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Michel Garroté – Un avis n’est pas un conseil… En cas de dépression, faut-il prendre des médicaments ? Si oui, lesquels ? Ceci est-il compatible avec les valeurs judéo-chrétiennes ? On retiendra ici seulement quatre médicaments et pour simplifier, on les classera comme suit : les antidépresseurs ; les anxiolytiques ; les neuroleptiques atypiques ; les somnifères.
Les antidépresseurs – c’est mon avis personnel – portent mal leur nom. Lorsque l’on dit « antidépresseur », ce mot fait trop souvent penser à « drogue contre la déprime ». Or, l’antidépresseur ne devrait pas être considéré, par le malade, comme une drogue ou une substance pour lutter contre la déprime. Le terme « dépression », lui aussi, prête à confusion. Il fait penser à « grosse déprime ». Pourtant, une vraie dépression se manifeste, très souvent, par une souffrance et un épuisement physiques. Ceux-ci sont dus à un dysfonctionnement du système nerveux central qui ne transmet plus, de façon effective, les ordres à tous les organes de notre corps. Chez le vrai dépressif, les neurones, les terminaisons nerveuses ou les neurotransmetteurs ne fonctionnent plus normalement.
Dans ce contexte, l’antidépresseur, devrait être considéré, par le malade, comme un médicament, qui permet au système nerveux central, de fonctionner, à nouveau, normalement. C’est d’ailleurs la pure réalité. En effet, le malade de la dépression, souffre, d’une carence, en telle ou telle substance, indispensable, au bon fonctionnement, du système nerveux central. La substance la plus fréquemment citée est la sérotonine. Mais il y en a d’autres. L’antidépresseur permet, en quelque sorte, de « recharger les batteries » qui sont à plat et sans lesquelles le véhicule ne peut plus avancer. Les antidépresseurs de la nouvelle génération sont beaucoup plus précis et efficaces que ceux d’autrefois.
Ne pas prendre d’antidépresseur en cas d’épuisement physique, dû à un dysfonctionnement du système nerveux central, revient à ne pas guérir ; à avoir le sentiment de devenir fou ; à avoir envie, sans du tout maîtriser cette envie, de se suicider. Le malade qui accepte de se soigner, ne tombera pas forcément, dès le premier essai, sur l’antidépresseur qui lui convient. Ce n’est pas une raison pour désespérer. Car, même en admettant, qu’il faille essayer, plusieurs antidépresseurs (à chaque fois pendant plusieurs semaines ou même plus longtemps), avant de « tomber sur le bon » (donc plusieurs mois d’essais ou plus au total), on finit toujours par trouver celui qui convient. Quelle que soit la souffrance endurée, il est absolument vital, de garder l’espérance qu’un jour, on tombera, sur l’antidépresseur dont le système nerveux central a besoin.
Les anxiolytiques : on parle généralement de calmants, de tranquillisants ou d’anxiolytiques. J’aborderai ici uniquement une catégorie d’anxiolytiques – médicament contre les états et les crises d’anxiété aiguë – que l’on appelle les benzodiazépines. L’expérience montre que certaines personnes, demandent à prendre des benzodiazépines, alors qu’elles n’en ont absolument pas besoin. A l’inverse, l’expérience, montre également, que certaines personnes, qui ont besoin de ces benzodiazépines, refusent de les prendre, en raison du risque d’accoutumance. Ici, comme souvent dans la vie, les points de vues extrêmes occultent les solutions réalistes. Mon avis sur la question est simple : il y a des dépressifs, qui ne s’en sortent pas, sans recourir (pendant une période plus ou moins courte ou longue), aux benzodiazépines. C’est notamment le cas – mais pas seulement – de beaucoup d’alcooliques dépressifs.
La consommation de benzodiazépines, soulève, la question, de l’accoutumance. Le point de vue le plus récent – et le plus réaliste – est que l’on peut parfaitement sevrer les benzodiazépines ; mais sous un certain nombre de conditions. Premièrement, les benzodiazépines doivent être prises en plus – et non pas à la place – des antidépresseurs. Deuxièmement, le sevrage des benzodiazépines doit se faire, une fois que le malade a fait un chemin de guérison durable et stable (on n’arrête pas un traitement dès que ça va un peu mieux). Troisièmement, le sevrage doit se faire très progressivement. Dans certains cas, il faudra même sevrer le malade, par paliers successifs, de 20% tous les trois mois, sur une période d’un an ou plus. C’est long en apparence. Ce n’est pas long, s’il s’agit de pouvoir, à nouveau, VIVRE, sans de terribles souffrances physiques et morales.
Les neuroleptiques atypiques : je ne parle pas ici des neuroleptiques classiques. Je parle uniquement des neuroleptiques atypiques, utilisés comme anxiolytiques. Ils entraînent une accoutumance moins grande que les benzodiazépines. De ce fait, le sevrage est plus facile. C’est pourquoi, ils peuvent tantôt remplacer, tantôt compléter, avantageusement, les benzodiazépines.
Les somnifères : là aussi, le corps médical a dit tout et le contraire. Les insomnies légères et occasionnelles ne justifient pas, à mon sens, la prise de somnifères. L’exercice physique et certaines plantes médicinales devraient suffire. Si cela ne suffit pas, alors je dirais que le somnifère est pour ainsi dire indispensable. Quelqu’un qui ne dort pas bien, pendant une période prolongée, risque de « craquer » comme on dit. A ce moment-là, il lui faudra prendre, non seulement des somnifères, mais peut-être aussi les autres médicaments évoqués ci-dessus. Comme toujours, le bon sens et la prudence devraient déterminer le choix que l’on fait. Seulement voilà, ni le bon sens, ni la prudence, ne sont inhérents à notre nature humaine, n’est-ce pas ?
Voilà pour les médicaments. Ajoutons qu’ils ne suffisent pas. Encore devrait-on vivre sa foi et recourir à la prière. La femme de Dieu et l’homme de Dieu (laïcs, religieux, prêtre, rabbin) qui souffrent de manifestations dépressives et anxieuses, dues à une purification des sens, à une purification de l’esprit, à une nuit de l’esprit, doivent-ils prendre des médicaments ? Et doivent-ils prendre des médicaments, selon que la cause, de ces manifestations dépressives et anxieuses, soit la paresse spirituelle ou la nuit spirituelle ? La première réaction sera évidemment de répondre : – Bien sûr que non voyons ! Pas besoin d’antidépresseur ou autre médicament en pareil cas ! Les Prophètes, les Saintes et les Saints n’en prenaient pas ! –. J’ai sur cette question un avis différent (un avis n’est qu’un avis et non pas un conseil…).
D’abord, parce que le monde d’aujourd’hui, n’a strictement rien à voir, avec celui qu’ont connu le Prophète Jérémie, Sainte Thérèse d’Avila ou Saint Thomas d’Aquin. Ensuite, parce que j’ai connu des religieux qui, pour avoir refusé de prendre des médicaments, ont dû non seulement quitter leur communauté ; mais, en plus, ils ont dû séjourner, pour un temps, en hôpital psychiatrique. Si l’accompagnateur spirituel (prêtre, rabbin, etc.) du religieux (devenu dépressif et anxieux) est un accompagnateur dûment formé, alors, cet accompagnateur ne devrait en aucun cas (ce n’est qu’un avis…), exclure d’office ou prescrire d’office, le recours à des médicaments. De son côté, le religieux malade ne devrait pas décider seul, et sans en avoir parlé à son accompagnateur spirituel, d’aller voir un médecin avec l’intention ferme de lui demander des médicaments.
Michel Garroté
Rédacteur en chef
Reproduction autorisée avec mention de ce blog
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La dépression n’est pas une simple maladie de l’âme, dans le sens où en purifiant celle-ci par la pratique religieuse (Allah étant le meilleur des médecins ! 🙂 )on repartirait à zéro. C’est une maladie à part entière, et donc qui nécessite une médication et un suivi adaptés…
Auparavant, je crois qu’on parlait plutôt de mélancolie, ce qui a donné lieu à de belles représentations picturales, de Dürer notamment.
Que voilà un article bien curieux, le mélange médecine et religion, ma foi, si certains attendent une intervention divine pour guérir, grand bien leur fasse, mais ils risquent d’attendre longtemps.
j ajouterai à vos propositions thérapeutiques , la psychothérapie et les nouvelles thérapies : musicothérapie , hypnose , luminothérapie etc …la relation avec Dieu ne peut aider que si elle s inscrit dans un mouvement communautaire qui soutient , entoure et porte le sujet déprimè
On devrait leur administrer des électro chocs à certains fous d’Allah, mais je crois que c’est trop tard pour eux !!!
Pour ceux qui n’ont jamais connu les affres de la dépression, la prière en pleine tempête, ça donne:
Seigneur, donnez moi la faculté de ne jamais prier, épargnez-moi l’insanité de toute adoration, éloignez moi de cette tentation d’amour qui me livrerait pour toujours à vous. Que le vide s’étende entre mon cœur et le ciel ! Je ne souhaite point mes déserts peuplés de votre présence, mes nuits tyrannisées par votre lumière, mes Siberies fondues sous votre soleil. Plus seul que vous, je veux mes mains pures, au rebours des vôtres qui se souillèrent à jamais en pétrissant la terre et en se mêlant des affaires du monde. Je ne demande à votre stupide omnipotence que le respect de ma solitude et de mes tourments. je n’ai que faire de vos paroles et je crains le folie qui me les ferait entendre. Dispensez-moi le miracle recueilli d’avant le premier instant, la paix que vous ne putes tolérer et qui vous incita à ménager une brèche dans le néant pour y ouvrir cette foire des temps, et pour me condamner ainsi à l’univers.
Thémis,
Votre commentaire est le plus idiot qu’il m’a été donné de lire.
-jdl : A chacun ses références, et en l’occurence ses croyances !
Les neuroleptiques dits atypiques sont utilisés pour traiter les psychoses ( p.ex. la schizophrénie ) et aussi certains troubles bipolaires.
Les assimiler aux anxiolytiques est une erreur.
J’aimerais bien voir la tête que vous feriez si vous traitiez votre crise d’angoisse avec du Zyprexa ou de l’Abilify au lieu de Lexomil ou de Xanax !! Ce serait sûrement une expérience très désagréable….
En outre leurs effets secondaires sont sérieux ( obésité, troubles métaboliques, et même troubles neurologiques comme les neuroleptiques classiques… ) alors que les benzodiazépines sont dans l’immense majorité des cas bien tolérées ( comme je le constate depuis 20 ans ).
Ces neuroleptiques sont donc réservés à des pathologies lourdes dans lesquelles leurs avantages compensent leurs inconvénients, pas pour l’anxiété « commune »…
Je ne sais pas qui vous a donné ces informations mais soit vous n’avez pas bien compris, soit…. je n’aimerais pas me faire soigner par cette personne.
Désolé…
Merci Monsieur Garroté pour cet article qui m’a beaucoup interpellé, et qui m’apporte, même si ce n’est « qu’un avis », des éléments de réponses qui corroborent ce que j’ai vécu personnellement il y a quelques années et que vous évoquez dans la dernière partie de votre article.
Je ne veux pas faire étalage de ma vie mais mon expérience semble intéressante pour faire suite à votre article.
Comme de nombreuses personnes encore aujourd’hui, et oui ça existe encore, j’ai vécu une conversion bouleversante avec le Christ voilà quelques années maintenant. Contrairement à ce qu’on me disait, j’ai vécu des mois assez troublant, pas forcément négatifs, mais provoquant un vrai bordel dans ma tête accompagné de symptômes que vous citez. Il serait trop long de tout expliquer ici et ce n’est pas l’objectif.
Pendant plusieurs années j’ai lutté pour remettre de l’ordre, et l’aide d’une psycho-thérapeute très efficace m’a épargné le recours aux médicaments de ce type.
Ce que je regrette après coup, c’est que les accompagnateurs, qu’ils soient laïcs ou consacrés, ont peut-être tendance à prendre un peu trop à la légère ce genre de conversion qui peut être une véritable bouleversement dans une vie, surtout quand celle-ci est déjà très bordélique.
Un autre détail qui vaut ce qu’il vaut mais la thérapeute que j’ai vu me disait que parmi tous ces patients, les chrétiens guérissaient plus facilement que les non-croyants.
Aussi, Il faut de l’intelligence pour etre depressif! le cons n’en ont jamais!
« Aide-toi et le Ciel t’aidera » disait mon Papa. Pour pouvoir maintenir et pratiquer notre foi, notre corps et notre esprit doivent être en bon état. C’est pourquoi nous devons soigner ce qui est malade, compléter ce qui manque (de vitamines, sels minéraux, etc), en un mot : nous garder en bonne santé ou dans les meilleures conditions possibles. Ce qui est, hélas ! loin d’être toujours possible.
La chimie ne peut pas tout.
Religion et foi peuvent constituer de sérieuses béquilles pour certains mais ce ne sont en aucun cas des substituts. Croire que l’on peut guérir est déjà un grand pas.
Le mental est capital : pratiquer « la pensée positive » (oui, je sais, c’est difficile dans le monde actuel), la programmation neuro-linguistique, ou autre, a des effets prouvés sur le physique et donc sur la santé.
À mzzchzzl:
Je sais que vous avez raison. Voici mon avis sur le thème de cette publication.
Un religieux qui souffre de dépression n’est plus un religieux, car si il est malade de dépression, c’est qu’il a perdu la Foi.
Quand un individu ou des milliers d’individus sont soumis aux pires adversités et tourments, c’est précisément leur FOI qui est mise à preuve.
Si les épreuves qu’il(s) souffrent, détruisent leur santé physique, mentale, psychologique et affective, c’est qu’ils ont mentalement et psychologiquement accepté les apparences de la manifestation du Mal, qu’ils y croient, et croient au pouvoir du Mal.
Or croire au Mal, c’est justement cesser de croire en D. et son Pouvoir de
le vaincre.
Il se trouve que le Mal n’existe que dans l’esprit de celui/ceux qui l’ont créé. Et comme l’humain EST ce qu’il pense, ce qu’il pense se reflète et se matérialise immanquablement, par le biais de la Loi de l’Attraction.
Ainsi, quand on voit régner le Mal partout, sous forme de violences extrêmes et diverses, CE que l’on voit -en réalité- est la matérialisation de ce qui a été -en premier lieu- crée dans l’esprit des auteurs du Mal.
Depuis plus de 30 ans, les islamistes mènent une guerre sans armes, ni bombes. Il s’agit bel et bien d’une guerre psychologique qui s’attaque à tout ce qui touche du domaine mental et psychologique des peuples ciblés: destruction verbale de leur culture, religion, ethnie, système politique etc.
Depuis plus de 30 ans, disais-je, les islamistes conquérants créent une énergie mentale collective multipliée par des millions de pensées. Visualisant leur victoire, y croyant avec une foi absolue, en jouissant mentalement, la louant, et la ressentant mentalement comme déjà réelle, déjà acquise.. ils ont crée un « élémental collectif » très puissant qui risque dangereusement de se matérialiser, si rien ne s’y oppose.
Car ce que l’homme croit (Mal ou Bien) se matérialise irrémédiablement dans sa vie.
C’est le principe du Yng et le Yang.
La Force du fort n’existe que grâce à la Faiblesse du faible. L’équilibre ne peut se rétablir que lorsque ces deux Énergie s’opposent.
Ainsi, pour appliquer cette stratégie au conflit islamo-judéo-chrétien,
au stade où en sont les choses en Europe, soit, tout près du point de non retour…seule, une indéfectible détermination (Foi)mentale collective des envahis -unie, vu le degré le l’invasion- à un appareil militaire implacable, auront raison de l’envahisseur sur l’envahi.
Et la roue infernale continue: la guerre… toujours la guerre… Aussi paradoxal que cela puisse paraître:
Il faut faire la guerre, pour avoir ou conserver ..la Paix.
N’est-ce pas ce qui s’est passé, lors de la seconde guerre mondiale ?
N’est-ce pas ce qui se passe, depuis que l’humanité existe ?
Peut-être ai-je mal compris ce que vous avez vous dire, mais il me semble que c’est une erreur de penser au Mal et à Dieu de la même manière qu’on pense au ying et au yang. J’entend souvent que « toute chose procède de son contraire », j’avais moi-même tendance à le penser, mais ce principe ne peut en aucun cas s’appliquer au Mal et à Dieu, car ça revient à mettre le Mal au même niveau que Dieu, sur un pied d’égalité, et ça c’est juste incohérent. Dieu n’a pas besoin d’être en équilibre avec le Mal pour exister, ni avec qui que ce soit d’ailleurs !
Autre point sur lequel je me permets de réagir, vous avez l’air de dire que l’auteur du mal ce sont les Hommes, d’une certaines manière oui, mais ils sont des instruments pour le seul et unique véritable auteur du mal, Satan. L’Homme n’est pas le mal et auteur du mal, il n’est pas mauvais par nature, son humanité blessée par le Mal a fait de lui un pécheur.
L’humain n’est pas ce qu’il pense, ce n’est pas parce qu’il pense en mal qu’il ne peut pas agir en bien, c’est toute la question du choix. Toutefois vous n’avez pas complètement tort, le combat contre le Mal commence dans nos pensées et notre coeur, c’est alors qu’on peut parler de combat spirituel par exemple.
Ce n’est qu’un avis et je ne suis pas un spécialiste du sujet
À Batman:
Merci pour votre réaction bienveillante.
En mentionnant l’effet Yng et Yang, je faisait référence au fait que la Faiblesse attire son contraire, la Force.
Il faut placer ceci dans le contexte de l’islamisation de l’Europe par l’islam violent, envahisseur. Ce phénomène a pu se produire du fait de la soumission (faiblesse) de la Chrétienté en contraste avec l’imposition (force) de son contraire, l’islam dominant.
En terme simpliste: la Force du dominant ne peut exister SANS la Faiblesse du dominé.
Par ailleurs, je crois qu’aucune circonstance puisse « faire » d’un humain un « pêcheur » contre sa propre VOLONTÉ.
Chaque humain a la CAPACITÉ de faire autant le Bien que le Mal. Chacun possède un Esprit Libre,et est doté du Libre Arbitre, et de ce fait, EST RESPONSABLE de ses Choix et Actions.
Chaque individu naît avec le don du Libre Arbitre. C’est dans ce sens particulier que D. a créé l’homme LIBRE. De telle sorte que l’homme aura tout le MÉRITE ou toute la CULPABILITÉ de ses actions.
(nos frères, les animaux, eux, ne possèdent point cette qualité car ils sont irrémédiablement assujettis à leur instinct)
Ainsi, l’assassin, le voleur, le violeur etc. etc. ont délibérément choisis leurs actes, et en portent toute la responsabilité.
Quand l’humain Pense et choisi de faire le Mal, il devient volontaire le canal, l’instrument de satan, c’est évident.
En aucun cas, il ne peut bénéficier de circonstances atténuantes, (une enfance malheureuse,la pauvresse, les mauvaises exemples ou fréquentations etc.)
Notre monde est rempli d’individus ayant expérimenté toutes ces dures épreuves et QUI NE SONT PAS pour autant devenus des criminels.
Tout ce joue au niveau de l’Âme et son degré d’évolution.
Voici pourquoi j’écrivais que l’Humain est, ce qu’il pense. Ce qu’il pense, reflète ce qui existe dans son cœur. Car toute action (positive ou négative) est forcément précédée d’une pensée (positive ou négative).
Et puisque l’humain possède la faculté de faire le Bien autant que le Mal, cela signifie que selon son degré de Conscience et Discernement, il a la capacité de penser Mal mais rectifier son jugement et agir bien, mais dans ce cas, il s’agit d’un individu doté d’une conscience élevée. Ce n’est, hélas, pas la majorité. De là, la domination visible du Mal sur cette planète.
C’est ce que je pense.
Salutations.
Je comprends mieux votre point de vue ainsi, merci pour le complément.
Personnellement, je préfère la thérapie par le rire… Et je dois avouer que depuis l’élection de crème brûlée et de toute sa clique de charlots, je me sens de mieux en mieux…
La question est : « pour combien de temps encore? » 🙁
Votre article m’a profondément interpelé. J’ai fait une rupture d’anévrisme au cerveau il y a une bonne dizaine d’année et j’ai dû être opérée… Je n’ai eu aucune séquelle ce qui pour moi est un véritable miracle (J’y crois et ça n’engage que moi), si ce n’est, justement, de la fatigue et de la dépression (certains neurotransmetteur ne faisant plus leurs « travail » correctement). Heureusement, le neurochirurgien qui a pratiqué l’opération m’en avait averti. J’ai pu donc rapidement me rendre compte de cet état dépressif et me faire soigner.
Par contre, j’aimerais ajouter (et cela n’engage que moi une fois de plus) que l’aide apportée par la prière personnelle et la prière de la communautée évangélique à laquelle je vais, m’a énormément aidé à vaincre cette dépression.
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à Fûrinkazan
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Vous écrivez : « Les neuroleptiques dits atypiques sont utilisés pour traiter les psychoses ( p.ex. la schizophrénie ) et aussi certains troubles bipolaires. Les assimiler aux anxiolytiques est une erreur. J’aimerais bien voir la tête que vous feriez si vous traitiez votre crise d’angoisse avec du Zyprexa ou de l’Abilify au lieu de Lexomil ou de Xanax ».
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Relisez ce que j’ai écris. je vous donne un exemple : quelqu’un qui prend du Xanax et du Seroquel prend des doses de Xanax moins élevées que quelqu’un qui ne prend que du Xanax.
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à pepe :
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Les croyants (corps, âme et esprit) dépressifs prient et prennent des médicaments. Les athées (corps et esprit) ne prient pas et prennent des médicaments. Je n’ai jamais condamné les athées. Relisez le titre de mon article : il annonce la couleur.
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à Harry davidson :
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Le magnésium et la thiamine sont des « antidépresseurs naturels ».
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Michel Garroté
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le millepertuis est également un antidépresseur naturel
J’ai beau relire ce que vous avez écrit je ne vois nulle mention du Xeroquel….
Difficile d’admettre ses erreurs, faisons plutôt diversion… l’éthique journalistique standard sans doute.
Quant il faut prescrire du Xeroquel à un patient la question de la dose de Xanax associée n’est pas le problème principal, encore moins les problèmes de sevrage…
Les psychotropes ne sont que des béquilles, utiles, souvent nécessaires. L’attention et le soin portés à l’autre sont indispensables, c’est la question des « thérapies », de la qualité humaine du soignant…
Ce qui est insupportable c’est la suffisance avec laquelle sont colportées des âneries par d’autoproclamés spécialistes.
Quand vous aurez consacré assez de votre temps à soigner tous ceux qui souffrent de ces pathologies destructrices, quand vous aurez connu le goût amer de l’échec malgré votre sollicitude et votre « savoir pharmacologique » alors, peut-être, vous tiendrez d’autres propos… moins bardés de « certitudes ».
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à Sandrine .
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Votre guérison est un miracle pour les croyants et un mystère pour les athées. La fatigue et la défaillance de quelques neurotransmetteurs, c’est nettement moins grave que certaines séquelles irréversibles dues à une rupture d’anévrisme. Merci pour votre témoignage !
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Michel Garroté
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cette conception de l’homme est holistique et reste valable tantr que la pschiatrie en est au degré zéro+ du soin sauf les quelques belles réussites des serotoninergiques dopaminergiques et recapteurs des dites hormones cérébrales..et des neuroleptiques anti schizophréniques..Mais hélas les paranoîaques (petits et grands qui nous font ch..r; restent insensibles à tous les traitement….
Un mélancolique a de forts risques de suicie; qu’il soit croyant ou non, prêtre ou non. La liberté n’existe pas à ce niveau de dsyfonctionnemen mental. La liberté ne peut jamais être entière et a fortiori pas quand le cerveau est en panne. Rappelons que le cerveau est une machine électronique et chimio-électrique la plus compliquée de l’Univers, pour autant que nous puissions savoir s’il exite d’autres êtres comme nous ailleurs qui pourraient avoir plus d’ancienneté d’évolution et être parvenus à un degré encore plus incroyable de complexité. En attendant, que les gros malins décident pour eux-mêmes et en eux-mêmes mais qu’ils ne se mêlent pas de savoir mieux et même d’avoir un avis non autorisé. Je vois combien de gens avoir des avis sur tout ce qu’ils ignorent totalement…!!!
Je ne sais pas d’où parle Mr garroté. (Médecine + neuro psychiatrie diplôme de stats, neurosciences appliquées, chimie (du cerveau) etc…???? Mais dans l’ensemble il ne me semble pas tout à fait ignorant!!! Il cache ses compétences après avoir choisi le journalisme comme certains autres collègues???
Merci Garroté!
Calmez vous jeansanterre. J’ai menés de dizaines d’interviews avec des dizaines de médecins et avec des dizaines de dizaines de malades. J’ai publié un essai sur le sujet. A propos : les médecins ne sont pas d’accord entre eux…alors vos leçons d’éthique…