Le candidat Hollande avait annoncé des décisions dans l’air du temps : mariage homo et adoption d’enfants, manipulation de cellules, extension de l’euthanasie, etc. qui, une fois entérinées sous forme de lois, risquent fort d’avoir des conséquences majeures sur les valeurs éthiques.
Bouleversements en vue, non seulement dans l’hexagone, mais également dans l’espace idéologique européen, déjà en mutation sous bien des aspects (influence de nouveaux comportements, pénétration de cultures allogènes, etc). Le tout, rappelons-le, dans un contexte général de crise économique et de brouillage des repères et des modèles au sein des sociétés.
Est-ce un hasard si, autour du festival de Cannes, on a pu assister récemment à une promotion tous azimuts du film « Amour » de Haneke, réalisateur autrichien porté aux nues et auréolé de gloire médiatique avec Palme d’Or ?
Les commentateurs s’accordent à louer le talent indéniable de Jean Louis Trintignant et d’Emmanuelle Riva dans les rôles qui leur ont été dévolus : incarner l’intimité quotidienne d’un vieux couple, plutôt comblé par l’existence, et qui s’aime. Mais cette pluie de compliments ne doit pas évacuer le dilemme imposé par le scénario.
L’inattendu du film réside essentiellement dans la crise de Madame qui, foudroyée par un AVC, se retrouve, comme tant de personnes dans le même cas, réduite à une vie au ralenti. C’est alors que Monsieur redouble d’efforts de présence et de tendresse ; et Haneke n’épargne aucun détail pour faire vibrer la corde émotive au maximum. Tout ce luxe de gros plans, pour en arriver à la conclusion programmée : je t’aime, donc je te tue. Car Monsieur, dans un dernier « geste d’amour », étouffe son épouse avec un coussin.
Cette version « humaine » de l’euthanasie incline vers l’idée que la vieillesse est une déchéance et que la maladie subite autorise les proches à abréger des jours insupportables surtout pour l’entourage.
Voici donc une nouvelle prime à la culture de mort, qui se banalise dans tous les domaines. Vérifiez bien que ceux qui vous « aiment » ne s’autoriseront pas dans un ultime sursaut d’affection à vous débrancher ou à vous piquer, si par malheur votre état général se trouvait subitement mis à mal et devenait à leurs yeux inacceptable !
On peut dire que les deux traditions juive et chrétienne offrent une approche spirituelle assez semblable de l’euthanasie. L’idée force issue de l’anthropologie biblique est que la vie doit être respectée et préservée par les médecins et par les proches d’un malade. La tradition juive dit que détruire une vie, c’est détruire le monde entier, maintenir une vie c’est à l’inverse sauver le monde entier. Pour aller au secours d’une vie en danger, il est même autorisé de transgresser les règles du shabbat. En outre, la torah ne fait pas de différence qualitative entre le souffle d’un enfant qui commence à vivre et celui d’un vieillard qui termine son chemin terrestre.
Mais cette attitude de respect ne signifie pas acharnement, et si quelque chose empêche l’expiration naturelle, on peut en écarter l’obstacle. Pour les chrétiens, dans le même esprit, le respect de la vie et de la dignité s’impose, et on distingue de la même manière entre une euthanasie passive, attitude acceptée, et une euthanasie active, (comme dans le film de Haneke) comportement porteur de mort rejeté par l’Eglise.
Il est clair que la banalisation de l’euthanasie se développe avec des arguments souvent de type émotionnel et subjectif, qui, bien présentés ont prise sur le public, souvent au nom d’une compassion. Nul ne conteste que certaines situations sont complexes et que la relation affective peut prendre le pas sur d’autres considérations éthiques et religieuses, pourtant indispensables face au caractère inviolable de l’existence humaine.
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© Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
En fait, je reviens sur ce que JPG écrivait il y a quelques temps et qu’il me faut rappeler: lorsque les medias glorifient une oeuvre, il faut se méfier car ce n’est jamais bon. C’est même suspect. Très suspect, cet engouement soudain. La manipulation est toujours derrière. On l’a vu avec Obama (imiter l’Europe socialiste en faillite, c’est grandiose), avec Scorcese (La Dernière Tentation du Christ – c’est un film chiantesquissime qui n’apporte absolument rien, mais c’est un chef d’oeuvre – mais enfin puisqu’on vous le dit!), et bien d’autres choses qui deviennent l’objet d’un véritable culte. Par contre, lorsque ces mêmes medias dénigrent un événement, une personnalité ou une oeuvre, c’est en général sinon très bon, au moins intéressant ou raffraîchissant, sauf pour ce qui fait partie du consensus tacite (ex. la Shoah, encore que). Et donc, si vous espériez que le film d’Haneke allait simplement en rester à l’amour d’un vieux couple qui s’aimera jusqu’au bout, vous aurez évidemment tout faux. Autre exemple: je me suis laissé prendre à lire « The Moment » de Douglas Kennedy, un « grand écrivain » qui se dit centriste (il faut bien vendre), mais il s’agit d’un roman relativiste et antilibéral où la pensée unique est omniprésente, même s’il dénonce certaines pratiques « mélancho-humanistes » du totalitarisme communiste. Les medias ont évidemment encensé ce roman. C’était suspect. Evidemment. La plupart du temps (99,9% des cas), l’intention est de nous manipuler ou de nous « récupérer » d’une manière ou d’une autre. Vous l’avez très bien décrit: « Je t’aime, donc je finis par te tuer ». Tout cela n’a plus AUCUN SENS, quelles que soient les raisons ou les choix que l’on puisse faire ou auxquels on peut être confronté. Mais à ce train-là, le coran est un message d’amour effectivement. On comprend ainsi mieux pourquoi.
le cinéma est devenu un outil de plus au service de la propagande de l’oligarchie.
ce petit monde plein de fric , grâce à la connerie sans limite de ceux qui paient leur place, participe au lavage de cerveau général.
et dire que je les subventionne malgré moi
+1,
un collegue que j’ai jadis frequente, etait un passionne de cinoche, il me le disait deja: « le festival de Cannes, c’est sous les tables que ca se passe, malettes bourrees de fric, soirees arrosees, put et compagnie, en fait le sujet est loin derriere »
Comme vous, je souffre de me sentir impuissant (sans mauvais jeu de mots) face à tout cela. Je comprends la souffrance des êtres qui n’en peuvent plus d’être diminués. Je comprends que ces personnes en aient plus que marre de subir. Par contre, ce que je trouve insupportable, c’est la propagande. La Vie vaut mieux que ça. Je trouve que vous êtes très dur envers vous-même et que vous n’êtes certainement pas con. Loin de là. Vous n’y pouvez rien, voilà tout. Comme moi, je n’y peux rien. Mais je garde la Foi, c’est comme ça. C’est ce que le RP Arbez nous incite à faire, à mon avis. Et ses textes sont très à propos.
La défense de la Vie
Cela veut dire condamner tout ce qui est « tuer » car la vie a une immense valeur : elle a été donnée par Dieu
On ne peut pas – incompatibilité, incohérence, – être contre la peine de mort et pour l’avortement et pour l’euthanasie …
… à moins que ceux qui sont contre la peine de mort pour des assassins et autres, considèrent que la vie n’a tellement pas de valeur que l’enlever à un assassin et n’est pas punition (enlever zéro à quelqu’un c’est ne rien enlever)ou est une punition moindre que de le mettre en prison …. dont le prisonnier bénéficiera très vite d’une remise de peine (erreur : si c’est un mal pensant, comme ZEMOUR, la peine sera incompressible et on pourrait peut être envisager pour son cas une peine de mort)
En fait, la vie pour eux n’a pas de valeur puisqu’ils rendent légal le meurtre d’enfants dans le ventre de leur mère, ou le meurtre de leurs parents âgés pour toucher plus vite l’héritage.
D’ailleurs ces regains de criminalité : comment expliquer à un gamin que c’est mal de tuer puisqu’on donne légalement le droit d’avorter, c’est à dire de tuer.
L’euthanasie : une décision à prendre tellement complexe, tellement douloureuse, tellement regrettable, tellement …, tellement … que nous aurons tout le mal du monde à en accepter l’idée et à comprendre, n’étant pas concerné directement au moment même où l’on écrit ces mots.
Lorsque j’étais jeune médecin, j’ai parfois été confrontée à la fin de vie et particulièrement au traitement de la douleur en fin de vie. Ce traitement, en particulier avec les morphiniques, peut abréger la vie. Il me semblait tout à fait licite cependant de les employer. Cependant, j’ai toujours ressenti une ambiguïté dans cette lutte contre la douleur, d’autant que le discours de l’Église était plus dur qu’aujourd’hui.Mais je me suis souvent demandé si tout autant que le patient, je ne traitais pas aussi (surtout ?) ma difficulté à le voir souffrir, à supporter ses cris, son angoisse.
L’euthanasie, un geste de compassion (souffrir avec)? ou (plutôt ?) une façon d’éliminer notre propre passion (souffrance), face au faible qui nous est livré sans défense ?
Merci pour votre témoignage;
J’ai connu comme vous les mêmes affres du jeune médecin face à la souffrance en fin de vie.
Je me souviens en particulier d’un jeune (40ans) souffrant d’un cancer du pancréas en phase terminale avec des douleurs solaires épouvantables, qui me suppliait de le soulager.
Je l’ai informé des risques d’une augmentation des doses de morphiniques.
il m’a déclaré n’attendre rien d’autre que la mort pour abréger ses souffrances (il était infirmier, et bien au courant de son état) et m’a dit : faites quelque chose!. J’ai accédé à sa demande, il a souri, m’a remercié, il est mort 2 heures après.
Je n’ai pas eu de vrai état d’âme sur le moment,sinon l’impression d’aider un malade, mais j’ai choisi une autre spécialité.
Il reste que ce film, que je n’ai pas vu, semble analyser les choses de de façon simpliste.
Est-ce, un hasarad si de discours pro-euthanasie apparait au moment ou à cause du vieillissementg de la population il sera de plus en plus difficile d’équilibrer les comptes? Car nous sommes dans une situation extrêmememnt dangereuse: l »‘Etat qui est chargé de poursuivre les meurtriers a à travers les retraites et la Sécurité sociale un intérêt financier a la disparition de certaines personnes. La tentation sera grande de ne rien voir. ERt c’est ce qui se passe en Hollande ou des millers de perso,nnnes agées et de malades sont tuées alors qu’elles n’ont rien demandé et les meurtiers ne sont pas poursuivis.
Le film Soleil Vert a disparu des écrans mais peut-être que la méthode qui y est décrite est à l’étude.
Ce qui est surréaliste est de voir un Etat se mêler de nous maintenir à tout prix – et notamment celui de notre liberté individuelle – en bonne santé et risquer en même temps de partir vers ces dérives.
D’un point de vue logique pur, je n’ai jamais compris l’acharnement sans cesse croissant à vouloir nous faire vivre plus vieux en régulant notre alimentation (sucre, sel, gras, vitamines, etc), en faisant disparaître toute drogue récréative (le tabac semble mal barré à terme), en nous protégeant à tout prix dans des activités ludiques (tentatives de rendre le casque obligatoire à vélo, à ski, demain à pied ?), tout en refusant de voir que l’allongement infini de la vie n’est pas souhaitable, car matériellement intenable, surtout si c’est pour avoir une existence monacale.
L’allongement de la durée de la vie est tout à fait tenable. Mais si tout à coup on se mettait à vivre jusqu’à deux cent cinquante ans le dernier des crétins comprendrait que maintenir la retraite à soixante ans ne serait pas tenable. Mais en dessous, très en dessous du dernier des crétins il y a l’électeur de gauche.
Eh bien non, il n’est pas tenable bien avant vos 250 ans, ne serait-ce qu’à cause des problèmes de surpopulation à venir en ce cas.
Ou alors, il faudra ne plus faire d’enfants : admettons que la productivité le permette, il n’y aura plus que des vieux, vous pensez que la vie sera formidable ? J’en doute.
Le respect de la vie s’impose, mais la vie ne doit pas être préservée à tout prix. À un moment donné, un choix doit se faire pour éviter une perte de « bienfaits » inutiles qui pourraient bénéficier à une autre vie. La mort n’est pas un tabou, ce n’est que la fin de la vie. Quoique puissent en dire les religions, après la mort il n’y a plus rien. La mort n’est que la fin d’une vie. Seule compte ce qui a été fait durant cette vie.
Les religions et les philosophies posent une question, que la science n’a jamais posé, et encore moins résolut.
Malheureusement, pour beaucoup, la mort n’est pas la fin, elle n’est que le début d’une autre étape.
Le bébé dans le ventre de sa mère peut se dire la même chose, « après l’accouchement, il n’y a plus rien ».
N’ayant jamais été de l’autre coté, vous ne pouvez être aussi catégorique.
« Quoique puissent en dire les religions, après la mort il n’y a plus rien. » Sympa de nous informer. Vous en revenez ?
sansdieu
vous écrivez:
« …après la mort il n’y a plus rien… »
Pouvez-vous le prouver ?
Je respecte vos croyances, mais pas le droit que vous vous octroyez d’affirmer ceci comme s’il s’agissait d’une vérité absolue.
Si vous n’êtes pas capable de prouver qu’après la mort physique il n’y a plus rien, et si vous n’êtes pas capable de prouver qu’après la mort physique il y a quelque chose qui survit…
Vous devez accepter que vous l’ignorez. Et quand on ignore, on se tait.
« Et quand on ignore, on se tait ».
Pas l’impression que de l’autre côté, on se tait. Admettez que personne n’en savez rien, et comme vous non plus ne savez rien et qu’aucun, je dis bien *aucun* indice matériel et scientifique ne semble indiquer qu’il y ait quelque chose, la plus forte probabilité cohérente et crédible est qu’il n’y ait effectivement rien. Rien de plus que la dépouille d’un moucheron écrasé.
Si vous me dites que je ne peux pas prouver qu’un paradis n’existe pas, certes. Mais je ne peux pas prouver non plus que je ne me retrouve pas dans la peau d’un alien à 3 yeux et ailé, planant dans les profondeurs gazeuze d’uranus. Et vous, vous pouvez me prouver que c’est faux ?
Qui sommes nous , et de quels élément disposons nous, pour nous permettre de juger quelle vie doit être préservée et à quel prix ?
Pour cela il nous faudrait comprendre dans le moindre détails tout les éléments qui constituent et font la vie, or nous en sommes à des années lumières !
« Le respect de la vie s’impose »
Ah oui ? Et sur quoi repose votre éthique, sansdieu ?
« La mort n’est pas un tabou, ce n’est que la fin de la vie ».
1) Oui, mais est-ce la fin de l’esprit.
2) Si la mort est un tabou, surtout dans une société qui a perdu la Foi.
« Seule compte ce qui a été fait durant cette vie ».
Ah ben dis-donc. Vive François la Francisque. Il a bien fait de faire construire son opéra afin de s’en aller alors.
« Seule compte ce qui a été fait durant cette vie ».
Pour rendre des comptes à qui?
« Seule compte ce qui a été fait durant cette vie ».
Breivik aura eu une vie bien remplie. John Lennon et Mère Teresa aussi. On parlera encore longtemps d’eux. Chacun a oeuvré dans son domaine, non?
« Seule compte ce qui a été fait durant cette vie ».
En bien ou en mal? Sur base de quelle morale?
Décidément très en forme, le festival de Cannes cette année: euthanasie, infanticide…pas encore une saga sur les « zéroïques » kamikazes? C’est justement à la mode à Ramallah en ce moment…
Le vrai drame de l’existence, c’est, outre sa dimension tragique fondamentale(Unamuno) la masse de CONS (de tous niveaux de QI) qui embarrassent la terre….
Le complexe et l’individuel n’ont toujours pas lieu-de-cité…
C’est le GOUVERNEMENT qui décide pour les crétins dans la masse desquels chacun est noyé par le Pouvoir.
J’ai pris MA Décision (Papiers réactualisés tous les 3 ans àl’ADMD)mais les Pouvoirs s’y opposeront en France, aussi irai-je ou on m’emmènera,en Suisse, Belgique ou Pays Bas…..heureusement…Il y a des pays (de Droite) civilisés et humanistes en Europe!
La question est : Qu’est-ce que la dignité ?
A force de nous vanter les bénéfices de la mort dans la vie sociale on va en arriver à remettre les sacrifices humains au gout du jour.
La suite facilement previsible est celle decrite dans un autre film, « le soleil vert ».
Qui sait si nous n’y sommes pas déjà ?
Quand je travaillais dans les hopitaux non-catholiques en Belgiques c’est des dizaines de fois que j’ai recu l’ordre medical de donner la » mort douce » , morphine, neuroleptique et chlorure de potassium qui arrete le coeur. Si vous voulez pas de l’euthanasie vous devez demander a etre hospitalise dans un hopital chretien, catholique. Pour des soins palliatifs. Ici en Israel il n’y a pas de loi pour l’euthanasie. C’est interdit parce que seul l’Eternel decide qui va vivre, qui va mourir.
Je suis certain que dans un autre pays Ariel Sharon aurait ete euthanasie depuis longtemps car cela fait 7 ans qu’il est dans le coma.
Avec l’avortement, peu ont vu que l’on ouvrait une porte. On continue aujourd’hui. L’autorisation de l’euthanasie, elle arrive, elle est là. L’euthanasie : quel horrible mot pour qui a étudié le grec ancien ! La « belle mort ». La mort est-elle jamais belle ?
Oh bien sûr, on entourera l’autorisation de toutes sortes de précautions, le consentement « éclairé » du malade, celui de sa famille, l’avis médical qui, soyons-en sûr, devra être consigné dans un formulaire spécifique destiné à s’assurer que toutes les conditions sont remplies…il n’empêche, c’est une constante depuis que l’homme prend des décisions en mathière morale : tant qu’une porte est fermée, elle le reste. Mais si on l’entr’ouvre, elle finit par être grande ouverte. J’en suis sûr, convaincu à 100% : si demain on autorise légalement l’euthanasie, alors un jour peut-être pas si lointain, des décisions d’euthanasie seront prises sans consentement du malade, ni celui de sa famille, et par des décisionnaires non médecins.
j’ai eu beaucoup d’estime pour l’acteur Jean Louis Trintignant, et de compassion pour lui et sa femme après l’assassinat de leur fille par cette ordure adulée des médias, Cantat. Mais je comprends mal qu’il ait accepté ce rôle. J’ai eu trois amis qui, chacun, ont accompagné et cherché à sauver jusqu’au bout leur femme, l’une victime d’insuffisance cardiaque et pulmonaire irréversible, l’autre de sclérose en plaque, l’autre de troubles psychiatriques, et cela sur des années.
les comportements du scénario, toute proportions gardées, se rapprochent de notre attitude familiale envers nos animaux que nous aimons et choyons. Chacun de nos chiens en effet a été soigné et médicalisé en fin de vie autant qu’il était raisonnable de le faire, avant de se résoudre à les euthanasier.
Si Trintignant arrive à se faire à l’idée que la vie humaine ne vaut pas beaucoup plus que ça, pourquoi alors n’a-t-il pas pris les moyens d’euthanasier le chien enragé qui a tué sa fille, avant que ce fils de Satan ne récidive en tuant une autre femme, maintenant qu’il se balade avec arrogance en toute liberté? Avec ce qui traîne dans les banlieues ou en Bosnie, Kosovo (demander les adresses aux copains de BHL ou Kouchner), il doit être relativement aisé de trouver des exécutants de confiance pour pas trop cher! Peut-être avec le cachet du film?
L’euthanasie au cinéma, c’est aussi « You Don’t Know Jack » avec un Al Pacino époustouflant dans le rôle du Dr Jack Kevorkian.
Et là, on est projeté immédiatement dans cet antagonisme fondamental entre l’Etat (ou l’Eglise) et l’individu: nul part au monde on n’a le droit de disposer de soi! C’est ça, uniquement ça, qui fait que les religions montent au créneau dès qu’il s’agit d’euthanasie. Car si les gens se mettent à penser, à décider par eux-mêmes et pour eux-mêmes…
1000% d’accord avec le commentaire de jeansanterre, et décision prise de longue date pour ma part, de ne pas attendre l’agonie, la dépendance, pour tirer ma révérence.
comme le dit Thierry en legalisant de façon ostentatoire l’avortement on a ouvert en grand les portes de l’enfer:malgre les moyens de contraception il y a toujours l’offrande à Moloch qu’est l’avortement…Nos enfants sont dephasés avec les nouvelles technologies,les musiques hard,les drogues etcc..Et bientot ces enfants nous tuerons pour ne pas avoir à nous entretenir quand nous serons trop agés ou malades…
A l’euthanasie libre qui se pointe à l’horizon, à l’avortement routinièrement pratiqué comme moyen de contraception vient maintenant s’ajouter l’avortement sélectif en fonction du sexe de l’enfant.
Une vidéo filmée clandestinement à New York (lien ci-dessous, en Anglais) montre une femme en train d’expliquer à la conseillère de la clinique d’avortement qu’elle et son mari ont déjà une fille et désireraient maintenant un garçon. Si donc l’enfant qu’elle attend est encore une fille, elle désire avorter, le tout étant de s’assurer du sexe de l’enfant avant de s’en débarrasser. La conseillère, qui semble tout de même un peu gênée, n’ose même pas parler du «sexe de l’enfant», elle dit « le sexe de la grossesse » (pregnancy sex, whatever that means!).
Les membres du Congrès américain n’ayant pas obtenu la majorité des deux-tiers nécessaire à l’adoption d’un projet de loi interdisant cette pratique, c’est désormais au public qu’il appartiendra de faire cesser le scandale.
Il sera intéressant de voir comment les libéraux, par ailleurs opposés aux avortements sélectifs de filles en Chine et ailleurs, justifieront leur soutien de cette même pratique en Amérique. M. Obama, quant à lui, serait bien capable de faire encore allusion à la protection des femmes qui lui tient tant à cœur – tout en ne voyant aucun inconvénient à ce qu’on s’en défasse in utero en leur enfonçant une aiguille dans le cerveau. Il n’en est pas à une absurdité près, il les collectionne.
http://protectourgirls.com/?REF=CAA
Si on don nait comme condition pour l’euthanasie : tout personne d’une famille autorisant l’euthanasie des siens, est automatiquement exclue de tous ses droits à l’héritage : beaucoup de bobos qui sont pour deviendraient contre