Publié par Guy Millière le 1 juillet 2012

Nous ne sommes que de passage sur cette terre.

Certains hommes laissent peu de traces. D’autres laissent des traces profondes, durables et fécondes. Yitzhak Shamir vient de disparaitre. Il est de ceux dont la trace sera profonde, durable et féconde. Il a été l’un des héros de la renaissance d’Israël. Et ceux qui l’accuseraient hâtivement d’avoir été un extrémiste dans les années de la guerre et du combat pour qu’Israël puisse renaitre doivent se souvenir de ce que c’était que de combattre le fanatisme arabe au temps d’Amin Al Husseini, la perfidie britannique de l’époque, et ce, au temps ou l’Europe consentait a la Shoah ou cherchait à la prolonger de diverses manières.

Dans les années où il a été au pouvoir, après la renaissance d’Israël, Yitzhak Shamir a fait preuve d’une intransigeance et d’une fermeté remarquables. Il est de ceux qui n’ont jamais nourri la moindre illusion sur des criminels tels qu’Arafat ou ses lieutenants. Il est de ceux qui n’ont jamais parlé de peuple palestinien, car il savait que le peuple palestinien n’existe pas. Il était de ceux qui considéraient, à juste titre, que la Judée-Samarie devait faire partie intégrante d’Israël. Il devrait et doit constituer une source d’inspiration pour tous les dirigeants présents et à venir d’Israël.

Sa mémoire doit être honorée et hommage doit lui être rendu. C’est avec émotion que je pense à lui en cet instant, loin d’Europe, en un lieu que j’affectionne particulièrement, Miami Beach, ville largement marquée par une présence juive et où se trouve un mémorial de l’holocauste poignant.

C’est avec indignation que j’ai découvert, grâce à un ami, l’article du Figaro consacré à Yitzhak Shamir. Une photo le montre le visage renfrogné, antipathique, colérique, aux fins sans doute de susciter le dégoût chez le lecteur. Le texte le présente comme ayant, je cite, « soutenu l’extension des colonies israéliennes en Palestine » : rarement autant de mensonges infâmes auront été rassemblés en aussi peu de mots.

Quand le journaliste du Figaro concerné aura fini de regarder al Manar, il pourra peut-être redevenir un journaliste digne de ce nom. A ce moment, il lui faudra discerner qu’il n’y a pas de colonies israéliennes, mais des villages juifs en terre d’Israël. Il lui faudra aussi discerner qu’il n’existe pas, qu’il n’a jamais existé, et qu’il n’existera jamais de pays appelé Palestine.

Je crains, cela dit, que le moment où ce journaliste redeviendra un journaliste digne de ce nom, et fera preuve de discernement, n’advienne jamais. Je dois constater que le Figaro devient décidément un journal illisible et nauséabond dans lequel écrivent encore deux ou trois journalistes honnêtes dont je me garderai de donner le nom ici pour ne pas leur nuire.

Je dois dire que la France ne me manque pas du tout, et me manque moins encore quand je lis certains articles qui me font penser au temps de l’occupation et du pétainisme.

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© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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