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Michel Garroté – Hier, mardi 19 juin 2012, le matin, vers 4h, deux grenades ont été lancées depuis une zone boisée surplombant le poste administratif “dog 31”, chargé de contenir les éventuelles attaques de musulmans contre des chrétiens dans le nord du Kosovo. Un militaire de l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) du 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa), en faction près du poste, a été touché par la première grenade.
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Par ailleurs, le Métropolite chrétien orthodoxe de Raska et de Prizren, Mgr Théodose Sibalic, appelle à ce que soient maintenues les missions de l’ONU et de l’OTAN au Kosovo, seules garanties actuelles contre l’extrémisme et l’oppression exercés par des musulmans contre des chrétiens. La minorité chrétienne orthodoxe du Kosovo (cantonnée dans des enclaves au milieu de musulmans majoritaires) craint avec raison pour sa survie. Depuis 13 ans, les moines de Decani vivent barricadés dans leur monastère, sous la protection des soldats étrangers.
Depuis 1999, 150 lieux de culte orthodoxes ont été vandalisés ou détruits notamment près de Decani. Sur les 350’000 chrétiens orthodoxes que comptait le Kosovo avant la guerre, seuls 100’000 sont restés. Les autres ont fui. Berceau du christianisme orthodoxe serbe, le monastère de Decani est un trésor historique, religieux et culturel. Construit en 1330, il contient plus de mille fresques, ainsi qu’un Christ Pantocrator du XIVe siècle classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Tous les monastères serbes chrétiens orthodoxes du Kosovo ont été classés par l’Union européenne parmi les cinq lieux saints les plus importants de la Méditerranée, aux côtés de Jérusalem, du Vatican et du Mont Athos.
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Mais côté kosovars musulmans et albanais musulmans, des extrémistes, notamment ceux du mouvement Vetëvendosj exigent le départ de tous les chrétiens. Et les autorités kosovares musulmanes, pour la plupart membres de l’ex-UCK (mouvement maffieux se prétendant Armée de libération du Kosovo, qui a proclamé l’indépendance en 2008) ne rassurent guère la minorité chrétienne orthodoxe serbe. L’actuel Premier ministre kosovar, Hashim Thaçi, est notamment soupçonné par le Conseil de l’Europe d’être à la tête du groupe de Drenica, coupable de trafic d’organes prélevés sur des prisonniers chrétiens entre 1988 et 2000.
Michel Garroté
Rédacteur en chef
Reproduction autorisée avec mention de www.dreuz.info
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eh oui après les juifs,les chrétiens,tant que nous serons gouverner en Europe par une bande de connards,les muzz serons à le féte
psychose totale sur les musulmans, je crois que vous ne savez pas la difference entre terrorisme est musulman !! Musulman c’est un religion et Le terrorisme est un crime pour des raison personnel et en general c’est son des gens qui n’on pas grand choses dans leur tete tout comme vous qui fond ça!!!
ma réponse n’est pas passée . je suis un garçon poli, mais je vois que je me suis trompé .dreuz est aussi politiquement correct que vsd. dommage j’aimais bien mais je suis venu te dire que je m’en vais. 🙁
Tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais tous les terroristes sont musulmans. Ne vous en déplaise, touts les crimes, toutes les atrocités actuelles sont commis au nom de l’islam. Tout le coran est rempli de haine et d’appels aux meurtres et châtiments divers, à la ségrégation envers les femmes, les Juifs et les Chrétiens. L’islam n’est pas une religion mais un système politico-religieux obscurantiste et totalitaire. Il n’y a rien de bon là dedans!
Tony, l’orthographe,l’orthographe, SVP !
Ce qui s’est passé au Kosovo est une honte pour toute l’Europe et pour l’Amérique de Clinton aussi.
Une région, chrétienne depuis des millénaires, qui est le berceau de la Serbie à été volé aux serbes ( imaginons Marseille et sa région devenant un pays musulman, séparé de la France)
les massacres des serbes ont été magnifiés alors que les massacres des musulmans ont été diminués. En fin de compte, comme disaient les romains, malheur aux vaincus ….
résultat:
Le Kosovo est le premier pays ( région) européen dont la population a été
“remplacée” . A voir, bientôt, en France…..
en ce qui concerne marseille et sa région vous n’êtes pas loin d’avoir raison
Arrête de dire n’importe quoi, sa fait des millénaires que les albanais vivent au Kosovo et c’est leur droit d’avoir un état.
Suite à autres réponses.
« Comment le Djihad est arrivé en Europe » par Jürgen ELSÄSSER
Préface, rédigée par Jean-Pierre CHEVÈNEMENT :
“La traduction française du livre de Jürgen Elsässer « Comment le Djihad est arrivé en Europe » constitue une mine de révélations pour quiconque cherche à comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux.
Que les services spéciaux américains aient prêté la main subrepticement dès 1992 – en violation de l’embargo sur les armes – puis officiellement à partir de 1994 à l’armement des milices islamistes de Bosnie est un fait bien connu, de même que les liens tissés avec Oussama Ben Laden et son organisation en Afghanistan dès les années quatre-vingt mais maintenus longtemps après.
Ce que montre, en revanche, avec un grand luxe de détails Jürgen Elsässer, c’est le véritable chaudron du terrorisme islamiste qu’ont constitué les guerres yougoslaves tout au long des années quatre-vingt-dix. Les attentats du 11 septembre 2001 à New York, de Madrid le 11 mars 2003 et du 7 juillet 2005 à Londres font tous émerger des personnages qui, à des titres divers, ont été des vétérans des guerres de Bosnie. Il semble qu’il s’agisse là de connexions si gênantes qu’il faille absolument les taire ou les dissimuler. Certes, il faut éviter la vision « bosno-centrée », bien que quelques éclairages a posteriori sur la division SS Hanjar, les « exploits » des djihadistes et les fréquentations douteuses d’Izetbegovic mériteraient à coup sûr d’ébranler la bonne conscience de l’opinion occidentale, tellement manipulée par les Bernard-Henri Lévy et consorts : c’est ainsi qu’on voit apparaître El Zawahiri, considéré comme l’actuel numéro deux d’Al Qaïda, dans l’approvisionnement en armes des milices islamistes bosniaques (1) au milieu des années quatre-vingt-dix.
Pourquoi ce soutien apparemment aveugle de la politique américaine, à travers services spéciaux et entreprises mercenaires, à la création d’un Etat musulman au cœur de l’ancienne Yougoslavie ?
Les Etats-Unis étaient-ils poussés par le noble idéal de l’autodétermination des peuples ? Ou bien poursuivaient-ils un but plus obscur dont le monde musulman, en définitive, aurait été le jouet ? Car ce qui intéresse l’Administration américaine c’est quand même avant tout le contrôle des gisements de pétrole et des voies d’acheminement de celui-ci par la voie maritime ou par oléoducs (en Afghanistan et dans le Caucase notamment).
Zbignew Brzezinski, ancien conseiller de Jimmy Carter pour les affaires extérieures, a éclairé d’une lumière crue dans un maître livre paru en 1998, « Le Grand Echiquier », les enjeux centraux de la diplomatie américaine : contrôler l’Eurasie et les régions pétrolifères du Golfe et de la Caspienne, réduire l’influence de la Russie et asseoir la domination des Etats-Unis sur le monde musulman. La mise en œuvre ultérieure de ce grand dessein par les néoconservateurs laisse sans doute quelque peu à désirer… La « grande guerre déclarée au terrorisme » rompt-elle vraiment avec la volonté d’instrumenter le monde musulman à travers le soutien des milices fondamentalistes en Afghanistan dans l’ex-Yougoslavie, voire dans le Caucase ? Elle exacerbe les contradictions qui s’y manifestent et l’entraîne tout entier dans une régression sans précédent.
Le livre de Jürgen Elsässer est fort instructif sur le rôle des services spéciaux dans la manipulation des conflits (et des opinions publiques droguées aux idéologies identitaires). Il est vrai que les services se prennent souvent les pieds dans leurs propres intrigues. Dans la société hypermédiatique où nous vivons, leurs manigances finissent toujours par être éventées. C’est l’un des grands mérites du livre de Jürgen Elsässer de nous faire voir par leur petit côté (mais les trous de serrure ne font-ils pas découvrir bien des choses ?) les projets mégalomaniaques ourdis par les « maîtres de l’heure » (qui cesseront souvent de l’être dans l’heure qui suit).
Même si Jürgen Elsässer nous étourdit parfois sous la multiplicité de ses sources et l’abondance de ses références, rendons hommage à son érudition : son livre contribuera utilement à un sain pluralisme et à l’éclosion de vérités pas toujours bonnes à dire. Saluons son immense travail et la contribution salubre que son livre apporte à un débat démocratique débarrassé des a priori trompeurs qui obscurcissent la compréhension des enjeux et retardent l’heure d’une paix juste dans les Balkans et ailleurs. Je souhaite que ce livre fasse réfléchir au-delà des passions souvent instrumentées à des fins pas toujours avouables. Je ne doute pas qu’il sera utile au retour de relations pacifiées entre les Etats-Unis, l’Europe et le Monde musulman.
Jean-Pierre Chevènement
(1) nb : les bosniaques musulmans sont d’origine germanique – Ils se sont convertis à l’Islam sous le domination ottomane afin de préserver leurs biens et leurs prérogatives. Ils ont pactisé avec les nazis pendant la dernière guerre : division SS Hanjar crée par Himler. Il est paradoxal que les milieux juifs sionistes français les aient soutenus (BHL – Kouchner – Finkielkraut – …) pendant les guerres yougoslaves.
Jurgën Elsasser, « Comment le Djihad est arrivé en Europe », Xenia Editions, 2006
Je vous approuve entièrement, mais à qui la faute?
Aux idiots inutiles qui nous gouvernent et à leurs “intellectuels” d’opérette? BHL ou Klouchner. Ou ils sont complètement stupides ou ils sont au courant et font semblant d’être c…
Si encore ils s’arrêtaient… Mais en Syrie comme en Libye ils poussent aux crimes les mêmes qui avec les soutiens logistiques, militaires et financiers de l’Amérique, de l’Arabie Saoudite, du Quatar et d’Israël (?) sont complices des exactions faites auprès des populations chrétiennes et alaouites ou autres confessions modérées par ces faux-révolutionnaires.
En Tunisie la population est plus évoluée et capable de se défendre. Grâce à Bourguiba qui en 1958, même s’il était peu partageur de son autorité politique, a beaucoup oeuvré pour donner à son peuple une Constitution qui a fait la part belle aux libertés civiles, sociales et de justice, aux principes d’un enseignement laïque mixte et gratuit, à la tolérance religieuse multiconfessionnelle mais “privée”.
Bien que corrompu, Ben Ali n’a pas infirmé cette Constitution, l’Armée, en réserve, se faisant garante de cette dernière. Au lieu d’aller lui proposer de l’aider à faire la police, Alliot-Marie aurait mieux fait de lui conseiller d’améliorer la Constitution et de lui envoyer nos meilleurs constitutionnalistes. Si nous en avons encore!
En tous cas la presse française ne fait pas sont travail. Et pour cause, tout ce beau monde est acheté ou, pour les esprits faibles, manipulés.
A part les histoires bling-bling ou twet-twet et leurs petites trahisons entre (faux) amis, c’est tout ce qu’ils savent traiter!
Bien triste.
vous dites vraiment n’importe quoi !!! Le albanais est le peuple le plus vieux d’europe et quand les albanais était dans les balkan, le peuple serbe n’existait meme pas d’ailleurs on sais toujours pas d’ou vienne… bref si le Kosovo était le berceau de la serbie pourquoi est ce que la serbie pendant qu’il avait le Kosovo na jamais investi un seul 1 euro pour faire de leur berceau d’un endroit le plus beau de serbie ??? il n’y avais casi aucune route !!!!
Encore une chose, arretez avec votre psychose avec les musulmans, ça me fait de la peine de voir que vous ne savait pas faire la difference entre terrorisme et musulmans.. ça montre en meme temps le niveau intellectiuels que vous avez et desolé de vous le dire mais il n’est pas tres haut…
Le conflit kosovar n’est perçu comme un conflit “religieux” que du côté serbe qui, suivant le système ottoman du “millet” inspiré par la ‘Oumma musulmane, confond l’allégeance religieuse avec la nationalité.
Les Serbes n’envisagent leur prétendu “christianisme” que comme un marqueur ethnique et certainement pas comme un ensemble de règles à suivre, puisqu’en l’espèce ils ne s’y conforment pas.
Pour leur part, les Kosovars perçoivent ce conflit comme un combat de libération nationale, à la pointe duquel les Catholiques se sont toujours trouvés — ce pourquoi les Serbes les ont toujours massacrés et déportés comme ils l’ont fait des autres Albanais.
Voir à ce sujet le massacre de Korenica, le plus grand massacre de la dernière Guerre de libération, où 90 % des Kosovars massacrés par les Serbes étaient catholiques :
http://docs.google.com/Doc?id=dc2m8p62_183dqq3xtc2
Aujourd’hui, les Français à qui on raconte le bobard de l'”invasion albanaise” du Kosovo n’ont plus aucune excuse pour ne pas savoir qu’au Kosovo les premiers habitants, les indigènes, les “Gaulois” de la région, ce sont les Albanais.
http://docs.google.com/Doc?id=dc2m8p62_142fpx78sgg
Les Serbes n’y sont que des envahisseurs tardifs, et tardifs aussi bien en tant qu’envahisseurs –ils n’en sont que les quatrièmes après les Romains, les Bulgares et les Grecs– que relativement à leur propre invasion des Balkans occidentaux, puisque celle-ci date du VI° siècle alors qu’ils ne se sont emparés du Kosovo, aux dépens des Grecs, qu’au XIII° siècle — pour le perdre au milieu du XV°.
Et les imbéciles à qui on fait le coup de la “solidarité entre chrétiens” alors que les Serbes ont massacré les catholiques albanais comme les autres, feraient bien de se rappeler que le principe “je te prends ta terre parce tu as la mauvaise religion”, qui est celui des Serbes au Kosovo, est celui des musulmans qui NOUS envahissent, alors que le principe “je défends mon Droit sur cette terre parce que j’étais là avant”, qui est celui des Kosovars, est le seul qui JUSTIFIE que nous-mêmes nous défendions contre des envahisseurs.
La situation des chrétiens au Kosovo est à rapprocher de celles de martyrs .
La situation des muzs au Kosovo est celle d’équarrisseurs et bouchers
La situation des chrétiens devient celle de cobayes et le Kosovo celui d’un camp d’instruction et d’ entrainement pour la terreur islamique..
L’opposition syrienne étudie les tactiques de la terreur au Kosovo
Des tactiques de marauders / pillards et de nettoyage ethnique
http://mondialisation.ca/PrintArticle.php?articleId=3073
Ma référence devait sans doute être une traduction google..
un autre essai …
http://french.irib.ir/analyses/commentaires/item/186821-l%E2%80%99opposition-syrienne-%C3%A9tudie-les-tactiques-de-la-terreur-au-kosovo
si les enfants d’Israël et les enfants de l’Eglise, de toutes les églises, comprenaient qu’ils ont le même agresseur et qu’ils sont ensemble le dos au mur, au lieu de perdre du temps dans des querelles aussi stériles que vaines, alors peut-être pourrions nous entamer une bataille qui aurait des chances de victoire… quant à notre président, j’ai le sentiment que c’est le benjamin de ses soucis… mais ceci n’est pas nouveau car les précédents présidents nous ont aussi laissé massacrer sans lever le petit doigt pour protéger les chrétiens ou les juifs, à part des condamnations verbales et inutiles qui ne leur coutent rien. mais vous avez raison de le dire et de le redire, il ne faut pas que le silence couvre le sang des victimes innocentes. Claire
quelle belle europe que voilà, à ce rhytme qu’est-ce qu-il en restera de cette europe ? que doit penser BHL de tout çà? je pense à cette guerre du Kosovo,Bosnie etc…bref ça me laisse perplexe…
Les Chrétiens du Kosovo??? Qui? Les Chrétiens du Nigéria??? Quoi?
Mr Hollande n’en à rien à cirer, seuls les actes islamophobes, bien anodins, retiennent sa bienveillante attention, tout comme celle de son ministre Mr Valls, pour qui les actes antisémites, les actes anti-catholiques, qui eux se traduisent par des agressions physiques violentes, des jets de pierre à l’intérieur des églises lors de la messe, des tentatives d’incendie, ne sont que des broutilles, de petits faits divers sans importance.
D’ailleurs, le sort des minorités chrétiennes, de plus en plus persécutées en terre d’islam ou à dominance musulmane, comme le Kosovo, n’intéressent pas trop les puissants de ce monde.
Ce qui se passe au Kosovo pourrait être la préfiguration de l’avenir des Chrétiens en Occident, si rien n’est fait pour stopper l’islamisation de l’Europe, or cela ne ne semble pas être en bonne voie, vu le nombre de mosquées géantes, financées par les salafistes d’Arabie saoudite, l’Algérie, le Maroc, le Qatar et même l’Iran , sans aucune réciprocité, bien au contraire, silence complice, silence honteux de l’Occident sur les fatwas lancées par le mufti d’Arabie saoudite appelant à détruire toutes les églises de la péninsule arabique, alors que cette fatwa est un signal donné au monde musulman : oui, la destruction des églises est non seulement permise, mais obligatoire, allez-y, ne vous gênez pas !!!
Et que pensent le French Doctor, fier de son amitié avec le P.M. mafieux du Kosovo, soupçonné de trafic d’organes prélevés sur les prisonniers chrétiens et l’inénarrable philosophe BHL, pour qui il existe un islam démocratique et laïque, comme en Libye, par exemple, du génocide des Chrétiens en préparation au Kosovo ?
La déclaration d’indépendance du Kosovo a permis à la mafia kosovare, la plus puissante d’Europe, impliquée dans tous les trafics et accusée de détournement des fonds accordés par l’Europe, d’accéder au pouvoir et de mettre en place une politique d’épuration ethnique visant les minorités serbes orthodoxes, les Roms et les Albanais catholiques. Il n’existe déjà plus de « multiethnisme » dans les parties du Kosovo où les Albanais musulmans sont majoritaires. A croire que les Albanais musulmans veulent continuer une entreprise commencée sous le joug des Ottomans ! Et ce dans l’indifférence totale et le silence mortel de l’UE ! La tolérance de l’islam, quelle vaste blague !
Comment le Djihad est arrivé en Europe
Jürgen Elsässer
Préface de
Jean-Pierre Chevènement
Editions Xenia
Une enquête nécessaire à la compréhension de l’expansionisme américain
Comme l’indique Jean-Pierre Chevènement dans sa courte préface, ce livre, du journaliste allemand Jürgen Elsässer, nous permet de mieux saisir l’importance d’un outil particulier de l’expansionnisme américain : le terrorisme islamiste sunnite.
Après l’aide massive fournie aux islamistes contre les Soviétiques en Afghanistan, les services américains ont préservé leurs relations avec les gens de cette mouvance.
Aussi, quand l’administration Clinton décide de soutenir l’éclatement de la Yougoslavie, la machine islamiste se met en place pour aider des ” volontaires ” à aller combattre les Serbes.
Dans ce conflit, les réseaux saoudiens et l’argent de Ben Laden ne sont pas les seuls à aider les Bosniaques. Opportunistes, les Américains laissent Turcs et Iraniens s’introduire dans les filières. Il serait cependant faux de voir là une ” prime à l’islamisme ” offerte par les Etats-Unis. La Maison Blanche est dans une autre logique : elle se sert d’éléments islamistes pour parasiter la Yougoslavie de Milosevic, jugée trop proche de Moscou, par conséquent gênante pour l’extension de l’OTAN et de l’Union Européenne, comme d’une passerelle vers le mondialisation.
Elsässer nous plonge dans le chaudron balkanique, dans lequel puissances européennes et américaine choisissant leur camp, deviennent indirectement des fauteurs de guerre et les complices implicites des atrocités qui vont avec. Trafics d’armes, soutien aux islamistes, entraînement des armées locales par des mercenaires, tout est bon. Du moins le croit-on, car Ben Laden, en finançant la formation et l’armement d’unités de l’armée bosniaque, se donne un lieu et des moyens pour entraîner ses jihadistes.
Certes la Bosnie d’Izetbegovic n’est pas l’Afghanistan des Talibans. Néanmoins, beaucoup de terroristes, que l’on retrouvera en Algérie ou en France, seront passés par ce pays. On peut même dire que, jusqu’à un certain point, les attentats du 11 septembre, voire ceux de Madrid et de Londres, ont une connection avec les réseaux islamistes actifs en Bosnie quelques années plus tôt.
Elsässer fait ensuite le lien entre la politique américaine en Tchéchénie, où des activistes à la solde de la CIA se sont rendus pour observer les groupes jihadistes en guerre ouverte avec les Russes. Un Américain converti à l’islam, un certain Collins, a du reste publié un livre dans lequel il raconte ses faits d’armes contre les Russes aux côtés des islamistes tchétchènes. Il va jusqu’à révéler avoir travaillé pour la CIA.
Dans la dernière partie de son livre, Elsässer en vient à mettre en doute la version officielle des attaques du 11 septembre. Il nous rappelle comment les services secrets américains et occidentaux ont, des années durant, suivi et contrôlé les pirates de l’air sans les arrêter. De même le siège du FBI a été informé à plusieurs reprises des comportements suspects des futurs pirates sans que la direction ne réagisse. En outre, avant les attaques du 11 septembre, la CIA connaissait bien les relations nouées entre leurs auteurs et les proches de Ben Laden. On se demande pourquoi les autorités américaines les ont laissé entrer aux Etats-Unis sans les inquiéter si ce n’était pour les utiliser. Mais à quoi ?
On fait la même analyse avec les attentats de Londres, en juillet 2005. La personnalité des kamikazes colle mal avec celle de candidats au ” martyre “. Là aussi on se demande pourquoi des fumeurs de haschisch et des amateurs de bières auraient voulu mourir et acheté des billets aller et retour pour se rendre de leur résidence à Londres.
Terminant son livre sur une analyse historique approfondie, mais en évitant le piège de l’islamophobie, Elsässer ne nous donne cependant pas toutes les clefs des relations cachées entre les services américains et les milieux terroristes. Un jour, pressent-il, les rideaux de fumée se dissiperont et l’Histoire jugera. Néanmoins, il apparaît de manière indiscutable que Washington instrumentalise toujours les gangs islamistes dont la naissance, dans les années 80, lui est largement imputable sous prétexte de lutter contre le communisme…
Denis Gorteau
Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com
Selon Elsässer, les hommes d’Oussama Ben Laden qui forment le noyau dur du djihad sont, à l’origine, des mercenaires recrutés par la CIA dans les pays musulmans. Cependant, il ne se prononce pas sur la question de savoir s’ils ont acquis leur autonomie et se sont retournés contre leur ancien employeur (théorie du Blowback) ou s’ils travaillent toujours pour les États-Unis.
Mais aussi pour les services secrets d’Israël, de l’Arabie Saoudite, du Quatar.
A l’évidence, les récents événements de Libye et de Syrie , voire celui Toulouse en France, confirment que c’est OUI!
Pour l’Egypte et le Tunisie ce sont les salafistes qui travaillent pour eux.
Enfin, si l’on souhaite connaitre le dessous des cartes et savoir ce qu’est aujourd’hui la “démocratie” US, un lecteur conseille de lire impérativement “La Route vers le Nouveau Désordre Mondial (sous-titre : 50 ans d’ambitions secrètes des États-Unis)” de Peter Dale SCOTT –
« Tant que vous n’aurez pas lu ce livre, votre persistante naïveté vous empêchera de comprendre comment évolue le monde… » : extrait paru dans la revue Afrique Contemporaine //
« Passionnant, décapant, terrifiant (…) un ouvrage de référence pour tous les défenseurs de l’État de droit…. » : extrait de la critique du général NORLAIN).
Suite…
« Comment le Djihad est arrivé en Europe » par Jürgen ELSÄSSER
Préface, rédigée par Jean-Pierre CHEVÈNEMENT :
“La traduction française du livre de Jürgen Elsässer « Comment le Djihad est arrivé en Europe » constitue une mine de révélations pour quiconque cherche à comprendre les enjeux géostratégiques mondiaux.
Que les services spéciaux américains aient prêté la main subrepticement dès 1992 – en violation de l’embargo sur les armes – puis officiellement à partir de 1994 à l’armement des milices islamistes de Bosnie est un fait bien connu, de même que les liens tissés avec Oussama Ben Laden et son organisation en Afghanistan dès les années quatre-vingt mais maintenus longtemps après.
Ce que montre, en revanche, avec un grand luxe de détails Jürgen Elsässer, c’est le véritable chaudron du terrorisme islamiste qu’ont constitué les guerres yougoslaves tout au long des années quatre-vingt-dix. Les attentats du 11 septembre 2001 à New York, de Madrid le 11 mars 2003 et du 7 juillet 2005 à Londres font tous émerger des personnages qui, à des titres divers, ont été des vétérans des guerres de Bosnie. Il semble qu’il s’agisse là de connexions si gênantes qu’il faille absolument les taire ou les dissimuler. Certes, il faut éviter la vision « bosno-centrée », bien que quelques éclairages a posteriori sur la division SS Hanjar, les « exploits » des djihadistes et les fréquentations douteuses d’Izetbegovic mériteraient à coup sûr d’ébranler la bonne conscience de l’opinion occidentale, tellement manipulée par les Bernard-Henri Lévy et consorts : c’est ainsi qu’on voit apparaître El Zawahiri, considéré comme l’actuel numéro deux d’Al Qaïda, dans l’approvisionnement en armes des milices islamistes bosniaques (1) au milieu des années quatre-vingt-dix.
Pourquoi ce soutien apparemment aveugle de la politique américaine, à travers services spéciaux et entreprises mercenaires, à la création d’un Etat musulman au cœur de l’ancienne Yougoslavie ?
Les Etats-Unis étaient-ils poussés par le noble idéal de l’autodétermination des peuples ? Ou bien poursuivaient-ils un but plus obscur dont le monde musulman, en définitive, aurait été le jouet ? Car ce qui intéresse l’Administration américaine c’est quand même avant tout le contrôle des gisements de pétrole et des voies d’acheminement de celui-ci par la voie maritime ou par oléoducs (en Afghanistan et dans le Caucase notamment).
Zbignew Brzezinski, ancien conseiller de Jimmy Carter pour les affaires extérieures, a éclairé d’une lumière crue dans un maître livre paru en 1998, « Le Grand Echiquier », les enjeux centraux de la diplomatie américaine : contrôler l’Eurasie et les régions pétrolifères du Golfe et de la Caspienne, réduire l’influence de la Russie et asseoir la domination des Etats-Unis sur le monde musulman. La mise en œuvre ultérieure de ce grand dessein par les néoconservateurs laisse sans doute quelque peu à désirer… La « grande guerre déclarée au terrorisme » rompt-elle vraiment avec la volonté d’instrumenter le monde musulman à travers le soutien des milices fondamentalistes en Afghanistan dans l’ex-Yougoslavie, voire dans le Caucase ? Elle exacerbe les contradictions qui s’y manifestent et l’entraîne tout entier dans une régression sans précédent.
Le livre de Jürgen Elsässer est fort instructif sur le rôle des services spéciaux dans la manipulation des conflits (et des opinions publiques droguées aux idéologies identitaires). Il est vrai que les services se prennent souvent les pieds dans leurs propres intrigues. Dans la société hypermédiatique où nous vivons, leurs manigances finissent toujours par être éventées. C’est l’un des grands mérites du livre de Jürgen Elsässer de nous faire voir par leur petit côté (mais les trous de serrure ne font-ils pas découvrir bien des choses ?) les projets mégalomaniaques ourdis par les « maîtres de l’heure » (qui cesseront souvent de l’être dans l’heure qui suit).
Même si Jürgen Elsässer nous étourdit parfois sous la multiplicité de ses sources et l’abondance de ses références, rendons hommage à son érudition : son livre contribuera utilement à un sain pluralisme et à l’éclosion de vérités pas toujours bonnes à dire. Saluons son immense travail et la contribution salubre que son livre apporte à un débat démocratique débarrassé des a priori trompeurs qui obscurcissent la compréhension des enjeux et retardent l’heure d’une paix juste dans les Balkans et ailleurs. Je souhaite que ce livre fasse réfléchir au-delà des passions souvent instrumentées à des fins pas toujours avouables. Je ne doute pas qu’il sera utile au retour de relations pacifiées entre les Etats-Unis, l’Europe et le Monde musulman.
Jean-Pierre Chevènement
(1) nb : les bosniaques musulmans sont d’origine germanique – Ils se sont convertis à l’Islam sous le domination ottomane afin de préserver leurs biens et leurs prérogatives. Ils ont pactisé avec les nazis pendant la dernière guerre : division SS Hanjar crée par Himler. Il est paradoxal que les milieux juifs sionistes français les aient soutenus (BHL – Kouchner – Finkielkraut – …) pendant les guerres yougoslaves.
Polémia
20/08/06
Jurgën Elsasser, « Comment le Djihad est arrivé en Europe », Xenia Editions, 2006
Je crois que si Mollasson 1er se fend d’une REPENTANCE à l’égard de l’Algérie, j’ai bien peur que les Français ne le lui fasse payer cher…très cher !
Vous pointez ici, sur la Yougoslavie, le “chaînon manquant” de la manipulation la plus évidente et des manoeuvres cachées de l’Empire Américain (au travers de l’OTAN, la CIA => du complexe militaro industriel) pour parvenir à une domination mondiale des pays du Moyen-Orient et d’Orient, de l’Europe à ceux de d’Afrique.
Leurs tentatives de domination sur l’Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Vénézuela) , Afrique du Sud, Inde, se sont soldées pour ces pays par une reprise en main démocratiquement imparable de leur avenir et de leur ressources qu’il est à l’ère d’Internet, où tout se sait, difficile à l’Empire Américain de déstabiliser.
Un livre à recommander pour les comprendre :
Jürgen Elsässer | Journaliste allemand. Dernier ouvrage publié “Comment le Djihad est arrivé en Europe”, préface de Jean-Pierre Chevènement. Xenia, 2005.
Comme Sarajevo en 1914 ?
L’indépendance du Kosovo est la mèche d’un baril de poudre
par Jürgen Elsässer
“Les États-Unis ont mis au point un processus de déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, le 17 février prochain, suivi de sa reconnaissance par une centaine d’États. Ce faisant, non seulement ils admettent que l’opération de l’OTAN en 1999 était une guerre de conquête, mais ils ouvrent la porte à toutes les revendications séparatistes dans le monde. Et c’est bien le but, puisque il s’agit pour eux de provoquer par onde de choc la désintégration de la Fédération de Russie. Un jeu dangereux, dénonce Jürgen Elsässer, qui est de nature à déstabiliser toute l’Europe.” Février 2008
Source Horizons et débats (Suisse)
Sur la Bosnie (*) ou le Kosovo, ces grands nigauds de BHL ou de Kouchner se sont fait b…ser sur toutes les coutures (euphémisme) et les États Européens avec eux. A moins qu’ils ne jouent les idiots utiles pour donner le change! Sait-on jamais… Tout comme l’extrême droite sioniste qui joue contre sa communauté.
La seule personnalité politique française à comprendre les tenants et aboutissants de cette mascarade mondiale est Jean-Pierre Chenènement (qui a écrit la préface du livre de Esässer); celles que des peuples ont subies par Hitler et par Staline ne sont à côté que des histoires de “Dracula” ou de “Jack l’éventreur” locaux. Avec un bémol pour les Russes dont 20 millions de civils et militaires sont morts en combattant Hitler, sous le commandement du Maréchal Joukov. Sans eux les “Alliés”auraient été incapable de gagner la guerre contre le nazisme.
(*) dans ce livre l’auteur explique que pendant la dernière guerre mondiale les musulmans de Bosnie ont fait partie d’une unité combattante de la Gestapo organisée par Himmler pour massacrer les orthodoxes et les juifs. Les musulmans de cette province de Yougoslavie étaient non des musulmans “sémites” du Moyen Orient, mais des “germains”comme les Autrichiens et les Allemands. A la suite des conquêtes “ottomanes” de ces territoires (Bosnie, Kosovo,…), pour ne pas perdre leurs avantages et leurs propriétés les classes dirigeantes de ces pays se sont converties à l’Islam. Des “collabos” (**)avant l’heure en quelque sorte! Le lien avec le Moyen-Orient s’est fait par le Grand Mufti de Jérusalem : ottoman contesté, d’origine turque, non palestinienne.
Les collabos de la faction wahabite (17ème siècle) de l’islam : Arabie Saoudite, Quatar, États du Golfe, et les extrémistes-sionistes d’Israël, qui se servent de leur religion à des fins uniquement mercantiles
ou expansionnistes, ou les deux, les ont remplacés avec autant de mauvaise foi!
Autres Liens:
1°) – Le chaudron yougoslave- Entretien avec Sylvia Cattori – Journaliste suisse.
http://www.silviacattori.net/article35.html
Jürgen Elsässer : « La CIA a recruté et formé les djihadistes »
Dans son dernier ouvrage, « Comment le Djihad est arrivé en Europe », le journaliste allemand Jürgen Elsässer met en évidence la continuité de la filière djihadiste. Des combattants musulmans recrutés par la CIA pour lutter contre les Soviétiques en Afghanistan ont été employés successivement en Yougoslavie et en Tchétchènie, toujours avec le soutien de la CIA, mais peut-être parfois hors de son contrôle.
15 juin 2006 | Thèmes (S.Cattori) : Guerre globale au “terrorisme” Services secrets Rôle des médiasManipulation de l’opinion, Mensonge d’Etat
S’appuyant sur des sources ouvertes diversifiées, principalement yougoslaves, néerlandaises et allemandes, il a reconstitué le parcours d’Oussama Ben Laden et de ses lieutenants en Bosnie-Herzégovine aux côtés de l’OTAN
2°) – Syrie
Églises vandalisées et désacralisées à Homs
http://www.silviacattori.net/article3344.html
Images montrant l’état d’églises vandalisées à Homs par des unités de “l’Armée syrienne libre”. Ce sont ces unités sunnites, armées et financées notamment par le Qatar, que le Belge Pierre Piccinin décrit comme respectueuses, civilisées et qu’il appelle à soutenir !? (S. Cattori)
19 juin 2012 | Thèmes (S.Cattori) : Syrie
Vous pointez ici, sur l’ex Yougoslavie, le “chaînon manquant” de la manipulation la plus évidente et des manoeuvres cachées de l’Empire Américain (au travers de l’OTAN, la CIA => du complexe militaro industriel) pour parvenir à une domination mondiale des pays du Moyen-Orient à l’Orient, de l’Europe à ceux de d’Afrique.
Leurs tentatives de domination sur l’Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Vénézuela) , Afrique du Sud, Inde, se sont soldées pour ces pays par une reprise en main démocratiquement imparable de leur avenir et de leur ressources qu’il est à l’ère d’Internet, où tout se sait, plus difficile à l’Empire Américain de déstabiliser à nouveau…
Lors de son discours d’adieu le 17 janvier 1961, le président des USA Dwigt EISENHOWER avait dénoncé les dangers d’un complexe militaro-industriel américain trop puissant qui ferait de l’Amérique non un ÉTAT possédant une armée” mais “Une ARMÉE possédant un État” (comparaison de Mirabeau faite sur la Prusse du 18ème siècle).
Un livre à recommander pour comprendre tous ces événements qui semblent sans liens communs mais qui, en réalité, sont orchestrés par le même complexe militaro-industriel américain avec l’aide de quelques pays collaborationnistes :
Jürgen Elsässer | Journaliste allemand. Dernier ouvrage publié “Comment le Djihad est arrivé en Europe”, préface de Jean-Pierre Chevènement. Xenia, 2005.
Comme Sarajevo en 1914 ?
L’indépendance du Kosovo est la mèche d’un baril de poudre
par Jürgen Elsässer
“Les États-Unis ont mis au point un processus de déclaration unilatérale d’indépendance du Kosovo, le 17 février prochain, suivi de sa reconnaissance par une centaine d’États. Ce faisant, non seulement ils admettent que l’opération de l’OTAN en 1999 était une guerre de conquête, mais ils ouvrent la porte à toutes les revendications séparatistes dans le monde. Et c’est bien le but, puisque il s’agit pour eux de provoquer par onde de choc la désintégration de la Fédération de Russie. Un jeu dangereux, dénonce Jürgen Elsässer, qui est de nature à déstabiliser toute l’Europe.” Février 2008
Source Horizons et débats (Suisse)
Sur la Bosnie (*) ou le Kosovo, ces grands nigauds de BHL ou de Kouchner se sont fait b…er sur toutes les coutures (euphémisme) et les États Européens avec eux. A moins qu’ils ne jouent les idiots utiles pour donner le change! Sait-on jamais… Tout comme l’extrême droite sioniste qui joue contre sa communauté ethnique ou religieuse dispersée dans le monde et en Israël.
La seule personnalité politique française à comprendre les tenants et aboutissants de cette mascarade mondiale est Jean-Pierre Chenènement (qui a écrit la préface du livre de Esässer); celles que des peuples ont subies par Hitler et par Staline ne sont à côté que des histoires de “Dracula” ou de “Jack l’éventreur” locaux. Avec un bémol pour les Russes dont 20 millions de civils et militaires sont morts en combattant Hitler, sous le commandement du Maréchal Joukov. Sans eux les “Alliés”auraient été incapables de gagner la guerre contre le nazisme à moins d’envoyer l’arme atomique sur l’Europe, comme ils l’ont fait au japon!
(*) dans ce livre l’auteur explique que pendant la dernière guerre mondiale les musulmans de Bosnie ont fait partie d’une unité combattante de la Gestapo organisée par Himmler pour massacrer les orthodoxes et les juifs. Les musulmans de cette province de Yougoslavie étaient non des musulmans “sémites” du Moyen Orient, mais des “germains” comme les Autrichiens et les Allemands. A la suite des conquêtes “ottomanes” de ces territoires (Bosnie, Kosovo,…), pour ne pas perdre leurs avantages et leurs propriétés les classes dirigeantes de ces pays se sont converties à l’Islam. Des “collabos” avant l’heure en quelque sorte!
Le lien des musulmans “germains” avec le Moyen-Orient s’est fait par le Grand Mufti de Jérusalem : ottoman contesté d’origine turque, et non pas
de souche palestinienne comme beaucoup voudraient le faire croire.
Les “collabos” de la faction wahabite (17ème siècle) de l’islam : Arabie Saoudite, Quatar, États du Golfe, et les extrémistes-sionistes d’Israël, qui se servent de leur religion à des fins uniquement mercantiles
ou expansionnistes, ou les deux, les ont remplacés avec autant de mauvaise foi et de servilité, espérant ainsi recevoir les miettes du gâteau mondialiste mis en place par l’Empire Américain!
Autres Liens: sur le blog de la journaliste suisse Sylvia Cattori.
1°) – Le chaudron yougoslave- Entretien avec Sylvia Cattori – Journaliste suisse.
http://www.silviacattori.net/article35.html
Jürgen Elsässer : « La CIA a recruté et formé les djihadistes »
Dans son dernier ouvrage, « Comment le Djihad est arrivé en Europe », le journaliste allemand Jürgen Elsässer met en évidence la continuité de la filière djihadiste. Des combattants musulmans recrutés par la CIA pour lutter contre les Soviétiques en Afghanistan ont été employés successivement en Yougoslavie et en Tchétchènie, toujours avec le soutien de la CIA, mais peut-être parfois hors de son contrôle.
15 juin 2006 | Thèmes (S.Cattori) : Guerre globale au “terrorisme” Services secrets Rôle des médiasManipulation de l’opinion, Mensonge d’Etat
S’appuyant sur des sources ouvertes diversifiées, principalement yougoslaves, néerlandaises et allemandes, il a reconstitué le parcours d’Oussama Ben Laden et de ses lieutenants en Bosnie-Herzégovine aux côtés de l’OTAN
2°) – Syrie
Églises vandalisées et désacralisées à Homs
http://www.silviacattori.net/article3344.html
Images montrant l’état d’églises vandalisées à Homs par des unités de “l’Armée syrienne libre”. Ce sont ces unités sunnites, armées et financées notamment par le Qatar, que le Belge Pierre Piccinin décrit comme respectueuses, civilisées et qu’il appelle à soutenir !? (S. Cattori)
19 juin 2012 | Thèmes (S.Cattori) : Syrie
SUR LES HISTOIRES DE LOUPS-GAROUS ISLAMISTES EN BOSNIE :
Mark Twain avait un jour cru devoir préciser que « la nouvelle de ma mort est très exagérée ».
Là, il est tout aussi évident que cette histoire de prétendu “islamisme” bosniaque correspond beaucoup plus à ce qu’on peut faire croire à ses dupes qu’à ce qui se passe réellement en Bosnie-Herzégovine.
Si on prêche l’islamisme dans la mosquée de Fahd, parce qu’elle a été construite par les Séoudiens, la plupart des autres mosquées sont des bastions de l’opposition au wahhabisme.
Quant aux voiles qu’on a vu apparaître à Sarajevo, ils tiennent à ce que nombre de paysans plus traditionalistes chassés par le nettoyage ethnique s’y sont réfugiés, et non à un progrès de la propagande wahhabite.
Le seul problème “islamique” actuel de la Bosnie-Herzégovine est qu’à force de dépenser des millions de son pétrole volé, l’Arabie Séoudite a réussi à exercer une certaine influence sur les instances de sa Communauté musulmane.
En revanche, en déduire que la société elle-même serait en voie d’ « islamisation », qu’elle voudrait adopter la Chari’a et créer un état islamique, ce n’est là qu’un fantasme.
Les Bosniaques sont beaucoup trop laïcisés pour cela : les musulmans pratiquants ne représentent même pas 17 % de leur communauté, ce qui les rend à peu près aussi nombreux, par rapport à la population totale de Bosnie-Herzégovine, que les Serbes le sont au Kosovo –-lequel, comme chacun devrait le savoir est, avec aujourd’hui 90 % d’Albanais, MONOETHNIQUEMENT ALBANAIS.
En outre, il existe chez les Bosniaques un certain attachement à Tito, lequel leur a rendu l’identité nationale et le territoire qu’ils avaient en fait perdus en 1878, et une forte tradition d’attachement à cette pluralité ethnique qu’incarnait le mouvement des Partisans : ils étaient, avec les Serbes, le seul peuple de Yougoslavie qui ait eu un intérêt vital au maintien de celle-ci ; et le regret de sa disparition y demeure d’autant plus fort qu’elle leur a valu l’agression et le nettoyage ethnique de la part des Serbes, et que la solution institutionnelle adoptée à Dayton en 1995 ne fonctionne pas.
Bien entendu, il est ridicule de prétendre que Tito voulait instituer un « état islamique ». Lorsqu’en novembre 1943 à Jajce, dernière capitale du Royaume de Bosnie, il avait défini la Bosnie-Herzégovine comme une entité politique distincte, c’était comme élément historique d’une solution fédérale au problème plus large des nationalités.
On pourrait bien reprocher à Tito, dans les années 60, d’avoir défini une « nationalité musulmane » pour se faire bien voir des états du même métal dans le mouvement des non-alignés, mais cette démagogie-là les Bosniaques eux-mêmes l’ont résolue en s’appelant eux-mêmes « bosniaques » : les habitants de la Bosnie-Herzégovine qui justement, et à la différence de leurs voisins, ne confondent pas la nationalité avec la religion, et par conséquent ne s’identifient pas à celle d’autres états.
Tito avait dès le début reconnu aux Bosniaques une identité politique distincte ; ceux-ci en auraient-ils profité pour avancer leurs pions vers un état islamique ?
Le croire serait oublier que c’est au XIX° siècle que les Oulémas de Bosnie-Herzégovine ont accepté, et justifié, l’abandon de la Chari’a ; remettre cette décision-là en cause impliquerait une révolution intellectuelle équivalente au rétablissement de la monarchie en France. C’est dire si ça a peu de chances de se produire.
LES PROPAGANDISTES DE LA GRANDE SERBIE LE SAVENT, MAIS ILS ESPERENT BIEN QUE NOUS, NOUS NE LE SAURONS PAS.
S’il y a aujourd’hui des musulmans en conflit en Bosnie-Herzégovine, ce conflit tient à l’écart croissant entre les éléments corrompus de la hiérarchie cléricale et la majorité des Bosniaques qui sont soit modérés, soit, pour la plupart, laïcisés.
Et comme qui se ressemble s’assemble, c’est avec les fanatiques SERBES que se sont alliés les dirigeants cléricaux de Sarajevo sous influence arabe, les uns et les autres faisant appel à des gangsters pour défendre leurs intérêts.
Comment s’est traduite cette alliance crapuleuse entre les Tchetniks et les Wahhabites ? D’abord, par le refus de Sarajevo de reconnaître l’indépendance du Kosovo ; puis, par l’abominable décision du Reis-ul-ulema Mustafa Ćerić de transférer à la Communauté islamique de Belgrade l’autorité sur les Bosniaques musulmans du Sandjak de Serbie (dans l’empire ottoman, ce Sandjak-là faisait partie de la Bosnie).
Cependant, ces manigances bureaucratiques, si absurdes soient-elles, ne pèsent pas sur la vie des Bosniaques dans leurs villages.
Ce qu’implique l’état unitaire réclamé à juste titre par les dirigeants politiques de Sarajevo, c’est la reconnaissance de l’égalité des Droits entre les citoyens, qu’ils se considèrent comme croates, comme serbes ou comme bosniaques.
Il impliquerait aussi la dispartition de la soi-disant “Republika Srpska” telle que définie à Dayton, et qui n’est à la Bosnie-Herzégovine que ce que l’”Abkhazie” ou l’”Ossétie du Sud” sont à la Géorgie : le produit d’une guerre de conquête et d’extermination.
Les Wahhabites ne sont pas parvenus à obtenir l’influence dominante qu’ils voulaient en Bosnie et c’est ça qui compte, et non la propagande sur un prétendu « état islamique » pour faire peur aux petits enfants.
Leur échec en Bosnie se traduit par le fait qu’ils ont déménagé successivement vers la Macédoine, vers la partie monténégrine du Sandjak, vers la partie serbe de ce même Sandjak, et maintenant au Kosovo.
Et ce qui ridiculise définitivement ces racontars sur un prétendu « état islamique » en ex-Yougoslavie, c’est qu’il n’ont eu de réel succès que là où les musulmans ne sont qu’une minorité, en Macédoine et en Serbie ; dans les pays, ou dans les régions où les musulmans sont majoritaires, ils se sont trouvés bloqués.
Alors, on censure?
Excusez ce doublon. Ne connaissant pas encore suffisamment les habitudes de parution de nos réactions j’ai pensé que mon commentaire avait été censuré.
Errare humanum est!
Vous parlez des chretiens dans l’article, je veux bien mais les grenades on été lancé par des serbes donc je vois pas trop le sens de cette article !!!! A moins de mettre sur les dos des albanais les grenades que les serbes jette sur les soldats de la paix !!!!
Outre le fait de raisonner en termes de “chrétiens” contre “musulmans”, qui est une falsification typique de la propagande serbe, il y a aussi des mensonges par omission et par commission.
— Ce n’est pas “le Conseil de l’Europe” qui “soupçonne” Hashim Thaçi d’avoir participé à un trafic d’organes”, ce sont les agents de Moscou comme Dick Marty qui y sont infiltrés et qui l’y impliquent sans preuve aucune, pour discréditer le gouvernement régulièrement élu d’un Etat internationalement reconnu.
— Il n’y avait que 200 000 Serbes au Kosovo avant la Libération, et les 65 000 qui l’ont quitté sont PARTIS D’EUX MEMES aux alentours du 10 juin 1999 : on ne les a pas chassés, pas plus que les Croates n’ont chassé les 130 000 Serbes qui ont quitté les régions de Croatie libérées par l’armée et la police croates en août 1995.
Il en reste 120 000, dont la majorité comprend aujourd’hui qu’elle n’a servi que de pions aux manoeuvres politiciennes de Belgrade et accepte de participer aux institutions de son pays.
— Le mouvement “Vetëvendosje!” (“Autodétermination!”, et non pas “Vetëvendosj”) est purement nationaliste, il n’a aucune référence confessionnelle.
Les occupants occidentaux le répriment parce qu’il n’est pas assez corrompu, ce qu’il justifie qu’il réclame la fin de leur tutelle pseudo-démocrate et socialiste sur son pays ; et bien entendu ce n’est certainement pas les “chrétiens” dont il réclame l’expulsion, mais les factieux-mafieux entretenus à grands frais par Belgrade dans le nord du pays.
Hollande est bien plus occupé à privilégier son électorat musulman, les drapeaux place de la Bastille ne pourront démentir mon propos, ainsi que la ferme intention de Valls de rester vigilant face aux actes anti-musulmans. Que ce soit en France ou ailleurs, Hollande et son équipe n’ont aucun intérêt à fâcher leurs amis.
Les Albanais ont plus de Droits souverains sur le Kosovo que même les juifs en Israël :
leur royaume de Dardanie a été le dernier état autochtone qui y ait régné, y étant, et de très loin, les premiers habitants, et la langue albanaise y est née au X° siècle, en même temps que la langue roumaine d’ailleurs.
Réduits à n’être qu’une minorité dans ce pays qui a toujours été le leur par les invasions slaves du IX° siècle (à l’époque du royaume bulgare de Macédoine) ils y sont redevenus la majorité absolue au plus tard au milieu du XIX° siècle, et ils y étaient les deux tiers de la population lorsque, s’étant elle-même libérée des Ottomans en août 1912, celle-ci a subi l’invasion de la soldatesque serbe et monténégrine en octobre de la même année.
C’est pourquoi les prétentions de la Serbie sur le Kosovo n’ont aucun fondement en Droit :
— pour la justice naturelle les Albanais sont ses premiers habitants, et représentent 90 % de sa population.
— Pour l’histoire, les Serbes ne sont que quatrièmes, aussi bien en termes de durée de leur domination souveraine (après les Illyriens, les Romains, et les Ottomans) qu’en tant qu’envahisseurs du pays (après les Romains, les Bulgares et les Grecs).
— Le Kosovo n’a jamais appartenu à titre souverain à l’état serbe contemporain, né en 1817 comme province autonome de l’empire ottoman :
en 1913, après l’attribution à la Serbie de la majeure partie, orientale, de son territoire par la Conférence des Ambassadeurs de Londres, l’assemblée parlementaire de Belgrade a refusé d’annexer celle-ci, pour ne pas donner des Droits égaux à ses habitants ;
et en 1918, la Serbie souveraine a disparu dans le “Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes” qui, en 1929, devait devenir la “Yougoslavie”.
— Dans la seconde Yougoslavie, imposée par Tito en 1945, le Kosovo n'”appartenait à la Serbie” qu’aux conditions posées par la Constitution du 21 février 1974 :
la “nationalité” kosovare (les Kosovars SONT les Albanais du Kosovo) y était “souveraine” dans le cadre de sa “Province autonome”, laquelle avait les mêmes institutions que les Républiques, et son Préambule lui reconnaissait le “Droit de sécession”.
Le gouvernement de Serbie n’avait aucun Droit de regard sur ce qui s’y passait et son altération par la violence de la Constitution du Kosovo le 23 mars 1989, qui détruisait l’ordre constitutionnel fédéral, a délié les Kosovars de toute obligation à son égard : ce qui les autorisait pleinement, en septembre 1991, à voter pour l’indépendance.
— En mars 1989, le seul “impérialisme” qui détruisait depuis six mois la Yougoslavie par une série de coups d’état et de coups de force, était l’impérialisme serbe.
Les Etats-Unis ne s’y sont impliqués qu’après l’assassinat, le 5 février 1994, de 68 habitants de Sarajevo par un obus de mortier de 120 mm tiré des positions serbes :
Massacre de Trop qui les a amenés, sous la pression de leur opinion publique, à tordre le bras au gouvernement croate pour qu’il honore son alliance avec le gouvernement légitime de la Bosnie-Herzégovine et ce changement des rapports de force, associé au Deuxième Massacre de Trop, celui de Srebrenica, a conduit l’alliance croato-bosnienne à la série de reconquêtes qui a permis de mettre fin à la guerre en Bosnie-Herzégovine.
Le 25 décembre 1992, face au génocide commis par les Serbes dans ce pays, le Président sortant George H. W. Bush avait averti le communiste Milošević que les Etats-Unis interviendraient pour protéger la Macédoine, seul enjeu stratégique pour eux dans la région, s’il provoquait une guerre au Kosovo.
Ce qu’il a fait le 28 février 1998.
— En Droit international, la Résolution 1244 du Conseil de Sécurité ne reconnaissait l'”appartenance” du Kosovo, en violation des Droits constitutionnels précités, qu’à feue la soi-disant “République Fédérale de Yougoslavie”, qui a disparu en juin 2006 avec l’indépendance du Monténégro.
Elle ne mentionne “la Serbie” que dans un passage qui implique directement que celle-ci est distincte du Kosovo.
A l’évidence, comme naguère Michael Totten, Miguel Garroté ne connaît rien au Kosovo et prend ses habitants pour la même engeance musulmane que celle du Proche-Orient :
c’est pour cela qu’il répète comme un perroquet une propagande serbe des plus ordinaires.
Mais Michael Totten, lui, a cessé de dire des bêtises après y être allé :
http://docs.google.com/Doc?id=dc2m8p62_455gw8qx8hf
“Kosovo would not exist if it were not for the Clinton administration.”
– Madeleine Albright, March 8
Le Kosovo existait en tant qu’entité politique avant l’invasion romaine, c’était le royaume illyrien de Dardanie, qui s’étendait jusqu’aux régions de Nish, Leskovac et Vranje au sud de la Serbie, dont les Albanais indigènes ont été chassés de chez eux par la soldatesque serbe à l’hiver 1878-1879.
C’est Tito qui, en 1945, lui a donné ses frontières actuelles.
Comme c’est curieux,
les catholiques ne se plaignent jamais, ils ne sont jamais attaqués.
En tous cas pas là où les Serbes n’ont plus le pouvoir.
Il faut dire que ces catholiques-là sont albanais.
Et que ceux qui essaient de nous faire croire que l’hostilité entre les Serbes et les Kosovars serait d’origine religieuse veulent nous manipuler.
Il est vrai que les Serbes continuent pour leur part d’adhérer à la conception ottomane de la nationalité,
qui confond celle-ci avec l’allégeance religieuse,
de sorte qu’ils peuvent ne pas être conscients de cette manipulation.
En revanche pour les Albanais, et pour ceux qui les connaissent un tant soit peu, elle est évidente puisque ce n’est pas en ces termes-là qu’ils perçoivent les choses.