Inutile de chercher loin les causes de la défaite attendue de l’UMP aux législatives. Il suffit d’écouter ceux qui, comme Jean-Pierre Raffarin ou Chantal Jouanno, estiment que l’échec est celui de sa “dérive droitière”. Il faut donc comprendre que la droite aurait eu tort de vouloir se revendiquer pour ce qu’elle est, et qu’elle aurait dû se maintenir dans sa prudente tiédeur. Or c’est pour avoir toujours eu peur de son ombre que l’ex-majorité, constituée en 2002, a été remerciée. Elle a perdu à cause de ses dignitaires fermés aux attentes des électeurs. La “dérive droitière” est un slogan creux qui passe sous silence l’effondrement centriste de François Bayrou (30,17 % dans son fief) et la poussée de Marine Le Pen, qui a échoué de 118 voix dans la circonscription ouvrière d’Hénin-Beaumont, où la gauche était donnée majoritairement gagnante. Le temps du renouveau est venu.
Ce n’est pas en retombant dans son mimétisme de gauche que l’UMP aimantera les gens partis ailleurs. Quel intérêt y aurait-il à reproduire, avec les mêmes généraux entêtés, une stratégie catastrophique ? Le tour de force des caciques est d’avoir donné au PS le pouvoir absolu alors que la société a viré de bord. Par la grâce du mécanisme électoral, voici un parti devenu impérial alors qu’il n’a recueilli, dimanche, que moins d’un quart des électeurs inscrits (9,2 millions de voix sur 43,2 millions), tandis que près d’un Français sur deux a refusé de participer au scrutin (44,6 % d’abstention, record battu). La “vague rose” qui enchante les envoûtés est celle d’une marée basse. Qu’elle ait suffi néanmoins à faire passer l’UMP par-dessus bord en dit long sur la légèreté de ce mouvement.
Parce que 21 des 43 candidats de la Droite populaire ont été battus, les procureurs de la “droitisation”, rejoints par Alain Juppé ou Bruno Le Maire, remettent en cause l’ultime stratégie de Nicolas Sarkozy inspirée par son conseiller, Patrick Buisson.
© Ivan Rioufol, publié avec son aimable autorisation
L’article original peut être consulté sur le blog d’Ivan Rioufol
Je participerai, ce vendredi, à Une semaine dans le monde, sur France 24 (19h10-20h)
La droite collabo, les français n’en veulent pas.
Vive Le PEn !
Je suis d’accord là.
On est ce qu’on est, pas de honte à avoir.
A jouer les pères (ou les mères) la-pudeur on s’est bien plantés.
Est-ce que les gauchârds se gênent eux?
Ils se permettent aussi d’embrigader les verts pour ensuite les aplatir complètement. J’espère que leurs électeurs sont bien verts de rage pour avoir été utilisés manipulés laminé et poubellisés. Ce n’est plus une élection, c’est une éviction. J’espère qu’ils aiment toujours Cohn-Bendit (que j’ai connu étudiant et qui a bien “profité” depuis) et Eva Môche.
Idem pour les Bayroutistes ! Bayrou c’est Beyrouth !
En attendant il faut bien reconnaître à cette gauche plurielle, hétérogène qu’ils sont présents sur place, down-under quoi, contrairement à nos copains de l’UM et Pets qui ne se manifestent qu’au moment des élections….
C’est pas comme cela qu’on gagne.
Pour moi, la droite! C”EST FINI A TOUT JAMAIS!….J’espere que les VRAIS conservateurs (a l’europeenne, pas le style “republicain” US) vont les atomiser dans un futur proche!… Comment peut-on rester a “droite quand on a eu Shirak et (que je considere omme un traitre et menteur)Sarko?????
Sauf erreur, 47% abstentions+nuls+dégradés.
L’UMP doit se renouveller et se refondre en parti souverainiste , libéral sur le plan économique, judéo chrétion et ami d’ ISRAEL !
Je dis bien, nous avons perdu ( nul n’est parfait j’ai soutenu le Président SARKOSY ) Pas parce que les électeurs de Gôche sont plus nombreux ! mais parce que Nicolas SARKOY n’a pas fait se qu’il avait promis .
Appliquer le programme sur lequel on est élu est le premier devoir de tout homme politique .
Vous dites:”Il ne manquait que 118 voix à Marine Le Pen…”
Mais même là, l’UMP a appelé à voter pour la gauche.
On n’a bien les élus que l’on mérite…
On a et non on n’a…