Publié par Jean-Patrick Grumberg le 23 août 2012

Au prétexte de lutter contre les bandes de terroristes musulmans qui circulent librement et menacent sa sécurité, l’Egypte a déployé des chars et des renforts aériens dans le Sinaï, en contradiction avec les accords de paix signés en 1979 avec Israël.

Le ministre des Affaires Etrangères israélien, Avigdor Lieberman, a prévenu qu’Israël surveille de très près la situation, et qu’il ne tolèrera aucun dérapage de l’armée égyptienne qui pourrait constituer un fait accompli et une menace aux frontières du pays.

Il convient de rappeler que l’Egypte a perdu sa guerre d’agression contre Israël en 1967, et que selon le droit international et les résolutions de l’ONU, Israël a acquis un droit légitime sur le Sinaï qu’il a conquis en 1967 dans le cadre de sa légitime défense. Israël n’étant pas, par nature et par tradition, un état colonialiste (il a offert le Sinaï à l’Egypte, s’est retiré du Sud Liban, et de Gaza) il a accepté, en 1978, de rendre le Sinaï à l’Egypte contre un accord de paix (ce que, en son temps, le général de Gaulle a qualifié d’erreur, toute idée de rendre ce territoire légitiment conquis), et à la condition que l’Egypte ne réarme plus cette région, pour prouver ses intentions de respecter la paix signée.

Mais qu’est ce qu’un accord de paix, pour les Frères musulmans ? C’est un simple bout de papier, signé avec la “sous race juive”, un document temporaire, sans valeur, selon Mohamed Morsi, puisque l’objectif des Frères, explicité dans toutes leurs déclarations, est de faire du monde une terre islamique.

Et pourquoi pas d’ailleurs ? Après tout, puisque les dirigeants de l’Union Européenne leur prêtent main forte et leur ouvrent les bras, c’est certainement bon pour les peuples Européens, les euro-députés sachant forcément mieux que les Européens ce qui est bon pour eux.

Mais Israël n’est pas l’Europe, et les Israéliens ont perdu ni la tête ni la raison ni leurs valeurs, et leur moral est au plus haut.

Le peuple israélien n’a jamais affiché une telle fierté, une telle force de conviction, et une telle confiance en sa légitimé sur sa terre ancestrale qu’en ce moment – à part bien sûr les quelques paumés de gauche qui cherchent encore leurs repères et ne parviennent plus à effrayer la population avec leur idéologie de soumission.

Mahmoud Abbas vient d’affirmer qu’il ne signera aucun accord de paix tant que les Juifs seront à Jérusalem – tout Jérusalem – qui est, selon ses déclarations, exclusivement islamique et chrétienne : si les médias occidentaux en parlent peu pour ne pas que l’opinion se retourne contre les Palestiniens, les Israéliens en parlent encore moins. En Israël, Abbas est considéré comme un clown.

D’ailleurs la quasi totalité des Israéliens ont les idées très claires sur la menace islamique – probablement un cas unique dans le monde occidental – et ils soutiennent avec une fierté au beau fixe leur Premier Ministre, Benjamin Netanyahu. Cela déplaît beaucoup à la Maison Blanche, à Bruxelles, et à quelques Juifs de gauche aux idées confuses comme Bernard Henri Levy, Elie Barnabie ou encore Denis Charbit.

Une preuve qui ne trompe pas : le quotidien israélien ‘Israel hayom’ (Israël aujourd’hui), pro-Netanyahu, de droite libérale et conservatrice, et qui n’existe que depuis 5 ans, vient de pulvériser les ventes du journal le plus lu en Israël depuis 1970,Yediot Aharonot, un quotidien de gauche.

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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

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