Dreuz.info : Maître Gilles-William Goldnadel, merci d’avoir accepté de nous accorder un peu de votre temps.
Vos enfants vivent en Israël. Votre cœur, vous ne manquez jamais une occasion de le rappeler, bat au double rythme de la France et d’Israël. Que pensez-vous des candidats qui se présentent dans la 8e circonscription des Français de l’Etranger (Israël, Turquie, Italie, Grèce, Malte…) ?
GWG : J’ai de l’amitié pour Philippe Karsenty et Gil Taieb, tous deux candidats. Ce sont deux excellents militants de la cause sioniste et de l’amitié entre la France et Israël.
Dreuz : et vous vous sentez proche d’autres candidats ?
GWG : soyons clairs, je soutiens les candidats du camp national « franco-israelien ». Je crois donc que Karsenty et Taieb ont plus de légitimité que tous les autres, notamment Valérie Hoffenberg, la candidate de l’UMP, pour réclamer les suffrages des franco-israéliens.
Propos recueillis par Jean-Patrick Grumberg
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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
Maitre Goldnadel a de l’amitié pour Philippe Karsenty (çà n’a pas été toujours le cas et il a eu voici quelques années des paroles plus que douteuses sur une radio juive du sud de la France à son égard au sujet de l’affaire Al Dura). Il aime Gil Taïeb, militant de la cause sioniste ! Si avoir fondé Kadima France et approuvé l’expulsion des Juifs du Goush Katif et nord Samarie constitue une preuve de sionisme, il est grand temps de redéfinir ce qu’est le sionisme. Est-ce se satisfaire d’habiter Tel Aviv ou Jérusalem « Ouest » et d’approuver l’expulsion de la Judée, de la Samarie, de Jérusalem « Est » comme le souhaitaient Olmert, Livni et aujourd’hui Mofaz (ET aussi le looser Barak, ex Avoda) ?
Etre militant communautaire comme Taïeb ne prouve en aucune façon être compétant pour devenir député à l’Assemblée française. En fait plus je découvre Taïeb plus je suis convaincu du contraire mais Maitre Goldnadel ne veut sans doute pas se fâcher avec ceux qu’il est amené à rencontrer dans la communauté hexagonale.
Shabbat Shalom.
Félicitation Mr. Goldnadel !
Le boycott des produits israéliens est-il un acte criminel ?
Collectif
18/10/2010 à 19h26
Arme non-violente, arme des sans-armes, utilisé jadis à l’encontre de l’Afrique du Sud, le boycott semble aujourd’hui hui remettre en cause la toute puissance de la consommation-reine, celle des marchandises ainsi que celle d’un Etat (Israël) qui a toujours profité d’une totale impunité.
Plus personne ne peut dire, à l’heure actuelle, qu’Israël respecte le droit international ou les droits humains. Pourtant, près de 80 plaintes ont été déposées contre des militants et militantes français issus de la société civile, de mouvements associatifs, de syndicats, et de partis politiques, pour avoir appelé à boycotter les produits en provenance d’Israël.
Ces plaintes font suite à la circulaire de la ministre Michèle Alliot-Marie qui a entretenu la confusion entre « produits casher » et « produits israéliens », en appelant les tribunaux à la vigilance contre des « actes de discrimination raciale » !
La criminalisation de la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) contre Israël ne nous surprend pas. Elle montre simplement que le monde d’aujourd’hui marche à l’ envers :
Criminel est l’acte d’appeler à boycotter des produits issus des colonies israéliennes.
Normal et conventionnel est celui de consommer passivement les produits de l’entreprise Agrexco, débarqués aujourd’hui à Marseille et qu’on voudrait installer à Sète demain, et dont les fruits et légumes viennent directement des colonies, en violation des résolutions onusiennes condamnant l’occupation des territoires palestiniens depuis 1967.
Aucune règle de traçabilité ne permet, en ce moment, de distinguer les produits provenant directement d’ Israël et ceux des colonies. Est-il normal d’acheter des produits qui proviennent de terres occupées en infraction à la loi internationale ?
Devons-nous, comme nous le demandent le Bureau national de vigilance contre l’ antisémitisme (BNVCA) et son président Sammy Ghozlan − à l’origine de la majorité de ces plaintes contre le mouvement BDS −, d’être des consommateurs aveugles, muets, sourds à la loi… et heureux.
Quant à la volonté d’assimiler le boycott à un acte « antisémite », et la tentative de manipuler la mémoire du génocide nazi des juifs d’Europe, elle n’est pas seulement scandaleuse, mais absurde lorsqu’on va jusqu’à porter plainte contre Stéphane Hessel, ancien diplomate français, résistant, juif et rescapé du camp de Buchenwald, pour son soutien public à la campagne de boycott économique, culturel et universitaire des produits en provenance d’ Israël et des institutions israéliennes.
Ceux qui, en France, soutiennent inconditionnellement la politique israélienne devraient regarder du côté d’Israël : du côté d’Omer Shoshan, jeune soldat israélien de 19 ans récemment emprisonné pour avoir refusé de servir dans une armée d’occupation ; ou de celui des 150 Israéliens, intellectuels, artistes et hommes de théâtre, qui ont appelé fin août au refus de se produire dans les colonies israéliennes en Cisjordanie.
Le boycott, une longue histoire de révoltes légitimes
Le boycott n’a rien de nouveau, d’exceptionnel, ou de révoltant, il est au contraire une longue histoire de révoltes légitimes.
Révoltés par l’apartheid en Afrique du Sud, les boycotteurs du monde entier dans les années 80 ;
révoltés par la discrimination des Noirs aux Etats-Unis, les boycotteurs des bus de Montgomery en 1955 ;
révoltés par la colonisation de la Grande-Bretagne, les boycotteurs indiens des produits britanniques des années 30 ;
révoltés aussi, bien en amont, ceux qui, quelques années avant la Guerre de sécession américaine, appelèrent à boycotter les produits d’entreprises américaines pratiquant l’esclavagisme.
Face à l’attaque par l’armée israélienne en mai, dans les eaux internationales, de la flottille humanitaire pour Gaza, et le meurtre de neuf militants turcs qui s’y trouvaient ; face à l’utilisation d’armes non-conventionnelles, comme les bombes au phosphore ayant largement arrosé la Bande de Gaza il y a un an et demi ; face aux bulldozers israéliens qui, à l’heure actuelle, continuent de judaïser la partie palestinienne de Jérusalem pour y construire 1 500 nouvelles unités d’habitations destinées aux colons ; face aux violations du droit international par Israël sous toutes ses formes… la campagne internationale de BDS contre l’impunité d’Israël dont nous nous réclamons, s’inscrit également dans cette longue histoire.
Lancée en juillet 2005 à l’appel de la société civile palestinienne, la campagne de Boycott contre la politique israélienne est aujourd’hui internationale. Elle est relayée par les syndicats britanniques et irlandais, tout comme par les anticolonialistes israéliens.
Aux Etats-Unis, l’université de Harvard a retiré tous ses placements israéliens, pour une valeur de 40 millions de dollars, et celle de Johannesburg, en Afrique du Sud, menace de couper tous ses liens économiques et académiques avec l’université Ben Gourion.
Le gouvernement des Pays-Bas vient d’ annuler une tournée de maires israéliens, en raison de la présence de représentants des colonies d’Efrat et de Kyriat Arba. Prix Nobel de la paix et figure de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud, l’archevêque Desmond Tutu déclarait encore récemment :
« Nous avons vaincu l’apartheid sans violence parce que la communauté internationale avait accepté de soutenir la campagne de désinvestissement en Afrique du Sud. Une campagne similaire peut apporter la paix au Moyen-Orient sans violence. »
Sammy Ghozlan et les tribunaux français l’attaqueraient-ils, lui-aussi, pour « incitation à la haine raciale » ?
La singulière criminalisation du boycott en France
La criminalisation des boycotteurs en France est un cas singulier, où certains pensent pouvoir briser un mouvement social, civil et anticolonial par la seule force des tribunaux.
On sourira sans doute un jour de ces valeurs inversées qui font de simples citoyens défendant les droits du peuple palestinien par la seule force du boycott et de la non-violence, des criminels, et d’Israël une victime offensée.
En attendant, restons sérieux et persévérants : nous avons le droit de boycotter Israël quand il ne respecte pas le droit international et refuse de prendre en compte les décisions adoptées par les Nations unies.
Ce boycott est légitime et nous allons continuer à le faire, à l’image d’une campagne internationale qui porte aujourd’hui ses fruits. Car si la politique coloniale d’un Etat surarmé doit aujourd’hui se cacher derrière les tribunaux français, c’est aussi que cette politique s’affaiblit moralement, et qu’elle devra bientôt s’incliner face au droit international.
Sonia Dayan-Herzbrun, professeure de sociologie (université Paris-Diderot), vice-présidente de l’Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip) ; Annick Coupé, porte-parole de Solidaires ; Gustave Massiah, membre fondateur du Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale (Cedetim) ; Jean-Marie Muller, membre fondateur du Mouvement pour une alternative non-violente (MAN).
http://www.rue89.com/2010/10/18/le-boycott-des-produits-israeliens-est-il-un-acte-criminel-171862
Une seule réponse : les états criminels et oppresseurs ne manquent pas. Ils ne sont l’objet d’aucun appel au boycott. La motivation des boycotteurs d’Israël n’est donc pas les peuples opprimés. Il faut aller chercher ailleurs leur motivation. Et donc leur combat devient soudain très frelaté.
Splendide réponse, simple, claire, limpide. Et surtout vraie.
bla bla bla ,très bien le « copier coller » quelle prouesse d’asséner toutes contre-vérités, je ne vais pas toutes les citer, mais par exemple, la momie qui parle, je veux dire Hessel, l’abominable, n’est pas juif, il le serait par son père, mais à vérifier, il est protestant, mais il est bon de dire que une personne qui distille son venin à longueur de temps sur ISRAEL , a des origines juives, il en fut ainsi pour hitler dont on a dit qu’il avait une grand-mère juive !! faux, bien sûr ! il n’a jamais résisté ou alors comme la plupart des auto-proclamés de la dernière heure , qui s’étaient ou planqués ou avaient collaboré ! JERUSALEM que l’on voudrait judaiser , vous vous rendez compte de ce que vous écrivez, si c’est vous qui l’avez écrit, ce dont je doute ! JERUSALEM, trois fois millénaire ville juive ! où étaient les palestiniens? peuple inventé depuis 1967 , réfugiés de génération en génération,pour continuer à percevoir la manne que versent les occidentaux, les palestiniens corrompus, haineux, ne vivant que par le crime !
j’arrête là sinon il faudrait un livre entier sinon plus!
Ce que je veux ajouter, c’est que je vous suggère de boycotter vraiment toutes les inventions Israéliennes, jetez vos portables, ne vous soignez plus ISRAEL est derrière presque toutes les inventions qui sont légions, les universitaires du technion de Haifa sont des génies au service de l’humanité, mais cela est insupportable!! allez donc au diable et ruminez en sa compagnie la rage qui vous anime !