante entre des mots qui ont à la fois une même consonance et une même signification. En voici quelques exemples :
« Guibor » (puissance) à rapprocher du français vigueur ou gouverner. (le b et le v sont une même lettre en hébreu) cf. Gabriel
פרי peri (fruit en hébreu) de fruit (le p et le f sont une même lettre en hébreu)
batim (maisons) de bâtiments (première attestation en judéo-français dans Rachi)[37]
קרן keren (corne en hébreu) de corne [38]
col (tout en hébreu) et collectif ou Collection
« Od » (Encore) à rapprocher du mot anglais add (ajouter)
shalem (complet) de chelem, et “shalom” de l’équivalent arabe “salam” [39]
etc.
[modifier]
Ibn Kaldoun s’est trompè car les Huns sont repartis. Ces criquets pélerins continuent d’envahir les contrées où l’herbe est verte 1300 ans plus tard…
Certes YMS,
Les “huns” sont repartis, les autres repartiront… 😉
@ idiak ramo
Oui, on connaît la chanson, vous nous la ressortez à chaque fois, cette liste de mots, d’origine arabe…..vous avez oublié coucous…(non, pas la graine, les oiseaux) ça vous correspond bien….
Les coucous sont connus pour ne pas construire de nid, même si ce n’est pas toujours le cas. Certaines espèces déposent leurs œufs dans celui des autres oiseaux, les laissant à s’occuper de leur progéniture à leur place.
Bref, le coucou est surtout connu pour parasiter le nid des autres oiseaux, une fois construit…. il est par extension symbole aussi de jalousie, du parasitisme et de la trahison….
En terme de censure il est pas mal ce forum tient donc…
Nous sommes les rois de la censure : encore plus fort que le Nouvel Obs !
Comment reprocher au nouvel Obs (ou au figaro) ce que vous pratiquez vous même…il aurait été bon que vous publiez le commentaire que j’ai tenté d’exprimer hier dans la mesure où c’était un point de vue et en aucun cas des propos injurieux. A moins que vous considériez tout point de vue contraire au votre comme injurieux bien entendu.
M Grumberg,
Dûment à la désinformation des médias (probablement), j’ai tendance à penser que l’Etat d’Israel souffre d’un manque de légitimité mais mon avis n’est pas tranché sur la question dans la mesure où je n’entend jamais d’argument démontrant cette légitimité (autre que le bon sens j’entend; des arguments politiques ou sociaux par exemple).
Pourriez vous s’il vous plait m’éclairer sur le sujet.
Merci d’avance
Avec plaisir. Mais avant cela, deux groupes de questions en apparence identiques.
1 – sur quoi repose la légitimité de la France ?
2- sur quoi reposent la légitimité du Liban, de la Jordanie, de la Syrie ?
Si j’ai bien lu vos interventions vous semblez chercher une légitimité historique.
Alors j’irai moi aussi de ma petite question:
Quel pays serait plus légitime qu’Israel?
Je ne me permettrai pas de répondre à votre deuxième question, n’ayant pas les connaissances nécessaires à une argumentation rationnelle.
Quant à la France:
Cette nation s’est forgée à partir de la moitié du 3ème siècle (proclamation de l’empire des Gaulles). 18 siècles d’existence, me semble il, donne une certaine légitimité à ses habitants. C’est d’autant plus vrai que cette présence sur un sol officiellement Français (ayant eu d’autres appellations dans le passé mais recouvrant la même réalité) l’a été d’une manière ininterrompu pendant ces centaines d’années.
La question de la légitimité revient à se poser la question de savoir: qui pourrait revendiquer la terre si ce n’est ceux qui habitent dessus.
Dans le cas d’Israël, ll faut pour le moins reconnaitre que les arabes ont la légitimité de 1300 ans de présence. A partir de là, il ne me semble pas honteux (et encore moins antisémite) de soulever la question de savoir s’il peuvent réclamer la propriété de cette terre.
Ceci dit, vous appréciez apparemment répondre à des questions par des question, permettez moi donc de vous en poser une:
Les indiens ont il la légitimité pour chasser les américains et revendiquer leur terre ?
La légitimité par la présence sur le sol est une bonne base de référence, mais elle se complique car l’histoire est complexe, dans la région du berceau des religions monothéistes : quelle est la légitimité du peuple chassé de ses terres par la guerre, et qui reprend ses terres par une autre conquête ?
2- il existe une autre source de légitimité d’un état, c’est le droit international.
3- les juifs, peut-être l’ignoriez vous comme beaucoup, ont une présence continue en Palestine depuis 3000 ans : il n’y a pas eu une seule période, en 3000 ans, sans juif en Palestine. Ils ont été chassé, mais pas tous. Ils ont été massacrés mais pas tous. Exemple, aussi loin que les relevés démographiques existent, les Juifs sont en majorité à Jérusalem.
4- l’idée que les arabes ont la légitimité de 1300 ans de présence ne tient pas pour au moins quatre raisons : la première est qu’ils ne se sont jamais sentis, ni constitué en peuple dans la région, la seconde, ils n’ont jamais cherché à établir un royaume, ni même de faire de Jérusalem leur capitale. Pourquoi ? Parce que, et c’est la troisième raison, ils ne sont pas là depuis 1300 ans : ils vont et viennent de tous les coins du moyen orient en nomade, et quatre parce que la région a toujours été très largement désertique. Ensuite, lorsqu’ils ont eu un sentiment d’appartenance, dans la première moitié du 20e siècle, c’était à la toute jeune Jordanie qu’ils considéraient appartenir, nous avons publié de nombreuses vidéos d’époque le démontrant. Quand la Palestine était une province Ottomane, ils n’ont pas non plus demandé à posséder une terre.
En conclusion de cette première partie, à votre intéressante notion de légitimité manque une composante importante : la volonté d’un peuple de se constituer en nation ou royaume, et les prémisses d’une organisation administrative de l’Etat qu’il met en place. Cette volonté n’a jamais existé chez les arabes de Palestine, pour les raisons précitées, d’ailleurs, en 1947, lorsque l’ONU leur a proposé un Etat, non seulement ils n’en ont pas voulu, mais en plus ils n’ont même pas répondu eux-même : c’est la ligue arabe qui a répondu à leur place, tellement leur sentiment national, patriotique, attaché à la terre, était absent, ce qui, au passage, répond à la notion de droit des peuples à disposer d’eux-mêmes : ils n’avaient pas le sentiment d’être un peuple.
Ensuite vient la dimension du droit international. Les guerres représentent un point de départ au droit de la terre. Une guerre gagnée donne un droit sur la terre conquise. Une terre gagnée alors qu’on a été agressé donne un droit encore plus solide.
Ainsi, l’Empire Ottoman a perdu ses territoires, après s’être rendu, et ils ont été confiés à la SDN en 1917, l’ancêtre de l’ONU, lequel a voté, à l’unanimité, qu’il fallait rendre aux Juifs la Palestine (ils n’ont pas écrit donner mais rendre, car les nations reconnaissaient aux Juifs un droit légitime sur ces terres) pour recréer (et non créer), un foyer national pour le peuple Juif dans lequel les droits des populations non juives serait reconnu. C’est, contrairement à ce qui est couramment affirmé, le vrai point de départ du très solide point de vue du droit, de l’état Juif. Ensuite, en 1947, l’ONU a proposé le partage des 20% restants de la Palestine (les 80% ayant été donné à un apostat d’Arabie Saoudite pour constituer la Jordanie). Les Juifs ont accepté, les arabes ont refusé, donc cet accord n’a jamais existé, et les arabes n’ont donc jamais reçu le moindre droit sur ces terres.
Mais ce n’est pas tout !
En 1948, Israël déclare la recréation de l’Etat Juif, après quelques grosses centaines années d’absence : il n’y a ainsi eu, dans toute l’histoire de l’humanité, que trois royaumes/états en Palestine, et ils étaient tous les trois juifs. Le lendemain, les arabes déclarent la guerre à Israël, et envahissent la Judée et Samarie pour la Jordanie, et Gaza pour l’Egypte.
A ce moment là, les arabes de Palestine n’ont toujours pas demandé aux Jordaniens et aux Egyptiens à créer leur état “palestinien”, ce qui annule toute légitimité territoriale : sans volonté de créer un Etat nation, vous ne pouvez pas avoir d’état nation.
Mais ce n’est pas tout !
Car en 1967, les arabes décident d’attaquer une nouvelle fois Israël. Et là, rappelez-vous ce que je vous expliquais plus haut concernant le droit international : celui qui conquiert des terres alors qu’il est l’agressé possède un droit plus fort sur ces terres que si il les avait conquises par une guerre d’agression. Israël, agressé, reprend la Judée et la Samarie, et reprend Gaza. D’un point de vue légal, Israël acquiert donc une légitimité sur ces terres. D’ailleurs, en 1973, la Jordanie renonce à la Judée et Samarie, et la résolution 242 de l’ONU, ratifiée par Israël et la Jordanie prévoit que le sort de ces territoires sera tranché entre les parties (la Jordanie et Israël), dans le respect de la sécurité de chacun. A aucun moment les palestiniens ne sont partie prenante aux négociations.
Les Palestiniens n’ont pas demandé à créer un royaume en Palestine en 3000 ans, les musulmans n’ont pas demandé à faire de Jérusalem leur capitale en 3000 ans, ils n’ont rien demandé pendant les centaines d’années de la possession Ottomane, ils n’ont rien demandé quand l’Empire Ottoman est tombé, ils n’ont rien demandé en 1948 lorsque l’ONU leur a proposé un état, et ils n’ont jamais exigé que la Jordanie leur rende la Palestine. Ils se sont réveillé, et ont commencé à s’inventer comme un peuple voulant un Etat à partir du moment où les juifs, en 1967, ont repris la Judée et Samarie, avec d’ailleurs une promesse mensongère : ils se sont appelé OLP, Organisation de Libération de la Palestine, ce qui veut dire qu’ils ne voulaient pas juste récupérer la Judée et la Samarie, mais la partie de la Palestine israélienne, et qu’ils ne voulaient non plus de la partie de la Palestine arabe, la Jordanie.
Idem pour Gaza, qu’ils n’ont jamais demandé à l’Egypte de leur rendre, qu’ils n’ont jamais considérée comme occupée par l’Egypte, pour la simple raison que les habitants de Gaza sont des égyptiens… mais chut !!!! ceci est une autre histoire…
Pour cette raison, les Palestiniens n’ont rien à attendre de la région, un état palestinien, peuplé à 70% par des palestiniens, établi à 100% sur la Palestine, existe déjà pour eux : c’est la Jordanie.
Vous m’apprenez là des choses et je vous en remercie, vous m’avez en effet l’air d’être plutôt renseigné sur le sujet bien que l’information choisie pour étayer votre point de vue soit quelque peu selective, mais c’est de bonne guerre et bien le principe d’une argumentation.
Permettez moi de vous posez 2 questions:
– Comment justifier la colonisation (terme que vous réfutez j’imagine) du territoire palestinien?
– Un organe de l’ONU, le comité des droits de l’Homme a décidé d’ouvrir une enquête à propos des éventuelles violations des libertés fondamentales commise par votre nation de coeur à l’occasion de cette extension de territoire. Comment expliquer qu’un état démocratique décide, suite à l’ouverture d’une enquête, de se retirer de ce comité…?
Pour plus de détail, je vous invite à lire cet article
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20120326.OBS4608/israel-coupe-ses-liens-avec-le-conseil-des-droits-de-l-homme-de-l-onu.html
“Un organe de l’ONU, le comité des droits de l’Homme a décidé d’ouvrir une enquête à propos des éventuelles violations des libertés fondamentales commise par votre nation”
J’ai publié il y a quelques semaines, dans un article, un graphique qui comparait le nombre de morts et le nombre de condamnations à l’ONU. Hélas, pas moyen de remettre la main sur le graphique. Un de nos lecteurs m’aiderait en me remémorant l’article, cela m’aiderait à vous faire une réponse argumentée.
si ils ont volé la terre des Cananéens et ensuite expliquer les Palestiniens comme des Cananéens génocide
Excusez mon orthographe herrores d’, mais sinon l’histoire est la hitoria Israël tuant les personnes nées cananéennes
Dieu le peuple juif dispersé comme le sable du désert, dans ce monde et un peuple de paix dans le monde où un Juif n’est pas une espèce distincte de l’homme, mais Israël est différent cherchons toujours à l’extérieur que l’ennemi est rasista pénale et le monde juif qui n’est pas si en Israël sont fous et pensent qu’ils sont supérieurs au reste de l’humanité.
Vive la paix.
Promised Land est amour et aucun morceau de désert.
Ne pas voler ou de tuer au nom de Dieu.
Israël est né comme une colonie britannique
Les Juifs du monde vivent en paix.
Mon Juifs ansestros réalisé que c’est mieux d’être humain que religieux.
Vivre avec la haine est mauvaise.
Ezekiel mauvaise et mortelle.
Non à la guerre si l’amour
Désolé pour mon français