Comme il est d’usage, de jour en jour, la convention républicaine monte en puissance. Les pièces du puzzle se mettent en place et viennent composer peu à peu le paysage final qui s’achèvera avec le discours de Mitt Romney.
J’ai, hier, insisté sur le renouvellement du Parti Républicain et du mouvement conservateur, et ce renouvellement a été mis en lumière davantage encore lors de la deuxième journée de la convention.
On a pu y entendre Rand Paul, qui, en se tenant pour l’essentiel éloigné des positions de son père, a su réaffirmer avec des mots justes et forts, les valeurs des pères fondateurs et de la Constitution. On a pu y entendre aussi le gouverneur du Nouveau Mexique, une femme d’origine hispanique au parcours remarquable, Susana Martinez : comme Artur Davis, elle vient du Parti Démocrate, et, comme elle l’a expliqué elle-même, c’est par des conversations avec des républicains qu’elle a compris qu’elle faisait fausse route. Avec Marco Rubio, elle constitue le visage hispanique du Parti Républicain. Et on pourra sans doute bientôt ajouter à la liste Ted Cruz, qui a toutes les chances de remporter un siège de sénateur au Texas, et qui a gagné les primaires grâce au soutien des tea parties.
Les Afro-Américains, très présents lors de la première journée, avec les interventions de Mia Love et Artur Davis (on aurait pu, à mes yeux, réserver une place au remarquable Allen West), ont été présents, juste avant l’intervention de Susana Martinez, et celle de Paul Ryan : on a pu entendre Condoleeza Rice, et celle-ci en une dizaine de minutes a tout à la fois expliqué pourquoi elle était républicaine (parce que le parti républicain considère les individus sans prêter attention à leur race ou à leur couleur de peau et considère le seul mérite personnel), ce qui faisait la grandeur et la singularité de l’Amérique (un pays fondé sur les idéaux de droit et de liberté et vivant par ces idéaux), et la nécessité pour les Etats-Unis de retrouver d’urgence leur rang et leur rôle sur la planète : si les Etats-Unis ne sont pas au cœur des débats, a-t-elle souligné, ce cœur sera laissé vacant, et ce sera le chaos, ou il sera occupé par des forces hostiles au droit et à la liberté.
Le discours de Condoleeza Rice a réintroduit la politique étrangère dans le débat, bien qu’elle n’ait pas parlé que de cela, et elle a souligné, comme l’avait fait Paul Ryan il y a quelques semaines, que le dynamisme économique des Etats Unis et leur capacité de peser dans le monde en tant que puissance de la liberté étaient étroitement liés. Ce thème avait été aussi abordé auparavant par John McCain, dans un discours très digne rappelant que sous Obama, les Etats-Unis avaient trahi leurs propres valeurs, en abandonnant, par exemple, les Iraniens à Ahmadinejad au moment des soulèvements de 2009.
Les Juifs et l’amitié avec Israël n’ont pas été laissés de côté : une vidéo montrant des fragments du discours de Mitt Romney à Jérusalem a été projetée. J’ajouterai, car je ne l’ai pas dit hier, que les travaux de la convention mardi ont commencé avec une invocation du rabbin Meir Soloveichik, de la Yeshiva University à New York.
Non seulement le parti républicain se renouvelle et réaffirme les valeurs du conservatisme américain, mais il est le parti de tous ceux qui se reconnaissent en ces valeurs, qui sont attachés à la liberté de parole et d’entreprise, au droit naturel, et aux valeurs par lesquelles les Etats Unis sont nés, et vivent. Comme l’a rappelé Mike Huckabee, ancien gouverneur et ancien candidat à la présidence, aujourd’hui commentateur sur Fox news, la déclaration d’indépendance dit l’essentiel : « les hommes ont été dotés par leur Créateur de droits inaliénables parmi lesquels la vie, la liberté et la poursuite du bonheur ». Ces droits valeur pour tous, sans distinction d’origine et de religion, qu’on soit catholique, évangélique, protestant d’une autre obédience, mormon, juif. Les Etats-Unis sont, je l’ai déjà écrit, le seul pays effectivement judéo-chrétien sur terre.
Le moment essentiel de la deuxième journée de la convention a, cela dit, été le discours de Paul Ryan, et ce discours a été à la hauteur des attentes et a montré qu’avec des hommes tels que Paul Ryan, la lignée dessinée par le grand Ronald Reagan n’est pas éteinte, au contraire. Ryan a choisi la politique parce qu’il est attaché aux valeurs de l’Amérique et parce qu’il veut qu’elles vivent. C’est un homme intellectuellement très solide. C’est un économiste de formation, et il s’est formé aux meilleures sources. On lui reproche, chez les gens de gauche, d’avoir des références, Thomas d’Aquin, John Locke, Leo Strauss, Ayn Rand, Friedrich Hayek. Et il a effectivement des références : on pourrait demander aux gens de gauche ce que sont leurs propres références, et je doute qu’ils répondraient aisément, car la gauche est vide. Qui citeraient-ils ? Pas un théologien chrétien, sans doute, pas un philosophe fondateur du libéralisme classique, pas un penseur juif du droit naturel, pas la très anti-totalitaire fondatrice de l’objectivisme, pas des économistes libéraux classiques du vingtième siècle. Alors ? Marx ? Keynes ? Je ne répondrai pas à leur place.
Ryan, en une quarantaine de minutes, a montré l’étendue de l’échec de Barack Obama, son incompétence absolue, et les ravages qu’il a provoqués (il aurait pu aller plus loin et insister sur tout ce qu’il y a de sombre chez Obama, mais il ne fallait pas risquer de heurter les électeurs indécis). Il a rappelé lui-même les valeurs américaines. Il a fixé les grands axes de ce que serait une administration Romney-Ryan en des termes très inspirés de l’économie de l’offre des années Reagan : déréglementation, retour la liberté d’entreprise, baisse des dépenses de l’Etat, baisse de la pression fiscale. Il n’a pas esquivé, comme c’était prévisible, les débats difficiles : Romney et Ryan entendent réformer les systèmes sociaux, qui se dirigent vers la faillite, et Ryan a dit que lui et Romney voulaient ces débats et les gagneraient. Ryan s’est montré comme un homme de compétence et de responsabilité face à des hommes regroupés autour d’Obama à qui il ne reste que le mensonge et la boue. Il a aussi montré toutes ses dimensions humaines et, en parlant de Mitt Romney a parlé d’un entrepreneur qui a réussi et créé des milliers d’emplois : entreprendre et créer des milliers d’emplois, c’est bien, a-t-il insisté. En parlant de Mitt Romney, il a aussi évoqué l’homme, droit, charitable, généreux. J’espère que Ryan sera vice-président dans quelques semaines. Je pense qu’il sera président, plus tard. L’Amérique et le monde ont besoin de gens de sa trempe.
J’attends la troisième journée de la convention. Je préfère ne pas commenter ce qu’en dit la presse française : Le Monde trace un portrait assez ignoble de Romney, comme on pouvait s’y attendre. Ryan se voit qualifier ici ou là d’idéologue extrémiste. En France, tenir un discours économique solide et charpenté, et défendre les droits naturels de l’être humain et la liberté, c’est être un idéologue extrémiste. Proférer des imbécillités digne d’un analphabète sur l’économie comme le fait un Arnaud Montebourg, là, c’est parler d’économie sans doute. En France, défendre les droits naturels de l’être humain et la liberté, c’est dangereux, s’affirmer toujours communiste et s’afficher avec Hugo Chavez, comme Mélenchon, c’est sans doute défendre le droit et la liberté. Et transformer peu à peu l’Egypte en clone islamique de la Corée du Nord tout en allant baiser la main de Khamenei, c’est faire preuve de « pragmatisme » : si c’est Le Monde qui le dit… Le Monde parle aussi de Romney comme d’un faucon : toujours ce recours à des stéréotypes pour abruti moyen aux fins de se dispenser d’analyse. Mais être traité de faucon par un vrai est sans doute gratifiant.
Pauvre pays. Décidément, pauvre pays que la France aujourd’hui…
Tandis que se fait sentir à Tampa le souffle de la liberté, en France se fait omniprésente l’asphyxie de la servitude acéphale.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
Le Figaro a eu le culot d’écrire hier que les Républicains critiquaient le bilan d’Obama sans tenir compte de la reprise économique.
Quelle reprise économique ? En 4 ans, la dette a augmenté de 8000 milliards de $ et il y a 2 millions de chômeurs de plus. Vous appelez cela une reprise économique ? C’est un fiasco, un gouffre !
Je salue en revanche l’honnêteté intellectuelle de Chistian Malard, journaliste sur France 3 – donc de gauche -, qui a reconnu hier soir que le bilan d’Obama était “mauvais”. Il est l’un des rares journalistes français à avoir osé dire publiquement cette évidence.
Cher Monsieur Millière, je lis vos compte rendus sur cette convention avec ferveur. Vous parvenez à nous transmettre dans votre enthousiasme ce vent de liberté qui souffle sur Tampa.
Je dois aussi avouer que ma ferveur le dispute à la crainte de voir reconduit Barack Hussein Obama dans ses fonctions présidentielles. Quand, avec votre aide, on a pris la mesure de ce qu’est cet homme, quand on a démasqué l’imposteur, on ne peut qu’espérer que ce souffle de liberté emportera ce premier président “qui n’aimait pas l’Amérique” aussi loin que possible de Washington.
Et je tremble à l’idée que ça ne puisse peut-être pas être le cas.
Cette Convention est un véritable délice. J’ai visionné le discours de Paul Ryan plusieurs fois. Voici quelques citations qui en sont tirées:
“Obamacare has nothing to do in a free country”.
“You haven’t failed. Your leaders have failed you!”
“Sometimes even Presidents need reminding that our rights come from Nature and God and not from Government”.
“The truest measure of any society is how it treats those who cannot defend or care for themselves”.
Paul Ryan, Tampa speech to the GOP Convention – August 29th, 2012
Paul Ryan, l’étoffe d’un futur POTUS.
Pour les feuilles de chou régionales françaises, par exemple les Dernières Nouvelles d’Alsace, très justement re-nommées par les connaisseurs “les dernières Poubelles d’alsace”,
Mitt Romney est un nul, archi-nul, mal aimé des américains, qui n’a aucune chance face à Obama.
En fait, je me demande s’ils croient influer sur le vote des américains, comme ils l’ont si bien réussi pour Hollande, qu’ils mènent cette campagne de dénigrement et de désinformation ?
Sur Huffinton Post les Républicains sont nuls, clint est gâteux et nul,
cela me rappelle les jérémiades des gauchistes traditionnels qui se
moquaient de Ronald Raegan l’acteur de seconde zone etc.Nul absolu,
Six mois après son élection, le Dollar était passé de 4 à 10 Francs.
Puis il a mis HS l’Union Soviétique.
qu’est-ce qu’ils avaient l’air malins les Gauchistes Moralisateurs ?
Ils n’ont pas changé !!!!!
Bien entendu que Clint Eastwood est gâteux pour les gauchistes puisqu’il a eu l’audace de rappeler, entre autres, que l’Amérique appartient aux Américains et que les politiciens sont au service de la population.
Pour cette “élite” gauchiste qui se croit seul maître des 50 Etats d’Amérique et qui prétend imposer ses diktats à l’ensemble de la population, ces vérités qui ont valu à Clint Eastwood une ovation sont absolument inacceptables.
Apparemment l’indignation a fait oublier aux libéraux le respect qu’ils affectent à l’égard des vieillards (du moins, à l’égard de ceux qui les maintiennent au pouvoir). Clint Eastwood a 82 ans et son élocution n’est plus exactement celle de Harry Callahan, c’est un fait. Mais il est toujours capable d’improviser un speech sans téléprompter, chose que M. Obama n’est pas encore arrivé à maitriser à l’âge de 50 ans.
Le Huffington Post, comme d’habitude, a perdu une bonne occasion de se taire.
yon hi
heureusement que le vent de la liberté souffle encore
aux states.
ici europe c’est le vent de la cervitude , de la dhimmitude qui souffle.
je vous suie depius des années.
heureusement que nous avons encore quelques voix de
la liberté , de la democratie et des states comme ont
les aimes . sur internet car ailleurs c’est l’abime
de l’auto siucide civilisationnelle que l’on entend.
quelques voix comme vous et d’autres aux states et en europe.
je lie actuellement votre derniere livre chez tatamis.
sur le desastre d’obama . et le mot désastre est faible.
manipulation ayant pour but de detriure la civilisation
judeo-chretienne serait plus juste. par d’autres moyens que
le terrorisme directe.
shalom et que la lumiere d’israel et des usa, illumine
le monde libre et l’arrache de l’abime de la nuit noir
de l’Histoire.
Anti-Obamacare: La médecine socialiste suffit à faire fuir les médecins ou pourquoi l’Angleterre est l’Ile du Docteur Obamoreau
http://news.investors.com/article/623833/201208281850/national-health-service-britain-doctor-brain-drain.htm
Article court mais excellent. A lire avec délectation et surtout sans modération.
Pour ceux qui seraient interessés, une interview de Mr Guy Milliere sur son livre, “le desastre Obama” sur le site
http://www.enquete-debat.fr/
l’interview filmée est à la date du 29/08/2012, vers le milieu de la page.
Mr Millière, je lis que 70%des juifs anericains voteront Obama !Ou sont les personnalitès et les mèdias qui devraient de toute urgence leur dèsiller les yeux ? Je suis bien en peine de comprendre leur inertie politique face aux menèes de cet taupe islamo-gauchiste d’Obama.
Quel, est votre analyse sur cette incroyable sottise des juifs americains ?
J ai deja ecrit plusieurs artIcles sur les raisons pour lesquelles les juifs smericains votent democrate a plus de 70 pour cent. J y reviendrai. Norman podhoretz a ecrit un excellent livre sur le sujet, why jews are liberal. La revue Commentary , commentarymagazine.com , est une revue juive conservatrice, et le blog de la revue est excellent. Cordialement.
question déja posée à Monsieur Millière qui n’apporte pas de réponse claire, ce que je trouve suspect !
pourquoi les juifs américains ou les américains juifs s’obstinent-ils à voter démocrate ?
j’ai l’impression qu’une vache portant la pancarte “démocrate” recevrait leurs votes.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi ???? On nous cache quelque chose……
Suspect ? On nous cache quelque chose ? C’est quoi ces commentaires ?
Oui, les Juifs américains voteraient pour un âne avec un chapeau démocrate, ce n’est guère nouveau cela, et ce n’est pas parce que ce sont des imbéciles, ou que Guy Millière n’est pas à votre disposition et ne vous réponds pas dans la seconde (et ceci dit en passant, vous pourriez chercher un peu par vous même…), qu’il faille se mettre à délirer et à perdre toute correction…
Je vous ai apporté une réponse claire en vous renvoyant a mes articles sur le sujet, que google vous permettra aisement de retrouver, et en vous renvoyant au livre de norman podhoretz, comme le dit Gally, vous pouvez depuis là trouver ce que vous cherchez. Nombre de juifs américains se veulent “progressistes” et, dit Podhoretz, ils sont désormais bien davantage “progressistes” que juifs. Le mot “suspect” me semble totalement déplacé.
Great Guy!
Clint Eastwood a fait une excellente performance, n’en déplaise aux médias de gauche. Romney doit aller chercher le vote des électeurs blancs sans éducation universitaire encore indécis. Clint Eastwood était l’homme parfait pour leur parler. Pour ces électeurs, la dialogue avec une chaise vide est très clair, ils étaient amenés à participer au numéro, à être un acteur actif dans ce “dialogue”. Le fait que les médias démolissent un homme considéré comme un héros par ces électeurs aura un effet positif pour le camp Romney.
J’ai regardé de nouveau la performance de Clint Eastwood. Ce n’était pas une allocution, mais une performance, une scène intimiste dans laquelle il nous invite. Clint est un aristocrate, un titan ! Il parle lentement, ce qui nous force à porter attention à ses paroles et ses gestes. Il a dit à Obama : “God aheaed, make my day”, une réplique de Dirty Harry. Un coup de génie pour aller chercher l’électorat dont Romney a besoin. Voici Clint dans Dirty Harry :
http://www.youtube.com/watch?v=Flt9K8vlJGE
Ah ca faisait du bien d’entendre le message positif et optimiste de ma belle Amerique.
Et c’est vrai que Clint Eastwood etait super hier soir, d’ailleurs on a su immediatement qu’il etait genial a cause des torrents de critiques qui ont suivi sa performance !! Les gauchistes n’en pouvaient plus.
Voici sa performance http://pjmedia.com/richardfernandez/2012/08/30/the-eastwood-speech/?singlepage=true
Aux lecteurs qui posent la question : “Pourquoi aux USA, les juifs votent démocrates”. J’ai un élément de réponse. Je l’ai donné à G. MILLIERE, qui effectivement reste volontairement réservé sur ce point.
La raison est identique à celle qui sévit partout ailleurs dans le monde.
C’est un fait, au moment du nazisme original allemand, l’élite intellectuelle juive était aschkénaze, à plus de 95%. Cette élite a activement participé à la renaissance d’Israël.
Sa rancoeur contre le nazisme allemand est légitimement inextinguible. Mais, elle engloble aussi, tous ceux qui n’étaient pas officiellement hostiles aux nazis avant et pendant la WW2. Donc par hérédité, les Juifs aschkénazes sont hostiles encore de nos jours, à tout ce qui touche, même de loin, le patriotisme et le nationalisme. Ils vont très loin, puisqu’ils haïssent aussi les Juifs patriotes israéliens.
D’autre part, aux USA, par tradition rapportée d’Europe, beaucoup de ceux qui étaient fortunés en arrivant, ou qui avaient fait fortune, étaient antijuifs. Ceux là soutenaient surtout le parti Républicain. De plus, de la fin de la WW2, jusqu’au début des années 70, le Parti Démocrate était actif pour l’égalité des droits des “afro-américains”. En tout cas beaucoup plus que le Parti Républicain.
Ca a renforcé davantage le panurgisme juif en faveur du Parti Démocrate.
Le changement est intervenu précisément lors de la guerre de Kippour, en 1973. Israël n’avait plus d’allié militaire, après l’ignoble trahison de De gaulle. Le président NIXON a alors décidé d’aider Israël en lui envoyant les armes nécessaire pour résister à l’agression de tous les pays arabes alentour.
Donc, le rapprochement fut d’abord tactique. Progressivement, aux USA le mouvement chrétien évangélique pris de l’ampleur. Ce mouvement chrétien revient à la source biblique. Il reconnait la primauté, disons le droit d’ainesse, du peuple juif dans la spiritualité chrétienne et il a une conception très proche de celle du judaisme, à propos du messianisme. Les évangélistes votant essentiellement Républicain, ce parti s’est donc idéologiquement rapproché des juifs.
Paradoxe, en même temps, la société israélienne a sécrété une lie alterjuive qui rejette, ou ignore la loi juive, c’est à dire la Torah.
Cette lie alterjuive se prétend de gauche. Elle partage toutes les giries de tous les “gauchistes” du monde : avortement, mariage homo, anticolonialisme, réchauffement climatiques et autres fadaises.
Partout dans le monde ces alterjuifs ont des émules. Hélas, ces eux qui contrôlent les média prétendus juifs.
Donc les Juifs des USA qui votent OBAMA, sont les clones des Israéliens qui votent pour le parti travailliste, ou plus à gauche, en Israël.
Heureusement, en Israël, ces détraqués ne sont plus majoritaires. Notamment parce qu’ils subissent la pollution des déchets en direct. Mais aux USA, ces juifs là sont l’équivalents des crifards en France.
Idiots à vie par tradition familiale.
Les arguments rationnels n’ont plus de prises sur eux.
Pour l’essentiel, vous avez raison. Il existe cependant toute une mouvance juive conservatrice aux Etats-Unis. Leo Strauss en est un peu le père spirituel. Irving Kristol et Norman Podhoretz en sont devenus les figures de proue. Des hommes tels que Daniel Pipes, Bill Kristol, John Podhoretz, des femmes comme Pamela Geller, des mouvements comme la Zionist Organization of America incarnent cette mouvance.
Merci Guy. Bien sûr, impossible d’être exhaustif dans une simple réaction ici.
Merci pour votre inlassable travail de ré-information.
Merci pour votre immense érudition.
“Ryan se voit qualifier ici ou là d’idéologue extrémiste.”
En France, quand vous ne tenez pas le discours convenu UMPS étatiste, socialiste, pro islam et anti israel, vous êtes considérés comme extrémiste islamophobe “ultralibéral”.
En urss, on mettait en prison ou en hôpital psychatrique pour activité antisoviétique les gens qui parfois n’émettaient que de simples doutes.
LA FRANCE RESSEMBLE TELLEMENT A L’URSS
je suis effarée de constater que les juifs soient si divisés, un peuple qui a failli être exterminé et que je croyais unis par des liens indestructibles, des liens du sang versé par leurs martyrs, leurs
ancêtres …ils s’étirent de la droite/extrême droite à la gauche/extrême gauche… mais on peut être progressistes et conservateur selon les projets, les sujets…On peut être traditionnellement de gauche et voter pour un candidat de droite s’il est plus compétent pour diriger un pays ou inversement être de droite et trouver le candidat de gauche plus capable … ( le beau parleur Mitterrand m’avait séduite au premier tour)…
Mr. Guy Milliere:
Bravo pour cette analyse réaliste et encourageante. Elle donne de l’espoir, de la joie et de l’optimisme, malgré le marasme obscur de l’Europe.
VICTOIRE et LONGUE VIE à Messieurs Romney et Ryan: des Hommes dignes de ce nom. Je craignais qu’il n’en existait plus…
L’Amérique ne doit pas être seulement une Nation qui veut le Bien des hommes, mais aussi une Nation Puissante.
! G-d Bless America and Israel now and forever !
Rush a poste ce lien aujourd’hui. Mitt Romney est en avant de 16 points parmi les independants (54% Romney, 38% Obama). De plus, 68% des independants pensent que le pays s’est engage dans une mauvaise direction. C’est pas beau ca ?! et c’etait avant la fin de la convention (Les experts affirment que l’election sera decidee par le vote des independants). So there… have a GOOD WEEKEND!
Sondage Carville/Greenberg http://www.nationalreview.com/corner/315538/poll-gives-romney-double-digit-lead-among-independents-katrina-trinko
Bonjour Annika. Ce sont les sondages hostiles à Romney que je surveille, afin de voir comment ils évoluent 😉 Voir baisser le nombre de démocrates voulant voter pour Obama est réjouissant.
Mr Grumberg, vous qui vivez aux USA, avez-vous le temps de faire comprendre a vos amis americains juifs et non-juifs la dèmarche perverse d’Obama , qui consiste a rester passif voire meme complice devant les menèes des pires ennemis des USA et d’Israel ( l’Iran, la Syrie, l’ Egypte des frères musulmans ) ? Au-delà de sa passivitè Obama est dèsormais un activiste anti-israelien declarè ( son discours du Caire en avril 2009 est un aveu flagrant de son parti-pris )qui refuse a Israel les armes nècessaires à sa dèfense.