Shmuel Trigano
L’affaire Merah marque un tournant dans la façon de considérer le phénomène antisémite en France. Il est désormais évident qu’il y a un antisémitisme français, dont les perpétrateurs sont bien nés en France. Cet antisémitisme a tué par deux fois (voire 3 si l’on compte le DJ Sellam). Jusqu’alors le discours dominant, depuis Chirac, en a nié la réalité, en parlant d’«importation » du conflit du Moyen Orient et en arguant de tensions « inter-communautaires ». A l’époque chiraquienne, parler d’antisémitisme équivalait à tenir des propos anti-français. Les Juifs subirent alors une double peine : en plus d’être la cible d’attaques, ils se virent non seulement mis au rang des agresseurs (« tensions inter… ») mais encore, par État d’Israël interposé, accusés d’être à l’origine du conflit du Moyen Orient, et donc de la violence. Cette pensée viciée pouvait alors « expliquer » (cf. Hubert Védrine) que des citoyens français puissent agresser certains de leurs concitoyens au nom d’un conflit se déroulant à 3000 km de là.
Pourquoi reparler de tout cela aujourd’hui? Le retour du parti socialiste au pouvoir ravive une crise profonde vécue par la communauté juive, à laquelle seule la venue de Sarkozy au ministère de l’intérieur, en mai 2002, avait mis un terme. Face aux 500 agressions antisémites commises depuis la fin 2000, le gouvernement Jospin avait eu pour politique non pas de condamner explicitement et de réprimer ces agissements mais d’imposer un black out total sur ces événements, « pour ne pas jeter de l’huile sur le feu ».
Cette faute politique grave ouvrait la voie aux émeutes des banlieues de 2005. Mais pour les Juifs elle impliquait une éclipse de leur citoyenneté, non seulement parce que leur droit à la sécurité et à la justice n’était pas honoré par l’État mais avant tout parce qu’ils se voyaient indexés symboliquement à une condition d’exception. En imposant cette censure aux institutions juives, on leur demandait explicitement de se sacrifier pour sauver « la paix civile », voire, dans les années qui suivirent, d’innocenter leurs agresseurs – à travers un pseudo dialogue inter-religieux (1). Ce fut là l’origine de la litanie malsaine « quand on touche à un Juif, on touche à la République » qui sort les Juifs de la masse de leurs concitoyens pour jouer ce rôle sacrificiel qui a l’ambivalence du totem et du tabou : saint et sacrilège à la fois. Une attitude qui fait que l’on compatit au meurtre de Toulouse tout en pensant que Gaza est un camp de concentration à ciel ouvert comme la dit tout haut l’inénarrable Eva Joly, c’est à dire que les Juifs sont coupables.
Ce rôle paradoxal a plongé les Juifs les plus conscients dans un malaise profond où se mêlent les sentiments d’exclusion, de dévalorisation et de harcèlement moral. Le sentiment de déclin et d’isolement s’est épaissi. Un partage de populations a commencé à se faire, les Juifs se repliant dans des quartiers « sûrs » (ou des écoles privées pour ce qui est des enfants), c’est à dire loin des populations immigrées. Un tel malaise, ne découle-t-il pas aussi d’un antisémitisme qui mêle un philosémitisme déclaratif à l’antisionisme le plus radical, la mémoire de la Shoah à la délégitimation d’Israël ?
Le retour du PS au pouvoir réveille ce syndrome de comportements et d’attitudes. Ses alliances à l’extrême gauche (on sait le rôle nocif joué par les municipalités communistes dans les banlieues sur le plan de l’antisionisme) autant que son électorat musulman (qui n’a représenté un scandale pour aucun media, rappelez vous le raffut autour du « vote juif » !) font craindre qu’il n’est pas sorti de ses errements en matière de lutte contre l’antisémitisme.
La question est simple. On ne peut écarter le fait que des agressions puissent se produire dans l’avenir, parce que l’antisémitisme est réel et qu’il est devenu un levier politique pour des politiciens sans vergogne, parce que l’élection de Hollande est interprétée comme un permis d’activisme. En tel cas, le scénario des années 2001-2002 est-il susceptible de se reproduire ?
Telle est la question.
Les institutions juives obtempèreraient-elles et resteraient-elles sur la réserve pour vouer à nouveau les Juifs à l’abnégation ? Une situation délétère s’est installée depuis 10 ans sans qu’elles regimbent contre cette banalisation d’une situation d’exception. Les Juifs ont été bien gentils. Mais le moment est critique. Si la communauté juive ne fait pas un gros effort, du sommet à la base, pour que la lutte contre l’antisémitisme devienne une cause nationale, alors on peut être plus que perplexe pour l’avenir. La situation que nous avons décrite s’installera pour longtemps.
Note
(1) Cf. le CRIF obligé par l’État (sarkozien) de rencontrer l’UOIF, officine des Frères musulmans, ou les entreprises du type de «Marseille espérance» et autres «dialogues» suscités par la puissance publique, pourtant garante de la laïcité…
© Shmuel Trigano
Chronique sur Radio J du vendredi 18 mai 2012.
“…Les Juifs ont été bien gentils…
Beaucoup trop gentils !!! Beaucoup trop! Et cela autant en Israël que dans la diaspora.
N’accordez-plus le profit du doute a ceux qui sont “neutre”, ne donnez-plus un millimètre a vos ennemies.
Bien sûr vous allez voir les islamistes prendre des positions de plus en plus sectaire avec des dérives de violance avérée contre les juifs .
De surcroît ils savent qu’ils sont protégés par le gouvernement socialiste de Hollande et Ayrault. Ce premier ministre , au visage d’un parrain de la mafia , chef de clan qui a implanté sur la communauté urbaine Nantaise plusieurs mosquées .
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/05/18/97001-20120518FILWWW00382-legislatives-dieudonne-candidat-a-dreux.php
Il ne resterait donc qu’une seule possibilité aux Juifs – si j’en crois cet article – quitter la France ! Que deviendront, dans cette hypothèse les innombrables journalistes et politiciens d’origine juive qui sévissent en France, terre chrétienne par excellence ?
Il apparaît cependant que le nombre d’agressions commises sur les Juifs n’est pas proportionnellement plus important que celui commis sur les Chrétiens ou sur les musulmans. Ajoutons à cela qu’un Juif peut être agressé sans que son agresseur connaisse sa confession, ce qui exclut de fait l’aspect antisémite. Pour compléter, précisons que les cimetières chrétiens sont beaucoup plus fréquemment vandalisés que les cimetières musulmans ou juifs sans que pour autant, les médias n’en fassent des gorges chaudes …
Il est fort possible que les Français n’éprouvent pas une sympathie délirante envers les Juifs, mais ces derniers qu’éprouvent-ils comme sentiments envers les Français qui, après tout, les ont accueillis dans leur pays. Les Juifs éprouvent-ils une sympathie démesurée envers les Arabes ? J’en doute un tantinet. Il me semble qu’on ne compte pas plus de mariage entre Juifs et Chrétiens qu’entre Musulmans et Chrétiens … ce qui laisserait supposer que l’acceptation de nos valeurs par ces deux communautés est très loin d’être réalisée.
juif est une religion
français est une nationalité
les français n’ont donc pas accueillis les juifs ils peuvent parfaitement être français.
Je judaïsme fondé par le don de la Torah au mont Sinaï est quelque chose de tellement incroyable que même s’il y a des aspects en commun avec les religions, ce ne peut être une religion !
En désaccord ? Écoutez SVP ce cours de pensée juive authentique et tenez nous au courant de vos réactions :
“Pourquoi la Torah n´est pas une Religion”
http://www.ravdynovisz.tv/video.php?video_id=8985
@ FLANDRE
Il est fort possible que les Français n’éprouvent pas une sympathie délirante envers les Juifs, mais ces derniers qu’éprouvent-ils comme sentiments envers les Français qui, après tout, les ont accueillis dans leur pays.
Apparemment, vous avez dû râter quelques épisodes….les juifs vivaient en France, bien avant l’avènement du christianisme…et c’est là que ça se gâte….
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Juifs_en_France
Pour votre gouverne, la présence juive en France date d’avant que ce territoire se nomme France et d’avant le christianisme.
Les Protocoles des Sages de Sion
(…)
Ce document fut fabriqué à la demande de l’Okhrana, la police secrète de l’Empire russe, et destiné à Nicolas II de Russie en vue de favoriser des politiques antisémites. Pourtant, le tsar refusa d’en faire un instrument de propagande, ayant rapidement découvert la supercherie et estimant que ce texte décrédibiliserait son combat5.
Ce document fut rédigé en russe à Paris en 19016 par un faussaire russe et informateur de la police politique tsariste, Mathieu Golovinski7. Celui-ci s’est inspiré du Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu de Maurice Joly, un pamphlet satirique décrivant un plan fictif de conquête du monde par Napoléon III. Son texte voulait faire croire qu’il existait un programme mis au point par un conseil de sages juifs afin d’anéantir la chrétienté et de dominer le monde. Mais l’auteur et ses commanditaires avaient des intentions plus directes et plus politiques : convaincre le tsar et son gouvernement des méfaits qui découleraient selon eux d’une trop grande ouverture à l’égard des Juifs de l’Empire, réputés comme les chantres inconditionnels de la vie moderne, et intéressés au premier chef par un changement libéral de régime8 depuis que leur statut avait été dégradé par les gouvernements réactionnaires comme celui d’Alexandre III9. (…)
Un faux
L’examen attentif a mis en évidence le caractère fictif de ce texte : les Protocoles ne sont en fait qu’un mauvais plagiat du Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, publié à Bruxelles en 1864 par Maurice Joly, qui y dénonce un complot bonapartiste, et obtenu à peu de frais en remplaçant essentiellement le terme de “financiers” par celui de “juifs” tout au long du texte et en n’en gardant que les tirades de Machiavel.
La supercherie devient évidente par simple comparaison ligne à ligne des deux textes. Ce que fit Pierre Charles dans son étude critique et comparative19.
Ce même texte servira de base au célèbre Protocoles des Sages de Sion, pamphlet antisémite
Extrait
« Les hommes aspirent tous à la domination, et il n’en est point qui ne fût oppresseur, s’il le pouvait ; tous ou presque tous sont prêts à sacrifier les droits d’autrui à leurs intérêts » (Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu)
Voici un extrait des Protocoles des Sages de Sion s’inspirant directement de ce passage :
« Tout homme a soif du pouvoir : chacun aimerait à être un dictateur si seulement il le pouvait, et bien rares sont ceux qui ne consentiraient pas à sacrifier le bien-être d’autrui pour atteindre leurs buts personnels » (Protocoles des Sages de Sion)
Histoire
Mathieu Golovinski connaît bien les techniques de la propagande, ayant travaillé dans les années 1890 pour le Département de la presse à Saint-Pétersbourg dirigé par Michel Soloviev, un antisémite qui fait de Golovinski son protégé.
Exilé à Paris, il travaille au Figaro avec Charles Joly, le fils de Maurice Joly, et il exerce ses talents auprès de Pierre Ratchkovski pour la police politique russe (l’Okhrana) en France. La politique de discrimination à l’égard des juifs par le régime de Nicolas II y suscite des critiques. Des antisémites russes en exil veulent conforter l’empereur dans sa politique, voire l’inciter à la durcir.
(…)
Ainsi, Ratchkovski commande les Protocoles, destiné à l’origine au tsar seulement. Le texte, « authentifié » par le ministère de l’Intérieur malgré la réticence du plus proche conseiller du tsar, le comte de Witte21, se veut une preuve décisive d’un plan juif de domination du monde reposant sur la modernisation industrielle et financière. L’antisémitisme du propos va de pair avec l’antimaçonnisme. (…)
Origines littéraires
Le Protocole des Sages de Sion et de façon plus générale le mythe du complot juif, trouve son origine littéraire dans le roman-feuilleton français du XIXe siècle. (…)
Un autre modèle littéraire est la rencontre entre Cagliostro et les Illuminés pour ourdir le complot maçonnique de l’affaire du collier de la reine dans Joseph Balsamo (1849) d’Alexandre Dumas. En 1868, un auteur de libelles calomnieux, Hermann Goedsche publie sous le pseudonyme de sir John Retcliffe, un roman populaire Biarritz, où il plagie Dumas, en mettant en scène le Grand Rabbin annonçant son plan de conquête du monde aux représentants des douze tribus d’Israël réunis dans le cimetière juif de Prague. En 1873, le roman est repris par un pamphlet russe Les Juifs, maîtres du monde, présenté comme une vraie chronique. En 1881, Le Contemporain le publie comme venant d’un diplomate anglais, sir John Readcliff. En 1896, c’est le Grand Rabbin qui se nomme John Readcliff, dans Les Juifs, nos contemporains de François Bourmand. Le plan jésuite de Sue (le complot jésuite de Monsieur Rodin dans Le Juif errant et Les Mystères du Peuple d’Eugène Sue), mêlé à la réunion maçonnique de Dumas, attribué par Joly à Napoléon III, devient ainsi le complot juif, et sera repris sous diverses formes, avant le faux de Golovinski.
Antisémitisme nazi
Ce texte servit par la suite d’instrument de propagande antisémite, aux nazis notamment27. Dans le Mein Kampf, Adolf Hitler peut ainsi écrire28 : « Les Protocoles des sages de Sion, que les Juifs renient officiellement avec une telle violence, ont montré d’une façon incomparable combien toute l’existence de ce peuple repose sur un mensonge permanent. « Ce sont des faux », répète en gémissant la Gazette de Francfort et elle cherche à en persuader l’univers ; c’est là la meilleure preuve qu’ils sont authentiques. Ils exposent clairement et en connaissance de cause ce que beaucoup de Juifs peuvent exécuter inconsciemment. C’est là l’important29. »
Antisionisme et antisémitisme arabes
Les Protocoles des Sages de Sion ont fait leur apparition dans le monde arabe dans le contexte du conflit arabo-sioniste et de l’immigration juive en Palestine. La première traduction (à partir d’une version française) fut publiée au Caire en 1925 puis à Jérusalem en 192630. Selon Gilbert Achcar, ils n’ont « néanmoins connu qu’une diffusion marginale dans les pays arabes avant 1948 » et il souligne qu’il fut le fait de chrétiens et non de musulmans, à l’encontre des thèses sur le sujet défendues par Bernard Lewis30.
Rachid Rida, que Gilbert Achcar décrit comme « le père spirituel de l’intégrisme islamique arabe moderne »31 s’en inspire dans un texte sur la question palestinienne qui fait suite aux émeutes de 1929 et dans lequel son « argumentaire antijuif (…) puis[e] à toutes les sources en combinant des arguments conformes à la tradition musulmane la plus hostile aux Juifs »32.
La première traduction de l’ouvrage par un musulman date de 1951 et se répandra à partir de ce moment dans le monde musulman suite à « l’intense exacerbation du conflit palestinien de 1948 » et l’exode arabe qui en découla : la Nakba (« catastrophe »)30. En 1967, les Presses Islamiques de Beyrouth publient la version française de Roger Lambelin sous le titre « Protocoles des Sages de Sion : texte complet conforme à l’original adopté par le congrès sioniste réuni à Bâle (Suisse) en 1897 »33. Gilbert Achcar souligne que les « insanités que contient ce pamphlet ont connu une diffusion beaucoup plus vaste que le pamphlet lui-même » et qu’elles ont largement contribué à la « diffusion de l’antisémitisme dans le monde arabe »30 mais il insiste sur les motivations différentes entre les diffuseurs des Protocoles en Europe, qui n’avaient que des desseins antisémites, et celui des diffuseurs du pamphlet dans le monde arabe nationaliste qui par ignorance ou inculture sur le vrai caractère des Protocoles, cherchaient à « excuser la défaite infamante (…) des États arabes devant le mouvement sioniste et à expliquer pourquoi ce dernier avait pu gagner le soutien de l’ensemble des puissance du camp victorieux de la Seconde Guerre mondiale »34.
Plusieurs personnalités arabes furent convaincues de la véracité du contenu des Protocoles au point d’y faire référence dans des rencontres officielles ou de se questionner sur leur contenu dans des écrits. Par exemple, en 1929, suite à sa comparution devant la Commission Shaw chargée d’étudier les causes des Émeutes de 1929 en Palestine mandataire, le Mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini se référa à titre de preuve aux Protocoles pour démontrer que les sionistes avaient attaqué les Arabes35. Dans un ouvrage sur l’histoire de la Palestine mandataire, Tom Segev rapporte à titre illustratif le cas d’un notable palestinien de l’époque qui bien que conscient du discrédit qui pèse sur les Procoles s’interrogea sur ces derniers car il ne pouvait s’expliquer la débâcle arabe dans la guerre de 1948 sans une collusion entre le sionisme et le communisme dans le cadre d’un plan visant à la domination du monde tel que décrit dans les Protocoles des Sages de Sion36. En septembre 1958, le président égyptien Gamal Abdel Nasser lui-même, et bien que non antisémite Note 1, demanda à un journaliste lors d’un interview s’il connaissait les Protocoles et lui en conseilla la lecture car ils démontraient que « 300 sionistes, dont chacun connaît tous les autres, gouvernent le destin du continent européen et élisent leurs successeurs parmi leur entourage »37.
Usages et références actuels
La Charte du Hamas fait également référence aux Protocoles et à d’autres poncifs antisémites38. L’article 32 y indique que « le plan sioniste (…), après la Palestine (…) ambitionne[] de s’étendre du Nil à l’Euphrate (…) [comme stipulé] dans “les Protocoles des Sages de Sion” »39.
Il est également popularisé par divers feuilletons télévisés :
un feuilleton télévisé égyptien, repris par de nombreuses télévisions arabes, Cavalier sans monture, qui évoque de façon centrale dans l’intrigue les Protocoles des Sages de Sion présenté comme un livre tenu secret par des Juifs mais supposé authentique40 ;
le feuilleton Diaspora, diffusé par Al-Manar, la télévision du Hezbollah ;
une série télévisée Al-Sameri wa Al-Saher, sur Al-Alam Télévision, la télévision iranienne, comprenant non seulement une dénonciation du supposé pouvoir des juifs sur le monde, mais un négationnisme ouvertement exprimé à l’égard des crimes commis envers les Juifs.
Gilbert Achcar rapporte cependant que la charte serait en cours d’amendement en se référençant à Azzam Tamimi, un proche du Hamas qui, « sensible au dommage causé à l’image du mouvement palestinien [par l’antisémitisme de la charte] » a déclaré dans le Jerusalem Post en février 2006 que : « Toutes ces absurdités sur Les Protocoles des Sages de Sion et les théories du complot – toutes ces bêtises – seront éliminées » dans la version amendée41.
(…)
Les Protocoles des Sages de Sion constituent l’ossature du roman d’Umberto Eco, Le Cimetière de Prague.
Ce livre a inspiré Henry Ford pour ses ouvrages Le Juif International.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Protocoles_des_Sages_de_Sion
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dialogue_aux_enfers_entre_Machiavel_et_Montesquieu
Qu’en pense Mr Badinter (qui sait tout mieux…) invité de l’Elysée et de l’Hôtel de Ville?
Et les “autres”?
Ils n’en pensent rien apparemment; ce qui les intéresse c’est leur retour aux affaires et tant pis pour la France si ce retour est en partie du aux vote communautaire des banlieues zones de non-droit comme chacun sait, et aussi tant pis pour nous qui sommes “quantité négligeable” ‘sans connnotation péjorative évidemment).
Mais tôt ou tard, il faut passer à la caisse et tout se paie……….
Pour infos : l’admirateur de Mohamed Merah qui avait tagué sur un mur de Tarbes son admiration pour ce merveilleux cavalier de l’islam — tag rapidement recouvert par la mairie — vient de récidiver au même endroit. Pour mieux faire entendre son message, il a fait brûler une voiture. Il se fait appeler Pyros, tout un programme.
les juifs qui restent en france et veulent eradiquer l’antisemitisme c’est comme se fatiguer a faire fonctionner un PC avec DOS quand on a win7 a disposition.ca ne marchera pas avec la nouvelle france et les nouveaux francais qui seront bientot la majorite.les nouveaux francais ne veulent pas de juifs sur leur territoir ou terroir (pour faire francais…) ils veulent une france judenrein.et les juifs attaches a la Tora (les juifs honteux assimiles ca sera plus tard) dont le theme central sinon l’unique est le don de la terre d’Israel au peuple juif.un peu de kavod les juifs.on ne vous veut pas en eurabia.partez et laissez le FN et ses nazillons s’occuper de ahmed et ali….
“Il est désormais évident qu’il y a un antisémitisme français…”
c’est quoi ces salades? ah parce qu’avant il n’y avait pas d’antisemitisme? la France l’a toujours ete, depuis la nuit des temps,
c’est pas une nouveaute !
sans doute, mais maintenant, il n’y a plus de honte a le dire, voir pire…
Quand une agression antisémite, est perpétrée, le quidam impuissant et manipulé finit par en vouloir aux victimes juives d’attiser la colère des agresseurs …
en tout cas, on vois a tout ces commentaire que l’antisémitisme est aussi une caractéristique Juif tout comme l islamophobie…tout comme la falsification historique a but lucratif….
Les Sémites sont l’ensemble des peuples utilisant ou ayant utilisé les langues sémitiques. Cette notion est reprise par la linguistique contemporaine pour poursuivre l’étude de ces langues.
Le mot a été forgé à partir du nom propre Sem (en hébreu שֵׁם,šem, en arabe سامي « nom, renommée, prospérité ») désignant un des fils de Noé. August Ludwig von Schlözer, philologue allemand du XVIIIe siècle, est le premier à utiliser cet adjectif pour désigner un groupe de langues orientales nommées langues sémitiques, terme utilisé pour la première fois vers la fin du XVIIIe siècle pour désigner les peuples cités dans la Bible (Genèse, X, 21-32) comme les descendants de Sem, fils aîné de Noé.
La région d’origine des Sémites est inconnue. Certains la situent en Asie du Sud-Ouest, d’autres en Arabie. Les témoignages archéologiques montrent que les peuples parlant une langue sémitique étaient dispersés en Mésopotamie avant l’établissement d’une culture urbaine dans la région ; on pense que plusieurs vagues de nomades sémites, dès les temps préhistoriques, ont traversé successivement les déserts arides de l’Est pour rejoindre le Croissant fertile. Aujourd’hui, les Sémites (essentiellement des Arabes) sont concentrés au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Leur influence s’est toutefois propagée en Europe et en Amérique par le biais de la diaspora juive, jusqu’au sud du Sahara et dans le sous-continent indien par le biais des Arabes.
Merci pour vos lumières sur un thème dont nous n’ignorons rien. Cela étant, antisémitisme désigne bien, et de façon exclusive, la haine du Juif et de lui seul. Les arguties sur le thème ” je ne suis pas antisémite car moi, arabe, je suis aussi un sémite, ne trompe personne sinon les cuistres.
Mais je en saisis pas bien votre propos : “la falsification historique à but lucratif ” sont précisément la marque de fabrique et la visée de la propagande des arabes de Palestine et de leurs idiots utiles. Est-ce bien eux que vous vouliez évoquer ?
Comme M.Le Hero,je pense que ce n’est pas l’affaire Mehra(une chance pour la France)qui nous révèle l’antisémisme en France et son principal foyer actif:l’islam.Il faudrait nous expliquer pourquoi les représentants des Juifs de France étaient hier encore et peut-être même aujourd’hui entêtés à nier l’antisémitisme musulman et à nous seriner que l’islam est une religion de paix et d’amour alors que sa parenté idéologique avec le nazisme est historique et revendiquée tous les jours que D.ieu fait par les musulmans eux-mêmes…
Myriam.
Je pense que vous exagérer un peu trop , que vous n’aimez-pas les socialistes c’est votre choix le plus absolu
Mais dans toute cette désinformation n’en rajoutez pas.
Je suis comme vous à l’affût de cet antisémitisme, inutile d’en rajouter !
Shabbat Shalom
La ville a honoré samedi son citoyen d’honneur, Georges Abdallah, en présence de Jacques Vergès
mardi 22.05.2012, 05:02 – La Voix du Nord
Le célèbre, et non moins controversé avocat Jacques Vergès, a fait le déplacement à Calonne samedi.
Samedi, André Delcourt a accueilli à l’hôtel de ville Suzanne Le Manceau et l’avocat Jacques Vergès pour une mise à l’honneur de Georges Ibrahim Abdallah,
plus vieux prisonnier politique du pays, fait citoyen d’honneur de Calonne le 23 février.
En l’absence de ce dernier, André Delcourt a remis la médaille de la ville et le diplôme de citoyen d’honneur à Suzanne Le Manceau, une militante parisienne en contact régulier avec Georges Abdallah. La bénévole, membre du Collectif pour la libération de Georges Abdallah (CLGIA) a été chargée de lui transmettre, le week-end prochain, lors d’un parloir à la prison de Lannemezan où le communiste libanais – condamné à la perpétuité en 1987 pour complicité d’assassinat d’un attaché militaire américain et d’un diplomate israélien – a entamé sa 28e année d’emprisonnement.
Son avocat, Jacques Vergès, a appelé à ce que ce geste calonnois « puisse marquer le début d’une large mobilisation dans toute la France ». Et de dénoncer l’ingérence des États-Unis qui bloquerait selon lui la libération de son client depuis 1999. « En 2003, la cour d’appel de Pau avait émis un avis favorable mais le Parquet avait immédiatement saisi la cour de cassation, qui a cassé le jugem ent. Comme l’ancien directeur DST Yves Bonnet, le procureur de l’époque Alain Marsaud dit aussi aujourd’hui que c’est une honte de conserver Abdallah en prison. Quels témoins plus crédibles que le patron de la police et le représentant du Parquet… » Reste que l’initiative calonnoise serait sur le point de faire des émules. À Grenay, le maire Christian Champiré devrait faire lui aussi du détenu le citoyen d’honneur de sa commune. Un élu PCF d’Auchel aurait promis de proposer une motion de soutien lors du prochain conseil municipal. Un autre, issu du Parti de Gauche, en ferait de même à Isbergues. •