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Michel Garroté – Le dandy narcissique parisien Bernard-Henri Lévy est « déçu » par la gestion du dossier syrien par Hollande. BHL somme Hollande de tenir ses promesses et d’agir au plus vite pour trouver une sortie de crise. « Ce dont je suis sûr, c’est qu’il n’a pas fait ce qu’il avait promis le 29 mai sur France 2. Il parlait ce soir-là de ‘chasser’ Bachar al-Assad. Et il n’excluait pour cela aucun moyen, même militaire. Nous sommes loin du compte », raconte BHL.
BHL se dit donc « déçu » par Hollande et par sa passivité. « Devant ce qui restera peut-être comme la grande épreuve historique, politique, morale, du quinquennat, cet attentisme, ce flot de bonnes paroles sans effet, ce n’est plus possible », raconte BHL.
Rappelons tout de même que la maladresse française n’a rien apporté de positif à la Lybie et que suite à cette maladresse les réseaux terroristes islamiques sévissent en et autour de la Lybie. BHL soutien maintenant des insurgés musulmans syriens en grande partie intégristes. Très franchement, je préfère les analyses – islamiquement incorrectes – de Bat Ye’or, de Gilles William Goldnadel et de Michel Gurfinkiel…
Michel Garroté
Rédacteur en chef
Reproduction autorisée avec mention de www.dreuz.info
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BHL est peu scrupuleux avec le budget de la France exsangue. S’il est si déterminé, je lui suggère, avec sa grande fortune, de jouer au mercenaire, de recruter et payer pour aller libérer ses amis intégristes musulmans. Peut-être met-il déjà la main à la poche pour les armer ? Bon, d’accord, il préfère garder sa fortune pour ses menus plaisirs consuméristes de luxe …
Les intégristes sont les plus dangereux!
” l’intellectuel préconise de “passer outre” les vetos chinois et russe afin d'”acter l’échec lamentable des Nations unies”, et de “forger une alliance ad hoc avec la Ligue arabe et les Turcs”.
Décidément …
Soit il est trop fin pour moi , soit il est payé par ces pseudo démocrates qui exécutent les gens dans les rues sans procès (http://tempsreel.nouvelobs.com/la-revolte-syrienne/20120802.OBS8824/syrie-la-video-d-execution-qui-fait-scandale.html) , soit … il est complètement à la masse
S’agit-il d’êtres humains ? Allah el akhbar est une drogue terrible et meurtrière.
Que Oui!
Rien de positif pour la Libye? Et pour la France, alors? Rien non plus.
Qui a payé les bombes françaises tombées sur, en principe, les kadhafistes; le kérozène des avions et toutes la logistique déployée pour “libérer” les Libyens. Kadhafi avait promis à la France des contrats mirifiques. Evidemment, on a vu rient venir. On aurait pu espérer que le pouvoir actuel allait se montrer plus reconnaissant envers la France. Un pays à recontruire, c’est bon pour les grandes entreprises françaises. Peut-être que cela se fait discrètement. Très discrètement!!!
Ce type est abject ! Q’il y aille lui en Syrie se battre et qu’il nous fiche la paix en France !
Un prêtre syrien écrit à Hollande
Mercredi 18 juillet 2012 ⋅ 09:07 t.u. ⋅
« Je nourrissais le vague espoir de voir définitivement tournée, la politique de cirque de votre burlesque prédécesseur. À vous écouter, je me suis rapidement surpris à m’interroger sur le bienfondé de mon attente. Il m’a fallu vite déchanter. Je restais ébahi devant votre visage bon enfant, pendant que vous vous permettiez de prononcer des jugements péremptoires, sur tout et sur tous, sans la moindre nuance, ni hésitation.
Mais quand je vous ai entendu parler de la Syrie et de son président, j’ai bien cru entendre la voix même des Maîtres qui vous ont juché sur ce premier poste de France, dans l’unique but de mener à bien le projet de destruction de la Syrie, que votre prédécesseur a été incapable de conduire jusqu’au bout.
Pour une première à la Télévision, c’en était bien une ! Je vous attends de pied ferme, lors des tout proches désenchantements des français. Pour ma part, vieux connaisseur de la France et des français, je me suis surpris à me dire : quelle dégringolade, depuis le départ du Général de Gaulle !
Mr le Président, Avant de poursuivre, il est une coïncidence historique que je me dois de vous signaler, et que vous ignoriez sans aucun doute. Sinon vous auriez évité de vous laisser interviewer, un 29 Mai ! En effet, il est un autre 29 Mai, au cours duquel la France s’est misérablement déshonorée.
C’était en 1945. En ce jour même, la France «MANDATAIRE», s’est permis de bombarder le Parlement Syrien à Damas, pour, ensuite, laisser ses soldats noirs, assassiner les 29 gendarmes, en poste, dans ce haut-lieu de la démocratie. Le saviez-vous ?
Mr le Président, N’est-il pas temps, pour la France, et, donc, pour vous-même, de réfléchir pour de bon sur cette ignoble politique qui, depuis 1916, année des accords aussi secrets que honteux, appelés depuis «Accords Sykes-Picot», la conduit sur les ordres du Sionisme, à détruire la Syrie et le Monde Arabe ? N’y avait-il de clairvoyant et de noble, dans toute la France d’alors, que Mr Aristide Briand, ministre des Affaires étrangères, pour avoir donné à votre Consul Général à Beyrouth, Mr Georges Picot, en date du 2 Novembre 1915, en prévision de ces accords, cette consigne claire et perspicace : «Que la Syrie ne soit pas un pays étriqué… Il lui faut une large frontière, faisant d’elle une dépendance pouvant se suffire à elle-même» ?
Pour une Syrie «se suffisant à elle-même», et telle que l’avait, déjà, tracée, en 1910, une carte géographique émanant de ce même ministère des Affaires étrangères, vous devez savoir ce qu’il en fut, après qu’elle fût amputée, au Nord-Ouest de la Cilicie, au Nord-Est de la région de Mardine, dans ce qui est l’Irak actuel, de Mossoul, à l’Ouest du Liban, au Sud de la Jordanie et de la Palestine, pour être décapitée, en 1939, d’Antioche et du golfe d’Alexandrette, offerts en cadeaux à la Turquie !
[…]
Mr le Président, Il est aussi une question capitale, que je me dois, en tant que citoyen arabe de Syrie, de vous poser, ainsi qu’à tous les «leaders» occidentaux : «Pourquoi vous faut-il systématiquement assassiner les peuples arabes et musulmans ?»
Vous l’avez déjà fait en dressant, entre 1980-90, l’Irak contre l’Iran, cet Irak, dont le malheureux Saddam Houssein se faisait traiter de «Grand ami», tant par Donald Rumsfeld que par Jacques Chirac ! Ce fut aussitôt après, le guet-apens du Koweït, entraînant la guerre contre l’Irak, suivi d’un blocus de (13) ans, qui a causé à lui seul, d’après les rapports américains mêmes, la mort de 1.500.000 enfants irakiens ! Ce fut ensuite la chevaleresque «guerre contre le terrorisme»… en Afghanistan ! Aussitôt suivie d’une nouvelle guerre contre l’Irak.
Quant à l’immortelle épopée de l’OTAN, en Lybie, conduite par «le général-philosophe», Bernard Henri Lévy, elle vint, à nouveau, compléter ces horreurs, sous prétexte de protection des droits de l’homme ! Et voici que, depuis 15 mois, tout l’Occident s’acharne contre la Syrie, oubliant une infinité de problèmes très graves, à commencer par le Conflit israélo-arabe, qui menacent, réellement, la survie de l’humanité !
Or, toutes ces tragiques politiques occidentales, vous les pratiquez sans honte et sans vergogne, sous couvert de tous les mensonges, de toutes les duplicités, de toutes les lâchetés, de toutes les contorsions aux Lois et Conventions Internationales. Vous y avez en outre engagé ces Instances Internationales, que sont les Nations-Unies, le Conseil de Sécurité et le Conseil des droits de l’homme, alors qu’elles n’ont existé que pour régir le monde entier vers plus de justice et de paix !
Seriez-vous donc, en Occident, en train de nourrir l’espoir stupide de mettre fin de cette façon à l’Islam ? Vos savants et vos chercheurs ne vous ont-ils pas fait comprendre que vous ne faites que provoquer un Islam outrancier, que vous vous obstinez d’ailleurs à financer, à armer et à lâcher avec nombre de vos officiers, un peu partout dans les pays arabes, et surtout en Syrie ? Ne vous rendez-vous pas compte que ce faux Islam se retournera, tôt ou tard, contre vous, au coeur de vos capitales, villes et campagnes ?
Pour tout cela, laissez-moi vous rappeler, moi simple citoyen de Syrie, que cet Islam que vous armez et dressez contre le Monde Arabe, en général, et la Syrie, en particulier, n’a rien à voir avec le véritable Islam, celui-là même que la Syrie a connu, lors de la Conquête arabe, ainsi que l’Égypte et, enfin, l’Espagne. Faut-il vous rappeler que les historiens occidentaux, dont des historiens juifs, ont dû reconnaître que l’Islam conquérant s’est révélé être le plus tolérant des conquérants ?
Ou ne seriez-vous, leaders occidentaux, dans vos différents pays, repus d’opulence et de «grandeur», que les vils exécuteurs des projets sionistes, depuis ces fameux Accords Sykes-Picot, et l’ignominieuse «Promesse Balfour», jusqu’à ce jour, et pour longtemps, semble-t-il, toujours empressés d’apporter à Israël, tous les soutiens possibles, connus et secrets, à tous les niveaux, aussi bien politiques et diplomatiques, que militaires, financiers et médiatiques ?
Oui, pourquoi vous faut-il assassiner et détruire des peuples entiers, pour qu’ISRAËL, SEUL, puisse enfin vivre et survivre ? Est-ce de la sorte que vous cherchez à réparer votre terrible complexe de culpabilité vis-àvis des juifs, dû à un antisémitisme plus que millénaire et proprement occidental ? Vous faut-il le faire au prix de l’existence même de ces peuples arabes et musulmans, au milieu desquels les juifs avaient mené une vie quasi normale, faite de cordialité, voire, de riche collaboration ?
Si mes interrogations vous paraissent exagérées ou outrancières, permettez-moi de vous prier de lire ce qu’ont écrit sur l’emprise du Sionisme aux États-Unis, des hommes comme John Kennedy et Jimmy Carter, et des chercheurs courageux et connus, comme Paul Findley, Robert Dole, David Duke, Edward Tivnan, John Meirsheimer, Stephen Walt, Franklin Lamb, et surtout Noam Chomsky.
Pour ce qui concerne l’emprise du Sionisme en Europe, je m’en tiens aujourd’hui à la France seule. Vu la responsabilité qui est la vôtre, vous est-il permis d’oublier ou d’ignorer ce qu’ont, si courageusement, écrit : Roger Garaudy, Emile Vlajki, Pierre Leconte, Régis Debray, et surtout les juifs Michel Warshawsky, Stéphane Hessel, Serge Grossvak et le Professeur André Noushi ?
Si par impossible, tous ces noms ne vous disaient rien, laissez-moi vous rappeler quelques noms si connus en Israël même, qu’il serait malhonnête de les ignorer et d’ignorer ce qu’ils ont osé dire depuis quarante, voire, cinquante ans, et certains bien avant la «création» d’Israël : Martin Buber, Albert Einstein, Yshayahou Leibowitz, Israël Shahak, Susan Nathan, Tanya Rheinhart.
Pour finir, laissez-moi vous rappeler un texte trop connu pour passer inaperçu. Il date du mois de février 1982. À lui seul, il constitue et condense l’implacable dictat sioniste, imposé depuis des dizaines d’années, à toute la politique occidentale. Il a paru dans la revue sioniste «KIVOUNIM», publiée à Jérusalem. Il s’agit d’un article intitulé « Stratégie d’Israël dans les années 1980″, et il porte la signature de Mr Oded Yinon. Je me contente d’en citer un seul paragraphe, reproduit (p.62) dans un livre récent, intitulé «Quand la Syrie s’éveillera…», paru, à Paris, chez Perrin, en 2011. Ses auteurs sont Richard Labévière et Talal El-Atrache. On y lit textuellement :
«La décomposition du Liban en cinq provinces, préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Égypte, la Syrie, l’Irak et toute la péninsule Arabe. Au Liban, c’est un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël, à long terme, sur son front est ; à court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces États. La Syrie va se diviser en plusieurs États, suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un État alaouite chi’ite ; la région d’Alep un État sunnite ; à Damas, un autre État sunnite hostile à son voisin du nord ; les druzes constitueront leur propre État, qui s’étendra sur notre Golan peut-être, et en tout cas dans le Hourân et en Jordanie du Nord. Cet État garantira la paix et la sécurité dans la région, à long terme : c’est un objectif qui est maintenant à notre portée».
[…]
Mr le Président, Pour finir, laissez-moi vous prier vivement de chercher à vous rendre personnellement compte, de tout ce dossier, et à mesurer la responsabilité que vous y assumez, avant qu’il ne soit trop tard.
Un ami, prêtre français, fin connaisseur de la Syrie, le Père Jean-Paul Devedeux, vient de vous écrire en ce jour même. Sa lettre est une invitation pressante qu’il vous adresse, pour une meilleure connaissance des Arabes, en général, et de la Syrie, en particulier. L’enjeu est de taille.
Veuillez, donc, vous libérer du «rôle» que vous êtes en droit de rechercher, et, surtout, de celui que l’on cherche, immanquablement, à vous imposer.
La Syrie, « seconde patrie de tout homme civilisé » comme l’a si bien dit votre grand savant «André Parot», et terreau de toutes les civilisations, mérite une visite. Elle ne manquera pas de vous étonner, et même de vous captiver. Ayez le courage de la connaître de près. Vous en reviendrez porteur d’un projet de politique nouvelle, clairvoyante et juste, faite d’équilibre humain, qui repose sur les droits et devoirs de TOUS, à l’égard de TOUS ! La vie, la liberté et la dignité sont, pour TOUS !
Nouveau Président de la France, Je vous souhaite d’en prendre l’initiative. Vous n’y serez pas perdant autant que vous l’êtes, en ce moment, et moins que vous le serez demain, si vous vous défilez !
Mr le Président, En vous confiant cet espoir, je vous dis mon respect.
Pr. Elias ZAHLAOUI Église Notre-Dame de Damas Koussour – Damas
http://networkedblogs.com/A03qu
Pffff…..BEURKKK……
Certains devraient CESSER une bonne fois pour toutes de se mettre au service de D.ieu…..ils sont un outrage perpétuel à la foi et à l’humanité….ce qu’il y a de risible, c’est que j’ai trouvé cette lettre sur un site d’extrême gauche antisioniste….et quand je lis les commentaires juste derrière l’article, les “bouffeurs de curés” en sont à congratuler cet homme d’église….quelle mascarade…voilà, c’était mon coup de gueule du jour….
concernant l’article du curé de damas
s’il se complait dans la dihimmitude béate c’est son problème.
il semble regretter le reve d’une grande syrie, mais la syrie fait partie du monde arabe qui occupe les 3/4 du moyen-orient au moins. il attribue tous les maux de la terre aux sionistes (sous-entendus: juifs). Comment un peuple de 7 – 1 million d’arabes peut-il influencer la politique de tous ces états y compris l’europe. la haine du juif annihile toute reflexion raisonable et équilibrée.
Même Michel Garroté ne comprend pas la logique d’assad qui a massacré les chrétiens du liban et veut preserver sa population chrétienne de syrie.(peut-être comme monnaie d’échange au cas ou ça tournerait mal pour lui).
pour parodier Coluche “quand on lit ce qu’on lit on a bien raison de penser ce qu’on pense”.
Je n’avais pas connaissance de cette lettre…
Beurk? Vous pouvez argumentez ?
Beurkkk…..je n’ai pas besoin d’argumenter…cette lettre parle d’elle même, tous les maux de la terre et des pays arabes en incombent à Israël voire même aux Juifs qui vivent en France…de plus tous les antisémites, négationistes, révisionistes sont cités et même un ex membre du KKK David Duke….quel exploit pour un homme qui s’est mis au service de D.ieu….à gerber !!! S’il veut faire de la politique, qu’il retire sa soutane et basta !!!
On trouve la démonstration, point par point, dans le livre de Bat Ye Or “L’Europe et le spectre du califat”.
La lettre de ce prêtre est l’exemple clair de dhimmitude qui a infecté tous les pays occidentaux.
Le renversement de tendance ne va pas être facile.
Mais bon sang de bois qu’on fasse taire une bonne fois cet incapable de bobo qui lance ses fatwas depuis le Café de Flore !
Je ne comprends pas pourquoi la France est toujours en première ligne dès qu’il s’agit des pays arabes alors que tous les autres pays d’Europe s’en foutent, je suis persuadée qu’il ne s’agit pas que d’intérêts économiques, quelqu’un a-t-il une explication PLEASE,
Voyez ma réponse deux posts plus haut. Vous serez édifié.
Certes mais elle n’a pas été écrit pour ce site il me semble.
D’autre part, depuis quand un homme de foi (vivant la-bas de surcroit) n’aurait pas le droit de s’exprimer sur le sujet?
Quelqu’un reprochait-il a l’Abbé Pierre de s’exprimer sur des sujets sociétaux et politique importants sous prétexte qu’il était un homme d’église ?
Oui, moi.
Ces hommes d’église ont chaussé des lunettes qui cachent la moitié du monde. Ces hommes d’église ont choisi de s’incliner (très bas) devant les diktats du monde arabe, ces hommes d’église on choisi de tourner le dos à Israël, ces hommes d’église ont choisi la version palestinienne contre le vérité des faits.
Ils ont tourné le dos à l’église tout en continuant de s’en réclamer.
Droits de l’homme bafoués de part et d’autre….exécutions pour les uns, viols pour les autres….info ou propagande ???? Et qu’attend l’autre vieillard “indigné” pour se prononcer ???
Réfugiées syriennes en Jordanie: “on nous obligeait à assister au viol de nos filles”
Publication: 30/07/2012 10:48
Le journal arabophone Al-Hayat, édité à Londres, a publié, le 4 juin 2012, sous la plume de Tamer Al-Samadi, un article révélant la torture psychologique et morale à laquelle se livrent les forces de Bachar Al-Assad contre les citoyens syriens, en les forçant à regarder leurs propres filles se faire violer avant d’être exécutées sous leurs yeux. Ce quotidien a rapporté le témoignage de quelques Syriennes réfugiées en Jordanie.
L’une d’elle raconte: “la sécurité et les chabbiha (mercenaires) ont fait sortir des familles entières de leurs maisons détruites, et ils ont commencé à dénuder mes petites avant de les violer puis de les tuer”. Terrorisée, elle poursuit :
“ils disaient en se moquant: vous voulez la liberté ? Voici la plus douce des libertés ! Les lamentations et les pleurs qui emplissaient le lieu, les suppliques des enfants et des femmes, rien de tout cela ne parvenait à susciter la moindre émotion chez les assassins. Je n’étais plus moi-même lorsque je les ai vus leur couper la gorge avec des couteaux… je suis tombée par terre et j’ai perdu connaissance.”
Ses filles, dit-elle, ont été tuées parce que leur père est engagé dans les rangs des rebelles. Elle affirme que les milliers de Syriennes qui sont jetées en prison n’échappent pas au viol et aux traitements humiliants. Une autre femme témoign : les chabbiha ont violé sa fille d’une vingtaine d’années quinze fois de suite, avant de finir par l’égorger…
Al-Hayat cite une victime directe, ayant subi un viol en avril de l’année dernière: “il y avait un convoi de chars qui tournait dans le village où nous habitons. Ils tiraient dans toutes les directions. Des dizaines de civils sont tombés, baignant dans le sang”. Basma a souhaité mille fois la mort plutôt que d’être déshabillée pour être la proie de criminels qui ont perdu toute humanité. Elle ajoute que les forces d’Al-Assad et ceux nommés chabbiha lancent leurs attaques dans les villages perdus, loin des villes principales: ils ferment les écoles et les commerces, violent les femmes et les enfants et bombardent autour d’eux.
Enfin, Zayed Hammad, président de l’association caritative islamique Al-Kitâb wa Al-Sunna, qui aurait été mandaté par le gouvernement jordanien pour fournir de l’assistance aux milliers de réfugiés syriens qui affluent en Jordanie, confirme à Al Hayat que son association apporte une aide médicale et psychologique à de très nombreuses femmes syriennes qui ont été victimes de viol de la part des miliciens du président syrien. Selon lui, deux cliniques vont être ouvertes dans la ville jordanienne frontalière de Ramtha pour soigner les femmes violées des séquelles conséquentes à leur viol.
http://www.huffingtonpost.fr/ruth-grosrichard/temoignages-refugiees-syriennes-en-jordanie_b_1718031.html
Dommage, il n’y aucun moyen de le mettre en taule pour appel à la guerre et à l’extermination des peuples… Et je le verrai bien dans une cellule avec quelques islamistes de ses amis qu’il a aidés à prendre le pouvoir…
Euh…je vous rappelle qu’en Syrie, ils se massacrent les uns les autres depuis plus d’un an et demie….ils n’ont pas eu besoin de BHL pour ça !!!!
le docteur bachar el assad vient de recevoir sa carte du parti sioniste pour obeissance aveugle et execution sans reflechir des ordres venus d’Israel.
bravo dr assad bachar.il a surement des ancetres juifs.on dit meme que son pere etait marie a la tante de mami bertha juive notoire de damas
incroyable….
mais qu’il prenne un flingue et qu’il aille mouiller sa chemise blanche !
ce salopard de millionaire est bien généreux avec le sang des autres !………….
mais on n’en a rien à foutre de la Syrie !!
quand nos 6 millions de chômeurs se lèvent le matin, pensez vous que leur première pensée est pour la Syrie ???
tenez, c’est ça les futurs démocrates en action:
sur http://www.theatrum-belli.com
“Syrie : les “muslim gunners” ont remplacé les “freedom fighters”
Nous avons hésité à poster ces vidéos montrant des syriens apparemment pro-régime exécutés “froidement” par des rebelles excités, scandant “Dieu est grand”. Nous sommes très loin des clichés manichéens véhiculés depuis des mois par les médias “mainstream”.
En Syrie, nous ne sommes plus dans “le politique” où le partisan (de la liberté) sert une idée, mais dans la haine pure ethnico-religieuse. En soutenant ce type de combattants, filmant leur sauvagerie avec leur téléphone portable, les Etats-Unis et leurs “alliés” jouent une nouvelle fois avec le feu (et le sang) car les revendications démocratiques n’ont pas leur place dans ce type de confrontation où la “punition” et la “sauvagerie” ont remplacé le “règles d’affrontement” et le “respect de l’ennemi”, valeurs absolument nécessaires pour la reconstruction d’une société.
Ces vidéos nous apprennent au moins une chose, que l’Armée syrienne libre n’est pas…une armée car si elle n’est pas capable d’instaurer une “régularité nouvelle” pour se légitimer alors elle tombe directement dans la criminalité, d’autant plus facilement si elle est alimentée en armes et munitions par des “tiers” intéressés sur le “grand échiquier” des relations internationales.
Nous portons également ce jugement envers une armée loyaliste bombardant des populations civiles au sein de laquelle opèrent les rebelles (dont beaucoup n’ont pas d’uniformes distincts).”
Stéphane GAUDIN
Pour visionner ces vidéos cliquer sur “lire la suite” (attention aux esprits sensibles)
“mais on n’en a rien à foutre de la Syrie !!”
Vous n’êtes pas sur le bon site dans ce cas : Dreuz traite de géopolitique, et ce qui se passe en Syrie aura des conséquences fondamentales pour la Russie et l’Iran, donc pour le reste du monde.
Ca me semble tout de même bizarre que tous les apôtres de l’extrême gauche antisémisioniste soient cités dans cette lettre….quelqu’un a-t-il la possibilité d’en vérifier l’authenticité ou si c’est un canular ???
Alors un Juif qui soutient des syriens et lybiens islamistes antisemites fanatiques et anti-israeliens comment cela s appelle?
Chez moi cela s appelle un traitre.
malheureusement dans toutes les guerres (femmes allemandes violées par les russes lors de la prise de Berlin )l’ultime outrages est le viol… horreur du genre humain mais surtout initié par les HOMMES… aucune femme ne ferait subir ces horreurs… la femme donne la vie elle ne l’ôte pas..
du moins une femme sensée.
Le viol , le butin , la rapine , les massacres , c’est vieux comme le monde .
Des conventions avaient péniblement été bâties afin de limiter l’horreur des guerres , le simple fait de combattre sous un uniforme , de marquer son appartenance à une armée a une importance capitale .
Car avec l’après guerre sont apparues les guerres “non conventionnelles” inspirées par le marxisme dans nos colonies . Puis on a vu apparaitre le “terrorisme” à une échelle industrielle .
Que ce soit dans la guerre non conventionnelle ou dans l’action terroriste , plus d’uniforme , on massacre les civils précisément pour terroriser , toutes le étapes sont franchies car “la fin justifie les moyens” .
Face à ces armées sans parole , sans uniforme que pouvons nous ? Nous n’osons même pas utiliser cette fameuse dissuasion nucléaire qui a donné naissance à la politique de MAD ( acronyme=Mutual Assured Destruction)
Nous sommes face à des légions sans uniforme comptant dans leur rang des kamikazes .
Dans l’état actuel des choses , si nous ne changeons rien aux règles que nous nous sommes imposé nous sommes très mal partis , ce d’autant que nous sommes trahis de l’intérieur , car les fameux super héros des comics ne quittent pas la pellicule , vestige de la propagande d’autrefois qui galvanisait nos troupes .
Ce type est un danger pour Israël…
Il s’imagine quoi Botul Henry Libye, que les arabes vont le remercier ?
Il ne se rend pas compte qu’il met en place les conditions d’un ceinturage extrême contre Israël…
Dire que ce millionnaire qui a lu 3 bouquins dans sa vie pour obtenir ses diplômes et les réciter le jour de l’examen est écouté sous le titre de philosophe…
Faudra lui dire également avec son regard à prendre une tarte à la crème dans la tronche que rien que de l’imaginer à commander son photographe pour nous pondre un portrait aussi risible en dit long sur sa connerie…
Encore une page oubliée de l’histoire de l’esclavage par les musulmans
les Musulmans nord-africains ont mener en esclavage plus d 1 million de blanc (chretiens) sous l ere des califats
http://prophetie-biblique.com/forum-religion/islam/les-maghrebo-musulmans-ont-fait-million-esclaves-blancs-t3987.html
Excellente analyse (un peu longue peut-être).
NOS MINISTRES, JUPPE HIER, FABIUS AUJOURD’HUI SONT-ILS MAL RENSEIGNES,
MAL CONSEILLES, OU NAÏFS ?
Invité de l’Association Régionale Nice Côte d’Azur de l’IHEDN (AR29), le 27 juin 2012,
Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, reconnu
bien au-delà de l’Hexagone pour son expertise du monde arabo-musulman, a livré aux
auditeurs son sentiment au cours d’une conférence qui a connu un vif succès.
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L’expression “printemps arabe” est censée faire référence au « Printemps des peuples » de
1848. Depuis la révolte de Sidi Bouzid, le 17 décembre 2010, la contagion s’est étendue de
la Tunisie successivement à l’Égypte, à la Libye, à Bahrein, au Yémen et enfin en Syrie.
Contrairement à ce qui a pu être dit, ces contestations populaires, d’une ampleur et d’une
intensité très variables, n’ont pas été le fait des “réseaux sociaux”, dans des pays où l’accès à
Internet est réduit à une minorité de personnes “branchées” et où les moyens de blocage du
Net sont très développés. Même si les aspirations de ces divers peuples visaient à chasser
des dirigeants corrompus pour favoriser l’instauration d’une démocratie, les manifestants en
reprenant le slogan « Dégage ! » (« Erhal » en arabe) entendaient réclamer un meilleur
partage des richesses pour améliorer leurs conditions de vie, obtenir des emplois et retrouver
une certaine dignité (« karama » en arabe). En fait, ces révoltes, révolutions ou encore «
réveil arabe » ont en commun d’avoir été financées par le Qatar et d’autres monarchies du
Golfe et d’avoir été encadrées par les Frères musulmans. Le résultat ne s’est pas fait attendre
: on en voit déjà les effets en Tunisie, en Libye et bientôt en Égypte. La question que l’on est
en droit de se poser est : par quel miracle, les Européens ont-ils pu soutenir à ce point des
mouvements qui vont à la fois à l’encontre des intérêts mêmes de ces populations et aussi des
nôtres. Si la démocratisation de ces pays ne nous laisse pas indifférent, les voir retomber
dans une nouvelle forme de soumission plus insidieuse n’augure rien de bon pour l’avenir.
Depuis plus d’un an, ce printemps arabe n’en finit pas. La Syrie est le dernier pays à avoir été
pris dans une tourmente qui a mis le pays à feu et à sang.
Les pires conjectures formulées au premier semestre 2011 concernant les mouvements de
révolte arabes deviennent aujourd’hui réalité. Je les avais largement exposées dans divers
ouvrages et revues [1] à contre courant d’une opinion occidentale généralement enthousiaste
et surtout naïve. Car il fallait tout de même être naïf pour croire que, dans des pays soumis
depuis un demi-siècle à des dictatures qui avaient éliminé toute forme d’opposition libérale
et pluraliste, la démocratie et la liberté allaient jaillir comme le génie de la lampe par la seule
vertu d’un Internet auquel n’a accès qu’une infime minorité de privilégiés de ces sociétés.
Une fois passé le bouillonnement libertaire et l’agitation des adeptes de Facebook, il a bien
fallu se rendre à l’évidence. Le pouvoir est tombé dans les mains des seules forces politiques
structurées qui avaient survécu aux dictatures nationalistes parce que soutenues
financièrement par les pétromonarchies théocratiques dont elles partagent les valeurs et
politiquement par les Occidentaux parce qu’elles constituaient un bouclier contre l’influence
du bloc de l’Est : les forces religieuses fondamentalistes. Et le « printemps arabe » n’a mis
que six mois à se transformer en « hiver islamiste ».
En Tunisie et en Égypte, les partis islamistes, Frères musulmans et extrémistes salafistes se
partagent de confortables majorités dans les Parlements issus des révoltes populaires. Ils
cogèrent la situation avec les commandements militaires dont ils sont bien contraints de
respecter le rôle d’acteurs économiques dominants mais s’éloignent insidieusement des
revendications populaires qui les ont amenés au pouvoir. Constants dans leur pratique du
double langage, ils font exactement le contraire de ce qu’ils proclament. En, Égypte, après
avoir affirmé sur la Place Tahrir au printemps 2011 qu’ils n’aspiraient nullement au pouvoir,
ils revendiquent aujourd’hui la présidence de la République, la majorité parlementaire et
l’intégralité du pouvoir politique.
En Tunisie, et après avoir officiellement renoncé à inclure la charia dans la constitution, ils
organisent dans les provinces et les villes de moyenne importance, loin de l’attention des
médias occidentaux, des comités de vigilance religieux pour faire appliquer des règlements
inspirés de la charia. Ce mouvement gagne progressivement les villes de plus grande
importance et même les capitales où se multiplient les mesures d’interdiction en tous genres,
la censure des spectacles et de la presse, la mise sous le boisseau des libertés fondamentales
et, bien sûr, des droits des femmes et des minorités non sunnites.
Et ces forces politiques réactionnaires n’ont rien à craindre des prochaines échéances
électorales. Largement financées par l’Arabie et le Qatar pour lesquels elles constituent un
gage de soumission dans le monde arabe, elles ont tous les moyens d’acheter les consciences
et de se constituer la clientèle qui perpétuera leur domination face à un paysage politique
démocratique morcelé, sans moyens, dont il sera facile de dénoncer l’inspiration étrangère et
donc impie.
La Libye et le Yémen ont sombré dans la confusion. Après que les forces de l’OTAN,
outrepassant largement le mandat qui leur avait été confié par l’ONU, ont détruit le régime
du peu recommandable Colonel Kadhafi, le pays se retrouve livré aux appétits de bandes et
tribus rivales bien décidées à défendre par les armes leur pré carré local et leur accès à la
rente. L’éphémère « Conseil National de transition » porté aux nues par l’ineffable Bernard
Henri Lévy est en train de se dissoudre sous les coups de boutoir de chefs de gangs
islamistes, dont plusieurs anciens adeptes d’Al-Qaïda, soutenus et financés par le Qatar qui
entend bien avoir son mot à dire dans tout règlement de la question et prendre sa part dans
l’exploitation des ressources du pays en hydrocarbures.
Au Yémen, le départ sans gloire du Président Ali Abdallah Saleh rouvre la porte aux forces
centrifuges qui n’ont pas cessé d’agiter ce pays dont l’unité proclamée en 1990 entre le nord
et le sud n’a jamais été bien digérée, surtout par l’Arabie Séoudite qui s’inquiétait des
foucades de ce turbulent voisin et n’a eu de cesse d’y alimenter la subversion
fondamentaliste. Aujourd’hui, les chefs de tribus sunnites du sud et de l’est du pays, dont
certains se réclament d’Al-Qaïda et tous du salafisme, entretiennent un désordre sans fin aux
portes de la capitale, Sanaa, fief d’une classe politique traditionnelle zaydite – branche
dissidente du chiisme – insupportable pour la légitimité de la famille séoudienne.
Seul le régime syrien résiste à ce mouvement généralisé d’islamisation au prix d’une
incompréhension généralisée et de l’opprobre internationale.
Avant de développer ce sujet, je crois devoir faire une mise au point puisque d’aucuns
croient déceler dans mes propos et prises de positions des relents d’extrême droite et de
complaisance pour les dictatures.
Je me rends régulièrement en Syrie depuis 45 ans et y ai résidé pendant plusieurs années. Je
ne prétends pas connaître intimement ce pays mais je pense quand même mieux le connaître
que certains de ces journalistes qui en reviennent pleins de certitudes après un voyage de
trois ou quatre jours.
Mes activités m’ont amené à devoir fréquenter à divers titres les responsables des services de
sécurité civils et militaires syriens depuis la fin des années 70. J’ai pu constater qu’ils ne font
ni dans la dentelle ni dans la poésie et se comportent avec une absolue sauvagerie. Ce n’est
pas qu’ils ont une conception différente des droits de l’homme de la nôtre. C’est qu’ils n’ont
aucune conception des droits de l’homme…
Leur histoire explique en grande partie cette absence. D’abord, ils puisent leur manière d’être
dans quatre siècles d’occupation par les Turcs ottomans, grands experts du pal, de
l’écorchage vif et du découpage raffiné. Ensuite, ils ont été créés sous la houlette des troupes
coloniales françaises pendant le mandat de 1920 à 1943, et, dès l’indépendance du pays,
conseillés techniquement par d’anciens nazis réfugiés, de 1945 jusqu’au milieu des années
50, et ensuite par des experts du KGB jusqu’en 1990. Tout ceci n’a guère contribué à
développer chez eux le sens de la douceur, de la tolérance et du respect humain.
Quant au régime syrien lui-même, il ne fait aucun doute dans mon esprit que c’est un régime
autoritaire, brutal et fermé. Mais le régime syrien n’est pas la dictature d’un homme seul, ni
même d’une famille, comme l’étaient les régimes tunisien, égyptien, libyen ou irakien. Tout
comme son père, Bashar el-Assad n’est que la partie visible d’un iceberg communautaire
complexe et son éventuel départ ne changerait strictement rien à la réalité des rapports de
pouvoir et de force dans le pays. Il y a derrière lui 2 millions d’Alaouites encore plus résolus
que lui à se battre pour leur survie et plusieurs millions de minoritaires qui ont tout à perdre
d’une mainmise islamiste sur le pouvoir, seule évolution politique que l’Occident semble
encourager et promouvoir dans la région.
Quand je suis allé pour la première fois en Syrie en 1966, le pays était encore politiquement
dominé par sa majorité musulmane sunnite qui en détenait tous les leviers économiques et
sociaux. Et les bourgeois sunnites achetaient encore – parfois par contrat notarié – des jeunes
gens et de jeunes filles de la communauté alaouite dont ils faisaient de véritables esclaves à
vie, manouvriers agricoles ou du bâtiment pour les garçons, bonnes à tout faire pour les
filles.
Les Alaouites sont une communauté sociale et religieuse persécutée depuis plus de mille
ans. Je vous en donne ici une description rapide et schématique qui ferait sans doute hurler
les experts mais le temps nous manque pour en faire un exposé exhaustif.
Issus au Xè siècle aux frontières de l’empire arabe et de l’empire byzantin d’une lointaine
scission du chiisme, ils pratiquent une sorte de syncrétisme mystique compliqué entre des
éléments du chiisme, des éléments de panthéisme hellénistique, de mazdéisme persan et de
christianisme byzantin. Ils se désignent eux mêmes sous le nom d’Alaouites – c’est à dire de
partisans d’Ali, le gendre du prophète – quand ils veulent qu’on les prenne pour des
Musulmans et sous le nom de Nosaïris – du nom de Ibn Nosaïr, le mystique chiite qui a
fondé leur courant – quand ils veulent se distinguer des Musulmans. Et – de fait – ils sont
aussi éloignés de l’Islam que peuvent l’être les chamanistes de Sibérie.
Et cela ne leur a pas porté bonheur…. Pour toutes les religions monothéistes révélées, il n’y
a pas pire crime que l’apostasie. Les Alaouites sont considérés par l’Islam sunnite comme les
pires des apostats. Cela leur a valu au XIVè siècle une fatwa du jurisconsulte salafiste Ibn
Taymiyya, l’ancêtre du wahhabisme actuel, prescrivant leur persécution systématique et leur
génocide. Bien que Ibn Taymiyyah soit considéré comme un exégète non autorisé, sa fatwa
n’a jamais été remise en cause et est toujours d’actualité, notamment chez les salafistes, les
wahhabites et les Frères musulmans. Pourchassés et persécutés, les Alaouites ont dû se
réfugier dans les montagnes côtières arides entre le Liban et l’actuelle Turquie tout en
donnant à leurs croyances un côté hermétique et ésotérique, s’autorisant la dissimulation et le
mensonge pour échapper à leurs tortionnaires.
Il leur a fallu attendre le milieu du XXè siècle pour prendre leur revanche. Soumis aux
occupations militaires étrangères depuis des siècles, les bourgeois musulmans sunnites de
Syrie ont commis l’erreur classique des parvenus lors de l’indépendance de leur pays en
1943. Considérant que le métier des armes était peu rémunérateur et que l’institution
militaire n’était qu’un médiocre instrument de promotion sociale, ils n’ont pas voulu y
envoyer leurs fils. Résultat : ils ont laissé l’encadrement de l’armée de leur tout jeune pays
aux pauvres, c’est à dire les minorités : Chrétiens, Ismaéliens, Druzes, Chiites et surtout
Alaouites. Et quand vous donnez le contrôle des armes aux pauvres et aux persécutés, vous
prenez le risque à peu près certain qu’ils s’en servent pour voler les riches et se venger d’eux.
C’est bien ce qui s’est produit en Syrie à partir des années 60.
Dans les années 70, Hafez el-Assad, issu d’une des plus modestes familles de la communauté
alaouite, devenu chef de l’armée de l’air puis ministre de la défense, s’est emparé du pouvoir
par la force pour assurer la revanche et la protection de la minorité à laquelle sa famille
appartient et des minorités alliées – Chrétiens et Druzes – qui l’ont assisté dans sa marche au
pouvoir. Ils s’est ensuite employé méthodiquement à assurer à ces minorités – et en
particulier à la sienne – le contrôle de tous les leviers politiques, économiques et sociaux du
pays selon des moyens et méthodes autoritaires dont vous pourrez trouver la description
détaillée dans un article paru il y maintenant près de vingt ans.[2]
Face à la montée du fondamentalisme qui progresse à la faveur de tous les bouleversements
actuels du monde arabe, son successeur se retrouve comme les Juifs en Israël, le dos à la mer
avec le seul choix de vaincre ou mourir. Les Alaouites ont été rejoints dans leur résistance
par les autres minorités religieuses de Syrie, Druzes, Chiites, Ismaéliens et surtout par les
Chrétiens de toutes obédiences instruits du sort de leurs frères d’Irak et des Coptes d’Égypte.
Car, contrairement à la litanie que colportent les bien-pensants qui affirment que « si l’on
n’intervient pas en Syrie, le pays sombrera dans la guerre civile »…. eh bien non, le pays ne
sombrera pas dans la guerre civile. La guerre civile, le pays est dedans depuis 1980 quand un
commando de Frères musulmans s’est introduit dans l’école des cadets de l’armée de terre
d’Alep, a soigneusement fait le tri des élèves officiers sunnites et des alaouites et a massacré
80 cadets alaouites au couteau et au fusil d’assaut en application de la fatwa d’Ibn Taymiyya.
Les Frères l’ont payé cher en 1982 à Hama – fief de la confrérie – que l’oncle de l’actuel
président a méthodiquement rasée en y faisant entre 10 et 20.000 morts. Mais les violences
intercommunautaires n’ont jamais cessé depuis, même si le régime a tout fait pour les
dissimuler.
Alors, proposer aux Alaouites et aux autres minorités non arabes ou non sunnites de Syrie
d’accepter des réformes qui amèneraient les islamistes salafistes au pouvoir revient très
exactement à proposer aux Afro-américains de revenir au statu quo antérieur à la guerre de
sécession. Ils se battront, et avec sauvagerie, contre une telle perspective.
Peu habitué à la communication, le régime syrien en a laissé le monopole à l’opposition.
Mais pas à n’importe quelle opposition. Car il existe en Syrie d’authentiques démocrates
libéraux ouverts sur le monde, qui s’accommodent mal de l’autoritarisme du régime et qui
espéraient de Bashar el-Assad une ouverture politique. Ils n’ont obtenu de lui que des
espaces de liberté économique en échange d’un renoncement à des revendications de
réformes libérales parfaitement justifiées. Mais ceux-là, sont trop dispersés, sans moyens et
sans soutiens. Ils n’ont pas la parole et sont considérés comme inaudibles par les médias
occidentaux car, en majorité, ils ne sont pas de ceux qui réclament le lynchage médiatisé du
« dictateur » comme cela a été fait en Libye.
Si vous vous vous informez sur la Syrie par les médias écrits et audiovisuels, en particulier
en France, vous n’aurez pas manqué de constater que toutes les informations concernant la
situation sont sourcées « Observatoire syrien des droits de l’homme » (OSDH) ou plus
laconiquement « ONG », ce qui revient au même, l’ONG en question étant toujours
l”Observatoire syrien des droits de l’homme.
L’observatoire syrien des droits de l’homme, c’est une dénomination qui sonne bien aux
oreilles occidentales dont il est devenu la source d’information privilégiée voire unique. Il n’a
pourtant rien à voir avec la respectable Ligue internationale des droits de l’homme. C’est en
fait une émanation de l’Association des Frères musulmans et il est dirigé par des militants
islamistes dont certains ont été autrefois condamnés pour activisme violent, en particulier
son fondateur et premier Président, Monsieur Ryadh el-Maleh. L’Osdh s’est installé à la fin
des années 80 à Londres sous la houlette bienveillante des services anglo-saxons et
fonctionne en quasi-totalité sur fonds séoudiens et maintenant qataris.
Je ne prétends nullement que les informations émanant de l’OSDH soient fausses, mais,
compte tenu de la genèse et de l’orientation partisane de cet organisme, je suis tout de même
surpris que les médias occidentaux et en particulier français l’utilisent comme source unique
sans jamais chercher à recouper ce qui en émane.
Second favori des médias et des politiques occidentaux, le Conseil National Syrien, créé en
2011 à Istanbul sur le modèle du CNT libyen et à l’initiative non de l’État turc mais du parti
islamiste AKP. Censé fédérer toutes les forces d’opposition au régime, le CNS a rapidement
annoncé la couleur. Au sens propre du terme…. Le drapeau national syrien est composé de
trois bandes horizontales. L’une de couleur noire qui était la couleur de la dynastie des
Abbassides qui a régné sur le monde arabe du 9è au 13è siècle. L’autre de couleur blanche
pour rappeler la dynastie des Omeyyades qui a régné au 7è et 8è siècle. Enfin, la troisième,
de couleur rouge, censée représenter les aspirations socialisantes du régime. Dès sa création,
le CNS a remplacé la bande rouge par la bande verte de l’islamisme comme vous pouvez le
constater lors des manifestations anti-régime où l’on entend plutôt hurler « Allahou akbar ! »
que des slogans démocratiques.
Cela dit, la place prédominante faite aux Frères musulmans au sein du CNS par l’AKP turc
et le Département d’État américain a fini par exaspérer à peu près tout le monde. La Syrie
n’est pas la Libye et les minorités qui représentent un bon quart de la population entendent
avoir leur mot à dire, même au sein de l’opposition. Lors d’une visite d’une délégation
d’opposants kurdes syriens à Washington en avril dernier, les choses se sont très mal
passées. Les Kurdes sont musulmans sunnites mais pas Arabes. Et en tant que non-arabes, ils
sont voués à un statut d’infériorité par les Frères. Venus se plaindre auprès du Département
d’État de leur marginalisation au sein du CNS, ils se sont entendus répondre qu’ils devaient
se soumettre à l’autorité des Frères ou se débrouiller tout seuls. Rentrés à Istanbul très
fâchés, ils se sont joints à d’autres opposants minoritaires pour démettre le président du CNS,
Bourhan Ghalioun, totalement inféodé aux Frères, et le remplacer par un Kurde,
Abdelbassett Saïda qui fera ce qu’il pourra – c’est à dire pas grand chose – pour ne perdre ni
l’hospitalité des islamistes turcs, ni l’appui politique des néo-conservateurs Américains, ni,
surtout, l’appui financier des Séoudiens et des Qataris.
Tout cela fait désordre, bien sûr, mais est surtout révélateur de l’orientation que les États
islamistes appuyés par les néo-conservateurs américains entendent donner aux mouvements
de contestation dans le monde arabe.
Ce ne sont évidemment pas ces constatations qui vont rassurer les minorités de Syrie et les
inciter à la conciliation ou à la retenue. Les minorités de Syrie – en particulier, les Alaouites
qui sont en possession des appareils de contrainte de l’État – sont des minorités inquiètes
pour leur survie qu’elles défendront par la violence. Faire sortir le président syrien du jeu
peut à la rigueur avoir une portée symbolique mais ne changera rien au problème. Ce n’est
pas lui qui est visé, ce n’est pas lui qui est en cause, c’est l’ensemble de sa communauté qui
se montrera encore plus violente et agressive si elle perd ses repères et ses chefs. Plus le
temps passe, plus la communauté internationale entendra exercer des pressions sur les
minorités menacées, plus les choses empireront sur le modèle de la guerre civile libanaise
qui a ensanglanté ce pays de 1975 à 1990.
Il aurait peut être été possible à la communauté internationale de changer la donne il y a un
an en exigeant du pouvoir syrien des réformes libérales en échange d’une protection
internationale assurée aux minorités menacées. Et puisque l’Arabie et la Qatar – deux
monarchies théocratiques se réclamant du wahhabisme – sont théoriquement nos amies et
nos alliées, nous aurions pu leur demander de déclarer la fatwa d’Ibn Taymiyyah obsolète,
nulle et non avenue afin de calmer le jeu. Il n’en a rien été. À ces minorités syriennes
menacées, l’Occident, France en tête, n’a opposé que la condamnation sans appel et
l’anathème parfois hystérique tout en provoquant partout – politiquement et parfois
militairement – l’accession des intégristes islamistes au pouvoir et la suprématie des États
théocratiques soutenant le salafisme politique.
Débarrassés des ténors sans doute peu vertueux du nationalisme arabe, de Saddam Hussein,
de Ben Ali, de Moubarak, de Kadhafi, à l’abri des critiques de l’Irak, de l’Algérie et de la
Syrie englués dans leurs conflits internes, les théocraties pétrolières n’ont eu aucun mal à
prendre avec leurs pétrodollars le contrôle de la Ligue Arabe et d’en faire un instrument de
pression sur la communauté internationale et l’ONU en faveur des mouvements politiques
fondamentalistes qui confortent leur légitimité et les mettent à l’abri de toute forme de
contestation démocratique.
Que les monarchies réactionnaires défendent leurs intérêts et que les forces politiques
fondamentalistes cherchent à s’emparer d’un pouvoir qu’elles guignent depuis près d’un siècle
n’a rien de particulièrement surprenant. Plus étrange apparaît en revanche l’empressement
des Occidentaux à favoriser partout les entreprises intégristes encore moins démocratiques
que les dictatures auxquelles elles se substituent et à vouer aux gémonies ceux qui leur
résistent.
Prompt à condamner l’islamisme chez lui, l’Occident se retrouve à en encourager les
maneuvres dans le monde arabe et musulman. La France, qui n’a pas hésité à engager toute
sa force militaire pour éliminer Kadhafi au profit des djihadistes et à appeler la communauté
internationale à en faire autant avec Bashar el-Assad, assiste, l’arme au pied, au dépeçage du
Mali par des hordes criminelles qui se disent islamistes parce que leurs rivaux politiques ne
le sont pas.
De même les médias et les politiques occidentaux ont assisté sans broncher à la répression
sanglante par les chars séoudiens et émiratis des contestataires du Bahraïn, pays à majorité
chiite gouverné par un autocrate réactionnaire sunnite. De même les massacres répétés de
Chrétiens nigérians par les milices du Boko Haram ne suscitent guère l’intérêt des médias et
encore moins la condamnation par nos politiques. Quant à l’enlèvement et la séquestration
durable de quatre membres de la Cour Pénale Internationale par des « révolutionnaires »
libyens, elle est traitée en mode mineur et passe à peu près inaperçue dans nos médias dont
on imagine l’indignation explosive si cet enlèvement avait été le fait des autorités syriennes,
algériennes ou de tel autre pays non encore « rentré dans le rang » des « démocratures », ces
dictatures islamistes sorties des urnes.
À défaut de logique, la morale et la raison nous invitent tout de même à nous interroger sur
cette curieuse schizophrénie de nos politiques et nos médias. L’avenir dira si notre
fascination infantile pour le néo-populisme véhiculé par Internet et si les investissements
massifs du Qatar et de l’Arabie dans nos économies en crise valaient notre complaisance face
à la montée d’une barbarie dont nous aurions tort de croire que nous sommes à l’abri.
Nice le 27 juin 2012
Alain Chouet
« Our coverage of the Arab Spring was over-excited, admits BBC » : Head of news admits reporters may have failed
to explore both sides of the story. Countries where regimes were not overthrown were ignored, says BBC Trust
report by former UN director of communications. Two thirds of mobile footage and other user-generated content
was broadcast without any caveats
« La sortie de crise au Sahel passe par une refondation de la relation franco-algérienne » de Richard Labévière.
“Une analyse de la crise syrienne” de Frédéric Pichon in Cahiers EPEE, Xenophon n°24, publié le 29.6.2012.
« Les ambiguïtés du « Printemps arabe » : Texte publié sur les site internet de l’association des anciens des services
spéciaux de la défense nationale ( ) (2011) « Où en est Al-Qaida » : Table ronde au Sénat sur le thème : le
29.01.2010.
« L’Association des Frères musulmans : Chronique d’une barbarie annoncée » (2006) — « The Association of
Muslim Brothers »
« Introduction à l’Atlas Mondial de l’Islam activiste » (2006)
« Violence islamique : quels acteurs ? quelles menaces ? quelles réponses ? »
« L’Islam confisqué : Stratégies dynamiques pour un ordre statique » (Texte publié en 1994 in « Moyen Orient :
migrations, démocratisations, médiations » sous la direction de Riccardo Bocco et Mohammed Reza Djalili aux
Presses Universitaires de France).
la bêtise politique Française semble être une constante si l’on veut bien se rappeler la fin du Shah et l’intronisation des barbus iraniens avec notre bénédiction
Eh oui, il faut le rappeler…la France a accordé l’asile politique à l’Ayatollah Khomeyni dans les années 80 tout comme elle l’a fait pour le Mufti de Jérusalem, allié des nazis..
François Hollande ne risque pas de faire intervenir l’armée en Syrie, comme l’a fait son prédécesseur en Lybie (bien que la France, sur ce dossier s’aligne totalement sur les US et l’UE, faire dégager Assad tout comme ils l’ont souhaité pour Khadafi)….il vient tout juste d’être élu et bon nombre de ses électeurs sont musulmans….il n’est pas assez fou pour se les mettre à dos…
Le Parisien…http://www.leparisien.fr/politique/syrie-bernard-henri-levy-decu-par-francois-hollande-03-08-2012-2112205.php?xtor=EREC-109—-1689262@1
Il n’y a pas que de la bêtise , il y a aussi du fric .
Le Qatar et l’Arabie saoudite ( grands pays démocrates s’il en est ) sont derrière ces révolutions avec le feu vert d’Obama .
Comment orienter en sa faveur l’opinion occidentale ? Les medias et les hommes politiques sont des atouts stratégiques qu’il convient de toute les manières de se mettre dans la poche pour mener le troupeau de brebis/moutons .
Par quel moyen ?