Par Guy Millière et Philippe Karsenty
Quand l’euro a commencé à être mis en circulation sous sa forme fiduciaire, en janvier 2002, nous étions de ceux qui étaient très sceptiques sur ses chances de survie.
Nous n’étions pas seuls : de nombreux économistes partageaient ce diagnostic. Pourquoi ? Parce que la zone euro regroupait des pays qui avaient des cultures différentes, des systèmes politiques différents, des systèmes sociaux divergents et des structures économiques très distinctes les uns des autres. Ce qui séparait les pays de la zone euro les uns des autres ne nous semblait pas susceptible d’être comblé. Les écarts nous paraissaient à même de se creuser. La seule possibilité éventuelle d’éviter que les écarts se creusent aurait été un renforcement du fédéralisme européen, et la mise en place d’une forme d’union politique qui n’était pas à l’ordre du jour, et que les peuples européens refusaient.
Ce qui devait se produire s’est produit. Certains pays de la zone euro ont fait des gains de productivité considérables, d’autres pas. Certains pays de la zone euro ont restructuré leurs systèmes sociaux et leur appareil administratif de façon à rendre le travail moins coûteux et le poids de l’Etat moins lourd, d’autres ont stagné sur ces plans ou sont allés carrément dans le direction inverse. Certains pays disposaient d’atouts industriels et entrepreneuriaux importants et les ont fait fructifier, d’autres pays, qui ne disposaient pas des mêmes atouts ont décroché, lentement d’abord, puis de plus en plus vite.
Quand des disparités de ce genre prennent place entre divers pays, la variable d’ajustement est en général le taux de la monnaie, qui se réévalue quand un pays est très dynamique, et se dévalue quand le pays est moins dynamique. L’euro impliquant par définition un taux fixe, puisqu’il est la monnaie unique de la zone euro, d’autres variables d’ajustement ont joué : les déficits budgétaires et commerciaux, l’endettement, puis le chômage et l’essoufflement de la croissance dans les pays prenant du retard.
Nous sommes arrivés au moment où plusieurs de ces pays en retard sont confrontés à des difficultés de paiement, en raison d’un endettement trop important, d’erreurs d’investissement massives, de déficits suscitant l’inquiétude des marchés financiers. Les pays concernés ont reçu des aides d’urgence et se sont vus demander d’opérer des réformes drastiques. Celles-ci ont été définis comme des « plans de rigueur ». La rigueur en question équivaut à exiger d’eux qu’ils retrouvent des budgets en équilibre, ce qui passe par des hausses d’impôts et de taxes et par une diminution des dépenses publiques. Elle entraîne un chômage plus élevé encore, une croissance nulle ou négative. A terme, la dévaluation qui n’a pu s’opérer par la dévaluation de la monnaie est censé s’opérer par la baisse du pouvoir d’achat et des salaires. Des spirales déflationnistes se trouvent enclenchées qui ont conduit l’Irlande, la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie au bord du gouffre.
Malgré la « rigueur » extrême, la Grèce ne semble pas près de se relever et paraît plutôt s’approcher de la banqueroute. L’Espagne paraît suivre le même chemin. On saura le 17 juin si la Grèce prend le chemin d’un sortie de la zone euro : cette sortie paraît difficilement évitable. Si la Grèce sort de la zone euro, d’autres pays pourraient suivre. Un effet domino pourrait se trouver enclenché, et la France elle-même pourrait être touchée.
Faut-il en déduire que l’euro va s’effondrer ?
La zone euro telle qu’elle fonctionne aujourd’hui n’est pas viable. Les plans de rigueur requis pour tenter de la rendre viable à nouveau impliqueraient des années de chômage élevé et de croissance nulle ou négative dans tous les pays du sud de l’Europe. Et, au vu des disparités qui se sont creusées, on peut même se demander si les plans de rigueur pourraient finir par la rendre effectivement viable.
Peut-on penser que les mesures de « croissance » proposées par le nouveau gouvernement français sont susceptibles de constituer un remède et pourraient être adoptées ? La réponse est non dans les deux cas. Mutualiser les dettes par le biais d’ « eurobonds » équivaudrait à demander à l’Allemagne de payer l’endettement supplémentaire de pays déjà surendettés. Demander à la Banque Centrale Européenne de monétiser directement la dette des pays les plus endettés, et de prendre des mesures inflationnistes, sera refusé par les pays les mieux gérés, qui n’entendent pas payer par l’inflation généralisée les sinistres subis par les pays moins bien gérés et moins productifs.
Des mesures telles celles suggérées par l’Allemagne et la Banque Centrale Européenne, en l’occurrence davantage de flexibilité, et, de fait, davantage de rigueur encore, sont-elles susceptibles d’être acceptées par les pays moins bien gérés et moins productifs ? On peut en douter. Tout comme on peut douter que ces mesures seraient suffisantes.
Dès lors ? Deux issues sont possibles.
Soit une union politique est imposée quasiment de force aux pays de la zone euro, et les pays mieux gérés et plus productifs acceptent quand même de se sacrifier, de payer et de changer le statut de la Banque Centrale Européenne aux fins qu’elle puisse faire de l’inflation. Et la zone euro survivra encore quelques années, rongée de l’intérieur par ses dysfonctionnements.
Soit la zone euro éclatera. Plusieurs pays retrouveront leur monnaie et devront la dévaluer. Ce qui aura des répercussions sur toute l’économie de la planète et produira l’effet domino tant redouté. Un euro pourra subsister qui sera la monnaie commune des pays les mieux gérés et les plus productifs, avec l’Allemagne comme puissance dominante. La France aura beaucoup de mal à se maintenir dans la nouvelle zone euro, et, pour y parvenir, devrait de toute urgence prendre des orientations très différentes de celles énoncées par le nouveau gouvernement français. L’effet domino pourrait-il faire qu’un banqueroute de la Grèce, puis de l’Espagne conduise à une banqueroute de la France ? Ce n’est pas impossible. Cela aurait alors des conséquences sur l’épargne, sur les pensions, sur les salaires, sur les entreprises en France.
Des mouvements de l’épargne et des capitaux ont lieu depuis des semaines.
Des centaines de millions d’euros ont quitté la Grèce et quittent l’Espagne en direction de l’Allemagne, des Pays Bas, du Royaume Uni. Des mouvements du même type ne s’observent pas en France aujourd’hui, ou pas au même degré. Ils pourraient venir.
Nous étions, voici dix ans, sceptiques sur les chances de survie de l’euro. Nous nous attendions à ce que l’euro soit une aventure qui tourne à la tragédie. Peut-on espérer encore que le pire sera évité ? Nous aimerions pouvoir répondre positivement.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Guy Millière Philippe Karsenty pour www.Dreuz.info
D’un point de vue entrepreneurial et social car les deux vont ensemble, ni l’austérité, ni le keynésianisme ne sont et peuvent être des solutions viables ou même acceptables. Vous l’avez déjà suggéré, Guy Millière: réduire toutes les charges fiscales et sociales qui pèsent sur les revenus du travail et les revenus en général d’au moins 50%. Dégraisser les administrations et réduire le train de vie de l’état dans les mêmes proportions. Privatiser sécurité sociale et fonds de pension étatistes avec mise en concurrence. Interdiction du PS et autres mouvements du type fsciste et liberticide. Au début, cela créera de la dette, car il faudra continuer à financer les gens en difficulté. Le business reviendra et la dette se résorbera automatiquement. Le piège à éviter est de ne pas retomber dans le même schéma étatiste, une fois la prospérité revenue. Le plus dur, c’est de changer les mentalités. Si on dit d’avance que cela ne marchera pas, évidemment. Pourtant s’obstiner dans la voie du socialisme et de la dépense est suicidaire. On a déjà donné assez de chances à cette idéologie pourrie pour encore espérer qu’elle puisse nous sauver. Elle est à court d’idées. Elle est périmée.
Bien vu !
ATB
Cher ATB, Ceci reprend une bonne partie de vos idées en insistant sur la fiscalité, car Guy Millière l’a montré, vous l’avez montré, JPG l’a montré. C’est là le problème. On espérait que Sarko allait faire quelque chose de fort dans ce domaine, mais non. Le reste, on s’en fout. L’euro coulera. Dommage, car l’idée était belle. Mais la façon aveugle dont cela a été mis en oeuvre montre qu’on est dirigé (économie dirigiste) par des amateurs.
Oui, ce sont nos idées, mais ce sont aussi celles de beaucoup d’autres (dont vous). Nous avons seulement poussé (ce qui est pas mal et constitue un véritable travail)la réflexion, les recherches, nous avons essayé d’être démonstratifs, mais le seul bon-sens accompagné d’un sens de l’observation normal devrait conduire à cette conclusion. Notre économie dirigiste est conduite par des amateurs, pas seulement, vous le savez fort bien, elle est conduite par des politiciens professionnels (des ignares qui ont le virus de la politique depuis leur jeunesse…tu parles !)souvent sans expérience de la vie réelle (l’entreprise et/ou surtout la création d’entreprises), uniquement démagogues et opportunistes. Le métier de la politique fausse tout, il entretient les clans, les castes et les antagonismes. Si le bon-sens guidait l’action politique ce qui devrait être, la plupart des politiciens perdraient leur job. Ils sont juges et parties et ça personne ne le dit jamais. La gestion de l’Etat devrait être confié, à des entrepreneurs,des gens comme Grumberg ou moi-même et…d’autres (désolé de me citer, mais c’est mon profil et ma démarche, même si elle est pas suivie par les très gauchistes médias)qui connaissent la réalité parce qu’ils l’ont pratiquée. Un entrepreneur est un visionnaire, un rassembleur et un bon généraliste de toutes les matières. Un copain avait créé jadis la marque “Kid Cool”, cela avait été une réussite fulgurante (ce qui est arrivé après est autre chose)et une amie disait de lui: “il a tout bon”. Tout est là, pour réussir, il faut avoir tout bon partout, on ne peut pas se permettre de faire des choses bien et d’autres choses à moitié. Il faut être complet, il faut être global. D’ailleurs je dis toujours qu’une bonne intelligence est d’abord globale. On doit être capable de tout comprendre.
Contrairement aussi à une idée reçue, si l’argent est le moteur de l’entreprise, il n’en est pas le seul, il est essentiel (la récompense de l’effort)mais d’autres facteurs jouent aussi. Un entrepreneur aime construire, il aime bâtir, il aime embaucher (pas dans un paradis socialiste)et il déteste virer les gens. Il essayera de sauver sa boîte avant lui-même et quand il se plante il sera seul.
Il est surtout frustrant, pour ceux qui savent ce qu’il faut faire, parce qu’ils l’ont fait, d’être dirigés par de tels crétins. Je dis “diriger” parce que c’est factuel, ces politicards sont aux postes de commande, ils “dirigent”, théoriquement parce que pratiquement, ils jacassent, caquettent et pratiquent des politiques faites de bric et de broc, uniquement du rafistolage. C’est normal, ils n’ont ni les idées, ni les compétences qu’il faudrait. Ils défendent leur pré carré, c’est tout et c’est évident, mais ça aussi personne ne le dit jamais non plus. Ce sont des nullards, d’ailleurs, à ce propos j’ai connu (de loin)plusieurs politiciens ou prétendants politiciens qui s’en foutaient de rouler pour le PS ou pour les libéraux pour autant qu’ils aient le poste. Voilà, tout est dit !
La politique est une fin en soi pour les avantages qu’elle accorde à ses “membres”. Nos démocraties sont seulement des particraties.
Moi je suis pour la Liberté, c’est autre chose et c’est pour ça “qu’on” me tire dans les pattes.
Mais je vois que vous avez le bon-sens et le punch, c’est bien, c’est essentiel, il faut continuer comme ça.
ATB
Je vous suis tout à fait. Mais il y a quand même une chose qu’il faut dire. C’est vrai qu’il y a beaucoup trop peu d’entrepreneurs actifs dans la vie politique. Nous n’avons que des instituteurs (Louis Michel, pseudolibéral), des profs d’unif (genre Francisque Delpérée, chrétien-social ou le délire est passé près de chez vous), des syndicalistes, des juristes (la belle et hallucinante MilQuet, Ministre social-crétine de l’Intérieur de son arrière-cuisine) et des avocats (Laurette Clintonckelinx, PS). On a compté un cabaretier déjenté (Steve Stevaert, PS flamand), un chimiste (Elio di Rüpôvre, Premier Minisse PS) et une doctoresse (Catherine Fonck-Fonck-Fonck les petites marionnettes – Social-Chrétienne – pour les panades, c’est à gauche). Il y a eu l’ivrogne PS, Michel Dardenne, expert-comptable avec sa boîte d’audit et ses conflits d’intérêts (on est au PS ou on n’y est pas), mais cet ivrogne est le passe-droit des petites gens. Et ses frasques médiatiques ont fait rire la planète entière (chez Arthur notamment). Bref tous sont des gens qui ne connaissent absolument rien à la vie des entreprises privées non-subsidiées, petites, moyennes ou grandes. Et là où je ne suis vraiment pas content du tout, c’est lorsqu’on demande aux entrepreneurs d’entrer en politique pour mieux promouvoir les intérêts des acteurs économiques, seuls créateurs de la richesse du pays, ils vous répondent qu’ils n’ont pas le temps. Comment sort-on de ce cercle vicieux ? Car ce ne sont pas les petites frappes de la FEB (MEDEF belge) qui, avec leurs approches apaisantes, vont nous sortir du socialisme sauvage. Il faut des tempéraments de leaders et des gens de pouvoir. Pas des profiteurs du système. Vous pourriez le faire, effectivement. Mais attention: Modrikamen, fondateur de l’éphémère Parti Populaire, s’est fait traiter de fasco, d’ultra-libéral et de voleur, parce qu’il proposait un bouclier fiscal à 50% sur les gros revenus. Il y a un boulot énorme.
‘Interdiction du PS et autres mouvements du type fsciste et liberticide ‘
Nationalisme, anticommunisme viscéral, glorification du passé et des valeurs traditionnelles sont des composantes du fascisme, donc rien à voir avec le socialisme; ce n’est pas le dénominateur commun de l’antilibéralisme économique qui peut suffit à amalgamer fascisme et socialisme.
Quant à l’interdiction de partis politiques, NON, bien sûr !
Voici un exemple-types des pratiques fascisantes de l’état:
http://www.rtl.be/info/belgique/politique/882693/le-ps-s-attaque-aux-salaires-des-grands-patrons-du-prive
Ceci correspond à la définition que donne Thomas Sowell: il y a fascisme à partir du moment où les politiciens s’immiscent dans la vie des entreprises privées et disenbt aux entrepreneurs ce qu’ils doivent faire avec leur argent. Etape suivante: peine de prison pour crime économique? Vive l’URSS!!!
@ Mandrake : Mais combien comprennent-ils dans quelle mesure le socialisme a anéanti l’Europe? Après plus d’un siècle, cette idéologie n’amenant que mort et destruction a provoqué la quasi fin du christianisme, a joué un énorme rôle (et combien néfaste) dans la première guerre mondiale (et de ses suites en termes politiques avec notamment la fin de l’Autriche-Hongrie) et a été la cause et le catalyseur de la seconde (et la cause fondamentale de l’idéologie ayant mené aux camps de la mort), a causé des dizaines de millions de morts en Russie par le communisme et a provoqué une décolonisation sauvage (et une quantité invraisemblable de morts là aussi) là où il avait été pourtant la source même de la colonisation, il a refondé après-guerre le totalitarisme en s’alliant à l’islam, etc.. etc…
Sans exagération, on peut dire que l’écrasante majorité (d’un point de vue numérique) des pertes humaines depuis plus d’un siècle sur toute la planète trouve son origine soit directement dans l’idéologie socialiste soit indirectement par ce qu’il aura engendré (ex. : nazisme, islamisation).
Rien dans toute l’histoire humaine n’aura fait couler autant de sang que le socialisme.
@Thor: exactement. Peu comprennent bien ça. Ils en redemandent. Lisez le commentaire d'”ausecours” ci-dessus. Il est en contradiction avec lui-même: quand j’habitait en URSS, puis en Russie, les communistes étaient, eux, les anti-fascistes viscéraux. Le problème, ce sont ces étiquettes. En regardant de plus près comment ces systèmes fonctionnent, communisme et fascisme sont très proches puisque dans les deux cas il s’agit de créer un homme nouveau, docile, social et infantilisé, en se servant de l’état pour imposer le credo idéologique. Tandis qu’en se tenant aux tâches régaliennes de l’état, on privilégie la liberté (v. subsidiarité: je n’ai pas besoin de l’état pour ce que je peux faire moi-même), le reste est libre et les possibilités sont infinies. Lorsque l’état représente une idéologie, il limite la liberté de la société et la rend stérile et impuissante tant et si bien qu’on ne se rend même plus compte qu’il y a moyen de faire les choses autrement. La France, dans son vote pour F. Hollande, illustre bien ce principe. Et ATB l’expliquait aussi: tout, dont la présence envahissante de l’état, est interprété comme étant une fatalité, alors que cela n’est pas vrai. Il n’y a qu’en Europe qu’on vous parle de “modèle social”, qui est tout sauf un modèle, mais qui est si juste et su unique. Tu parles. Il s’agit juste d’un outil démagogique de contrôle, de confiscation et d’invasion de la vie privée par l’état. Et c’est là qu’est la méthode fascisante. Vous rendez-vous compte de ce qu’il faut pour “socialiser” ou pour “institutionnaliser” une personne afin qu’elle puisse “avoir droit” (je déteste ce terme – oouuh chouette, merci l’état) ne fût-ce qu’à un travail. Enregistrements divers, orientations, prises en charge, etc. Qui paie? Et à quoi cela sert-il? L’Europe sociale, c’est Lady Gaga en grand. L’Europe est au bout du rouleau, à part la Suisse (mais pour combien de temps encore – Suisses, faites gaffe à vos Francophones) et certains pays de l’Est qui ont compris.
Complètement d’accord avec vous.
Je vais encore aller dans votre sens en ajoutant que toute forme de fascisme est un dérivé direct du socialisme.
Le fascisme n’existait pas “en soi” avant le socialisme, il en est une excroissance.
Si un jour l’Europe se relève, il faudra interdire toute forme de socialisme et entreprendre une vaste campagne d’information pour que les gens réalisent l’horreur absolue que le socialisme représente.
Votre remarque concernant l’URSS est très intéressante. Bien sûr qu’ils se présentaient comme antifa. Les socialistes ont toujours apporté des solutions aux problèmes qu’ils avaient créés. Et en général des remèdes de cheval, parfois pires que le mal!
Et bien sûr, ATB a raison. Pas de fatalité mais une grande liberté.
Cependant, je reste convaincu que si la liberté doit être accordée à tous, un grand nombre persistera à la refuser (refus exprimé encore en France par le vote Hollande).
Puisque vous considérez que fascisme et socialisme c’est la même chose , pourquoi ne parlez-vous jamais ” d’islamo -socialisme “?!
Pourquoi dès qu’il s’agit de qualifier un comportement que vous n’appréciez pas, utilisez-vous d’une manière systématique le qualificatif fasciste, ainsi que le font les socialo-communistes qui terrorisent le peuple français depuis des dizaines d’années ?!
Vous évoquez les camps de la mort , pour changer un peu , mais c’est l’argument massif et massue des socialistes confrontés à l’horreur communiste et aux contre -immigrationnistes !
Les régimes fascistes parvenus au pouvoir n’ont jamais bouleversé l’organisation économique et sociale ,et il est peu probable qu’ils aient toléré la substitution de population, c’est un fait et une preuve supplémentaire que les motivations et aspirations des fascistes et socialistes ne sont pas de même nature.
Guéant vient de répéter qu’il n’est pas question de conclure des alliances avec le FN , non c’est trop horrible ! , car le FN serait pour une immigration quasi zéro – mon Dieu, quelle horreur !!! , car Guéant lui est seulement pour une réduction des flux migratoires (eh oui, quand même il faut s’interroger sur les 18 %, soupire Guéant, qui ne veulent pas mourir , les salops de fascistes ) mais Guéant rassure , ce n’est pas pour la sauvegarde de l’identité française, pour le bien-être des Français, pour le bon sens politique et économique , qu’il est pour la réduction des flux migratoires, mais pour mieux accueillir les pov immigrés, pour mieux les “insérer ” , pour leur bien-être !
Alors oui, Mandrake , le comportement de Guéant et cie est révélateur de l’instrumentalisation du fascisme, instrumentalisation dans le but de faire accepter la destruction des nations européennes et chrétiennes, que les mondialistes détestent de toutes leurs forces, bien plus qu’ils ne détestent les sociétés islamistes.
Je suis pour un Etat limité à ses fonctions régaliennes , le contraire me parait viscéralement contre nature, glauque, malsain, mortifère,je suis pour la liberté totale d’expression en matière politique -ce que vous devriez être si vous êtes un vrai libéral ! – si ces deux conditions réunies existaient en France, nous n’aurions pas à subir la substitution de population, la tiers-mondisation, la décadence , la laideur morale, esthétique, la “barbarisation ” , le crétinisme de masse, la mort.
” les communistes étaient, eux, les anti-fascistes viscéraux ”
Eh oui ! vous apportez de l’eau à mon moulin !
En fait, pourquoi pas, on pourrait aussi parler d’islamo-socialisme. Mais ce n’est pas la formule consacrée ou, disons, la plus usitée. Les comportements que je n’apprécie pas ne sont pas tous qualifiés par moi de “fascistes”. Exemple, je ne qualifie pas les drogués, les prostitués ou les analphabètes de fascistes. Par contre, lorsqu’il s’agit de personnages qui veulent me faire adopter des comportements surnaturels au nom de leurs idéologies débiles (égalitarisme, étatisme, solidarité forcée) et avec mon argent, alors oui je dis que cela s’apparente au fascisme des années 20 et 30. L’étape suivante, c’est d’occuper Wall Street. Ce qui a été fait. Ensuite, d’envoyer les riches dans les camps de redressement (fiscal?) au nom d’une morale douteuse et de la lutte des classes (tu parles d’une incitation à la haine). Quant aux camps de la mort, la gauche s’en est servie effectivement et ce afin de se racheter une conduite. Adolf H. était socialiste et son parti – le parti des ouvriers allemands. Henri de Man, conseiller et ami du Roi des Belges Léopold III, était le maître à penser du PS des années 30, chose bien oubliée aujourd’hui. Du passé, faisons table rase…Les méthodes socialistes de gestion de l’état et leur diabolique habitude d’obliger tout le monde à marcher au pas comme eux le disent et avec notre argent n’est pas comptatible avec la valeur de Liberté. Eux appellent cela la liberté encadrée. Mais il n’y a pas de demi-mesure: on est libre ou ne l’est pas. Ils nous disent qu’ils nous aiment et qu’ils nous protègent. Mais que fait-on si l’on ne veut être ni aimé, ni protégé par eux et leur constructivisme (“Le PS, créateur de brols depuis 125 ans”).
“Les régimes fascistes parvenus au pouvoir n’ont jamais bouleversé l’organisation économique et sociale”. Non peut-être? comme on dit à Bruxelles. En lisant cette phrase, je ne crois pas que vous compreniez suffisamment bien en quoi consiste un régime fasciste. Pour ce qui est de Guéant, il ne me fait ni chaud, ni froid. C’est un politicien français, donc c’est pas terrible de toute façon. Sinon, ça se saurait. Et donc, pardonnez-moi, mais je m’en fous un peu de Guéant. Vous me dites que c’est un nuisible. Oui, et alors? Rien d’étonnant, je vous l’ai dit. Mais on ne peut tout de même lui imputer toutes les erreurs quasi-irréversibles commises contre votre beau et grand pays, la France, depuis plusieurs décennies. Quant à vos paragraphes de fin, je vous rejoins, mais pourquoi ne pas avoir commencer par là?
De Man, hégérie de la gauche des années folle-dingues.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_De_Man
Le PS n’aime pas quand on le lui rappelle les hauts faits de bel Hendrik. Il se met alors à traiter ceux qui osent lui rafraîchir la mémoire, crime de lèse-PS, d’opportunistes, de démagogues et aussi, mais oui, de fascistes. Le PS, c’est la morale de chez Tattie.
Merci pour cet article intéressant.
Concernant l’économie européenne, j’aurais une question.
Dans les médias européens de gauche, les Allemands sont vus comme les “gros méchants” économiques qui exigent aux autres pays plus de rigueur.
Or, il me semble que les Suédois sont plus ambigus. Ils ont une plus forte position dans les instances internationales et cherchent à rendre gorge sur des affaires internationales des pays bien ciblés (Serbie, France et Israël). Quelque part, il y a une recherche d’affaiblir des pays stratégiques afin de promouvoir des relations vus comme plus fructueuses à terme avec d’autres pays (Turquie, pays de l’Est, Canada…).
Désolé si mon commentaire peut paraitre très maladroit car j’ai de grandes faiblesses en économies et en relations internationales. Mais je trouve intéressant de parler d’autres acteurs économiques qui sont peu mis en avant mais qui risquent d’avoir une importance concernant le futur économique de l’Europe (en l’occurence la Suède)
Cher Guy,
Encore une superbe analyse comme à ton habitude!!!
Hollande viens de s’entourer de 31 conseillés et pourquoi pas 32 ?? qui serait en l’occurence toi!! même en freelance, mais bon sang je ne comprend pas que des gens comme toi ou Delamarche et autre Sapir ne soi jamais écouter !!!??? c’est voulu ou tout simplement de la pure incompétence ???
Quoi qu’il en soi je suis toujours ravi de te lire et JPG aussi que du bonheur, enfin du vrai journalisme à l’état pure!!!
Cordialement
Pascal
La situation est désespéré depuis que nous avons au pouvoir les idéologues qui ont justement œuvré à l’élargissement de la zone euro à des pays qui n’en avait pas les moyens (Jospin). La solution de la croissance, c’est croire au miracle et à la divine providence c’est une marque de naïveté toute française dés que la crise menace, un nouvel accord de Munich.
Je confirme que beaucoup de français songent à quitter le territoire et j’en fait parti, en ayant les moyens, professionnel s’entend.
Les statistiques de l’émigration sont par ailleurs étrangement introuvables ce qui confirme bien une tendance à l’exode.
Ceux qui sont restés dans l’analyse objective savent bien comment cela va finir et veulent partir avant l’effondrement, qui ne sera pas qu’économique en France.
Désolé mais tout ceci n’est que le prolongement et la partie visible de l’iceberg en perdition qu’est l’économie américaine.
Depuis 2008, le capitalisme financier est mort et les gouvernements tous liés aux banques font de l’acharnement thérapeutique.
Il arrivera que nous arriverons dans un chaos économique mondial, un chaos qui ne s’arrête pas à l’économie uniquement mais qui s’étend à toutes les couches de la société mondiale. Notre monde est malade et de là surgira celui que la Bible décrit comme étant l’Antéchrist.
Tout est écrit depuis bientôt 2000 ans et prophétiquement nous sommes à la veille de son arrivée. Il proposera des solutions (mais qui ne seront que de la poudre aux yeux) destinés à illuminer le monde dans des ténèbres telles que l’humanité n’en aura jamais connu. Mais tout cela ne sera que le commencement des douleurs…
Malheur à l’homme qui se confie dans l’homme.
ben tant mieux!! que ca pete le plus tot sera le mieux et qu’on en finisse avec cette merde d’europe et sa commission de baltringues!!!
le champagne est deja au frigo.
Oui, qu’on en finisse une bonne fois pour toutes!
Et si par la même occasion l’Etat-providence se cassait la gueule, ce serait excellent: plus d’allocs pour les coucous afro-maghrébins qui viennent pondre chez nous sans rien produire.
Sans allocs, ne resteraient que les immigrés qui travaillent vraiment (peu nombreux), et les Français eux-mêmes seraient bien obligés de remplir les postes vacants.
Fin de l’assistanat, retour du travail productif, retour des vraies valeurs et de la France!
Vendredi 1er juin 2012 :
L’agence de notation Egan-Jones abaisse la note de l’Italie de “BB” à “B+”, avec une perspective négative au vu de “l’état misérable” de son économie.
Lisez cet article :
Les Bourses ont terminé en forte baisse vendredi de part et d’autre de l’Atlantique, des chiffres décevants sur l’emploi aux Etats-Unis s’ajoutant aux craintes liées à la situation financière et économique de la zone euro et au ralentissement de la croissance chinoise.
L’économie américaine n’a créé que 69.000 emplois en mai, un chiffre inférieur de plus de moitié au consensus Reuters et le plus faible depuis un an. Le taux de chômage est reparti à la hausse, à 8,2%.
Ces chiffres sont venus s’ajouter aux mauvaises nouvelles en provenance d’Europe, où se multiplient les signes de ralentissement de l’activité, et où aucun signe encourageant n’est venu apaiser les craintes liées à la crise de la dette dans la zone euro, ainsi que de Chine, où l’industrie a confirmé son ralentissement dans les dernières enquêtes auprès des directeurs d’achats.
Selon une enquête Reuters réalisée après la publication des chiffres de l’emploi américain, Wall Street juge de plus en plus probable que la Fed engagera un nouveau cycle d’assouplissement monétaire pour préserver la reprise fragile de l’économie américaine.
Sur le front de la crise de la dette en zone euro, l’agence de notation Egan-Jones a abaissé dans la soirée la note de l’Italie de “BB” à “B+” avec une perspective négative, faisant part de ses doutes quant à la capacité du pays à soutenir ses banques sans aide extérieure au vu de “l’état misérable” de son économie.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8H1JK120120601
Analyse très lucide, à une réserve près: l’actuel scenario n’était pas prévisible, ou du moins pas le plus probable.
Initialement, l’euro devait constituer la première pierre d’une Europe confédérale sur le mode helvétique.
Hélas, voilà une quinzaine d’années que l’approfondissement se trouve paralysé
-d’une part en raison d’une fuite en avant dans l’élargissement
-de l’autre du fait de la procrastination du tandem franco-allemand. A juste titre l’Allemagne ne fait plus confiance à notre pays, et ne considère plus la construction européenne comme une priorité.
A son stade actuel, L’Union Européenne est devenue une plaisanterie aussi stupide que coûteuse. Certains pays sont dans la zone euro et d’autres pas, certains pays sont dans l’Otan et d’autres pas. Un pays ne peut modifier le taux de TVA supporté par ses restaurateurs sans l’accord de ses partenaires, mais, y compris au sein de la zone euro, a pu jusqu’à présent accumuler un endettement public calamiteux dans la quasi indifférence générale…
Reste à savoir si la crise actuelle ne représente pas l’inévitable étape sur la voie du confédéralisme… Les Etats-Unis d’aujourd’hui ne sont-ils pas le produit de la Civil War américaine? L’Union Européenne n’est pas un projet beaucoup plus “constructiviste” que l’Etat fédéral américain. Barrières linguistiques mises à part, les divergences culturelles entre l’Europe du Nord et celles du Sud n’apparaissent guère plus insurmontables que tout ce qui peut opposer, par exemple, les citoyens du Rhode Island à ceux de la Californie ou du Texas…
Un excellent livre écrit en 2006 par Claude Allègre et Denis Jeambar : “Le Défi du Monde” démontre que d’un point de vue économique, l’on ne peut commercer qu’avec des pays d’un niveau de vie relativement similaire (bref ce qu’était l’Europe des 7).
En effet, c’est le principe des vases communicants qui s’applique, et le fait d’avoir ouvert les portes des pays de l’Est en les incluant dans l’Europe des 27, où les salaires étaient 4 fois moins élevés qu’en France, ont fait que les entreprises ont commencé à délocaliser pour avoir un main d’œuvre moins chère, privant de ce fait la France (et d’autres pays d’Europe) de sa main d’œuvre.
Ce principe des vases communicant fait donc indubitablement que les pays riches s’appauvrissent et que les pays pauvre s’enrichissent, mais momentanément car toujours gérés comme des pays pauvres.
L’€urope et l’€uro étaient donc voués dès le début à l’échec.
Elle n’en a que profité à certains députés €uropéen qui eux s’en sont mis plein les poches.
“l’actuel scenario n’était pas prévisible, ou du moins pas le plus probable.”
Eh bien, certains l’avaient prévu depuis Maastricht (au moins). Mais comme ça ne devait pas correspondre à vos convictions…
“L’Union Européenne n’est pas un projet beaucoup plus « constructiviste » que l’Etat fédéral américain.”
Il suffit pourtant de lire le traité de Lisbonne et de le comparer à la sobriété de la constitution américaine pour être convaincu du contraire.
“Barrières linguistiques mises à part, les divergences culturelles entre l’Europe du Nord et celles du Sud n’apparaissent guère plus insurmontables que tout ce qui peut opposer, par exemple, les citoyens du Rhode Island à ceux de la Californie ou du Texas…”
Oui, supprimons toutes les langues et parlons le globish…
Savez-vous qu’une langue, quelque part, structure aussi la pensée de l’individu, ne serait-ce que parce que certains mots n’existent pas du tout ou au contraire avec de nombreuses variantes et nuances, ou ne recouvrent pas les mêmes notions, etc ?
Allez, une vidéo d’un grand homme, qui vous apprendra peut-être enfin quelque chose :
http://www.youtube.com/watch?v=sajB7st4eR8
Je ne prétends donner des leçons à personne, et partage fondamentalement le point de vue de Guy: sous sa forme actuelle, l’Union Européenne n’est pas viable, et la zone euro est vouée à l’éclatement.
Soit l’Union doit se limiter à une simple zone de libre-échange, soit, s’il se trouve une majorité favorable, elle doit se métamorphoser en une puissance politique intégrée de type fédéral ou confédéral.
Paradoxalement, la multiplicité des langues nationales pourrait s’avérer un moindre obstacle que la confrontation de deux communautés linguistiques comme au Canada. Au sein de L’hexagone, Bretons, Corses et Alsaciens parlent tous le Français. L’Anglais aurait évidemment vocation à devenir la langue fédérale européenne.
Quand je lis en “v.o” Robert Kagan ou Condie Rice, je comprends instantanément le fond de leur pensée. Mais, désolé de vous décevoir, quand j’entends parler François Hollande, je me sens étranger dans ma propre patrie! N’exagérons donc pas les obstacles linguistiques! Il y en d’autres, bien plus graves…
Vous avez regardé cette vidéo ? Apparemment pas.
Un état transnational du type que vous semblez souhaiter ne pourrait être qu’une dictature, déguisée ou non. Nous n’en sommes pas loin, d’ailleurs, sur certains aspects.
Quel électeur italien serait capable de voter pour un homme politique lituanien (en admettant qu’il y ait de véritables élections transnationales, ce qui est loin d’être le cas) ?
Poser cette question, c’est y répondre par avance.
Et si demain un état transnational européen devient une dictature, islamiste de préférence, où pourrons-nous nous réfugier ? La variété est une condition de la liberté.
Vous êtes dans l’utopie et toutes les utopies conduisent à une forme de fascisme.
La difference entre l europe et les etats unis est que les etats unis se sont structures d emblee comme un pays et se sont dotes d emblee d institutions federales reposant sur la democratie. L euro a, comme c est note dans l article ete lance pour susciter une marche forcee vers une union politique qui suscitait d emmbleecdes reticences chez peuples et gouvernements.
Pourtant facilitée par la domination de la culture WASP, l’édification des Etats-Unis a suscité elle-même bien des réticences, et même une sanglante guerre civile…
La Suisse n’est PAS une confédération même si la dénomination officielle y fait référence. La Suisse est un état fédéral, ce qui n’a rien à voir.
Avec ma toute petite jujotte, ma toute petite connaissance du monde des affaires, quand j’ai entendu parler de l’Europe dans les années 80, j’ai ouvert de grands yeux et de grandes oreilles. J’habitais à l’époque l’Allemagne, la vie était bien moins chère qu’en France et nous allions en vacances en Espagne où là la vie encore légèrement moins chère qu’en France. Mon étonnement était dû au fait que je ne comprenais pas comment des pays, quoique proches géographiquement, pouvaient s’unir socialement, économiquement, financièrement, etc … Les différences de mentalités, de langues, de moeurs, de coutumes, étaient tellement d’énOOOrmes barrières qui viendraient à faire échouer à court voire à moyen terme, tous traités et tout accord. C’était d’une logique enfantine !
Le seul élément qui a été possible au centre de cette unification a été l’Euro et encore il n’avait pas la même parité d’un pays à l’autre. On constate aujourd’hui l’hécatombe qu’il en résulte.
Il est évident que l’Euro n’aura plus jamais la cote qu’il avait atteint … les pays sont tous + ou – au plus bas financièrement et donc économiquement et socialement et de ce fait l’Euro n’a que 2 voire 3 ans au plus de vie sauf à le conserver comme monnaie fédérale.
OUI nous allons vers une banqueroute , ça ne me fais plaisir d’écrire cela , mais chef d’entreprrise depuis 40 ans , je puis vous affirmer qu’ancun système ne peut survivre à des déficits successifs ,qui deviennnet d’ailleurs pharamineux, sans qu’a un moment vous ayez crée plus de richesses que vous en avez dépensées afin d’équilibrer votre compte d’exploitation.Imaginez votre foyer fiscal vivant comme l’état pendant des décennies ! Vous seriez sous les ponts !
En tant qu’entrepreneurs nous devons nous préparer à cette banqueroute et avons l’obligation de l’anticiper pour sauver nos actifs . Sans actifs financiers il n’existe pas d’outils de production. A l’égard des générations futures nous devons préparer une organisation sociétale reposant sur la responsabilité individuelle . Le système par répartition est mort ! et tant mieux.
Intéressant comme analyse !
La France y a beaucoup contribué 😀 En France je les connais bien ces paresseux , la moitié est au chômage avec des ablocs a gogo et celui qui trime il paye pour les autre et ça ce veut démocratique , merde des losers pareils qui veut donner des leçons au monde entier
Tout se résumé à ce qui suit : « Grâce à la bureaucratie et au socialisme, il n’y aura bientôt que deux partis en France : ceux qui vivent de l’impôt et ceux qui en meurent. » (A. Tournier).
Bien résumé .
Les Travailleurs et les paresseux et ils sont pléthores en Hexagone
L’euro sera surtout le fossoyeur de l’union européenne. Et donc une bonne chose.
L’Union Européenne n’est que la version moderne de l’Ex Union Soviétique et comme elle, elle connaîtra le même destin : éclatement de la zone euro et de l’Union européenne.
VLADIMIR BOUKOVSKI : http://www.dailymotion.com/video/xo9v0c_vladimir-boukovski-l-union-europeenne-est-la-nouvelle-urss_news
Le livre que Vladimir Boukovsky a consacré à l’Union Européenne voici quelques années est excellent et très lucide: L’Union Européenne, une nouvelle URSS?
Oui, il y a une excellente vidéo qui résume bien les lignes-force du livre (sans les rappels historiques sur le souhait soviétique de la maison commune européenne).
J’en ai donné le lien plus haut, le voici à nouveau
http://www.youtube.com/watch?v=sajB7st4eR8
Ben heu je ne veux pas être de mauvaise langue ils y son déjà.
Ben l’Euro, comme le reste de la construction Européenne, est l’œuvre de technocrates. Peu de place a été laissée aux peuples de la même façon que peu de place a été laissée aux règles fondamentales de l’économie. L’ensemble de ces « monstres » ne survivra pas au temps car les fondations mêmes ne sont pas viables. Les déceptions futures seront à la mesure des espoirs passés.
une chose et une seule, l’Euro ne tient que grace a la monnaie allemande. les autres pays ne valent rien.
les anglais savaient pourquoi il ne fallait pas rentrer dans L’Europe.
si les boches se retirent, c’est la degringolade…………
44.000.000 de paresseux en Europe vous savez qui ??? comment voulez-vous doper les exportatations en France ? pour exporter beaucoup il faut travailler “dur”.. regardez-les sur les chantiers : un qui travaille 3 qui regardent .. et les 35 heures ?? et les grèves des syndicats ?? et les autres qui regardent les paresseux ?? pourquoi se taperaient-ils eux tout le boulot ? voilà où en est en réalité le travail en France avec pour conséquence moins de rendement = moins d’exportations !!!
A mon avis, lorsque l’on a mis en place l’euro, on a mis “la charrue avant les boeufs”. Il aurait fallu d’abord mettre au même niveau dans tous les pays membres les différents régimes d’imposition, de taxes, de prélèvements sociaux, de salaires, etc…
Il eu fallu également mettre en place une commission qui controlerait le déficit public de chaque état pour éviter ce qui vient d’arriver à la Grèce et qui menace d’autres pays.
Mise au même niveau, commission, contrôle, …
Et on ne peut pas tout simplement nous les lâcher et se contenter d’une zone de libre-échange et d’accords sur des sujets au cas par cas ?
C’est quoi cette folie de vouloir tout le monde identique dans un monde totalement organisé ?
Pour faire court, le Front National a raison depuis dix ans et Jean-Marie Le Pen est un visionnaire autant sur le remplacement de population que sur la dictature européenne.
J’ai bien résumé?
Exactement!
Et une fois de plus, qui parmi les candidats à la récente Présidentielle, avait dénoncé depuis 10 ans l’euro comme non viable, et plaidé pour une sortie concertée au lieu de subie ?
Certains imaginent la fin de l’UE entraînée par la fin de l’euro et c’en est une conséquence probable, mais pas certaine.
Ma crainte est cependant grande. Sans le christianisme, comment l’europe pourra t’elle, lors de la terrible épreuve qui l’attend, la surmonter et reconstruire?
Le christianisme, à travers toute l’histoire européenne n’a cessé de protéger et structurer notre continent. Avec la perte actuelle de piété, comment espérer une fin positive?
L’Europe sans christianisme est le résultat d’un rapt idéologique opéré par les socialistes et fruit d’un travail de plus d’un siècle.
La déchéance actuelle est tout sauf un hasard. Car outre l’évidence économique de la non viabilité de l’euro, il y a l’approche constructiviste emmenant dans son sillage relativisme et multiculturalisme qui écrit chaque jour le cauchemar de l’Europe.
Y a t’il de l’espoir? Partout on voit le même constat et le même échec.
Les européens comprendront ils que c’est dans leur héritage chrétien, qu’ils soient ou non croyants, qu’ils trouveront le salut à la fois matériel et de l’âme?
“Thor”, cela vient-il de “roth”, prononciation de “wrath” signifiant “colère” en anglais? Y a-t-il un rapport? Ou est-ce le nom de famille “Roth” à l’envers.
Votre analyse me touche énormément. Je rejoins et partage vos constats.
Je vous remercie pour votre commentaire. Je partage aussi vos analyses et c’est agréable de lire quelqu’un de non complaisant avec les socialistes et qui les voit tels qu’ils sont. Plus encore parce que vos analyses sont toujours bien écrites et extrêmement vivantes.
Mon pseudo est d’abord une référence, comme vous l’avez étonnamment deviné, à la colère sourde mais aussi symbole de fertilité dans l’espoir que la pluie de l’avenir vienne nettoyer le vieux continent et le refertiliser par de nouveaux esprits plus éclairés (référence croisée avec éclair => tonnerre).
Mandrake, est-ce une référence à la magie ou voilée à l’expression “to make ducks and drakes” (qui correspondrait bien à votre discours politique) ou les deux?
Cordialement
J’apprécie votre réponse. Mandrake, c’est plus simple, mais aussi plus compliqué dans le sens où il faut le savoir. C’est le surnom que j’avais donné au prêtre qui m’a initié au catéchisme et à la géologie. Il n’avait pas sa langue en poche: tout le monde en prenait pour son grade, riches ou pauvres, professions libérales ou ouvriers, jeunes ou plus âgés. Evidemment cela soulevait des polémiques. Mais il arrivait toujours à se sortir des griffes des médisants. Je n’ai pas la prétention d’en faire autant, ceci dit. Comme il s’habillait souvent en noir et avait le don d’ubiquité, nous l’avions surnommé très affectueusement “Mandrake”. Il n’en a jamais rien su. Il était fils de communistes du Pays Noir (en Belgique, cela veut dire Charleroi, par là), mais se foutait de cette idéologie comme de l’an 40. Il avait beaucoup voyagé, notamment comme missionnaire en Israël et en Afrique. Il est décédé en 1991 à l’âge de 80 ans. Il me manque beaucoup. Voilà. C’est son souvenir qui m’intéresse.
Votre pseudo a une très belle histoire et prend beaucoup de sens. Merci d’avoir eu l’heur de la partager avec moi.
La liberté donne des ailes à toutes les âmes et en voilà une magnifique illustration.
Pour mon humble part, le catéchisme m’a fortement marqué également. C’est alors que j’ai commencé à comprendre la beauté de la religion catholique. Je partage ce faisant nombre de valeurs avec vous.
Après m’en être distancié dans le premier stade de ma vie, j’y reviens lentement mais surement.
Je commence à comprendre mieux de Tocqueville et ai envie d’approfondir Marc Aurèle (qui n’était pourtant pas tendre avec les chrétiens), deux figures qui sont capitales à mes yeux et à mon coeur.
L’histoire de l’Europe est un gigantesque puits, unique et universel, dans lequel tremper nos esprits. Quels sont vos auteurs favoris?
Très bonne analyse, malheureusement la France est devenu un pays Musulman
J’ai le privilege d’avoir visite entre autres le RI,Texas et Californie.
Desole mais ces 3 etats font partie d’un meme grand pays avec des valeurs communes et une langue,partagees par son peuple blanc,noir ou hispanique.
Rien a voir avec cette monstrueuse europe qui va heureusement disparaitre !
@Thor: ma liste d’auteurs favoris est longue. Mais Guy Millière en fait évidemment partie. J’en parle autour de moi, mais les gens se méfient car ils ne connaissent pas évidemment. Guy Millière, ce n’est pas Victor Hugo. Et comme on lit de moins en moins, les gens préfèrent se concentrer sur les auteurs plus connus recommandés par la grande presse subsidiée. Cela leur donne une vue positive des choses, mais ils ne se rendent pas compte combien on les endore en empêchant ou en ralentissant tout esprit critique. C’est pour ça que dès qu’un livre est recommandé officiellement, il ne faut pas l’acheter. C’est perdre son temps. Le travail de Michel Garroté sur la Foi est excellent également.
Très juste sur la lecture, Mandrake.