L’aventure humaine et spirituelle de St Vincent de Paul au 17ème siècle mérite réflexion.
Comment un saint homme, connu pour sa compassion et son esprit pacifique, en est-il venu à souhaiter et préparer une intervention armée en Méditerranée pour secourir les dizaines de milliers de chrétiens déportés comme esclaves ou emprisonnés et maltraités dans les geôles islamiques du Maghreb ?
Auparavant, après la prise de Constantinople en 1453, durant laquelle les Ottomans allèrent jusqu’à violer les religieuses sur les autels des basiliques chrétiennes pour savourer leur victoire, la géopolitique de l’Europe s’est transformée. Les Ottomans étendent leur zone d’influence, ils conquièrent l’Egypte des mamelouks, la Mecque et l’Arabie, Bagdad et la Mésopotamie, ils occupent les Balkans où ils brutalisent les populations.
C’est alors que les pirates barbaresques établis au Maghreb apportent leur puissante contribution au Sultan de la Sublime Porte qui déploie sa domination sur toute l’Afrique du Nord, à l’exception du Maroc. Leur intense activité de razzia et de rançonnement va faire vivre les populations maghrébines et enrichir Istanbul de manière fulgurante. Comme les Barbaresques vouent une haine féroce envers les chrétiens, ils attaquent systématiquement les villes côtières en Méditerranée, pour les piller et massacrer les habitants. Ils brûlent les églises, capturent les jeunes femmes et les jeunes garçons qu’ils expédient à Istanbul pour les harems et les loisirs sexuels des dignitaires musulmans.
Année après année, la méditerranée est constamment le théâtre de tragédies : les Barbaresques interceptent les navires européens chargés de marchandises et de richesses. Ils récupèrent le butin et font prisonniers les passagers, hommes, femmes et enfants destinés à être vendus comme esclaves. Des personnalités de la noblesse française, italienne, espagnole sont prises en otages et libérées contre forte rançon. C’est ainsi que leurs forfaits vont contribuer à consolider l’Empire turc et à développer leurs implantations au Maghreb.
Alger et Tunis deviennent les places fortes et les bases arrières de la piraterie musulmane. Les Turcs et les pirates maghrébins organisent ensemble les trafics humains et les prises de butin, rendant de plus en plus difficile la situation des états chrétiens dans les échanges commerciaux.
Le pape Pie V cherche à mettre en place une stratégie qui puisse desserrer l’étau des Turcs sur l’Europe et la méditerranée. Cela aboutit à la bataille de Lépante en 1571, qui met en échec une des tentatives turques de conquérir l’Europe chrétienne et de faire flotter la bannière islamique dans toutes ses capitales.
Mais le brigandage massif se poursuit grâce aux réseaux des pirates barbaresques qui interceptent tout ce qui doit effectuer la traversée, matériaux, épices, objets précieux, êtres humains. Les états chrétiens comme la France, l’Angleterre, l’Espagne, ne réagissent pas, ils acceptent de payer des tributs considérables, des rançons énormes, tandis que d’autres comme les Républiques italiennes, les Etats pontificaux, Malte, l’Autriche et la Russie refusent catégoriquement de négocier avec les pirates de Barbarie.
Les captifs de toutes origines s’entassent néanmoins au cours du 16ème siècle dans les bagnes de Tunis et d’Alger. C’est l’expérience que fait Vincent de Paul lui-même, puisqu’il est fait prisonnier avec beaucoup d’autres passagers lors d’un voyage en 1605.
Vincent De Paul est né en 1576 près de Dax. Brillant dans les études, il s’oriente vers l’Ordre des Cordeliers (Franciscains) et il est ordonné prêtre en 1600. En voyage à Marseille, il prend le chemin du retour vers Narbonne en prenant le bateau. Mais les pirates sachant que le navire est chargé de marchandises l’arraisonnent sabre à la main. Ils l’escortent jusqu’à Tunis, où l’entrée du port est noire de monde criant « Allah ou Akbar » et exultant d’avance à la vue du navire marchand capturé.
Après l’accostage, les notables sont mis à part pour être restitués contre rançons, et les autres passagers acheminés vers le lieu de vente des esclaves. Alger compte alors environ trente mille esclaves chrétiens, Tunis autour de six mille. Vincent est vendu à un vieux fondeur alchimiste chez lequel il doit tenir douze fourneaux.
Ayant constaté son intelligence et sa culture, son maître cherche par tous les moyens à le convertir à l’islam, sans succès. Puis il le revend à un propriétaire terrien. Vincent est conscient de la condition insupportable des milliers d’esclaves chrétiens en terre d’islam. Il apprend que la Sublime Porte ne respecte pas le traité signé en 1604 avec la France pour libérer les esclaves. Il se demande comment alléger les souffrances des prisonniers.
Mais les circonstances favorables de ses allées et venues dans la propriété où il travaille lui permettent un jour de s’enfuir, après deux ans de captivité et de travail forcé. Accompagné d’un autre candidat au retour, c’est dans une barque qu’ils traversent périlleusement la mer pour aboutir finalement à Aigues-Mortes.
De là, Vincent de Paul se rend à Rome où il partage son souci du sort des esclaves avec l’ambassadeur de France. De retour à Paris, il fait la rencontre du cardinal de Bérulle, et met au point – grâce à des mécènes – son projet de fonder une société au service des pauvres, la société des dames de Charité. Nommé aumônier des galères du roi, il va au devant des condamnés pour les assister. Sensible au sort tragique des enfants abandonnés dans les rues de Paris, il parvient à en sauver des milliers en quelques décennies. Sa rencontre prolongée avec François de Sales, évêque de Genève, l’enracine dans sa volonté d’apporter des secours spirituels à ceux qui en ont le plus besoin.
En mai 1627, il crée les Prêtres de la Mission, avec l’appui du roi Louis XIII. Cette congrégation prendra le nom de « lazaristes ».
Le désir d’organiser le soulagement des souffrances, c’est aussi pour Vincent le projet de venir en aide aux esclaves prisonniers des bagnes de Barbarie, au Maghreb. Il fonde une œuvre en 1645, qui lui permet de faire délivrer plusieurs milliers de captifs chrétiens par paiement de rançon, mais il met en place une sorte d’aumônerie qui se soucie d’offrir un soutien spirituel et une amélioration des conditions de vie. Les missionnaires envoyés par Vincent vont se heurter à l’hostilité des chefs musulmans qui répugnent à voir des prêtres sur le sol de l’islam et qui ont déjà à plusieurs reprises refusé catégoriquement la construction de chapelles. La conversion surprise au catholicisme du fils du bey de Tunis parti avec sa suite se faire baptiser en Espagne n’arrange pas les choses.
Avançant en âge, et actif au service des pauvres et des souffrants de son temps, Vincent se rend compte que les accords et traités passés avec les autorités islamiques ne sont jamais respectés. Les navires des Barbaresques mandatés par le Sultan et sous l’autorité des deys de Tunis et d’Alger abordent les bateaux marchands des états chrétiens, les pillent et capturent les passagers. Les captifs sont traités comme du bétail, et vendus à leur arrivée. Les jeunes femmes, y compris les religieuses, sont expédiées dans les harems des dignitaires et du sultan. Les souverains européens protestent continuellement contre ces exactions, et pourtant rien ne change. Le roi de France montre des réactions assez molles, et il ne semble pas décidé à faire la guerre aux pirates musulmans. Le dey d’Alger a beau jeu de souligner ironiquement cette attitude velléitaire : « Ces Européens ont des cœurs de femmes ! Ils ne tourmentent point leurs ennemis ! »
De son côté, le grand Bossuet, dans son éloge de Pierre de Nolasque, écrit : « S’il y a au monde quelque servitude capable de représenter la misère extrême de la captivité horrible de l’homme sous la tyrannie du démon, c’est l’état d’un captif chrétien sous les mahométans, car le corps et l’esprit y souffrent une égale violence… »
Un prêtre genevois de la Mission, le père Noueli, raconte que circulant en soutane dans les rues d’Alger pour visiter les esclaves chrétiens mourants, appartenant à des musulmans, il est pris par les autochtones pour un juif, et les enfants lui crachent au visage, en l’appelant « papa des hébreux » et en l’insultant copieusement. Tout chrétien ou tout juif, en tant qu’infidèle, peut être poignardé dans le dos à tout moment.
Face à cette redoutable dégradation générale, ayant essayé tous les moyens pacifiques, diplomatiques, mis en échec par la stratégie musulmane, Vincent de Paul en arrive à ne plus se satisfaire de son Œuvre des Esclaves, et il envisage donc à partir de 1658 la manière forte pour résoudre le problème lancinant des captifs chrétiens en Barbarie. Pour cela il s’appuie sur son réseau de consuls présents dans les villes maritimes du Maghreb.
N’obtenant aucun résultat concret de la part du roi de France, Vincent de Paul constate que les succès défensifs déjà réalisés en Afrique du Nord par les Vénitiens, les Génois et les Maltais sont utiles mais insuffisants, et il prend la décision de financer lui-même une expédition militaire pour aller au secours des esclaves et des captifs, et pour stopper les persécutions et les exactions permanentes des Barbaresques. Des notables contribuent aux frais de cette entreprise de nettoyage des côtes de l’Algérie. Mais Vincent de Paul meurt en 1660, avant d’en voir les premiers résultats. La même année, Louis XIV envoie enfin une quinzaine de navires au devant des Barbaresques. Cela aboutit à un traité, signé par le dey d’Alger en 1666, garantissant la sûreté de la navigation chrétienne en Méditerranée. En 1668, l’abbé Alméras, successeur de Vincent de Paul, prend en charge la supervision des esclaves chrétiens en Barbarie. Mais la piraterie islamique reprend de plus belle, et la situation continue de se péjorer. Toutefois, le sultan du Maroc accepte de négocier avec la France et ouvre Fès aux Européens, ce qui n’empêche nullement les Algériens de continuer de nuire.
Lors des funérailles de Marie Thérèse d’Autriche, Bossuet s’exclame : « Alger ! Riche des dépouilles de la chrétienté, tu disais en ton cœur avare : je tiens la mer sous mes lois et les nations sont ma proie. Mais nous verrons la fin de tes brigandages ! »
Un nouveau traité signé en 1684 est de nouveau violé par les forbans islamiques. La France bombarde Alger et Cherchell. En représailles les Algérois exécutent de nombreux captifs. Nouveau bombardement.
Atermoiements du roi de France. Un peu plus tard, un nouveau projet de libération des territoires maghrébins est proposé à son successeur le roi Louis XV. Dans ses annales, le prêtre et savant italien Ludovico Muratori écrit : « Ce sera toujours une honte pour les Puissances de la chrétienté, aussi bien catholiques que protestantes, que de voir qu’au lieu d’unir leurs forces pour écraser, comme elles le pourraient, ces nids de scélérats, elles vont de temps à autre mendier par tant de sollicitations et de dons ou par des tributs, leur amitié, laquelle se trouve encline à la perfidie ».
Ce sont les Espagnols qui maintiennent la pression et qui reprennent Oran en 1732. Mais ils ne parviennent pas à briser les chaînes des milliers de prisonniers.
Nouveau traité signé par le Premier Consul avec Alger en 1801, aussitôt transgressé, comme d’habitude, mais le trafic s’atténue quelque temps. Lors du Congrès de Vienne, les Anglais et les Français semblent d’accord pour une intervention contre les pirates d’Alger. L’amiral Smith adresse un message à tous les gouvernements européens. En 1824, les esclaves chrétiens sont toujours au nombre d’arrivages de dix mille par an.
C’est en 1830 que le corps expéditionnaire français fort de trente sept mille hommes débarque à Alger. Deux cent ans après son initiative, le projet de Vincent de Paul aboutit sur le terrain. Les esclaves sont libérés.
La presse internationale salue avec enthousiasme la réussite de l’expédition. La Suisse déclare que la prise d’Alger est une victoire de la civilisation.
« Un succès vient de couronner une glorieuse entreprise tentée contre le plus puissant des états d’Afrique asile du brigandage ! Elle promet la sécurité de la Méditerranée, elle brisera les fers des esclaves chrétiens ».
Jules Ferry lui-même y voit un « acte de haute police méditerranéenne ».
Les Lazaristes de Vincent de Paul maintiennent leur Œuvre en Algérie, en Tunisie et au Maroc, au service des plus pauvres.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
Il est peu connus que même les États-Unis d’Amérique durent envoyer un corps expéditionnaire en méditerranée en 1801 afin de se libérer du tribut exigé par les barbaresques.
Si je ne me trompe , il s’agit de la première guerre extérieure des USA après leurs indépendance ( après la quasi-geurre avec la France révolutionnaire).
Oui, c’est ce que j’ai expliqué dans mon commentaire.
C’est aussi la première intervention des US Marines en dehors du territoire américain.
Remarquable article.
Rappel de l’Histoire (le H majuscule n’est pas une erreur), avec une mise en perspective de l’action d’un homme -certes d’église- mais surtout d’un homme qui s’est mis au service d’autres hommes.
De façon perfide, je dois avouer qu’il me démange d’en envoyer une copie à Mme Taubira.
ah bon ? nous n’avons pas colonisé l’Algérie pour la dépouiller de ses ressources et opprimer son noble peuple ? On m’aurait menti ?
persifleur ! loll
Est-ce de l’humour ?
Ces faits historiques, malheureusement méconnus (de moi en tout cas), donnent une grille de lecture très intéressante, j’en retiens la phrase du prêtre Ludivico Muratori « Ce sera toujours une honte pour les Puissances de la chrétienté, aussi bien catholiques que protestantes, que de voir qu’au lieu d’unir leurs forces pour écraser, comme elles le pourraient, ces nids de scélérats, elles vont de temps à autre mendier par tant de sollicitations et de dons ou par des tributs, leur amitié, laquelle se trouve encline à la perfidie ».
Et j’en retiens l’issue : Contre les barbares, la Force et le Courage.
Très juste, mais malheureusement oublié par une gauche aux ordres et une certaine partie de chrétiens. Depuis longtemps, gauche et chrétiens sont du même côté. Ils oublient tout simplement les Chrétiens d’Orient, entre autresss, depuis 1.500 ans.
Excellent article. Dans l’arrière-plan historique, on peut ajouter l’épisode du terrible Siège de Malte de 1565. J’en profite pour mentionner un fait peu connu, qui montre bien l’ampleur de la menace de la piraterie barbaresque, c’est que la menace des pirates barbaresques a fini par impliquer… même la lointaine République américaine. Le conflit est connu en franças sous le nom de Guerre de Tripoli (1801-1805), et de First Barbary War, Première Guerre Barbaresque, en anglais. Les jeunes Etats-Unis voyaient leurs navires attaqués par les pirates en Méditerranée, comme ceux des autres puissances des kouffar. Sur le conseil de l’Espagne, instruite par une expérience ancienne, les Etats-Unis s’étaient résignés à payer un tribut. Thomas Jefferson, ambassadeur en France, décida en effet d’envoyer des missions diplomatiques pour régler le grave problème avec les quatre Etats barbaresques (Maroc, Alger, Tunis, Tripoli). Les Marocains s’enorgueillissent encore aujourd’hui du traité du 23 juin 1786, sans toujours dire quelle est la raison de ce document, la version lénifiante est que le Maroc est le premier pays à reconnaître l’indépendance des USA. Mais pour les autres Etats, il a fallu en venir à la guerre.
Il faut voir que, en 1795, quand Alger a exigé un tribut de plus d’un million de dollars contre la liberté de 115 marins, la somme du tribut représentait pas moins de 1/6 du budget fédéral, ce qui est énorme.
Dans le rapport de Jefferson et d’Adams, qui avaient rencontré à Londres l’envoyé de Tripoli en 1785, il est dit que, interrogé sur les justifications que Tripoli présentait pour faire la guerre à des nations qui ne leur avait causé aucun tort, l’ambassadeur de Tripoli avait expliqué ceci, qui, au fond, est toujours valable, sauf qu’aujourd’hui, les experts, la Bonne Presse, les politiques, attribuent cette doctrine aux seuls « extrémistes », « intégristes », « islamistes », en jurant que ça n’a aucun rapport avec le vrai islam, pacifique et tolérant :
« Il était écrit dans leur Koran que toutes les nations qui n’avaient pas reconnu le Prophète étaient des pécheurs, qu’il était du droit et du devoir des fidèles de rançonner et de réduire en esclavage. Et que tout musulman tué dans cette guerre était assuré de gagner le Paradis. » Suivent des détails sur les techniques pour terroriser l’équipage lors de l’abordage.
Les détails sont ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Tripoli
http://en.wikipedia.org/wiki/First_Barbary_War
Normal, ils ne faisaient que suivre le Coran. Pour Eurabia c’est la même chose, c’est une invasion barbaresque, approuvée par tous les bobosgauchos, et inspirée par Terra Nova pour la dernière mouture.
C’est la lecture du Coran qui décida Jefferson à lancer une expédition: il s’était plaint auprès des Barbaresques à propos des raids pirates, l’un des roitelets lui répondit que c’était ce que precrivait le Coran. Jefferson s’en procura un exemplaire, le lût et comprit que le roitelet disait vrai, que l’Islam est intrinsèquement affamé de butin et que l’usage de la force était le seul recours.
On souhaiterait que nos gouvernants (et pas seulement ceux de gauche, c’est valable aussi pour Sarkozy, sans compter notre presse et nos « intellectuels » bien-pensants en fassent autant.
« On souhaiterait que nos gouvernants (et pas seulement ceux de gauche, c’est valable aussi pour Sarkozy, sans compter notre presse et nos “intellectuels” bien-pensants en fassent autant. » : cet article, qui mérite à mon sens d’être hissé au rang de référence, précise bien, et plusieurs fois, que les Français ne voulaient pas réagir. Il y a continuité.
La France a toujours voulu joeur au plus malin en s’alliant avec l’Islam. Par deux fois, au moins, elle a mis en danger l’Europe entière en s’alliant avec les Turcs. La première avec François 1er pour ne pas affronter les conséquences de son imbécilité à Pavie. La seonde avec Louis XIV qui tenta de décourager Jan Sobieski de secourir Vienne.
Excellent article. Mais, il ne faut pas oublier le rôle des Chevaliers de Saint-Jean de Rhodes, puis de Malte, qui firent une guerre sans merci aux pirates musulmans pendant plus de quatre siècles. Les Trinitaires jouèrent un rôle important en rachetant des esclaves aux babaresques.Il est important de se souvenir que c’est d’une expédition contre la piraterie que naquit l’Algérie.
Les Trinitaires avaient de bonnes intentions mais chaque esclave qu’ils rachetaient parce qu’il rendait l’affaire profitable et parce qu’il donnait les moyens de financer d’autres expéditions entrainait la capture de deux autres.
Il est vrai que le rachat des esclaves créait un « marché ». Mais comment faire autrement ? Des siècles plus tard, nous n’avons pas trouvé de meilleure méthode : combien avons nous « racheté » de journalistes imprudents ou complices ces dernières années ? Les sociétés civilisées ne peuvent lutter à armes égales contre la barbarie, à moins de se mettre au niveau des barbares.
Absolument. Se rendre à La Valette est, aujourd’hui encore, l’occasion d’un salutaire salut aux chevaliers de Malte.
Etonnant: La victoire de 20000 chevaliers à Malte sur un demi million de Turcs en 1565 est un sommet d’héroisme.
Et pourtant , 2 siècles plus ta
PARFAIT l’Abbé, magnifiquement résumé. À mettre entre toutes les mains et surtout dans les écoles. Chose qui ne sera pas faite, malheureusement, pour atteinte à la bien-pensance de gauche et tout son tutti quanti… Mis à gauche du téléphone pour distribution ultérieure avec les sources, cela va de soi. Mais c’est mieux en le disant.
l’histoire est un éternel recommencement en regardant la carte géopolitique de la région aujourdhui les mahometans occupent tous le sud de la méditéranée les côtes orientales mis a part Israel alors j’espère que l’ont ne va pas attendre 200 ans avant de se libérer .
ceci dit nous n’avons pas Vincent De Paul
Si nous avions Zeimour mais les rois fainéants l’ont mis sur la touche.
c’est tout de même triste d’être spectateur d’un scénario qui a comme un goût de déjà vu et de ne pas pouvoir zapper dessus .
Mille mercis monsieur l’abbé. Magnifique article, qui met en perspective l’objectif permanent et ininterrompu des musulmans contre les chrétiens. Et l’angélisme hypocrite de la gauche refuse de parler de guerre de civilisation : cette guerre des musulmans, nous, chrétiens, nous la subissons pourtant, partout dans le monde. Mais le dire serait considéré, devant les tribunaux français, comme « incitation à la haine raciale ». Tout est fait pour occulter la vérité : l’Europe préfère la servitude volontaire, hélas !
Très bon article ! Je ne connaissais pas ce moment de l’Histoire et il est très bien décrit, avec des références précises.
Je pensais que les Français et l’€urope ne découvraient qu’aujourd’hui l’invasion Musulmane, d’où son hésitation et sa maladresse à y faire face. Mais apparemment il y a eu des précédents.
Il est donc incompréhensible que la France et l’€urope laissent ainsi se répéter l’Histoire, tout en sachant où ça va les mener, d’autant que ça n’est que le début.
Nos Dirigeants, qui sont supposés être lettrés, sont entièrement responsables du sort de la France (et de l’€urope) qui se dessine.
Comme vous êtes charitable, vous pensez que nos dirigeants sont « supposés être lettrés ». Mais s’ils apprennent des tas de choses, ils n’apprennent pas ce dont parle le père Arbez, pas plus qu’ils ne se souviennent de ça :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Siège_de_Malte_(1565)
et de ça :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Vienne
Si on leur met ces choses sous le nez, ils nous diront que ce sont de vieilles histoires mortes et enterrées.
Quant à leur connaissance de base touchant l’islam, à nos dirigeants, elle est quasiment nulle, et se réduit à un nombre restreint d’idées superficielles, le plus souvent fausses. Il suffit d’entendre parler des Juppé pour s’en convaincre. Comme le temps est compté, et que leurs tâches sont aussi absorbantes qu’elles sont nobles, je ne me permettrais pas le leur reprocher, mais le problème, c’est que leurs conseillers n’en savent pas plus. Quant aux experts, notamment universitaires, certains sont aveuglés par la bien-pensance, d’autres travaillent sur de sujets tellement spécialisés qu’ils en perdent la vue d’ensemble. Il se passe exactement ce qui s’est passé avec le communisme. Combien de savants soviétologues, intelligents, brillants slavisants, etc., ne se sont-ils pas trompés sur l’URSS ? C’est ainsi que, parfois, les bons auteurs se trouvent chez des gens qui ne sont pas des islamologues de profession, mais qui sont travailleurs, ont du bon sens, et une capacité à la synthèse et à l’expression directe et claire.
Monsieur l’Abbé Alain Arbez ,
très bon article sur ce vaste sujet qu’est l’Histoire des pirates barbaresques ; merci .
Qu’une bonne plume conçoive un livre en bande dessinée , sur le corso musulman , destiné à nos enfants du niveau école primaire .
Mais quel Ministère de l’Education nationale accepterait de le distribuer ?! Aucun , hélas .
( il y a un an environ , j’avais rédigé ( sous le pseudo Louis-Alexandre Lublet ) un très court fascicule titré « Pirates barbaresques » . je l’avais déposé , pour l’intérêt général , sur Megaupload ; malheureusement ce site a été fermé par le FBI , pour cause de violation de copyright .)
Partie de l’histoire qui me semble être complétement occulté des programmes scolaires…
Taub a déclaré qu’il n’était pas utile de rappeler ces faits historiques afin de ne pas stigmatiser les « djeuns » générations arabes…
ce genre de faits historique montrent a quel point nous sommes gouverne par des merdeux depuis 81!
Excellent article. Alsatian vous dites que nous sommes mal gouvernes depuis 1981. Quid de 1973 l’Eurabia, quid de VGE et son rapprochement familial. Meme De Gaulle apres 1967 n’a pas ete des plus brillant dans ce domaine.
@ Gilbert ,
en France , le regroupement familial a commencé en 1975 puis a été légalisé et intitutionnalisé le 29 avril 1976 par le Décret n° 76-383 , sous V. Giscard d’Estaing .
Vu la tournure que prenait cette immigration , VGE proposa le retour de ces familles dans leur pays avec une donation financière vers 1980/81 .
Les syndicats et F. Mitterrand s’y opposèrent .
F. Mitterrand est élu Président de la République française en mai 1981 .
Le Gouvernement de ce dernier fit une version consolidée du regroupement familial le 9 novembre 1994 .
En Belgique , le regroupement familial a été légalisé en décembre 1980 .
En Hollande , le R.Fam. , légalisé en 2000 .
En Allemagne , le R.Fam. , légalisé en 1990 et en juillet 2004 .
Et en 1962, il a été brillant ?
« Ce sera toujours une honte pour les Puissances de la chrétienté, aussi bien catholiques que protestantes, que de voir qu’au lieu d’unir leurs forces pour écraser, comme elles le pourraient, ces nids de scélérats, elles vont de temps à autre mendier par tant de sollicitations et de dons ou par des tributs, leur amitié, laquelle se trouve encline à la perfidie ».
cette phrase est de nouveau pertinente et à l’ordre du jour mais cette fois dans un contexte local en Europe et en France en particulier et c’est une question de vie ou de mort pour les chrétiens.
Esclave
On estime qu’il existe encore 27 millions d’esclaves dans le monde, presque tous dans des pays d’Afrique du Nord ou d’Afrique noire
et du Moyen Orient.
Et si on ajoute les femmes qui n’ont droit qu’au « voile », au transport de l’eau et au viol conjugal, ça fait du monde.
très bon article et surtout d’intérêt général. la plupart des gens ne connait rien à ces faits historiques parce-qu’ils leur sont cachés volontairement. je me permets une parenthèse pour rappeler que 450 ans plutôt les Portugais avaient déjà en 1415 envahi et pris Ceuta au Maroc pour les mêmes raisons . quand on entend certains dire que les pays du sud sont toujours à la traîne….
Quand aura t on le courage de demander repentance et reparation aux arabes et turcs pour l’esclavage des millions de noirs et de chretiens ? N’a-t-il pas fait autant de victimes que le commerce triangulaire ? Personne n’en parle et n’a le courage de demander des comptes. Il me semble meme avoir lu que les arabes castraient les noirs pour qu’ils ne se reproduisent pas.
En réponse (tardive) à Myriam: en effet,les Arabes castraient la plupart des esclaves,tant blancs que noirs (« pureté de la race ,pureté du sang »)parfois les émasculaient totalement, »à fleur de ventre » . (Les janissaires et les mamelouks, esclaves blancs enlevés très jeunes pour en faire des guerriers ,gardaient leurs attributs masculins indemnes…)De ce traitement plein de douceur et d’humanité,4sur 5 mouraient…
C’est pour cela qu’il ne subsiste pas beaucoup de Noirs dans les pays de l’islam,contrairement à l’Amérique.
Excellent article qui remet en memoire Vincent de paul et autrement que comme fondateur des petites soeurs des pauvres. Mais quelle tristesse de voir que nous en sommes au meme point cad a ne pas oser nous defendre contre la barbarie. Aurons nous de nouveaux missionnaires? Car les martyrs c’est deja fait!!!
Merci a l’abbe Arbez
Merci beaucoup M. l’abbé Arbez pour ce magnifique article. Il démontre s’il en était encore besoin, à quel point le désir de conquête et la frénésie de destruction de tout ce qui résiste à l’islam est constitutive du coran.
Si je ressens de la honte devant la faiblesse de nos nations occidentales depuis tant de siècles, j’éprouve aussi de la fierté pour les combats de Vincent de Paul, la victoire de Lépante et la conquête d’Alger.
Pourquoi donc continuer à nous taire à propos des méfaits durant des siècles de la piraterie musulmane et de la mise en esclavage des chrétiens par les musulmans, quand ceux-ci nous renvoient les méfaits de la colonisation à la figure, se plaignent de leur condition sociale dans nos banlieues (pas si mauvaise cependant, avec tout ce que ça nous coûte) et leur besoin urgent de réparation ?
Un tel article est fait pour nous conforter dans la certitude que nous ne devons pas laisser détruire tout ce qui constituent notre socle de valeurs judéo-chrétiennes et gréco-romaines.
Merci pour cet article riche d’enseignements d’un intérêt inestimable.
Une seule chose à retenir: UN MUSULMAN NE RESPECTE JAMAIS SA SIGNATURE !
Si les Israéliens et le monde voulaient s’en souvenir…
Finies les tergiversations qui leur permettent de grignoter avant de reprendre les sempiternelles demandes et de regrignoter…
Le temps n’existe pas pour ces racailles !
On ne négocie pas…on impose !
Annexons la Judée-Samarie maintenant car cela ne pourra que se terminer de la sorte !
Gagnons du temps !
Envoyons un énorme pétard à Téhéran et discutons…mais après !
Merci Monsieur l’Abbé pour cet article passionnant ! Dommage que le cours d ’histoire se réduise comme une peau de chagrin dans les écoles et que nous assistions au triomphe de l’inculture. Ne pas traumatiser les « nouveaux » Européens, tel est le credo actuel, quitte à réécrire l’Histoire de l’Occident et effacer son passé.
« Ces Européens ont des cœurs de femmes ! Ils ne tourmentent point leurs ennemis »
Les islamistes « barbaresques modernes » doivent se faire la même réflexion, vu la mollesse, la faiblesse, la lâcheté dont font preuve nos dirigeants actuels à leur égard.
« « Ce sera toujours une honte pour les Puissances de la chrétienté, aussi bien catholiques que protestantes, que de voir qu’au lieu d’unir leurs forces pour écraser, comme elles le pourraient, ces nids de scélérats, elles vont de temps à autre mendier par tant de sollicitations et de dons ou par des tributs, leur amitié, laquelle se trouve encline à la perfidie »
Situation identique de nos jours : nos gouvernements bradent nos peuples, nos libertés, nos valeurs, contre des investissements islamiques et contributions financières en provenance d’l’Arabie saoudite, du Qatar et autres émirats qui appliquent la charia. Ils accordent leur confiance aux adeptes de la taquyia, qui abusent de leurs faiblesses et de nos démocraties pour vampiriser l’Occident au nom d’allah.
Quant au clergé, une partie de celui-ci, dont l’esprit est très éloigné de Saint Vincent de Paul, se prostitue à l’islam et s’allie aux ennemis d’Israël. Ces traîtres pactisent avec les ennemis du Christ et osent qualifier de « religion » comme une autre ,cette idéologie qui combat la foi chrétienne et nie ce qui fait l’essence même du christianisme. Le sort des Chrétiens en terre d’islam ne semble guère leur ouvrir les yeux sur la véritable nature de cette idéologie des ténèbres.
« S’il y a au monde quelque servitude capable de représenter la misère extrême de la captivité horrible de l’homme sous la tyrannie du démon, c’est l’état d’un captif chrétien sous les mahométans, car le corps et l’esprit y souffrent une égale violence… »
Cette phrase exprime toute la violence et la barbarie de l’idéologie islamique, « vertus » intrinsèques de l’islam depuis son invention au VIIe siècle pour le malheur de l’humanité.
Oui l’islam est immuable dans toute son horreur. Quant à l’Occident, il fut lent à la détente par le passé, mais finit par triompher contre les barbaresques. Hélas, il tergiverse tout autant de nos jours, face à l’avancée de l’idéologie islamo-nazie, avec une mollesse et une lâcheté, qui rappellent furieusement celles du passé.
J’espère que cette fois-ci la lutte contre le cancer islamique , ce Mal Absolu qui menace le monde libre, ne prendra pas deux siècles ou plus, pour le détruire.
Oui, l’islam est immuable
Merci pour cet article, on nous racontait l’histoire travestie qui consiste à dire que la France a attaqué l’Algérie à cause d’une interaction entre le day et l’embrassade de France, et dès fois on nous raconte l’histoire de blé et finalement c’est un problème d’esclavage. Jusqu’à quand ils continuent à nous raconter des bobards?
Ne pas oublier : 5 juillet 1962 massacres à Oran
… En tous cas, ce fut le début de l’horrible carnage : une chasse à l’Européen commença sauvage, systématique. On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait. On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépécer des vivants avec les dents.
Les auxiliaires de l’armée algérienne, les A.T.O. emmenaient les Européens prisonniers par longs cortèges vers le commissariat central où ils étaient battus et tués, ou vers le Petit Lac, ou vers la Ville Nouvelle. Pourtant dans cette folie sanguinaire, des arabes sauvèrent des européens, d’autre intervinrent, et permirent de délivrer des prisonniers.
Le général Katz avait donné l’ordre de ne pas bouger et les 18.000 soldats français qui se trouvaient à Oran, restèrent cantonnés dans les casernes sans intervenir.
Katz téléphona à de Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre. Le chef de l’Etat répondit » ne bougez pas « . C’est le seul exemple dans l’histoire d’un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d’une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir. La tuerie dura près de six heures. Lorsque à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt.
Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crochets des bouchers, dans des poubelles… Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible. Les soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette Saint-Barthélemy. On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus. C’est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini.
Ce qui est sûr, c’est que le massacre était prémédité car les tueries commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était vaste. On peut presque dire que les morts eurent de la chance, car le sort des disparus qui furent signalés par des témoins dans les mines de l’Algérie, dans des prisons sordides, dans des maisons closes et des bars à soldats, traités en esclaves ou torturés fut sans nul doute pire encore.
La France vient de reconnaître le génocide des Arméniens par les Turcs. Elle nous doit de reconnaître la responsabilité de de Gaule et de son gouvernement dans le massacre des oranais le 5 juillet 1962.
l’immobilisme des autorités françaises face aux exactions islamiques remonte à Louis XIV et cela continue à l’époque moderne…
Que voulez-vous les pied_noirs qui quand ils e faiseient tuer à Cassino avaient été si utiles afin de donner au monde l’impression que les français se battaient, une fopis le citron pressé n’etaient plus aux yeux de De Gaulle des Français mais des saletés de ritals ou d’espagnols.
Je dois ajouter qu’à Oran il ya eu _un_ officier qui a malgré les ordres porté secours aux Européens:c »était indigène. Et je n’oublie pas non plus le sort des harkis, mille fopis plus français que les collabos oulmes porteurs de valises, qu’on a livré au FLN (ou plutot on les a désarmés pour que ce soit plus facile por le FLN. Quiand à ceux qui ont pu gangner la France en considérant leur sort on l’impression que s »il avit pu le faire faire discrètement De Gaulle les aurait fait gazer.
Et la responsabilité des Algériens,peut-être,même si la repentance n’est pas leur tasse de thé (à la menthe) ?
Merci pour cet article M. l’Abbé, beaucoup dont moi ignoraient visiblement cet épisode de la vie de M. Vincent. Et que cet homme de paix en soit arrivé là montre assez ce qu’il faut penser des mahométans…
Après Saint Vincent de Paul, on ne peut pas omettre de citer Le bienheureux Charles de Foucauld qui écrivait dans une de ses lettres depuis l’Algérie:
« Si nous ne les convertissons pas, ces gens-là nous chasseront ».
Prophétique, n’est-ce pas?
Maghreb par-ci, maghrébins par-là, cette cacographie, « ghr », me ressort par les yeux. Il n’y a pas si longtemps on ne connaissait ni maghrébins ni Maghreb, mais seulement l’Afrique du Nord et les nord-africains. Vous tenez à « Maghreb » (qui signifie « Occident »)? Soit. Francisez-en alors l’orthographe et parlez-nous de Magreb… Magreb de canard boîteux. On saura que c’est de la presse française qu’il s’agit et non pas de l’Occident.
Maghreb est dans le dictionnaire depuis toujours.
Mais on ne peut pas parler d’Algériens avant 1838, année de formation du terme Algérie (par la France). Avant 1830, c’étaient les états barbaresques (régences d’Alger, de Tunis, de Tripoli) rattachés à l’empire ottoman, leurs ressortissants étaient les Barbaresques.
😉
http://www.st-theodore.net/baillon/2010/02/18/cette-chose-qui-fait-la-guerre-depuis-1388-ans/
Allen West for President
Et il y a eu la Croisade des enfants Allemands, scandalisés par le genocide des Chrétiens de la terre sainte…
« La croisade des enfants est une expédition menée par des gens du peuple voulant partir en Terre sainte pour délivrer Jérusalem, à l’image des croisades de chevaliers. Elle se situe en 1212 entre la quatrième et la cinquième croisade et se compose de deux cortèges qui partent simultanément d’Allemagne et de France.
Ces entreprises impressionnent par leur mobilisation et leur rayonnement spirituel mais ne rencontrent pas le succès : le cortège germanique se disperse à Gênes (Italie) ; quant au cortège français, on en perd la trace après une entrevue avec Philippe Auguste à Paris1. Certains chroniqueurs affirment cependant que ce cortège serait allé jusqu’à Marseille2.
D’autres croisades populaires, initiées sans l’appui des puissants et même souvent contre eux, ont existé comme par exemple la croisade des Pastoureaux en 1251 et 1320. »
« Un survivant de la croisade germanique raconta son histoire à un religieux. C’est une des seules chroniques qui existent sur cet évènement avec celle d’un religieux qui décrit l’arrivée des jeunes français à Marseille et leur capture par des marchands d’esclaves. »
Complément d’enquête…
http://ripostelaique.com/algerie-lecon-dhistoire-pour-le-depute-ps-du-93-goldberg-qui-ose-demander-a-hollande-de-sexcuser.html
Alors que les salisseurs de mémoire profitent du cinquantenaire du 19 mars 1962 pour cracher sur la France, Guillaume Zeller, directeur de la rédaction de Direct 8, mais aussi petit-fils du général Zeller, revient dans un ouvrage fort documenté sur le terrible massacre commis à Oran le 5 juillet 1962, soit plus de 3 mois après le soi-disant cessez-le-feu et le jour même de l’indépendance de l’Algérie.
Ce jour-là à Oran, la liesse et les défilés de musulmans vont se transformer en un véritable massacre. La chasse aux pieds-noirs s’ouvre dans toute la ville. On égorge, on tue au revolver ou à la mitraillette, on pénètre dans les magasins et les appartements. Ce massacre fera plusieurs centaines de morts et de disparus chez les civils européens, le bilan reste inconnu chez les musulmans.
A la tuerie s’ajoute l’inertie des forces françaises. Face à ce massacre, l’Armée stationnée sur place ne bouge pas. Les 18 000 soldats français sont sortis de leurs casernes, alors que les cadavres jonchaient la ville :
« On pourrait considérer que le drame du 5 juillet n’est qu’un terrible épisode de la guerre d’Algérie parmi d’autres. Un soubresaut aussi tragique qu’inévitable à la fin du conflit. Pourtant, il comporte une spécificité fondamentale : la passivité des forces françaises disposées sur place. En effet, pendant qu’Oran est sillonné par des bandes armées, pendant que les rues résonnent de coups de feu et de cris, 18 000 soldats français -relevant de l’autorité du général Katz- attendent, l’arme à la bretelle, consignés dans leurs casernes. L’ordre d’intervenir leur est donné très longtemps après le déclenchement de la tuerie. Cette passivité délibérée rend donc le 5 juillet irréductible aux massacres qui jalonnent l’histoire du conflit. »
Les rescapés de cette tuerie ont aussi à subir l’ignorance. Le 5 juillet 1962, l’Algérie est indépendante et son histoire n’est plus celle de la France. A l’inertie des autorités françaises s’ajoute donc le silence. Un silence que vient briser Guillaume Zeller.
Posté le 29 mars 2012 à 08h57 par Michel Janva | Catégorie(s): France : Société
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Commentaires
Phrase ambiguë dans le texte ci-dessus
« Les 18 000 soldats français sont sortis de leurs casernes, alors que les cadavres jonchaient la ville »
Ils sont RESTES dans leur caserne,sur ordres, sans porter secours aux européens et aux musulmans fidèles à la France.
Rédigé par : lama12 | 29 mar 2012 09:44:51
Il est peut-être bon de rappeler qu’en ces temps atroces pour la population europénne d’Oran comme pour de nombreux français musulmans,parut dans la presse une photo
du général Katz,cdt les forces française à Oran,demeurées pour la majorité l’arme au pied…,accueillant Ben Bella et à qui il déclara: »Mr le président,j’ai à vous présenter les amitiés de Mr Edmond Michelet,ministre de la Justice. »
Ce à quoi Ben Bella répondit: »Je vous remercie,Mr Michelet fut pour moi un excellent géôlier. »
On est bien souvent trahi par les siens!
Rédigé par : xenophon | 29 mar 2012 13:42:03
Le général Katz ,que l’on sache , n’a pas été sanctionné pour avoir manqué à tous ses devoirs ….le responsable de ces lâchetés et ignominies est paré de toutes les vertus et ,est comparé à nos plus grandes gloires nationales !!! une politique se juge aux résultats….: » ne pas confondre gigantisme et grandeur » !!
J’ai pas vécu la guerre pour pouvoir juger les atrocités des deux camps , toutefois les fragments de vérités qui me sont parvenus me permet de tirer les conclusions suivantes:
S’il y a un responsable dans ce conflit se sont les turques, du fait qu’ils ont utilisé une idéologie arabe (religion) pour faire du mal aux européens et ce sur le sol africain. A la chute de l’algérie ils ont pris l’or et ils sont renté chez eux. En laissant les autochtones se débrouiller seuls. Par ailleurs il y a lieu de confirmer que l’Algérie a été créé par la France mais son erreur c’était de vouloir l’Algérie sans algériens, cotonnés dans un statu d’indigent (de sous humain) les algériens ont essayé tout les moyens pacifiques mais sans succès et ce devant l’égoïsme tu système coloniale qui avait pris en otage non seulement le peuple algérien mais même le peuple et l’état français. Quant aux atrocités que vous citez ils sont l’œuvre des manœuvres politiciennes de l’époque qui avez pour but de faire avorter l’indépendance du pays en faisant passer l’Algérie de la dépendance françaises à la dépendance islamo-baathiste. Maintenant les deux rives de la méditerrané subissent à ce jour cette erreur stratégique. Si ce n’est l’égoïsme l’Algérie aurait pu connaitre le même cheminement que les USA.
Qui sont ces Turcs qui ont fui l’Algérie au moment de l’indépendance, en emportant l’or ? Je ne comprends pas.
Non ce n’est pas au moment de l’indépendance c’est en 1830 à l’arrivé des français, c’est le day hocine d’alger avec sa famille
DZ20 : beaucoup d’idées reçues
Voici pour la nationalité :
14 Juillet 1865 :
Napoleon III dans la cadre du royaume arabe dont il est empereur, decrete un « sénatus-consulte » qui précise : « L’indigène musulman est Sujet Français, il continuera a être régi par la loi coranique.
Il peut sur sa demande être admis à jouir des droits du Citoyen français; dans ce cas il sera régi par les lois civiles et politiques de la France. »
On note que du temps des rois, le musulman était aussi sujet français, comme tous les français d’ailleurs.
merci l’ Abbé, voilà qui remet bien des choses à leur place.
Merci pour votre commentaire développé. Il faut bien distinguer deux choses :
(1) La piraterie barbaresque en Méditerranée, qui a été une véritable plaie pendant des générations, problème qui devait être résolu, et qui, à ce qui apparaît, ne pouvait guère l’être sans l’usage de la force. C’est la question de l’esclavagisme et de la piraterie qui est l’objet de l’article du père Arbez. La prétention des quatre Etats barbaresques à faire payer tribut aux puissances occidentales avait quelque chose d’intolérable. Le problème étant que les Etats du Maghrib trouvaient parfaitement normal de vivre de piratage. Au passage, en effet, je vous prie d’observer la justification présentée à Londres en mars 1785 à Thomas Jefferson (ambassadeur à Paris) et John Adams (amabassadeur à Londres), par l’ambassadeur de Tripoli à Londres, Sidi Haji Abdul Rahman Adja, que j’ai citée dans un commentaire antérieur. Cette justification dérive directement d’éléments de la doctrine centrale du « dîn » de l’islam, qui, sauf erreur de ma part, n’a en rien changé en 2012.
(2) La conquête coloniale de l’Algérie, que, pour ma part, j’estime être un développement malheureux. Vous n’ignorez pas que, en France, il y avait pas mal d’opposants à cette politique ; ils ne furent pas suivis. Les Français ont conquis un territoire qui n’était pas à eux, et, ce faisant, ont infligé aux populations une domination qui n’était pas acceptée, et se sont préparé des déboires qui auraient pu être évités. Qu’Alger ait été une entité de type étatique ne me paraît pas douteux. Observez en tout cas qu’une source de revenus énorme, peut-être la principale, était l’esclavage et le rançonnage, ce qui fait que la base économique de cet Etat n’était pas très saine, toute considération morale mise à part. Et, pour revenir au point aabordé ci-dessus, on sait que les Européens ont eux aussi pratiqué l’esclavage sur des terres ultramarines, mais on sait aussi, de science certaine, que cette situation ne découle pas logiquement d’éléments centraux de la doctrine du christianisme.
Vous dites n’importe quoi
Si j’ai quitté l’Algérie en 1962 c’est bien à cause du FLN qui disait « la valise ou le cercueil »
J’ai eu plusieurs membres de ma famille assassinés lâchement par les arabes à Rouiba : le père, la mère, et surtout leurs deux enfants de 2 et 4 ans qui avaient été pris par les pieds et que l’on avait fracassé la tête contre les murs.
J’étais au Lycée Bugeaud et j’ai vu devant moi, un arabe tirer dans la tête d’un de mes camarades de 13 ou 14 ans. Les CRS qui étaient à la caserne Pélissier, juste en face, n’ont même pas essayer de faire quoique ce soit et de porter secours
Le FLN n’était composé que d’une bande de sauvages assoiffés de sang et de pouvoir.
Il n’y a qu’à voir les massacres aveugles, les bombes dans les bus, les grenades jetées dans les écoles, …
D’ailleurs, ce fut par la suite l’arroseur arrosé : les islamiques n’ont fait que reprendre les méthodes du FLN, ni plus ni moins
selon vous, pourquoi De Gaulle a-t-il remis le pouvoir au FLN, parti sanguinaire, et pas à d’autres patriotes algériens?
C’est là un grand mystère, que celui de l’insondabilité de cet esprit orgueilleux, rancunier et dissimulateur.
Les français nés en Algérie n’ont pas eu le droit de voter au référendum d’avril 1962. Si les Français d’Algérie ne comptaient pas, pourquoi les autres partis (que le FLN : les plus grandes gueules), auraient-ils compté ?
De Gaulle n’a jamais rien « compris » à l’Algérie, même s’il l’a prétendu (et si on a voulu y croire)…
On en récolte aujourd’hui les fruits de sa « vision ».
On récolte…
Les manuels scolaires, les médias, les politiques, ne parlent jamais des atrocités commises par le FLN pendant la guerre d’ALGERIE. Avec notre site, nous espérons faire connaître la vérité. Pour ceux qui voudraient un complément d’information ou pour ceux qui douteraient de l’authenticité de ces faits, nous tenons un livre à leur disposition.
EL – HALIA
Le village d’EL-Halia est situé à une quinzaine de kilomètres à l’est de Philippeville. Il comprenait 130 habitants européens (hommes, femmes et enfants), employés de bureau, cadres techniques et ouvriers spécialisés de la mine. Ces Européens vivaient en bons termes avec les ouvriers musulmans qui depuis le début des évènements leur avaient affirmé qu’ils n’avaient rien à craindre et qu’ils sauraient les défendre si une bande de hors-la-loi tentait un coup de main.
C’était un village de travailleurs où régnait la paix.
Le 20 août, entre 11 H 55 et 12 heures, le petit centre était attaqué aux deux extrémités par quatre bandes opérant avec une simultanéité parfaite.
L’effet de surprise fut d’autant plus grand que les attaquants ouvriers ou anciens ouvriers – étaient tous connus des Européens.
Au même moment, une embuscade placée sur la route, à 1,500 KM, surprit un des camions de la société dont le chauffeur fut égorgé, et la camionnette du courrier transportant trois Européens qui furent tués et une Européenne qui grièvement blessée et laissée pour morte sur le terrain, put être sauvée.
Au village, les hommes habitant la première et la dernière maison furent surpris sur la route à proximité de chez eux et égorgés.
Les autres, soit 10 Européens, parvinrent à se barricader dans les maisons. Certains armés de fusils et réunis dans le même logement, purent résister ; les autres, non armés, furent égorgés ou échappèrent au massacre en se cachant ou s’enfuyant.
Toutes les femmes et les enfants découverts furent égorgés. Aux ateliers, tous les ouvriers furent abattus sans qu’ils aient pu résister. Parmi les rescapés, six familles seulement durent leur salut à la défense armée ; certains autres échappèrent aux recherches par chance et par suite du manque de cohésion des insurgés.
Au bout d’une heure d’attaque, les ouvriers musulmans étrangers à la région qui avaient assisté jusque-là en spectateurs aux scènes qui se déroulaient sous leurs yeux, se précipitèrent » à la curée » sous les you-you d’encouragement des femmes et se joignirent aux assaillants.
Le massacre se généralisa : les portes des habitations furent dynamitées. Les émeutiers, une fois dans les maisons, cherchaient dans les placards, sous les lits, des hommes, des femmes et des enfants qu’ils connaissaient pour la plupart depuis des années, pour les abattre à coups de fusil, mais surtout à l’aide de haches, de serpes et de coutelas.
Certains recherchèrent avec acharnement leurs camarades de travail européens et les membres des familles qui manquaient parmi les cadavres, pour les exterminer à leur tour. Ils appliquaient à la lettre la consigne de fanatisme aveugle et xénophobe qui leur avaient été données : celle d’exterminer tous les Européens.
Les victimes furent égorgées, mutilées, dépecées avec une sauvagerie indescriptible : une femme fut éventrée et son nouveau-né introduit dans la blessure béante. D’autres femmes furent violées. Des bébés de quelques mois eurent le crane fracassé contre les murs. De jeunes enfants furent égorgés d’ « une oreille à l’autre et leur corps lardé à coup de couteau. Et lorsqu’ils ne trouvèrent plus d ‘Européens vivants dans le centre, ils saccagèrent les maisons puis les dynamitèrent. Il y eut, dans ce seul village, 33 tués, 15 blessés et 2 disparus : parmi eux 21 enfants ou adolescents de moins de 20 ans….
Génocide de la mechta Kasba – village de MELOUZA Bilan: 301 morts, 150 blessés.
Motif invoqué : refus de soumission au F.L.N. PHOTOS
Le douar Beni-Ilman est situé à la limite des deux départements de Sétif et de Médéa, à l’extrémité ouest des Monts du Hodna. La mechta -Kasba, qui appartient à ce douar, se trouve à une dizaine de kilomètres à l’ouest du village de Melouza.
Au début de l’après-midi du mardi 28 mai 1957, une bande F.L.N. forte de 80 hors-la-loi, renforcée par de nombreux habitants des environs, prélevés de force, encercle la partie est du douar. Ce petit territoire comporte une population de 3395 habitants groupés en 5 mechtas; son centre est la mechta Kasba où vivent 700 personnes. Les rebelles fouillent chaque mechta, pillent, extirpent les hommes et les jeunes gens qu’ils refoulent jusqu’au lieu du massacre. En fin d’après-midi, tout le monde est parqué dans la mechta, et dès la tombée de la nuit commence l’exécution systématique de tous les hommes présents. Les rebelles les font sortir des gourbis par groupes de 5, qu’ils abattent aussitôt à la mitraillette, puis ils pénètrent dans les maisons et, à la hache, à la pioche, au couteau, ils exécutent et mutilent tous les hommes et les adolescents de plus de 15 ans. Lorsque les forces de l’ordre arrivent, alertées par quelques survivants, les femmes, dont certaines sont devenues folles, et les rares hommes rescapés sont en train d’enterrer les morts. On dénombre 301 cadavres et 150 blessés.
Melouza est un village qui est rallié à Messali Hadj et à son MNA.
Ces action ont été, apprend-on plus tard, décidées par le sanglant Amirouche pour liquider les messalistes. La propagande française bâtira sa communication sur ce type d’action d’une part au niveau international, d’autre part pour rallier les messalistes, aussi bien en algérie qu’en région parisienne où la rivalité fait rage.
Article du Washington Post, du 4 juin 1957. : « L’impitoyable massacre de toute la population adulte du village algérien de Mélouza a rempli d’horreur et de dégoût même notre génération blasée et endurcie. Comment des hommes peuvent-ils se rendre coupables de telles atrocités envers des civils qui ne sont coupables d’aucun crime, qui sont innocents de toute faute, qui n’ont rien à voir avec la lutte révolutionnaire entreprise ? Les mots de « liberté » et « d’indépendance » ne peuvent être invoqués pour excuser de tels crimes.
Les aspirations des nationalistes algériens peuvent être comprises, elles le sont, particulièrement dans notre pays. La politique française n’est pas exempte de fautes et il se peut qu’il en soit de même aujourd’hui. Mais un massacre aussi bestial, aussi cruel ne sera ni compris ni excusé dans n’importe quel pays civilisé où l’on accorde une valeur toute particulière au respect de la vie individuelle. Des excès aussi terribles font du mal à qui ils ont été perpétrés. »
New York Times, du 2 juin 1957. : « Le Président de la République française, René Coty, a eu raison d’inviter le monde civilisé tout entier à condamner l’horreur d’actes tels que le récent massacre survenu en Algérie. Ce ne sont pas des Français qui ont été massacrés. Ce sont plus de 300 membres mâles d’une communauté musulmane, qui étaient impliqués dans la lutte pour savoir quelle faction l’emporterait dans le combat pour l’indépendance, certains d’entre eux étant accusés d’avoir recherché la protection française. Il a été montré là, de façon horrible, comment ne doit pas être menée une campagne pour l’autonomie. Des actes de barbarie et de terrorisme tels que celui-là sont de nature à détruire quantité d’arguments raisonnables en faveur d’un statut différent pour l’Algérie. Les terroristes n’ont pas compromis le prestige ou la position de la France. Ils ont compromis leur propre cause anti-française. Les accusations largement répandues contre les « atrocités » des Français, telles que celles qui ont été présentées devant notre Département d’Etat dans un mémoire des pays arabes, ne peuvent plus servir à soutenir cette cause, mais sonnent creux après ce qui vient de se passer. Le nationalisme est une chose, le banditisme et le terrorisme, autre chose.
Nous sommes naturellement enclins à sympathiser avec ceux qui cherchent à élargir le champ de l’autonomie et des libertés personnelles et politiques. Mais cela ne signifie pas que tout déchaînement contre l’autorité constituée soit justifié. Encore moins qu’il puisse y avoir là la moindre excuse pour laisser de côté toute considération du respect humain, de la pitié, de la responsabilité. Tout cela sous le drapeau du nationalisme. »
Les temps changent. Tout le monde a oublié. Le FLN a eu raison, si on en juge par les résultats.
La propagande F.L.N. essaye de porter ces massacres au débit de l’armée française, des salauds et/ou des imbéciles le croient encore:
Cette revue de presse serait incomplète s’il n’était fait mention des opinions accusant la France de ces forfaits. Rien de surprenant dans les commentaires des organes d’information arabes ou communistes :
« Radio-Damas » affirme: « Les organisations fascistes réactionnaires françaises ont organisé les massacres ignobles de Melouza » , et ne manque pas de préciser par ailleurs que le peuple algérien ne veut ni des Français, ni des Américains.
La « Voix des Arabes » et la « Radio de l’Algérie libre et combattante » reprennent en coeur l’accusation, celle-ci avec toute la gamme d’injures dont elle a le secret.
« Al Alam », organe de l’Istiqlal marocain, bien qu’il ait présenté le 3 juin la tuerie comme une expédition punitive du F.L.N., se rétracte le 5 juin et écrit: « Les troupes françaises ont encerclé le village de Melouza et tué 300 civils pacifiques. »
En Tunisie, M. BOURGUIBA, le 6 juin, considère que cette affaire « compte beaucoup de données obscures ». (Cependant, toute liberté a été donnée aux personnes désirant se rendre sur place pour interroger les survivants.)
« Radio-Moscou » du 4 juin 1957, déclare: « Les accusations de la France contre les nationalistes algériens ont provoqué la stupéfaction du monde entier. »
En France, L’Humanité et Libération présentent les accusations du F.L.N. de telle façon que ces deux journaux paraissent les accréditer.
Avec le recul, on constate que ce massacre est le fait de FLN contre des messalistes, mais au moins autant de Kabyles contre des Arabes… En tout cas il a convaincu les messalistes de la necessité de s’allier au moins provisoirement aux français, l’affaire Bellounis en est la meilleure preuve.
Quand le drame est connu en métropole, 168 travailleurs immigrés originaires de la région demandent leur incoporation dans l’armée française et sont mutés en algérie. aux fins de vengeance traditionnelle.
Le président Coty signe une affiche destinée à être posée dans les douars d’algérie, où il est écrit : « Aux familles qui sont venues se placer sous notre protection je donne l’assurance solennelle que la France, qui veut garantir la sécurité et la justice, ne les abandonnera jamais ».
De Gaulle n’a pas fait que des réussites, il s’est planté pour la constitution qui instituant l’élection du Président de la République au suffrage universel et lui conférant un pouvoir quasiment absolu en a fait une sorte de dictateur. Il contestait les pouvoirs des partis dans la IV ème République, et il a institué une sorte de dictature.Quant le père Bujeaud a débarqué à Alger c’était pour mettre fin à la piraterie musulmane en Méditerranée. n’oubliez pas que les tous jeunes Etats Unis d’Amérique entretenaient une flotte de guerre en Méditerranée pour protéger leurs vaisseaux de commerce. Il faut ausi ne pas oublier le trafic d’esclaves objet d’un fructueux commerce par les razzias faites en Afrique noire et ramenées à pied à travers le Sahara avec toutes les pertes que cela entrainait! Que tous ces guignols qui nous font des leçons ferment leur clapet. Ils sont les plus gros fabriquants de désert du Monde. N’oubliez pas que pour l’empire romain le Maghrebn était le grenier à blé de Rome.qu’en reste t’il?
Même pas la casquette du père Bujeaud!
http://www.lecture-ecriture.com/2418-Le-g%E9nocide-voil%E9-Tidiane-N%27Diaye
🙂
mais je rêve en lisant certaines interventions!Un rigolo fait des critiques en plaignant ces malheureux musulmans que l’on accuse de tous les maux. J’en connais qui vivent leur religion comme pas mal de chrétiens.mais une majorité réclame un statut privilégié dans l’en- seignement! Je rêve! la République est laïque et ne doit pas tenir compte de l’option personelle de chaque citoyen concernant sa religion. S’ils ne sont pas contents qu’il reviennent chez eux où c’est le paradis.