Publié par Guy Millière le 17 juin 2012

Ce n’est pas encore la chute. Un retournement est toujours possible. Mais le moins qu’on puisse dire est que le camp Obama traverse une très mauvaise passe, et Barack Obama lui-même ressemble de plus en plus à un ballon de baudruche juste après le coup d’épingle fatal.

Après les épisodes Obama Président juif, Obama Président gay, et Obama Président dont le fils pourrait être un jeune délinquant noir, après l’épisode Obama féministe considérant qu’une femme qui éduque ses enfants ne fait vraiment rien de sa vie, et l’épisode Obama Karl Marx et chantre de la justice sociale, il y a eu ces derniers jours l’épisode Obama foudre de guerre révélant qu’il a une liste de gens à éliminer par exécutions ciblées, et laissant des gens de son administration dire que les virus Stuxnet et Flame qui ont frappé l’Iran, cela vient directement de lui.

L’opération ne réussit, pour autant, pas mieux que les précédentes.

Les exécutions ciblées décidées en petit comité, sans déclaration de guerre, sans consultation du Congrès, et les listes établies dans le bureau ovale avec quelques conseillers passent mal auprès de la gauche pacifiste, qui a été longtemps la base sur laquelle Obama s’appuyait, et elles passent tout aussi mal auprès des conservateurs, qui voient là un viol de la Constitution. Les déclarations sur Stuxnet et Flame sont fort peu appréciées en Israël, puisque les éléments divulgués montrent que les virus ont été développés en coopération entre services israéliens et services américains, puisque les programmes de développement ont été élaborés sous la présidence Bush et pas sous la présidence Obama et puisqu’il y a là divulgation d’éléments « secret défense » mettant en danger des agents américains et israéliens.

Le comité du Congrès sur le renseignement a décidé de mettre en place une commission d’enquête, et les Démocrates y participent de concert avec les Républicains. La sénatrice démocrate Dianne Feinstein et le sénateur républicain Saxby Chambliss ont publié mercredi dernier un communiqué conjoint dans lequel ils déclarent qu’il y a là « une menace imminente et des dommages irréparables à la sécurité nationale ». Si ce n’est pas une accusation, cela y ressemble fortement.

En parallèle, Barack Obama s’en est pris à la finance et au capitalisme avec des accents à la Hugo Chavez. Ce qui lui a valu des remarques acerbes des Républicains, mais aussi de démocrates éminents, tels Cory Booker, le maire de Newark ou un certain Bill Clinton, mari d’Hillary, et ancien Président. L’un et l’autre ont un peu plus tard retiré leurs propos, mais les ont néanmoins tenus, avec éclat. Il se dit d’ailleurs avec insistance à Washington que Bill ne supporte pas Barack, trouve que c’est, comme le suggère un livre à succès (Edward Klein, The Amateur: Barack Obama in the White House) un amateur incompétent qui risque de conduire le parti démocrate au désastre : je ne contredirai pas ce qui se dit à Washington, et je me contenterai d’ajouter qu’en supplément d’être un amateur incompétent, Obama est un gauchiste dangereux, ce que le livre à succès ne dit pas, mais que d’autres livres disent amplement : ainsi David Limbaugh, dans The Great Destroyer: Barack Obama’s War on the Republic. On annonce pour fin août un ouvrage explosif de Dinesh D’Souza, Obama’s America: Why We Can’t Afford Four More Years Under Barack Obama.

Discernant que sa campagne commençait à tanguer très sérieusement, Barack Obama a annoncé qu’il prononcerait un discours important sur l’économie, jeudi dernier. Les commentateurs les plus démocrates et les plus charitables ont dû se résoudre à écrire que c’était un discours terne et sans idées : certains d’entre eux, quasiment désespérés, ont suggéré à Obama de se ressaisir. Les commentateurs pas du tout démocrates et peu enclins à la charité envers un homme qu’ils tiennent pour un imposteur ont eux affirmé que c’était un discours nul, avis que je partage en précisant : nul et dogmatique.

Le discours sur l’économie ayant eu ce retentissement, dès le lendemain, Barack Obama a prononcé un discours sur l’immigration, promettant d’éviter à des milliers d’immigrants illégaux présents aux Etats-Unis toute mesure de poursuite et d’expulsion, ce qui signifie qu’il espère attirer vers lui des votes de la communauté latino qui pourraient lui faire défaut.

A ce rythme, la campagne de Mitt Romney n’aura pas à faire beaucoup, et pourra se contenter de regarder le ballon Obama se dégonfler erratiquement en émettant de lamentables bruits de pétard mouillé.

La campagne de Mitt Romney fait un peu davantage : elle utilise en ce moment des déclarations d’Obama en 2009. Obama disait alors que si, en 2012, les chiffres du chômage restaient élevés et que s’il était en situation d’échec, il ne méritait pas d’être réélu. Les chiffres du chômage restent élevés. Il faut être très gentil pour dire qu’Obama est en situation d’échec : Néron quand il incendiait Rome était-il en situation d’échec ? Mais la conclusion d’Obama en 2009 était et reste imparable : Obama ne mérite pas d’être réélu. Pourquoi la campagne de Mitt Romney se priverait-elle de citer Obama ?

Un retournement est toujours possible, disais-je. Mais Obama semble en fin de parcours.

Lui reste-t-il des tours dans son sac ? Nul ne doit le sous-estimer. Se demandant si Obama était socialiste, récemment Thomas Sowell disait que la réponse était peut-être non, et il ajoutait qu’un autre adjectif conviendrait mieux : fasciste.

Un fasciste peut-il réussir aux Etats-Unis ? Thomas Sowell posait la question.

Si Obama doit quitter la présidence, et s’il doit être poursuivi pour haute trahison, il lui restera en tout cas un pays auquel il pourrait demander asile : la France. Selon un sondage récent, si les Français votaient aux élections américaines, ils voteraient à 92% pour Barack Obama. Qu’attendre d’autre d’un peuple qui a donné les pleins pouvoirs à François Hollande ?

Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading