Publié par Guy Millière le 17 août 2012

J’écris beaucoup. Il est des choses que je me promets de faire, puis le temps passe. Et plus j’avance en âge, plus j’ai le sentiment qu’il passe très vite.

Cela fait très longtemps que j’entendais évoquer auprès de ceux qui me lisent l’œuvre d’un homme pour qui j’ai un infini respect, qui m’a beaucoup apporté et qui, je veux le penser, m’apportera beaucoup encore. Je ne suis pas le seul à avoir pour lui ce respect, et je ne suis pas le seul à qui il a beaucoup apporté et apportera encore beaucoup. Cet homme s’appelle Barry Rubin. Il est, avec Daniel Pipes, Bat Ye’or, quelques autres que je pourrais compter sur les doigts d’une seule main, l’un des très grands connaisseurs de l’islam et du Proche-Orient.

Le dernier livre à porter sa signature, Israel, An Introduction, est sans aucun doute le livre le plus complet, et le plus lucide à avoir été publié sur l’Etat du peuple juif, dont il couvre tous les aspects, de l’histoire à la politique, de l’économie à la culture. Il constitue un antidote efficace et puissant aux venins de l’ « antisionisme ».

Barry Rubin a publié de nombreux autres livres qui sont tous des livres de référence.

Celui qu’il a consacré à la Syrie en 2008, The Truth about Syria, devrait être lu ou relu d’urgence par ceux qui se permettent d’écrire sur ce pays en décomposition et qui, faute de savoir de quoi ils parlent, disent parfois n’importe quoi. Celui qu’il a consacré aux Frères Musulmans en 2010, The Muslim Brotherhood: The Organization and Policies of a Global Islamist Movement, devrait lui-même être lu ou relu d’urgence par ceux qui s’imagineraient encore que des hommes tels que Mohamed Morsi sont des « modérés ».

Yasir Arafat: A Political Biography, que Barry Rubin a rédigé avec son épouse, Judith Colp Rubin, est la biographie la plus exhaustive et la plus rigoureuse à avoir été consacré au défunt chef de bande de l’OLP.

Barry Rubin est un universitaire et ils se situe toujours sur le terrain de la connaissance et du scrupule intellectuel, ce qui est aussi le terrain sur lequel je m’efforce toujours de me situer.

Comme il l’a souligné lui-même récemment, il écrit beaucoup. Il a publié ces dernières années d’innombrables articles et tient chronique dans le Jerusalem Post. Ses analyses sont toujours une source de clarté. Il tient un blog aussi, publié sous le nom de Rubin Reports (rubinreports.Blogspot.com) et sur le magazine en ligne pjmedia.com. Je fais partie des lecteurs quotidiens du blog de Barry Rubin, et dans le tour d’horizon que je fais chaque jour des publications qu’on trouve sur le net, j’accorde toujours une attention particulière au blog de Barry Rubin, car je sais que, en le lisant, je deviendrai plus intelligent.

Barry Rubin est né aux Etats-Unis où il a longtemps travaillé. Il est parti vivre en Israël voici plusieurs années. Il a fondé le GLORIA Center (Global Research in International Affairs) et MERIA, The Middle East Review of International Affairs, basés à l’Interdisciplinary Center, à Herzliya. Le site du GLORIA Center et de MERIA est, avec celui de Daniel Pipes, l’un des plus fécond parmi tous ceux qui analysent le Proche-Orient, en sachant se situer à l’intersection de l’économie, de la géopolitique et de l’histoire des cultures.

Il y a longtemps, très longtemps, que je veux rendre hommage à l’œuvre de Barry Rubin et le remercier de tout ce qu’il m’a apporté jusqu’à présent. Je le fais avec joie, en incitant ceux qui me lisent à lire aussi Barry Rubin.

Je le fais aussi la gorge serrée, car Barry Rubin a appris récemment à ses lecteurs qu’il était atteint d’un cancer du poumon vraisemblablement incurable. Pour une très rare fois, il a, dans un article, parlé de lui, et l’a fait d’une manière très courageuse, et poignante.

Au delà de l’hommage que je veux lui rendre ici, je tiens à souhaiter publiquement à Barry Rubin qu’une voie de rétablissement s’ouvre à lui, malgré tout, parce qu’il fait partie de ces hommes très rares qu’on peut penser irremplaçables.

Et je tiens à lui dire publiquement, même si par ma faute, et uniquement par ma faute, nous ne nous sommes rencontrés qu’une seule fois, mon amitié éternelle et mon affection.

Barry Rubin est un homme épris de vérité. C’est un combattant de la liberté. Il est peu de gens dont je puisse écrire cela, vraiment très peu. Il en fait partie.

J’ajouterai qu’il fait partie, comme moi, comme Daniel Pipes, comme Bat Ye’or, des ennemis résolus de toute forme de terrorisme. Comme Bat Ye’or, comme Daniel Pipes, comme moi désormais grâce à Europalestine, il n’en a pas moins été désigné à la vindicte publique comme inspirateur d’Anders Breivik. Nous vivons décidément une sale époque.

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© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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