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Michel Garroté – Personnellement, je considère que le mariage gay constitue une nouvelle – et supplémentaire – extension du pouvoir de l’Etat. Et, toujours personnellement, je considère que si l’Etat proclame le mariage gay – comme il le fait déjà pour le mariage tout court -, alors, l’Etat peut, un jour, légaliser – et proclamer – la polygamie, au nom de la même liberté que celle octroyée aux gays qui veulent se marier. Ce qui, un jour, permettra, à tout un chacun, de dire : « Je réclame le droit de me marier avec une chèvre ». Cela s’appellera mariage zoophile. Puis, un autre jour : « Ma chèvre et moi réclamons le droit d’adopter un enfant pour fonder une famille ». Un hétérosexuel voudra le droit d’épouser un homosexuel, une lesbienne ou les deux, pour former un ménage à trois ; et adopter une cochonnet pour fonder une famille prise en charge par la sécurité sociale. Et ainsi de suite. J’ai trouvé, sur ces questions, une réflexion de George Weigel* que je reproduis ci-dessous en français. Je me suis permis de remanier certains passages de cette version française (texte traduit de l’anglais par Le Bulletin d’Amérique avec l’aimable autorisation des éditeurs ; cf. liens et copyright en bas de page).
George Weigel*, dans une tribune pour la ‘National Review’, remet en cause les opinions libertaires en faveur du mariage homosexuel prononcé tout à New York en 2011 et il dénonce l’usurpation de la légitimité du mouvement des droits civiques du début des années 1960.
George Weigel : « Selon un article du New York Times, un élément essentiel, de la coalition, qui a amené le ‘mariage gay’, à l’Empire State, a été, l’aide financière, de donateurs républicains, qui ont accordé, aux législateurs républicains, la couverture, afin de voter en faveur du projet ‘égalité pour le mariage’ du gouverneur Andrew Cuomo, tout en finançant généreusement la campagne de terrain des militants pour le mariage homosexuel. Ces donateurs auraient été ‘enclins à percevoir le problème comme une question de liberté personnelle, conformément à leurs vues plus libertaires’. Il est difficile d’emballer autant de confusion intellectuelle et politique en une seule phrase. ‘L’état de New York déclare qu’il a la compétence pour redéfinir une institution humaine fondamentale afin de satisfaire aux exigences d’un groupe d’intérêt’. Le ‘mariage gay’ représente en fait une vaste expansion du pouvoir de l’Etat : dans ce cas, l’état de New York déclare qu’il a la compétence pour redéfinir une institution humaine fondamentale afin de satisfaire aux exigences d’un groupe d’intérêt à la recherche du genre d’acceptation sociale qui vient hypothétiquement d’une reconnaissance juridique. Mais comme l’ont soutenu l’archevêque Timothy Dolan de New York et d’autres, pendant les jours qui ont précédé le vote fatidique, l’Etat de New York ne possède pas une telle compétence, et l’affirmation contraire jette une ombre menaçante sur l’avenir ».
George Weigel : « Car si l’Etat a, en fait, la compétence ou l’autorité de déclarer qu’Adam et Steve ou Eve et Evelyn, sont mariés, et dispose de l’autorité à contraindre les tiers à reconnaître de tels mariages comme l’équivalent de ce que nous avons connu depuis des millénaires, alors pourquoi s’arrêter à un mariage entre deux hommes ou deux femmes ? Pourquoi ne pas accepter les liaisons plurielles ou la polygamie ? Pourquoi n’importe quelle combinaison d’hommes et de femmes, partageant des ressources financières et les parties de leurs corps, ne serait-elle pas déclarée un mariage, pour ensuite demander à l’état une réparation des griefs et la reconnaissance juridique de cette combinaison comme une famille ? Sur quel principe la législature de l’état de New York ou toute autre législature d’état fédéré, pourra répondre « non », une fois qu’il aura déclaré qu’Adam et Steve, ou Eve et Evelyn, peuvent en effet se marier selon les lois de l’Etat ? Il y a un fait rhétorique curieux qui est généralement passé inaperçu dans ces débats : il est intéressant de souligner que la législature de l’État de New York a approuvé ce qui doit être décrit, non pas comme le mariage, mais comme un « mariage gay » ou un « mariage homosexuel ». C’est en soi une indication verbale d’une réalisation contre-intuitive. Nous savons tous – ou avons pensé – que nous savions, ce qu’était le mariage. Ajouter le qualificatif « gay » ou « de même sexe » est une admission tacite par ses partisans que ce mariage requiert un appel à l’autorité pour faire appliquer ce qui semble étrange, bizarre ou non, de droit. Le tic verbal du « mariage gay » ou « de mariage du même sexe » est donc en soi un signe rhétorique annonçant que ce qui a été fait à Albany était un exercice brut du pouvoir de l’état, celui-ci affirmant qu’il était en mesure de mener l’action X, simplement parce qu’il prétend avoir le pouvoir de le faire. Et c’est un exercice du pouvoir auquel les libertaires devraient, en théorie, résister, et non soutenir ».
George Weigel : « Au-delà de l’Etat de New York, le débat sur le mariage va et doit continuer, car il touche les principes premiers de la gouvernance démocratique – et parce que la résistance aux velléités politiques du lobby en faveur du mariage gay est un acte de résistance nécessaire à la dictature du relativisme, par laquelle le pouvoir coercitif de l’État est utilisé afin d’imposer à toute la société une éthique relativiste de l’obstination personnelle. Afin de conduire cet argument dans les mois et années à venir, il serait utile que les partisans du mariage bien compris remettent en cause l’usurpation par les partisans du mariage homosexuel de l’argument pour les droits civiques. Cette usurpation est au cœur de la réussite affective, culturelle et politique du lobby gay – la légitimité morale des Freedom Riders [1], dont nous célébrons cette année l’anniversaire, réussite qui a, pour ainsi dire, été revendiquée avec succès par le Stonewall Democratic Club [2] et ses épigones. Et parce que le mouvement classique des droits civiques et sa juste revendication pour l’égalité devant la loi demeure l’un des rares standards moraux qui a mené à un consensus dans la culture américaine du XXIème siècle (un autre étant l’Holocauste, icône du mal), s’emparer de cette légitimité morale et en user signifie avoir gagné une grande partie de la bataille – comme on le voit en essayant de discuter de ces questions avec des jeunes par ailleurs raisonnables. « L’analogie [entre le mouvement des droits civiques et le mouvement pour le mariage homosexuel] ne fonctionne tout simplement pas ». Mais l’analogie ne fonctionne tout simplement pas. La ségrégation légalement appliquée impliquait le même genre de puissance coercitive de l’État que les partisans du mariage homosexuel souhaitent désormais mettre au service de leur cause ».
George Weigel : « Quelque chose de naturel et évident – « Nous tenons ces vérités pour évidentes, que tous les hommes sont créés égaux » – avait été refusée par l’Etat afin de maintenir la ségrégation dans les services publics et nier les droits de la pleine citoyenneté aux Afro-Américains. Une fois que le peuple américain est parvenu à la conclusion que ces arrangements, cependant sanctifiés par la coutume (et les préjugés) étaient, en fait, contre nature et non évidents, la loi a été modifiée. Ce que le lobby gay propose en matière de mariage est précisément le contraire de cela. Le mariage, comme l’ont reconnu à la fois les penseurs religieux et laïques depuis des millénaires, est une institution sociale qui est plus ancienne que l’Etat, qui le précède. La tâche d’un État juste est de reconnaître et de soutenir cette institution sociale plus ancienne et antérieure, non de tenter de la redéfinir. Mener cette dernière action comporte la tentation totalitaire qui se cache au sein de tous les États modernes: la tentation de re-concevoir la réalité. Le mouvement américain des droits civiques était un appel à reconnaître la réalité morale; l’appel pour le mariage gay est un appel à réinventer une réalité qui serait en conformité avec un ordre du jour relevant de l’obstination personnelle ».
George Weigel : « Le mouvement pour le mariage homosexuel n’est donc pas l’héritier du mouvement des droits civiques. Il est l’héritier de Bull Connor [3] et d’autres, qui ont essayé d’imposer leur idée fausse de la réalité morale sur les autres, par la puissance coercitive de l’État. « [Redéfinir le mariage] comporte la tentation totalitaire qui se cache au sein de tous les États modernes : la tentation de re-concevoir la réalité ». Une société humaine trouvera une large place dans la loi pour accueillir une grande variété de relations humaines, en matière de soins de garde, de droits de visite des hôpitaux, d’héritage. Mais il n’y a rien d’humain dans la longue marche vers la dictature du relativisme et nous ne trouverons rien d’humain non plus, une fois parvenus à destination de cette marche, si celle-ci est atteinte. La perversité envisagée par l’Archevêque Dolan et d’autres défenseurs du mariage bien compris pendant la semaine qui a précédé le vote à Albany est encore un autre témoignage de l’impulsion totalitaire qui se cache derrière le mouvement du mariage homosexuel. On aurait pu penser que les libertaires l’auraient compris. Mais apparemment certains ne le comprennent pas », conclut George Weigel.
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[1] Militants contre la ségrégation raciale dans les années 60.
[2] Militants de la cause LGBT.
[3] Bull Connor (1897-1973) était commissaire pour la sécurité publique de Birmingham dans l’Alabama. Il est devenu le symbole de la répression contre le mouvement des droits civiques.
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* George Weigel est Senior Fellow de l’Ethics and Public Policy Center. Théologien réputé, il a fait paraître de nombreux ouvrages, notamment ‘The end and the beginning’, une biographie de Jean-Paul II.
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© 2011 by National Review
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Sources :
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l’Institut Coppet et le Bulletin d’Amérique.
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Michel Garroté
Rédacteur en chef
Reproduction autorisée avec mention de www.dreuz.info
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Se marier avec une chèvre (moi je préfèrerai avec une biche) : on y va pas à pas : Ce n’est pas si inconcevable si on accepte que les PD se marient : aux USA on admet bien qu’un chien ou un chat hérite !
une chèvre, une chamelle, une lapine géante, etc… le choix est vaste ! ouvrir le lien ci-dessous
Raccourci vers : http://bigpouf.wordpress.com/
Le mariage n’est pas un accord entre deux parties (quand il ya deux parties cela s’appelle l’union libre) mais entre trois: deux personnes et la société laquelle donne des garanties aux deux membres du couple (notamment en cas d’abandon) leur accorde des avantages et en échange, comme dans tout contrat, pose des conditions.
Pourquoi donc le couple va-t-il chercher la sociéte/l’Etat? Parce que dans notre espèce la grossesse est extrêmement handicapante, qu’à la naissance le bébé es totalement incapable de quoi que ce soit, requiert une attention constante et qu’il faut des années avant qu’il puisse subvenir à ses besoins. Autrement dans « l’état de nature » et livrée à elle-même la mère et l’enfant mourront de faim. Comme son entourage ne trouvait drôle ni de se retrouver avec une mère fardeau ni de laisser mourir mère et enfant on en est venu à l’idée qu’avant d’obtenir quoi que ce soit l’homme devait s’engager à nourrir femme et enfants et ce devant la tribu tout entière. Autrement dit en cas de parjure ce ne serait pas famille de l’homme contre celle de la femme mais la tribu tout entière contre la famille du parjure.
Et de son coté la tribu/société/Etat a un intérêt pour sa survie à ce que les gens aient des enfants et qu’ils les élèvent correctement. Or si la sécurité ne fait pas faire d’enfnts, l’insécurité fait renoncer à en avoir. C’est parce que mes voisins vont « produire » le médecin qui me soignera quand j’aurais 75 ans que j’accepte que mon argent soit utilisé dans l’appareil légal, fiscal et pensions de veuvage qui les fera ne pas renoncer pas à avoir mon futur médecin.
Mais au nom de quoi l’Etat dépenserait-il mon argent sur les coup;es homosexuels? Qu’ils vivent en union libre mais pas question que l’Etat dépense mon argent sur cette union. Ce serait du vol à main armée.
J’ai dit que l’Etat en échange de sa protection posait des conditions, c’est à dire qu’il exclut d’accorder sa protection à des unions qui ne lui semblent pas souhaitables. Par exemple l’union incestueuse. L’inceste entre adultes n’est pas illégal en France mais l’Etat refuse de reconnaitre et d’accorder sa protection à ces unions. Idem pour les unions polygames. Si donc on enlève le critère de l’utilité sociale et le mariage homosexuel n’en a pas, uniquement une utilité privée, si on admet que l’Etat ne peut refuser le mariage à deux personnes du même sexe alors au nom de quoi refuserait-il la polygamie ou le mariage incestueux?
Autre point: On parle du mariage homosexuel comme d’une condition pour « l’égalité » mais l’égalité c’est d’obtenir la même récompense pour le même travail pas pour faire autre chose sous prétexte que ça vous plait plus. Les homosexuels qui, tels Louis XIII, épousent une personne du sexe opposé et ont des enfants avec elle obtiennent exactement les mêmes bénéfices que les héterosexuels.
Petite anecdote: A Sparte, pour des raisons de cohésion militaire l’homosexualité était non seulement admise mais encouragée: un spartiate était initié pendant son adolescence et vers trente ans initiait lui-même un adolescent. Pourtant jamais Sparte n’a eu de mariage homosexuel.
Vous avez raison ,pourquoi pas le mariage incestueux !
Je ne suis pas convaincue que les homosexuels(les)dans leur majorité aient souhaité une telle institution,mariage et bien sûr plus tard adoption.
La population y est opposée,mais pendant que les gens s’interrogent et se scandalisent,on fait moins attention au reste.
Bel exemple de cynisme et de manipulation du gouvernement socialiste.
Le mariage homosexuel n’est pas spécifique à la France. Il est passé en Espagne (par les socialistes) et on en débat aux Etats-Unis avec comme argument l’égalité (et le pire c’est que je connais des conservateurs qui s’y laissent prendre). Argument on ne paut plus spécieux ainsi que je l’ai démontré.
@ JFM : +1 Je suis d’accord avec vous.
C’est un non-débat, ou un débat mal posé. Parle-t-on en effet de l’institution (et donc de l’utilité pour la société du mariage gay), des droits des gays (et ils en ont) qui devraient pouvoir adopter (et le droit des enfants dans tout ça ?).
le mariage est un contrat de type classique
il y a donc seulement deux parties
les droits et les garanties offerts à chacune des parties viennent soit des stipulations contractuelles soit des règles de droit immuable, qu’on appelle les règles d’ordre public
Où est ce que l’Etat dépense de l’argent pour les mariages ?
sauf mon respect vous dites vraiment n’importe quoi
L’URSSAF, les impôts de couples qui ne représentent pas le double d’un impôt de célibataire, …, …, …
ah mais c’est pas le mariage
le PACS permet de faire ce genre de manip aussi
Qui était demandeur du PACS ?
Eh béééé !
Réflexion très intéressante, les commentaires également.
Je voudrait ajouter un élément à tout cela, j’ai parmi mes amis une lesbienne, alors que les heteros sont avec leur conjoint depuis longtemps, et pour certains sans avoir multiplié les partenaires potentiels, mon amie lesbienne ne garde pas une compagne plus de deux ans, multiplie donc les essais, les risques de MST ainsi que les désillusions finalement.
Pourtant elle n’est ni laide ni idiote et voudrait sûrement trouver la bonne compagne pour vieillir heureuse.
Alors pourquoi ne trouve t’elle pas la perle rare ? Question de choix en fait.
Un ou une hetero avance dans un monde plein de choix et de bonheurs possibles, si l’on cherche à séduire on peux vite renoncer aussi si l’on constate que le bonheur ne sera pas au bout de la démarche. Le potentiel de partenaires nous rend exigeants car nous savons qu’il y à des millions de personnes avec qui nous pourrions être bien.
L’homo n’a pas vraiment ce choix, le pourcentage est beaucoup plus faible.
Dès lors un(e) homo va tenter une vie de couple avec quelqu’un qui finalement ne correspond pas tellement à ses attentes, ce qui, le temps passant et le bonheur n’etant pas assez fort, créé les conditions à la séparation et donc à la recherche effrénée de quelqu’un d’autre.
Un hetero peux être exigeant, un homo doit se contenter de beaucoup moins.
Je pense que l’homosexualité n’est bien sur pas un choix, les homos naissent ainsi. Mais leur nombre étant faible leurs possibilité de bonheur l’ai autant.
Le mariage homo je suis contre, on ne touche pas impunément à une institution qui est un des socles de nos sociétés sans que cela finisse par avoir des conséquences.
Le problème très important qui va se poser est celui concernant l’adoption par des couples homosexuels. Qui va prendre la responsabilité de confier un enfant à un tel couple ? Les défenseurs de cette possibilité, pour les couples en question, font valoir qu’il y a en France, en Europe et dans le monde des millions d’enfants pour qui l’on ne trouve pas de famille adoptive. Certes, mais devra t-on délimiter un âge plafond à partir duquel un enfant non adopté par un couple hétérosexuel pourra être offert à l’adoption par des homosexuels ? En effet, il est connu que les bébés sont beaucoup plus facilement adoptés que des enfants plus âgés dans la mesure où les familles candidates à l’adoption préfèrent recevoir un enfant très jeune pour commencer tout un cycle de vie, comme avec un enfant biologique. Ceux qui décideront qu’un enfant doit être confié à deux « pères » ou deux « mères » prendront une décision très lourde de conséquences pour l’avenir de cet enfant. On risque d’avoir un jour des enfants qui demanderont réparation à ceux qui auront déterminé de la sorte leur mode de vie.
« une institution humaine fondamentale » !
le mariage ?
il voulait dire religieuse non ?
Il n’y a pas de mariage dans les fondements de l’histoire humaine, les critères d’accouplement sont de nature éminemment culturelle, et l’observation de l’humanité à travers les temps et les espaces ne laisse aucun doute à ce sujet.
Du coup que l’Etat de NY en l’espèce sorte de son cadre et use de pouvoirs qu’il n’a pas pour « redéfinir cette institution humaine fondamentale » (sic) cela veut dire quoi concrètement ?
qu’il y a une autre force, entité, personne supérieure à l’Etat de NY seul apte à définir le mariage et son essence ?
Je comprends la distinction avec les revendications des droits civiques, pcq on touchait alors à des fondements humains en effet, l’égalité des races, l’acceptation de la domination d’une race sur une autre pendant des siècles et de sa fin définitive.
le mariage gay parait tellement futile à côté
Pour autant, je suis perplexe.
Il dit que redéfinir le mariage c’est reconcevoir la réalité du mariage (et ce serait une démarche totalitaire des pays occidentaux)! je comprends l’argument « dictature du relativisme » même si je ne partage.
J’aimerai que ce professeur de théologie explique ce qu’est que la réalité du mariage si ce n’est la définition donnée par un pouvoir public à un instant T.
Eclairez ma lanterne svp
Objectivement, le mariage (rite civil) n’est plus nécessaire et les avantages fiscaux liés au soutien des familles sont applicable à tout type d’union.
En conséquence, l’Etat pourrait très bien abandonner sa fonction de régenter la copulation des individus.
Il suffit alors que les individus qui le désirent se contentent du mariage religieux (catholique ou autres) c’est-à-dire retourner aux règles de l’Ancien Régime : rappelons que la Révolution a institué le mariage civil comme succédané à la « main-mise » de l’Eglise sur la société.
Alors l’union devient un choix libre (de société) que certains d’entre eux font « bénir » par un prêtre, rabbin ou iman.
3% de la population est gay, et une majorité ne veut pas se marier. Reste donc 1% de la population – pour lesquels on se tartine des articles dans les medias journellement. C’est du bourrage de crâne et ca marche! On arriverait presque à croire qu’ils pullulent, alors même que c’est une population qui ne se reproduit pas.
Que les gays aient leur union libre (civil union) et que leurs medias nous foutent la paix. Le mariage est plus qu’un terme, c’est une marque déposée de l’histoire humaine, antérieure à tout état.
Vous aviez déjà eu un article sur le sujet Michel Garrote, qui vous a valu au moins 120 commentaires !