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Michel Garroté – Douglas Murray, dans The Wall Street Journal écrit notamment (extraits) : « Voilà maintenant plus d’un an que Bachar El-Assad a commencé à utiliser ses forces de l’ordre dans une offensive de grande ampleur contre le peuple d’un pays qu’il considère comme sa propriété personnelle. Et que faisons-nous au bout de tout ce temps ? Dans les affaires internationales, on dit toujours qu’il faut utiliser “la carotte ou le bâton”. Le problème, pour l’ensemble des pays démocratiques, n’est pas seulement qu’ils n’ont pas de bâton, mais encore qu’ils ne disposent plus de carottes suffisamment alléchantes. Le spectacle donné par Londres est une farce. Mais celle-ci est emblématique d’une tendance plus universelle ».
« Alors que la situation devient de plus en plus tragique pour le peuple syrien, une nouvelle réalité du pouvoir est en train d’émerger : les dictateurs nous comprennent mieux que nous ne sommes nous-mêmes disposés à nous comprendre. Car ce que M. Clegg (vice-Premier ministre britannique) sait pertinemment mais refuse d’admettre (comme tout le monde d’ailleurs), c’est que, malgré la fermeté de notre discours, nous n’allons rien faire. Tout d’abord, pour des raisons électorales parfaitement cyniques. Comme en a témoigné la défaite de Nicolas Sarkozy en France, l’opération n’a apporté aucun bénéfice politique aux parties impliquées en Libye – alors que les conséquences auraient été très lourdes en cas d’échec. Plus important, les puissances alliées occidentales ne sont pas encore totalement remises de leur intervention, même si celle-ci a été de très faible ampleur. Normalement, dans une telle situation, le monde, en particulier le peuple syrien devrait se tourner vers les Etats-Unis pour leur demander de l’aide ».
« Or voilà maintenant quatorze mois que la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a déclaré qu’elle déplorait la violence en Syrie, mais qu’une intervention ne deviendrait envisageable qu’“en cas de coalition de la communauté internationale, d’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité, d’un appel de la Ligue arabe et d’une condamnation universelle”. Mais elle a ajouté : “Cela ne va pas se faire, car je ne pense pas qu’on sache encore ce qu’il va se produire.” Eh bien, maintenant, on sait (depuis déjà quelque temps) ce qui s’est passé : plus de 10’000 Syriens ont été tués depuis que Mme Clinton a prononcé ces mots, en mars 2011. Pourtant, Washington en est toujours au même point et continue à estimer que rien ne peut être fait en dehors d’un règlement proposé par le Conseil de sécurité (ce qui ne marche pas) ou de la Ligue arabe (ce qui est encore moins efficace) ».
Michel Garroté
Reproduction autorisée avec mention de ce blog
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Entièrement d’accord, de plus ça signifie aussi, selon moi, une forme de déclin de l’Occident.
Tant que la putain de l’ONU existera l’Occident sera à sa botte malgré Wall Street, qui est le baton.
Par conséquent, tôt ou tard, l’existence de la civilisation occidentale sera préservée le jour où les nations qui la compose se détacheront définitivement de cette organisation pour en créer une autre basée sur notre culture.
Je crains fort que ce ne soit pas pour demain…
Qu’ils continuent a s’entretuer ca nous facilite la tache!!! Et il faut arreter de croire que c’est exclusivement armée de Assad versus les Civils!! Je pense que c’est plutot le camp de Alaouites qui veut defendre sa peau contre le camp des sunnites qui massacrent tout autant de civils qu’Assad! Bref un combat entre islamistes comme on peut le voir tous les jours en Irak, Afganistan, Pakistan, bref partout ou ya des arabes sans juifs au milieu pour servir de bouc émissaire…
Je ne suis pas loin de penser comme vous. Nous savons tous de quoi les musulmans sont capables pour gagner. Donc il n’est pas sot de penser que les sunites sacrifient leur population pour arriver à leurs buts. Même si cela peut choquer les occidentaux que nous sommes, cette procédure est tout-à-fait envisageable, hélas.
Assad n’a pas peur des occidentaux et il sait qu’il a l’appui de l’Iran dont l’occident,en revanche,lui,a peur.D’ailleurs son père à Hama a tué infiniment plus de gens en quelques jours que lui en un an et il ne lui est rien arrivé.Le sujet n’a même pas été évoqué à l’ONU occupé comme d’hab à condamner Israël.En attendant le Liban semble touché lui aussi par la fièvre meurtrière.Dormez bien,braves gens!
Je ne suis pas du tout certain que les USA aient peur de l’Iran, et je suis à peu près certain que lorsque l’Iran aura sa bombe atomique l’Amérique aura crée ou trouvé l’arme d’après.
Le “Monde” n’a pas a se mêler de ce qui ce passe en Syrie . Contrairement a ce les médias disent ( tous, même les médias israéliens) ce n’est pas un dictateur contre son peuple mais une faction syrienne contre d’autres factions syriennes. Il faut laisser l’histoire se faire , comme cela aurait être fait pour la Libye.
Il faut arrêter cette doctrine “bobo-gaucho” du : “plus jamais ça”. Cette doctrine fait qu’il est impossible de terminer définitivement des conflits. Ce que la guerre , dans toute son horreur, permettait de faire dans le passé.
Ensuite on peut choisir si le vainqueur est un ami , un ennemi, ou un ennemi juré sur le coran.
à Éridean:
je me vois en phase de cautionner votre conclusion. j’aime votre logique. c’est clair et net. il s’agit d’une affaire syrienne, laissons-les laver leur linge sale entre eux.
les socialistes et leur mentalité crasse poussent leurs cris d’indignés quand il s’agit de morts d’arabes islamistes, mais ils sont silencieux, très silencieux et indifférents quand les victimes de tueries constantes sont des Juifs, ou de Chrétiens.
Je suis bien de votre avis “Nethanel”! Qui arme les civils ? c’est façile aussi de tuer les civils et les enfants en faisant porter le chapeau à Assad ! c’est ce qu’ont fait les palestiniens bien souvent en faisant porter la responsabilité à Israel ! J’ai écouté attentivement le discours de Poutine en France et il a raison ,( Hollande jouant au chef de guerre s’est ridiculisé ! comme dab quoi !) faire partir Assad n’est pas une solution , voyons ce qui se passe dans ces pays avec leur soi-disant révolution pour la démocratie ,un pur désastre …!
Et d’une certaine façon cela est aussi imputable à l’Etat Providence à tendance socialiste (oui je sais je me répète).
Les politiques “sociales” (comprendre encadrer la société), ont vidé les caisses au dépend en premier lieu des armées.
Or le premier devoir d’un Etat démocratique est d’assurer la sécurité extérieure et intérieure de ses citoyens.
Aujourd’hui l’armée française et les armées européennes en général sont mal équipées, en sous-effectif, utilisent des infrastructures vétustes.
On ne parvient même plus à reconstituer nos arsenaux après la petite guerre de Libye.
De plus nos sociétés se sont vues inoculées le virus de la culpabilité/soumission.
Au nom des crimes théoriques commis par l’Occident en tant que civilisation, culture et système de pensée depuis le XVIème siècle,
il nous serait désormais interdit de faire usage de la force, que ce soit pour des intérêts économiques, politiques ou même pour nous défendre.
Car l’Occident serait coupable et devrait expier ses crimes.
En quelque sorte ce qui nous arrive ne serait que justice.
Eh bien moi je leur dis merde, je ne veux pas de votre Etat Providence qui asservit au prétexte d’aider, je ne veux pas de vos politiques “sociales” qui sont autant de chaînes à la liberté, au dynamisme, à la créativité et favorisent les médiocres, je ne veux pas de votre Education nationale qui formate plus qu’elle ne développe les esprits.
Je veux un Etat qui assure la sécurité de son territoire, de ses intérêts, qui assure la distribution des biens stratégiques (eau et énergie), pour le reste je veux qu’il me laisse tranquille, qu’il me laisse mener ma vie comme je l’entends dans le respect de la paix sociales et des règles de vie.
Bref Etat français je te dis merde car tu rognes sur ma liberté, ma vie, car tu ne protèges plus rien sinon toi-même, car tu penses que tout français te doit respect et obéissance de principe de sa naissance à sa mort.
Car tu as tout faux.