
Dans le débat public, en France tout particulièrement, on observe une singulière surenchère dans les désignations de « l’extrémisme », du moins lorsqu’on parle de l’extrémisme « de droite ». Ces désignations se sont banalisées : « l’extrême droite radicale », « la plus extrême droite », « à l’extrême droite de l’extrême droite », etc. En un mot : dans le genre du discours de dénonciation, les professionnels du « plus à droite, tu meurs… » se multiplient parmi les commentateurs de « l’actualité politique ». Il semble s’agir pour eux de rivaliser en intensité dans la dénonciation du « pire ». L’extrémisation de l’extrême est la matrice d’un véritable lieu commun du discours politique contemporain, d’un toposde la rhétorique politique ordinaire.
L’extrême gauche n’inquiète personne : le phénomène s’est folklorisé.
Mais, soulignons le fait, l’exercice paraît strictement réservé au traitement des habitants malheureux des terres « de droite » ou considérées comme telles – avec leurs invités privilégiés : les « nationalistes »,toujours en passe de devenir ce qu’ils sont (supposés être), des « ultra-nationalistes ». Ce qu’on appelle « l’extrême gauche » fait partie au contraire du paysage politique normal, et n’inquiète personne : le phénomène s’est folklorisé, même s’il peut rapporter de confortables sinécures (au Sénat ou au Parlement européen). L’extrémisation polémique peut s’opérer simplement par l’usage de l’expression stigmatisante : « à droite de la droite »1.
De la droite à l’extrême
Dès lors, la « droitisation » de la droite n’est rien d’autre que son extrémisation. Elle reste cependant elle-même : la droite, même radicalement « droitisée », ne sort pas de sa catégorie. Un homme de droite est toujours soupçonné d’être en cours de « droitisation »,nouveau nom de la menace vue de gauche et catégorie attrappe-tout2.
Rien n’est pire, aux yeux des « paniqueurs » professionnels de gauche, que la « droite décomplexée »
Rien n’est pire, aux yeux des « paniqueurs » professionnels de gauche, que ce qu’on appelait naguère la « droite décomplexée », c’est-à-dire la droite osant être elle-même. Et, comme le diable, la « droitisation » est « polymorphe », elle multiplie les masques, elle paraît ce qu’elle n’est pas et n’est pas ce qu’elle paraît. Naissance d’un mythe répulsif. Par ailleurs, le passage à droite n’est pas un passage comme les autres : il marque le téméraire voyageur politique d’une tache indélébile. D’un acteur politique ou d’un intellectuel, on rappelle qu’il a été, dans sa jeunesse,« très à droite ». Il devient par là même suspect : on suppose qu’il a été imprégné d’une façon fatalement « durable » par son engagement « très à droite » de jeunesse. Un « très » qui est par nature un « trop ». Ce« péché de jeunesse » demeure comme une souillure. Être à droite, c’est toujours être trop à droite.
La logique du pire repose ici sur la thèse selon laquelle la droite, par une malédiction tenant à sa nature, est vouée à être toujours plus à droite, à aller toujours plus loin à droite, à dériver toujours plus extrêmement à droite, vers la droite – donc vers elle-même. Être elle-même, pour « la droite », ce serait être extrême. Son être authentique serait son être extrémiste. Soit le summum du politiquement répulsif. Et tout individu « de droite » serait voué à un fatal retour à soi, c’est-à-dire à sa nature intrinsèquement droitière. Appartenir à « la droite », c’est appartenir à une « famille politique » ou « idéologique », comme on dit. Certains experts reconnaissent qu’il s’agit d’une « famille idéologique complexe et diversifiée »3. Mais « l’extrême droite » est aussi, pose-t-on, une « famille idéologique » qui s’inscrit dans un vaste espace « familial », celui des droites ou de « la droite ». Cette catégorisation revient à une malédiction. Il s’agit d’une « famille politique » maudite, qui contamine tout ce qu’elle touche, et souille par simple contact. La contagion est attribuée à « la famille » comme aux « sous-familles ». Dire que « la droite » et « l’extrême droite » ont des points communs, des thèmes communs ou des frontières communes, qu’elles « partagent des valeurs » ou s’imitent l’une l’autre, c’est diaboliser « la droite ».
Les mythes fondateurs de l’antifascisme
Pour comprendre la force de cette diabolisation, il faut considérer de près les mythes constitutifs de ce qu’il est convenu d’appeler « l’antifascisme », qui s’est défini vers le milieu des années 1930, à l’initiative de la propagande soviétique, comme machine de guerre idéologique contre le national-socialisme. L’antifascisme d’origine soviétique est devenu banal dans les démocraties occidentales, il s’est diffusé, après la Seconde Guerre mondiale, dans le champ tout entier des opinions et des croyances.
L’imprégnation antifasciste a modelé l’esprit public.
L’imprégnation antifasciste a modelé l’esprit public, affectant les droites comme les gauches, et, en conséquence, contribuant à effacer le clivage droite/gauche4. C’est là ce qui explique le fait que le comble de l’horreur, dans les représentations sociales des démocraties contemporaines, a un titulaire indétrônable : Adolf Hitler. Si Hitler et le nazisme incarnent l’horreur politique même, l’horreur maximale, et plus précisément le pire dans l’ordre de l’extrémisme de droite, ils peuvent jouer le rôle d’un critère d’identification et de classement : les « extrémistes » vont dès lors être situés selon leur plus ou moins grande proximité vis-à-vis de l’hitlérisme ou du nazisme. Mais certains débatteurs vont plus loin : ils vont au-delà de la simple nazification, et accusent leurs ennemis d’être pire qu’Hitler. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la notion est difficile à concevoir : comment être pire que le Mal absolu ? Et, pourtant, ce qu’il faut bien appeler l’ultra-nazification existe et persiste dans les âmes et dans les mots.
On a parfois l’impression que les « spécialistes de l’extrême droite », diplômés ou non, sont des disciples du personnage joué par le sémillant Christian Clavier dans le film de Jeannot Szwarc, La Vengeance d’une blonde (1994) : le héros très agité de cette comédie, présentateur de journal télévisé, après avoir été enlevé par une bande de néo-nazis d’opérette, les décrit à son épouse incrédule comme situés « à l’extrême droite d’Hitler ». Donc pire que le pire : l’horizon indépassable de l’horreur contemporaine est ainsi repoussé. On ne saurait dire mieux, ni suggérer pire. Toujours plus fort ! La frénésie polémique est sans limites. Les indignés délateurs s’appuyant sur une historiographie de militants d’extrême gauche, ne voyant l’extrémisme que chez ceux d’en face, l’exercent dans leurs étiquetages du Mal. Il y a là une bouillie conceptuelle engendrée par la rencontre d’une historiographie policière (se contentant de ficher et de dénoncer avec indignation), d’un esprit militant manichéen et d’une formation intellectuelle insuffisante – on hésite entre deux diagnostics : degré zéro de la réflexion méthodologique ou ignorance des problèmes épistémologiques élémentaires. Le moralisme de l’indignation outrancière remplace la réflexion. Au cri d’indignation ou d’horreur s’ajoutent souvent la condamnation morale en guise d’analyse et la dénonciation édifiante en guise d’épistémologie.
La confusion intellectuelle
Les formules creuses font bon ménage avec la confusion intellectuelle, dans tous les camps. Dans l’idéologie gauchiste hexagonale, Le Pen étant tenu pour une réincarnation d’Hitler, la reductio ad Lepenum va de soi. Le directeur-adjoint de Libération, Sylvain Bourmeau, dont on regrette qu’il n’ait pas joué un rôle, même mineur, dans La Vengeance d’un blonde, a ainsi jeté l’anathème sur l’écrivain Renaud Camus, en déclarant qu’on pouvait le « classer à la droite de Jean-Marie Le Pen ». Pire que le pire, encore une fois : déjà, en 2000, Laure Adler, alors directrice de France Culture, aurait déclaré que Renaud Camus était « pire qu’Hitler5« .Donc pire que le diable. Il s’agissait bien là d’un acte de baptême sataniste : proférer l’insulte rituelle maximale, une insulte ultra-nazifiante, c’est inventer une nouvelle chimère politique, c’est faire naître un nouvel ultra-extrémiste de droite, un être à peine nommable, mais point du tout pensable. Simplement dénonçable. La diabolisation est ici à son comble.
L’axiome est que la droite est maudite.
Simplifions le tableau de la logique antidroitiste, ultime rejeton de l’antifascisme stalinien, devenu la pensée commune des gauches : l’axiome est que la droite est maudite ; la loi d’évolution est qu’en raison de sa nature, la droite est vouée à se développer sur le mode d’une (auto-)extrémisation sans limites, comme extrême droite, puis extrême extrême droite, à l’infini. Un infini horrifique dont l’expression « à l’extrême droite d’Hitler » donne une idée. « À la droite de Satan » représente une formule alternative, à la Taxil6. Et l’on sait qu’après bien des voyages imprévus, le diable est revenu par « la gauche », au fur et à mesure que celle-ci s’est vidée de son sens, en même temps que la « distinction fossile7« dans laquelle elle prenait place. Ses projets d’émancipation et de justice sociale s’étant soit banalisés par leur réalisation même (l’État-providence), soit transformés en chimères dangereuses eu égard aux dictatures totalitaires qui s’en sont réclamé, « la gauche » est devenu un champ de non-attraction symbolique. N’ayant rien à proposer qui n’existe déjà ou n’ait déjà échoué, « la gauche » ne peut exister sans se donner des ennemis diaboliques, définis exclusivement par un ensemble de traits négatifs. Elle tient son semblant d’existence des ennemis chimériques qu’elle s’invente et à l’existence desquels, fascinée par ses propres créations, elle finit souvent par croire. Ces ennemis fictifs sont de nature satanique. « L’extrême droite », c’est la droite luciférienne de la nouvelle « Bonne Presse ». Face aux possédés, seul l’exorcisme est de rigueur. Dans un premier temps, l’anathème et l’imprécation sont recommandés.
Il ne faut pourtant pas s’en tenir au simple constat que la bêtise ou le vide est à gauche, voire de gauche, et, pour retourner le compliment, qu’elle n’atteint ses sommets que dans une gauche devenue pleinement elle-même, c’est-à-dire extrême. La gauche est simplement elle-même dans son imagination polémique, lorsqu’elle fait naître ou renaître des fantômes, se nourrissant pour survivre de récits d’épouvante peuplés de personnages répulsifs, dits « d’extrême droite » ou « de droite extrême ». Face à la menace, elle s’érige en « barrage » : le diable ne passera pas, réaffirme-t-elle. Le plus surprenant dans l’affaire, c’est que l’opération continue de marcher. Le diable reste à la porte. Seuls quelques diablotins pénètrent par le trou de la serrure. La politique n’a point cessé de relever de la magie.
© Pierre-André Taguieff, parution originale sur Tak.fr
- Philippe Vervaecke (éd.), À droite de la droite. Droites radicales en France et en Grande-Bretagne au XXe siècle, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion, 2012. Cet ouvrage collectif vaut mieux que son titre-slogan, et donne à lire quelques excellentes études. ▲
- La catégorie polémique fourre-tout est ainsi présentée par deux jeunes essayistes socialistes, Gaël Brustier et Jean-Philippe Huelin : « Ce que nous appelons “droitisation” n’est pas la victoire des droites d’hier, mais un phénomène autre, nouveau, lié à la peur du déclassement de l’Occident, qu’il soit européen ou américain. Diffus, parfois contradictoire, ce phénomène a pris une ampleur toujours plus grande. Occidentalisme, identitarisme, islamophobie en constituent des traits caractéristiques dont le degré de sophistication évolue évidemment selon les publics » (Voyage au bout de la droite. Des paniques morales à la contestation droitière, Paris, Mille et une nuits, 2011, p. 10). ▲
- Jean-Yves Camus, « L’extrême droite : une famille idéologique complexe et diversifiée », La Pensée et les Hommes, n° 68, juin 2008. ▲
- Voir Pierre-André Taguieff, Les Contre-réactionnaires. Le progressisme comme illusion et imposture, Paris, Denoël, 2007. ▲
- Sur ce qu’il convenu d’appeler « l’affaire Renaud Camus », ou plus exactement la première en date (printemps 2000), provoquée par quelques lignes de son journal de 1994, La Campagne de France (Paris, Fayard, 2000), voir notamment le témoignage de Claude Durand, Avant-propos assorti de quelques matériaux et réflexions pour une étude socio-médiologique de l’“affaire Camus” (juin 2000) ; Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde. Du contre-pouvoir aux abus de pouvoir, Paris, Mille et une nuits, 2003, p. 364-370 ; et l’interview d’Alain Finkielkraut, in Ralph William Sarkonak, Les Spirales du sens chez Renaud Camus, Amsterdam et New York, Éditions Rodopi, 2009, pp. 273-290. ▲
- Docteur Bataille (pseudonyme), Le Diable au XIXe siècle ou les mystères du spiritisme. La franc-maçonnerie luciférienne, Paris et Lyon, Delhomme et Briguet, 1895, 2 vol. ▲
- Jean Baudrillard, De l’exorcisme en politique… ou la conjuration des imbéciles, Paris, Sens & Tonka, 1998, p. 20. ▲
Je souscris entièrement à ce texte. Les idéologies totalitaires du fascisme au communisme et leurs avatars sont toutes de gauche avec leurs manies: étatisme, corporatisme et anticorporatisme (selon le cas), écologisme imbécile, racisme, eugénisme, nationalisme, égalitarisme, méfiance envers l’individu, déshumanisation, culpabilisation, voire criminalisation, de la réussite individuelle, etc. Il faut donc refuser l’association insultante entre « extrême-droite » et « fascisme ». Ces deux termes n’ont rien n’à voir l’un avec l’autre. Etre de droite, cela signifie être conservateur sur les valeurs et libéral sur l’économie et ce à des degrés divers, surtout pour les valeurs qui, elles, relèvent de la sphère privée, voire intime, sauf les valeurs ultimes avec lesquelles on ne transige pas. A droite, il y aura donc toujours un lien plus ou moins fort, consciemment ou inconsciemment, avec le fait religieux et/ou la philosophie de John Locke et ses adeptes. Etre de gauche, c’est exactement le contraire: libéral sur les valeurs (voire libertin – monde à l’envers, etc.), y compris et surtout les valeurs ultimes qu’il faut absolument vider de leurs sens vers une société idéale, et conservateur sur l’économie avec interventionnisme étatique, tutélisme, infantilisation de la société et priorité plus ou moins absolue de la collectivité sur l’individualité (soumission de l’individu au collectif), ce qui a d’ailleurs tendance à créer un individualisme égoïste et malsain en réaction à l’étouffement causé par le collectif. Etre d’extrême-droite devra donc signifier « être très conservateur sur les valeurs et/ou très libéral sur l’économie » (on est proche du libertarianisme à l’américaine avec un quasi-refus, voire un refus absolu de l’état). Ni plus, ni moins. Mais cela n’a rien de fasciste. Le fascisme, lui, se traduit essentiellement non pas par un assistanat bienveillant(ce qui n’existe presque plus) ou généreux (solidarité d’état? mais qui y croit vraiment?), mais par un interventionnisme acharné que l’individu face au collectif (représenté par la puissance publique) n’est plus en mesure de refuser. C’est l’état et ses représentants dans les parlements et la bureaucrassie qui décident à votre place du bien et du mal et qui vous imposent une façon de gérer votre vie avec, bien entendu, vos deniers. Vous n’avez pratiquement plus de choix et donc plus de liberté, et cela, à des degrés divers. Je ne me reconnais absolument pas dans les idéaux, ni les idéologies, ni les « valeurs », ni les repères de gauche, ni d’extrême-gauche. En fait, la gauche est dans l’amoralité au regard de nos références. Là où elle joue bien à son propre jeu, c’est qu’elle arrive à rendre cette amoralité supportable et même à se faire des adeptes sous les prétextes des plus fallacieux (solidarité interpersonnelle, amour, égalité, etc. le tout encadré par l’état et ses lois, ses fonctionnaires et ses impôts). C’est de la supercherie et du charlatanisme. La droite repose plutôt sur l’empirisme, la logique, mot que je préfère au « bon sens », qui lui a la préférence de MG. Il n’y a donc pas vraiment de droite en France. Il y a des parvenus, une vieille bourgeoisie déconnectée et contente d’elle-même et une petite bourgeoisie de classes moyennes qui vivote encore mais qui est complètement déboussolée car elle est en sursis et elle le sait. La gauche est là et attend son heure, histoire de rendre la disparition des classes moyennes acceptable en accusant les autres (capitalisme, injustice sociale et autres balivernes). Et puis, on détruira autre chose. On a déjà détruit l’école, la justice (il n’en fallait pas beaucoup pour y arriver), les medias. A qui le tour? Enfin, « fascisme » et « communisme » (et « socialisme ») ont énormément de points communs. C’est confondant. Le FN d’aujourd’hui est un parti nationaliste et socialiste, c’est clair. A la française toutefois. C’est donc un parti de gauche et non de droite et surtout pas d’extrême-droite. Ne me prenez pas pour un manichéen: droite=bien et gauche=mal. La gauche est juste le fruit des idéologies marxistes et nationalistes déclinées à des degrés divers, avec les dégâts que l’on sait. En général, elle ne séduit que les losers dans l’âme.
Le nain de jardin ressemble à Robert Hue. Hasard ?
Excellente analyse (qui, certes, reprend des thèmes déjà explorés par Taguieff mais c’est toujours bon à redire).
Folklorisation de l’extrême-gauche d’opérette que représente le bouffon Mélenchon, qui, effectivement, s’alimente à tous les rateliers institutionnels auxquels il a accès. Ses références, elles, par contre, ne sont pas d’opérette et continuent de sévir de Chavez (et donc Ahmadinejad, puisque ce sont les deux faces d’une même médaille) à Castro en passant par l’OLP du gangster Arafat et les futurs dictateurs islamistes du Proche-Orient pour prendre ses références préférés mais n’oublions pas l’enthousiaste des mêmes à l’entrée de Pol Pot et de son gang à Phnom Penh et on aimerait savoir ce que ce’s gens pensent réellement de la Corée du Nord
« l’homme de gauche veut que l’homme soit bon « par nature » et n’a de cesse de nous démontrer le contraire (Marx, Freud…) . L’homme de droite veut que l’homme naisse mauvais et nous démontre le contraire ( héroïsme, fidélité,esprit de sacrifice…). » Gustave Thibon
Comme pour les articles qui concernent l’économie, je suis à nouveau éberlué par le faible nombre de commentaires sur un article fondamental sur la définition de la droite. A quoi cela-est-il dû cette fois, JPG?
Certains de nos auteurs : Gurfinkiel, Taguieff, Trigano, attirent très peu de commentaires, car je pense … qu’ils n’appellent à aucun commentaire 😉
Ils sont en revanche lus par un très grand nombre de lecteurs.
D’ailleurs, d’une manière générale, si vous comparez le nombre de commentaires au nombre de lecteurs, le chiffre est ridiculement faible, on parle d’une moyenne de 50 commentaires pour 5000 lecteurs.
Comme énormément d’articles de DREUZ, ils font l’objet de « COPIER – COLLER – ARCHIVER »… y compris certains commentaires bien inspirés (n’est-ce pas Mandrake).
Si en même temps on poursuit la lecture de Bat Ye Or et Millière, c’est du survitaminé !
En tout cas, je peux vous jurer que je ne copie sur personne. Je lis beaucoup, confronte mon expérience personnelle à mes lectures et offre ensuite ma réflexion personnelle. C’est souvent du vécu. Et je crois bien volontiers je ne suis pas le seul à faire ça. Heureusement. C’est la richesse de dreuz, même s’il m’arrive d’être furibard et grossier par (mauvaise) réaction (merci JPG pour la modération). Mais c’est un peu la loi du genre aussi.
Quand il n’y a rien à dire…
Bah…Il n’y a rien à dire…
Il paraît normal qu’un sujet est discuté quand il n’est pas clair, or ici il est clair pour tout le monde.
Si vous attendez des gens de gauche pour en discuter, vous risquez d’attendre longtemps…
Une personne de gauche ça commence par dire que tu es de droite, donc dangereusement sur la pente du pire et te demande de te justifier de ne pas être à gauche, le reste ne l’importe guère.
@l’auteur
Le summum a quand même été atteint par ceux qui se définissent comme les moins bêtes que les autres, les centristes, dont deux acteurs qui se sont particulièrement sentis d’une intelligence soudaine (drogue ?), les Frères Kahn et Bayrou, soutiens (théoriquement) inattendus de Libération et l’Humanité, considérant Sarkozy comme Pétain et le Trocadéro comme Nuremberg…
Cet extrême, plus extrême que l’extrême gauche, à gauche du pire de l’extrême de l’extrême gauche, on dit long sur le cas réellement psychiatrique de ceux qui définissent la gauche dans notre pays et l’effet qu’il engendre sur certains électeurs/commentateurs…
Tiens, il me semblait qu’il n’y avait rien à dire et puis on se tape deux posts quand même. Chez 6-freddy, on n’est pas dans la contradiction, hein non?
Oui tu m’a fais de la peine à te sentir seul sur ta prose, je suis venu t’épauler…(Je suis cependant loin de ton nombre de mots).
Figure toi, en fait, que le texte de l’auteur m’a bien fait rire (au sens propre du terme).
Tiens, puisque tu insistes, j’en rajoute une couche en jugeant de la normalité de tous ces gens normaux pour qui la France s’éloigne dangereusement du fait normal qu’elle est issue de transgendres d’origine nord africains … 🙂
Tu vois, plus les concepts tendent vers l’absurde, plus ils fuient, plus tu deviens un dangereux ultra-extrémiste à l’extrême droite d’Hitler, alors que tu leur dis simplement qu’ils ne sont qu’une bande de dangereux cons.
C’est bon de lire cela !
les gens de gauche « PUENT »… leur fric avant tout … puis faites ce que je dis et surtout pas ce que je fais … le faux-cul par excellence… !!!
et dénigrer… dénigrer… ah ça ils savent faire… les champions de la calomnie … mais AGIR, faire ce qu’ils doivent faire, alors là tout le contraire … mais ça va leur retomber dessus et dans pas longtemps…
Vu l’attitude des politiques de droite on se demande serieusement s’ils ne sont pas achetés
Encore une page oubliée de l’histoire de l’esclavage par les musulmans
les Musulmans nord-africains ont mener en esclavage plus d 1 million de blanc (chretiens) sous l ere des califats
http://prophetie-biblique.com/forum-religion/islam/les-maghrebo-musulmans-ont-fait-million-esclaves-blancs-t3987.html
On l’oublie trop :
« De 1500 à 1800 la côte barbaresque, du Maroc à la Lybie, fut le foyer d’une industrie des plus florissantes, celle du rapt de blancs européens en Méditerranée, alimentant ainsi l’exploitation et le commerce des esclaves. Les spécialistes évaluent leur nombre à 1 million environ pendant cette période.
Les marines nationales européenne, trop faibles, ne possédaient pas de moyens de défense suffisante ; les corsaires maghrébins et turcs ayant, en plus des voiles, la puissante force de propulsion des nombreuses rames de galériens esclaves pour se déplacer surtout quand le vent faiblissait.
En trois ans la marine britannique à elle seule reconnaissait avoir perdu 466 navires marchands.
En plus de l’attrait des rapines, l’agressivité et la cruauté des chefs islamiques redoublait par l’aiguillon religieux du djihad contre les mécréants.
L’interception des navires, les raids des esclavagistes barbaresques dépeuplaient des milliers de kilomètres de côtes en kidnappant hommes, femmes et enfants. Ils détruisaient les églises dont les cloches pouvaient sonner l’alarme à leur approche.
C’était l’Algérie qui détenait le plus d’esclaves chrétiens, juste devant la Tunisie.
Le gouvernement de Beylik de la régence turque recevait un pourcentage de 10% des esclaves.
Sur 1300kms de côtes italiennes la fréquence des raids éloignait du rivage les populations qui se réfugiaient dans les villes vers l’intérieur.
Ces pirates qui ont fait de la Méditerranée la mer de la peur sont de véritables riches seigneurs. Certains d’entre eux peuvent posséder de belles villas et jusqu’à 3000 esclaves chrétiens. On les nomme les Raïs. Leurs prisonniers sont vendus sur les marchés de Tunis ou d’Alger. Les riches, les nobles, les Juifs ou les religieux peuvent être libérés s’ils paient une rançon.
Le plus cruel Baba Arrouj, dit Barbe Rousse, fut l’un des plus célèbres des corsaires chasseurs d’esclaves blancs.
Miguel de Cervantès, auteur de don Quichotte, capturé au large de Rosas lors de son retour de Naples avait été déporté comme esclave au bagne d’Alger en 1575.
En 1863, Louis XIV fait bombarder Alger pour faire cesser les raids. En représailles, le père Vacher et 20 autres français sont exécutés tour à tour attachés à la bouche d’un canon.
Les croisades n’ont été qu’une réponse à l’expansion de l’Islam en djihad dans tout le moyen orient, au Maghreb, en Espagne et jusqu’à Poitiers (732) des ordres religieux pour le rachat des captifs virent alors le jour.
C’est à l’initiative de l’Abbé Grégoire que fut voté pour la première fois l’abolition de l’esclavage en 1794. »
La Gauche socialiste est mal dans ses baskets. D’un côté, elle voudrait se séparer de l’encombrant parti communiste qui a la palme je crois du plus grand nombre de morts, à travers le monde, (massacres, camps de déportation où les gens mouraient par milliers, etc). D’un autre côté, elle ne supporte pas en effet que la Droite relève la tête, la Gauche veut la Droite dans une attitude de soumission et c’est pourquoi elle s’emploie à contrefaire la vérité pour donner au peuple sa pâture habituelle. La Gauche nous prend pour des cons, elle qui croit que lorsqu’on vient d’un milieu modeste, on peut gober les pires inepties. Mais la Gauche se trompe, et c’est bien là aussi qu’il faut que la Droite persévère, relève la tête et ose dire ce qu’elle a à dire pour le bien du pays tout simplement, que ça plaise ou que ça ne plaise pas à la Gauche. La Droite doit se relever, et même se rassembler. Les Droites doivent se rencontrer pour définir une ligne commune pour sauver le pays.