Cette semaine : un antisioniste au Front de Gauche, les lois mémorielles de Christiane Taubira toujours controversées et l’étrange attitude de Roméo Langlois à l’égard des Farc…
Si l’on veut se faire une idée concrète de ce à quoi pourrait correspondre le risque zéro, en théorie inexistant dans la pratique, il suffit de songer à l’impossibilité de voir SOS-Racisme ou le MRAP réclamer des comptes à Libération pour son article de jeudi dernier s’indignant du trop de blancs au sein du gouvernement français.
On a suffisamment glosé, et à juste titre, sur l’indigence glauque du propos pour que l’auteur de Réflexions sur la question Blanche n’en rajoute une couche quant à l’évidence de ce racisme de plus en plus visible par tous, à la notable exception des associations auto-désignées pour l’éradiquer.
Je m’autoriserai néanmoins deux observations en profondeur :
Cette question Blanche, ou pour la dire autrement : cette détestation pathologique de l’être occidental n’a rien de périphérique : elle est omniprésente, obsessionnelle et centrale. Sans la comprendre, impossible d’appréhender le monde qui est, les questions sociétales, à commencer par celle de l’immigration, comme les problèmes internationaux et leur traduction médiatique.
Ceux qui, comme le journal précité, sont obsédés par elle sont bien entendu ceux qui applaudiront le plus à la proposition de François Hollande de bannir le mot «race» de notre Constitution.
Pour eux, et on me permettra de me citer, «suggérer la possible existence d’une race blanche, et vous allez entendre toute la gamme des bruits martyrocrates qui vont du toussotement gêné au hurlement vengeur en passant par le ricanement goguenard. A une nuance près, capitale : Le blanc existe toujours, et peut, très correctement être évoqué, mais en creux. Lorsqu’il s’agit d’évoquer ou de revenir sur ses turpitudes (…) Là où il a le mauvais rôle : Le Monde du 14 septembre : «Les Noirs ont six fois plus de risques de subir un contrôle que les Blancs.» Dans cette occurrence négative, il peut continuer à proliférer verbalement. »
Vivement l’abrogation de la Constitution, que l’on puisse enfin s’aimer entre gentils antiracistes.
Un antisioniste au Front de Gauche ?
Dans un ordre d’idées assez voisin, on commence, et c’est heureux, à également beaucoup gloser sur la présence de René Balme, investi par le Front de Gauche dans le Rhône en dépit de ses obsessions antisionistes «confinant à l’antisémitisme » (dixit le Nouvel Obs et rue 89).
Parmi les articles posés sur son site et qui lui sont reprochés, on trouve ceux de l’imposteur Israël Shamir, faux juif mais vrai antisémite. Le PCF, un tantinet gêné regarde ailleurs, quant à Martine Billard, sévère sur les textes, elle plaidouille sans grande conviction la liberté d’expression.
Soyons juste envers René Balme : l’Humanité et Politis ont déjà publié Israël Shamir sans que nul n’estime devoir s’en émouvoir.
A l’époque, mes protestations avaient été accueillies comme autant de borborygmes. Il aura fallu l’article aussi honnête qu’étonnant de Rue 89, pour qu’on s’aperçoive que M. Mélenchon et ses amis devraient enfin commencer à balayer devant leur porte les immondices qu’ils cherchent frénétiquement ailleurs.
Le nouveau gouvernement au pays de Oui-Oui
Lorsque j’écrivais il y a peu que l’apaisement chanté sur tous les tons par le nouveau gouvernement semblait correspondre à la traduction de l’ «apeasement» de M. Chamberlain, je ne croyais pas si bien dire.
Le Monde du 2 juin écrit que Manuel Valls va devoir adapter son laïcisme exigeant à « la volonté d’apaisement du nouveau pouvoir ». En clair composer avec les radicaux islamiques.
En revanche, pas d’apaisement à l’ordre du jour du ministère de l’Intérieur à l’égard des organisations professionnelles de police en matière de contrôles inopinés. Celui qui aura obtenu un récépissé pourra vaquer tranquillement à ses occupations éventuellement illicites.
Idem pour notre ministre de la Justice, acclamée sans surprise par les professionnels de la justice des mineurs.
Lors de leur congrès, la Garde des sceaux a commencé par leur dire que l’appellation « tribunal pour mineurs » était vilaine, qu’elle lui préférait celle de « tribunal pour enfants ». C’est bien là tout le problème : le participant, de 17 ans à une tournante, à un casse ou à une agression à main armée, est-il encore un enfant ?
Le monde de Oui-Oui est un monde apaisé.
Un article de Libération du lundi 28 mai (« Quand Massy s’enfièvre pour une rumeur ») en donne une vivante illustration : « Massy a vécu, la semaine dernière, au rythme d’une folle rumeur qui a débouché sur deux soirées d’échauffourées avec les forces de l’ordre. Colportée de bouche-à-oreille ou via les réseaux sociaux, elle prétendait que deux jeunes à moto avaient été percutés par une voiture de police ». Suivent les commentaires apaisants : « Une quarantaine d’ados excités ont brisé les vitres des voitures, mais ça a duré à peine une heure et demi chaque fois », tempère Jonseba, 37 ans, « lorsque l’on sait que le quartier comporte 17 000 personnes, on peut vraiment se dire qu’il s’agit d’une infime minorité » poursuit Brahim, responsable associatif apaisé. Effectivement.
Dans la nuit de samedi à dimanche, la vitrine d’une agence d’assurances a été endommagée par des jets de pierres. Un gymnase a par ailleurs été entièrement détruit la même nuit par un incendie. En réalité, poursuit Libération « les premiers éléments ont révélé les multiples infractions commises par Mohamed H, 24 ans : il roulait à très vive allure sur une 757cm cubes volée, sans casque, sans permis, avec 1,08 g d’alcool dans le sang et sous l’emprise du cannabis. Grièvement blessé, le jeune homme, connu des services de police, est décédé dans l’ambulance qui le transportait à l’hôpital de Longjumeau ». « On ne peut pas parler d’embrasement, mais plutôt de soubresauts », estime Vincent Delahaye, sénateur maire apaisant de Massy.
On n’ose imaginer ce qui serait passé si, même sans responsabilité, une voiture de police avait été réellement impliquée dans l’accident. Mais voilà que je deviens un brin clivant.
L’esclavage et l’Occident chrétien
Toujours dans Libération (vendredi 25 mai) retour sur l’esclavagisme ancien et les réparations que certaines organisations voudraient exiger des anciens pays esclavagistes, à la manière des réparations allemandes.
J’écrivais déjà dans ces mêmes colonnes que le souvenir des lois mémorielles de Mme Taubira excluait délibérément les traites barbaresques pour ne pas désespérer les banlieues. Et dans l’article dont s’agit, il s’agit bien encore de ne réclamer des comptes qu’à l’Occident chrétien.
Las, s’il ne s’agissait encore que du passé. Un article du Monde du même jour nous apprend qu’« en Mauritanie, les autorités campent dans le déni de l’esclavage » et Christophe Chatelot de décrire, pour une fois, les souffrances des noirs-Mauritaniens dominés économiquement et politiquement par les Maures. Défense d’évoquer « des livres anciens mais encore étudiés et qui soutiennent la pratique, toujours en cours, de l’esclavage, malgré le déni des autorités et de l’élite mauritanienne ». Risque zéro, encore, que nos organisations antiracistes veuillent bien se saisir de la question noire en terre islamique. En Libye, au Soudan, au Mali.
Risque zéro, encore, qu’on demande sinon des réparations, au moins des explications aux émirats esclavagistes.
Si l’on veut un indice explicatif, le Journal Du Dimanche de cette semaine révèle que les Français les moins prévenus contre Al Jazeera sont les sympathisants de l’extrême gauche. Pourtant, à première vue, ceux-ci devraient être les plus braqués contre l’émirat qatari, sa fortune insolente, et sa désinvolture en matière de Droits de l’Homme. Et si l’on revenait, pour comprendre, vers la question Blanche, ou si l’on préfère la détestation de l’Occident, ou si l’on préfère encore la xénophilie ?
Inacceptable…
Inacceptable. Le mot revient en boucle pour qualifier, à gauche, l’attitude de la droite. Les propos à l’égard de Mme Taubira : inacceptables, selon dame Sultan, responsable du syndicat de magistrats spécialisés en matière de mineurs.
Inacceptables, ceux d’Eric Zemmour, à l’égard de la même ministre, selon Harlem Désir.
Même expression utilisée par un démocrate américain (Le Monde du 25 mai) pour qualifier l’attitude du conseiller de Mitt Romney n’hésitant pas à traiter, tenez-vous bien, son adversaire de « super dépensier » !
Si jamais notre homme venait à apprendre qu’en France, on traite le président de nazi et que l’on compare ses meeting au congrès de Nuremberg, il risque de rencontrer un problème de vocabulaire.
Syndrome de Stockholm ou de La Havane ?
Retour sur le retour de Roméo Langlois à Paris après son étrange détention par les FARC.
Sa maman célèbre sur tous les tons la qualité de la nourriture que le FARC a l’habitude de servir à ses otages. Clara Rajoz et leurs amis, pendant leur si longue captivité n’ont pas semblé partager ce point de vue gastronomique. Jeudi France Inter interroge un journaliste du Monde Diplomatique, qui en bon fils spirituel d’Ignacio Ramonet grand adorateur de Fidel devant l’éternel, se dit « ému » par ce « journalisme honnête » qui traite avec équité la guérilla colombienne. Et tant pis pour les victimes de l’un des mouvements terroristes les plus cruels d’Amérique latine.
Que penser de ce journaliste-otage, qui accepte de jouer les petits télégraphistes en remettant un message de ses anciens ravisseurs au gouvernement français ?
Syndrome de Stockholm ou de La Havane ? Si j’osais, je trouverais ça…inacceptable.
© Gilles William Goldnadel
L’article original peut être consulté sur le Blognadel
monsieur, je suis hors sujet mais cette affaire me bouleverse
peut-on en parler ici, voir la relayer
lu à l’instant sur http://www.fdesouche
Tranche de vie en Tunisie…
« Un jeune musulman tunisien converti au christianisme égorgé rituellement et décapité par des islamistes… Diffusé à la télévision égyptienne dans l’émission « Egypt Today ». Observatoire de la christianophobie »
avec une vidéo épouvantable sur le site……
Quel plaisir de vous lire mr Goldnadel
Cordialement .
A.Cohen
oui !!..je cautionne , comme toujours !!!
Excellent article.
Pour rentrer plus avant dans le délire socialiste, pourquoi ne pas supprimer les mots faim, soif, maladie, cancer, sida, guerre, etc… du dictionnaire? On ne va pas s’arrêter à une lecture constitutionnelle tout de même!
Et que de problèmes on aurait résolu!
J’espère que les écolos-socialistes arriveront tous au bout de leur logique de négation de l’homme et en tireront gaiement, dans la joie et la bonne humeur la conclusion qu’ils doivent, pour parachever leur oeuvre, se tirer une balle dans la tête. Geste écologique s’il en est (plus de pollution) et social (ça fait plus à se partager pour les autres) Là mon admiration leur serait acquise!
Que voulez-vous, je suis atteint du syndrome de Staline.
Je n’ai jamais lu « mein kampf », mais j’ai eu l’occasion de lire de longs extraits de la préface de ce best-seller recommandé par Virgin mégastore: un texte extrêmement proche des théories écologistes sur la soumission de l’homme à la loi de la nature, en contradiction, bien sûr avec la Genèse. Après tout nous devons à Adolf la suppression de 50 millions de paires de poumons qui transformaient des tas et des tas de bon air en gaz carbonique à chaque respiration: quelle belle réalisation écologique! Entre le vert et le vert de gris, la nuance est ténue…
Je pense sincèrement que le Gouvernement Français ne contrôle absolument plus ces zones de non-droit que sont devenue certaines banlieues Française, tant au niveau du trafic de drogue, qu’au niveau des armes de guerre qui y foisonnent. Le Gouvernement est totalement dépassé et c’est cette catégorie de Jeunes qui fait sa Loi.
Il serait trop difficile que de le dire officiellement, d’autant plus que le Gouvernement ne pourrait intervenir, soi parce qu’il est totalement dépassé, soit parce que cela amènerait à une guerre civile.
Personnellement, mais ça n’engage que moi, je conseillerais à notre cher nouveau Président d’envoyer l’Armée dans ces zones de non-droit, armée qu’il retire de l’Afghanistan pour l’envoyer en Syrie. L’on balaye devant sa porte avant d’aller jouer les héros à l’Étranger.
Tout cela pour vous dire que pour le Gouvernement Français le choix est simple. Déifier ces jeunes issus de l’immigration Magrébine et Noire afin d’acheter la paix sociale, en espérant que de cette manière ils n’iront plus casser de voitures (peu importe d’ailleurs pour le Gouvernement qu’ils aillent casser du Juif ou du Sioniste le W.E., du Catholique à la Pentecôte, ça ne mange pas de pain) et le Gouvernement sait également que ça n’est pas dans la mentalité Judéo-Chrétienne que de se révolter en France (pour le moment) donc c’est très tranquillement que la Haine du Blanc (Blanc sous entendu Catholique, Juif…)s’installe en toute impunité.
Nos dirigeant du PS y voyant en plus une opportunité Politique pour se faire des voix.
bravo monsieur golnadel.
Superbe article. Merci
Excellent
Comme toujours ..
Je me joins au concert admiratif.
@ Monsieur Goldnadel, je profite de cet article pour vous faire parvenir un message.
Lisant de plus en plus de vos écrits, que je trouve d’une très grande qualité, je souhaite acquérir vos livres. Si j’ai pu trouver sans difficulté vos réflexions sur la question blanche, il m’a été difficile de trouver le « nouveau bréviaire de la haine ».
Une réédition papier et/ou une édition électronique serait peut-être indiquées.
Cordialement
« Il s’agit d’une minorité »
La radio Beur FM a consacré une émission à Tarik Yildiz, auteur du livre « Le racisme antiblanc, ne pas en parler : un déni de réalité ». C’est à cette occasion que l’on a pu apprécier les interventions des auditeurs de cette station qui visiblement connaissent leur sujet.
Un morceau choisi:
« Moi une fois mon fils il était dans le train à Paris en revenant du lycée y’avait un jeune Blanc – un Juif pour ainsi dire – il avait un téléphone dans sa main, et mon fils il m’a dit « celui-là il a son téléphone, est-ce que j’vais lui dire de le rentrer ou pas, j’le connais pas… » et mon fils il l’a laissé, et là yen a trois qui rentrent ils commencent à le martyriser un p’tit peu, « donne nous ton tel », lui il voulait pas et tout , et mon fils il s’est levé il a dit « Qu’est-ce que vous faites là » et tout, l’autre il a dit « Mais toi t’es un Arabe qu’est-ce que tu fais ?! » et mon fils il a dit « Mais oui c’est parce que j’suis un Arabe que j’veux pas que vous donniez cette image là de nous », mon fils il sait bien parler et ils ont dit « D’accord » et ils sont partis. Le ptit jeune il était en pleurs, dans le couloir y’avait beaucoup de gens et ils n’ont pas voulu intervenir alors qu’un p’tit jeune de 16 ans comme mon fils ils savent qu’il aurait pu recevoir un coup de couteau en le défendant et voilà : c’est ça le racisme des Blancs ! »
http://lhorreurduchateau.blogspot.fr/2012_06_01_archive.html