–
–
Michel Garroté – Je ne suis ni royaliste, ni monarchiste, mais plutôt fédéraliste, comme tout Suisse qui se respecte. Cela dit, nous sommes aujourd’hui le 10 août 2012. Le 10 août 1792 (il y a 220 ans, jour pour jour) est une date-clé pour l’édification de la République française et un cauchemar dans l’histoire des Suisses au Service de la France (voir le lien vers la source en bas de page). 1792. Cet été-là est orageux. Depuis avril, la France est en guerre contre l’Autriche. Elle le sera bientôt contre la Prusse. Paris est électrique. Pression extérieure, échauffement intérieur, avec un roi qui refuse les décrets de l’Assemblée législative. Le 20 juin déjà, la foule a envahi les Tuileries, coiffant Louis XVI d’un bonnet phrygien qui le fera passer pour un pitre. Le 1er août, on apprend à Paris que le duc de Brunswick, commandant des troupes ennemies, menace la ville de destruction s’il devait être fait le moindre outrage à la famille royale. L’insurrection monte. Et est amplifiée encore par les « fédérés », volontaires de l’armée française, qui arrivent des provinces.
Ainsi les Marseillais, révolutionnaires exaltés, entrent-ils à Paris en entonnant un chant sanguinaire, le « Chant de guerre de l’armée du Rhin ». Le 10 août aura la couleur de ce brûlot écrit par Rouget de Lisle et qui deviendra plus tard « La Marseillaise ». Le tocsin sonne dans la nuit du 9 au 10 août, au matin duquel se constitue la «Commune insurrectionnelle de Paris». Louis XVI et sa famille sont aux Tuileries, entourés par leurs Gardes Suisses, un certain nombre de gentilshommes et des gardes nationaux, ceux qui ne sont pas encore passés du côté de la Révolution. Les Gardes-Françaises ont quant à eux quitté le bateau depuis belle lurette. Ce jour-là, le peuple va envahir les Tuileries alors que le roi a quitté les lieux dès 8h30 du matin pour se réfugier auprès de l’Assemblée. Le premier assaut est donné à 9h30. Les combats dureront jusqu’à 16h30. Entretemps, Louis XVI aura fait transmettre l’ordre aux Suisses de déposer les armes et de retourner dans leurs casernes. Au vu du climat paroxystique qui règne ce jour-là aux Tuileries, c’est de fait une véritable condamnation à mort.
Les Suisses, appelés depuis des décennies à assurer principalement des tâches de police, détestés par les Gardes-Françaises qui sont passés du côté de la Révolution, ancrés dans leur fidélité à un monarque accusé de pactiser avec l’ennemi extérieur, sont à ce moment-là haïs par la population. Le carnage sera à l’échelle de cette haine. Des soldats sont égorgés, d’autres littéralement découpés en morceaux. Bonaparte notera que « des femmes bien mises se portent aux dernières indécences sur les cadavres des Suisses ». Combien d’entre eux mourront-ils ce jour-là? Les chiffres fluctuent selon les ouvrages: 760, 630… L’historien franco-suisse Jacques Czouz-Tornare revoit ces chiffres à la baisse en parlant quant à lui de moins de 400 victimes, plus 70 environ lors des exécutions qui suivront en septembre. Quoi qu’il en soit, devant le succès des insurgés, l’Assemblée prononce la suspension du roi. Le 10 août 1792 met brutalement fin à treize siècles de monarchie en France.
Mais le massacre des Gardes Suisses reste présent dans certaines mémoires. «Ils ont quitté leurs casernes, celle de Rueil en particulier, pour aller défendre le roi. Et ils savaient que ce n’était pas pour une partie de plaisir: ils avaient enterré leurs drapeaux dans la cour de la caserne», raconte Liliane Kalenitchenko, conservatrice du Musée de Rueil-Malmaison, qui inclut le Musée Franco-Suisse. Avant d’ajouter : « Leur drapeau portait la mention ‘Honneur et fidélité’. C’est d’ailleurs ce qui leur a été reconnu par tout le monde. Une fois qu’ils avaient prêté serment, c’était ‘à la vie, à la mort’, ils l’ont prouvé le 10 août 1792 ». Pour l’historien Pascal Payen-Appenzeller, la création du musée de Rueil est une petite revanche. « Si nous avons été massacrés aux Tuileries, c’est parce que nous avions remplacé les Gardes-Françaises, qui avaient décampé. Jamais nous n’aurions dû être là ».
En novembre 2005, le ministre suisse de la défense, Samuel Schmid, alors président de la Confédération, profita d’un voyage officiel à Paris pour se rendre au Musée de l’armée, Hôtel des Invalides, et y assister à l’apposition d’une plaque à la mémoire des Gardes Suisses. Une plaque originellement destinée à la Chapelle expiatoire de Louis XVI, là où se trouve le charnier des soldats suisses tués le 10 août 1792. Mais le ministère français de la culture refusa cette demande, formulée par une association suisse baptisée « Fondation 1792 ». Alors que les autorités fédérales passeront délicatement sur l’affaire, d’aucuns parleront de « camouflet » à l’encontre de la Suisse. Une pétition circule d’ailleurs pour que la France revienne sur sa décision. Mais peut-être un jour cette plaque trouvera-t-elle une place encore plus légitime que la Chapelle expiatoire. Car depuis 2002, faisant suite à de nombreuses autres initiatives, existe un « Comité national pour la reconstruction des Tuileries ». Y siègent notamment l’ancien politicien Philippe Seguin, l’écrivain Maurice Druon ou l’historien Jean Tulard. Et Edouard Secrétan, d’origine suisse. « La première chose qu’il a demandée, en cas de reconstruction des Tuileries, c’est que la plaque soit placée au pied de l’escalier des Tuileries », souligne Liliane Kalenitchenko, elle aussi fervente partisane de la reconstruction du palais.
Michel Garroté
Rédacteur en chef
Reproduction autorisée avec mention de www.dreuz.info
–
http://www.swissinfo.ch/fre/dossiers/paris_suisse/Lhorreur_aux_Tuileries.html?cid=242998
–
–
Honneur et fidélité, deux valeurs vraiment galvaudées de nos jours…oui à une reconnaissance envers ces gardes « martyres » suisses…quel courage!
Je crois que si les Suisses attendent quelque chose de la république ils peuvent attendre longtemps…(Sauf pression exercée conjointement avec les Vendéens)
Dommage, d’ailleurs, qu’ils (les Vendéens) n’aient pas réalisé immédiatement ce qui allait leur arriver par la suite, pour aller intercepter les Marseillais et les pulvériser.
Marseille n’a pas changé, ville poubelle peuplées d’ordures.
Et première ville arabe traversée par le rallye Paris-Dakar.
« Honneur et fidélité » : ça, c’est inacceptable dans la France actuelle. Information à rapprocher de la mort hier d’un des chantres du racisme anti-Français ( je n’ai pas son nom en tête )
Les Suisses ont recu l’ordre de tirer. Alors posémment, comme à l’entrainement, ils ont laché feux de salves après feux de salves sur les enragés des faubourgs. Combien de coups par minute ces fusils ? Deux ou trois je crois. Donc ca pétait sec, très sec meme, de plus, les Suisses, c’était un peu la Légion de l’époque et ca ne rigolait pas du tout. Sous les feux roulant de salves qui les culbutaient, les ci-devant enragés sont, du coup, devenu plus poltrons que des moutons poltrons et ont aussitot pris la poudre d’escampette. Ceux d’entre eux qui étaient déguisés en femmes, couraient plus vite que le vent…toutes juppes relevées. En entendant le tonnerre des roulements des feux de salves à répétition, les députés, encore plus capons que les stipendiés des faubourgs, sautèrent alors par les fenetres de l’Assemblée pour s’enfuir plus vite ! C’était un sauve-qui-peut généralisé. Les députés foutaient le camp à fond la caisse en gueulant que la révolution avait échoué. C’est alors que Roederer (je ne me rappelle plus ce qu’il était)s’est présenté aux Suisses en disant que le roi leur ordonnait de cesser le feu. C’était faux, le roi n’avait jamais donné cet ordre, mais les Suisses ont cessé de tirer et la suite, on la connait.
Il est juste, en effet, de rendre hommage aux troupes des Treize Cantons, les meilleures qu’aient eu nos rois, soutien fidèle de la France pendant trois siècles. «Les anges qui soutiennent le blason de France, Sire, devraient porter des moustaches à la Suisse.»(*) Ils formaient un éblouissant spectacle :
“Ces soldats étaient monumentaux, si puissants qu’on aurait pu les croire détachés des figures énormes qui soutenaient les architraves et les frontons. Ils semblaient capables, eux aussi, de soulever des murailles ; et peut-être que s’ils avaient tous reculé en tendant les épaules, ils eussent soutenu la Cour Carrée [du Louvre]. Le soleil les frappait ; ils étincelaient de pourpre et de blanc.» (*)
Les Suisses se battirent comme des lions le 10 août 1792 pour défendre les Tuileries envahies par une populace vingt fois plus nombreuse. Leurs munitions épuisées, ils continuèrent à se défendre avec un héroïsme tranquille, jusqu’à la fin, qui verra non seulement leur massacre, mais leur dépeçage par une tourbe où figuraient nombre de femmes.
Charette, qui s’était battu à leur côté, s’échappera finalement en brandissant l’un de ces horribles trophées ; l’artilleur Bonaparte, témoin passif du massacre, croisa ce jour là «un groupe d’hommes hideux promenant une tête au bout d’une pique» et le mépris profond qu’il ressentira désormais à l’égard de la Révolution remonte à cette rencontre.
Il serait vain d’espérer que la France « officielle » rende aujourd’hui hommage aux Gardes Suisses ; mais ils survivront éternellement dans la mémoire de ceux pour qui courage et fidélité ne sont pas de vains mots.
(Princes et Manants, La Varende)
Il faudrait se replacer dans le contexte.
Huit jours plus tard, une partie de l’ Europe envahissait la France.
Et était mise en déroute un mois plus tard, à Valmy, par une armée de vanupieds.
Au cri de « Vive la Nation »
Non, Brunswick a été payé pour se retirer, avec les diamants volés aux Tuileries. Il n’y a par conséquent jamais eu de « bataille de Valmy ». Quant aux va-nu-pieds francais, en face de troupes réglées qui n’auraient pas eu la chiasse, que croyez-vous que ces ploucs auraient fait ? Rien, rien de rien, sinon foutre le camp à tire d’ailes. Vive la Nation ? Et vous croyez que ce cri grotesque aurait été capable de mettre en fuite des troupes réglées prussiennes ? Elle est vraiment bien bonne celle-là.
J’ignorais qu’il y eût des «contextes» capables de justifier le massacre, en plein Siècle des Lumières, d’un demi-millier de Gardes attachés à leur devoir, puis leur démembrement systématique et les outrages commis sur leurs restes par les viragos qui avaient participé à cette boucherie.
Dans cette optique, il y a peut-être un «contexte» qui justifie les atrocités commises actuellement par les musulmans partout dans le monde, et nous devrions sans doute leur trouver une excuse !
La France était en paix en 1789 et le serait restée si les révolutionnaires n’avaient pas claironné leur intention d’étendre à l’Europe entière une révolution partout ailleurs condamnée pour ses excès. C’est eux qui ont déclaré la guerre. Quant à Valmy, la bataille eut lieu un mois et demi, et non 3 jours, après le massacre des Gardes Suisses et se limita à un simple duel d’artillerie qui fit 300 morts du côté français et la moitié du côté prussien. Il n’y eut pas de corps à corps, aucun acte d’éclat de la part des révolutionnaires, Brunswick s’étant retiré avec ses troupes sans attaquer.
Et pour ce qui est de la vaillance des combattants français non professionnels, c’est-à-dire issus du Tiers Etat, la «furia francese» n’a pas attendu la Révolution pour se manifester, comme en témoignent les batailles – de vraies batailles, celles-là – de Bouvines, du Pas-de-Suze, de Mons-en-Pévèle, du siège d’Amiens où brillèrent jusqu’aux femmes et de La Rochelle parmi bien d’autres.
Philippe Séguin est mort en 2010 alors qu’il était président de l’Assemblée Nationale.
Bravo à Dreuz d’avoir rappelé cet épisode lamentable de la Révolution ( un de plus), dont bien sûr nul n’a soufflé mot en France. Puisque, dans ce pays ( qui est hélas le mien) si prompt à la repentance, on juge normal de se prosterner à tout bout de champ devant n’importe quel barbare, on pourrait imaginer un petit geste de la part des autorités françaises envers un pays voisin et allié. Mais vous pensez bien que la Suisse ne mérite pas autant de considération que tous ceux qui manient la bombe et le couteau….
ce n’est pas avec un Montebourg qui déteste la Suisse qu’on y arrivera…
Pourtant, il a beaucoup d’amis « réfugiés » fiscaux en Suisse !!!
De nouveau une ressemblance entre Israel et la Suisse.
Pas de cérémonie pour les athlètes israéliens; il n’y en aura jamais.
Pas de cérémonie pour les gardes suisses; il n’y en aura jamais.
J’ajouterai que le 5 juillet 1962, la chasse au Français d’Algérie était déclenchée à Oran, sous le regard impassible du gal Katz, surnommé par mes compatriotes, « LE BOUCHER D’ORAN » Combien de victimes? 400 500 tués, 1000 – 2000 disparus, et voyez-vous, 50 ans après personne n’en parle…………..C’est le blak-out……….Ce n’est ni à Alger ni à Oran qu’une plaque le rappellera, à l’instar de celle mise en place par le maire de Paris, pour le cinquantenaire de la manifestation FLN d’octobre 1961………….Voilà tout est dit, il y a bien quelque chose de pourri dans ce « royame » de France…………
Mais ce n’est pas ça qui est le plus « intéressant ». Je lme suis demandé si c’était une initiative de Katz ou s’il fidèlement executé ses ordres. Pour cela j’ai eu la curiosité de voir ce qu’il était devenu. Eh bien il a été décoré et promu, puis juste avant sa retraite encore prmu afin que celle-ci soit plus conséquente. Donc le boucher d’Oran ce nrest pas atz c’était de Daulle. Quand le capon de Londres demandait aux Pieds-Noirs et aux harkis d’aller se faire tuer à Cassino (là oui c’était des Français. une fois le citron pressé ce n’était plus pour lui respectivement que des rastacouères italo-espagnols et des xxxxxxx) ils auraient du mettre sa tête au bout d’une pique.
Hélas, Kef-Ahmem a raison……Je connais cet épisode par coeur pour l’ avoir vécue …..J’ étais Rue d’ Isly le 26 mars . . . Plus tard, j’ ai aidé » au rapatriement …..Les pauvres sont revenus sur Oran ****** ( jamais revu) J’ ai 72 ans, et comme d’ hab, je me tais, je pleure !!!Je fais du vélo en solitaire, et il y a quelque mois je rencontre un ancien chauffeur ( en France ) de Katz …Tout en roulant ,je lui ai expliqué la signification de son surnom ! ! ! Mais qui connait tout ça ? ? ? et le reste ;;Des copains ont été prisonniers de Amirouche …Et son célèbre adjoint …Pauvre P.N. Pauvres Harkis !!! J’ ai connu le frère jumeau d’ un célèbre avocat marié à …… J’ arrête, trop de mauvais souvenirs….Pour la première fois , cette année, je suis allé sur la tombe d’ un copain dans mon village de Lorraine (53 ANS après ) ….Ceux qui n’ont pas vécu ces » évènements » ne sauront jamais….Mes Parents n’ont jamais rien su. MES enfants , si……..Je suis un Petit fils d’ immigré ….<<<<<>>>> Et pour beaucoup, le train n’ est jamais passé…
un livre essentiel sur cette page douloureuse de notre histoire
« Le livre noir de la révolution française » Ouvrage réalisé sous la direction de Renaud Escande édition cerf
remarquables analyses en fin d’ouvrage
eh oui!c’est triste mais c’est comme çà avec Taubira faut pas se faire d’illusions,quand à la minute de silence aux jeux olympiques vous pensez ils ne fallaient « froisser » ces pieux musulmans si doux ,si tolérants,si assoiffés de paix et d’amour…….
Et après le 10 août, il y a eu septembre… Et puis la Terreur, et la Vendée et la suite pourrie du Directoire…
Vive la république, ses « vertus » et ses « valeurs » ? Alors que toutes les avancées véritablement démocratiques avaient été acquises alors que nous étions encore sous Louis XVI (abolition de la torture et des exécutions barbares, déclaration des droits de l’homme, abolition des privilèges…)
Oui, bien sûr, à la reconstruction des Tuileries, à la plaque honorant les gardes suisses (c’est un minimum), et à la réhabilitation de l’histoire !
Honneur et fidélité aux soldats suisses pour la France et son roi. Ils ont lutté contre le régicide organisé par les révolutionnaires. L’esprit des français de l’époque était perverti par le travail de sape auprès de nos ancêtres comme aujourd’hui nous subissons le lavage de cerveau ( que vous dénoncez souvent) à propos de tout et en ce moment concernant les évènements de Syrie. Je suis royaliste de coeur et tous les jours un peu plus. La république est construite sur des monceaux de cadavres, les gardes suisses, les pontons de Nantes, les victimes des guillotines qui fonctionnait aux différents coins de France sans oublier les massacres des guerres napoléoniennes et et les crimes qui continuent à se perpétuer à travers ces deux derniers siècles. Merci Mr GARROTE d’avoir rappelé cet évènement douloureux.
Ces soldats suisses défendaient le représentant d’un régime absolu, autoritaire qui n’avait que mépris pour son peuple: à ne pas oublier merci.
Vérifiez si le mépris du régime pour le peuple n’était pas autant, sinon plus, du côté de la première république (elle aussi « absolue ») que de la royauté (et ce malgré les slogans, rien ne change). Multipliez vos sources d’information — surtout, variez-les.
Quant à Louis XVI, toute bonne bibliographie vous dessillera sur le mépris que vous lui prêtez pour son peuple.
En tous cas, le sort qu’on lui a fait, ainsi qu’à sa famille et à ses plus fidèles, n’était certainement pas mérité (et il y a eu beaucoup d’autres victimes, qui n’y étaient pour rien, style épuration à la Libération) et tout à fait indigne.
Quand on sait la suite et jusqu’à ce qu’on observe aujourd’hui, tout cela ne fut que beaucoup de massacres et de destructions pour pas grand chose, au final : selon une étude réalisée il y a quelques années, les monarchies européennes sont les régimes où la démocratie est la mieux respectée, et la corruption, la moins élevée. Nous y serions arrivés, de même, en faisant évoluer notre système, sans tout casser.
Bonne réponse à Jérome. Je ne suis ni monarchiste, nirépublicain à la francaise non plus. Il y a forcemment un milieu, sans être le sujet d’un monarque, ni celui d’un président de la république qui lui aussi vous envoit à la guerre et vous pique votre pognon, car rien n’a changé en fait.
Mais ou met-on la balle au centre ? car tout système de société demande une hiérarchie, donc un chef, il suffirait de ne pas lui laisser trop de pouvoir, dans ce cas la monarchie parlementaire n’est pas un système idiot, mais c’est alors le chancellier ou le 1er ministre qui gouverne à sa facon, dans ce cas que penser de
Lady Tatcher ?
Y a t-il une solution ?
Tout au long des évènements qui ont finalement conduit à son exécution, Louis XVI n’a eu qu’une préoccupation : éviter que coule le sang français. Il fut bien le seul…
Comment est-il possible de lire une ineptie pareille ?
Comment un individu, aussi stupide et ignare soit-il peut-il parler pour la royauté sous Louis XVI (comme sous Louis XV) de régime autoritaire et d’un roi qui n’avait mépris que pour son peuple alors que c’est l’inverse qui l’a perdu.
Jérôme a du apprendre l’Histoire sur les bancs du parti communiste, et encore à Pnom Penh sous Pol-Pot !
Incroyable d’écrire des insanités pareils. A vomir !!!
Du calme, ami chouan ! Jérôme a été, comme beaucoup, à l’école de la république, c’est-à-dire celle de la vérité officielle, qu’il répète faute d’avoir eu autre chose. Mais sa fréquentation de Dreuz montre peut-être son souci de vérité vraie !
Je ne connaissais pas cette version de l’Histoire de France. En tous cas, ça n’est pas celle que l’on m’a enseigné à l’école.
Il y a bel et bien eu massacre aux Tuileries le 10 août 1792.
L’honnêteté historique voudrait que cela soit simplement reconnu, rien de plus. Ce n’est pas une question de convictions politiques mais de simple vérité historique. Même si des monarchistes en parlent, ce n’est pas une raison pour ne pas en parler. L’on peut être français républicain et dire certaines vérités – pas très glorieuses certes – sur la période 1789-1992.
Honneur aux Suisses, souvenons-nous d’eux puisque la République ne veut pas le faire – une tache de plus venue en droite ligne du siècle des veilleuses (je n’arrive jamais à dire lumières…)
Le siècle des Lumières a contribué à la laïcité, à la fin de la théocratie, à la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Il a cependant produit certains écrits abjects, par exemple, les écrits de Voltaire sur les Juifs.
les règnes de Louis XV et Louis XVI n’étaient pas des théocraties
Par ailleurs Il faut lire ce que Voltaire, Buffon,Raynal, Gregoire, ont écrit:
sur les Nègres, les Juifs,les paysans français, les femmes, surtout les femmes agées, sur l’esclavage,
Montesquieu est le seul à condamner l’esclavage des Noirs
Les « Lumières » voient la plupart des etres humains comme des sous-hommes et c’est pourquoi la Marseillaise contient l’expression « les étrangers au sang impur »
C’est pas compliqué, « les lumières » finirent par tanner de la peau humaine en Vendée. Les vertueux generaux republicains se faisaient faire des pantalons de cheval, à l’aide de la peau tannée de demi paysans francais. On écorchait le paysan de la ceinture jusqu’aux pieds, on tannait et puis on recousait, ca y est on avait alors un beau pantalon de cheval. Le cuir des hommes était plus solide que celui des femmes. Géniale la réolution « francaise » et ses « droits de l’homme » à la con.
Rappelons que ce ne sont pas les philosophes des Lumières qui ont lancé le mouvement pour l’abolition et surtout pas les philosophes français. Ce sont les églises protestantes d’Angleterre proches des puritains des Etats Unis qui ont les premières fait campagne pour l’abolition.
Voltaire avait des parts dans des plantations de canne à sucre aux Antilles et était donc un affreux esclavagiste.
Quant à Louis XVI il avait aboli l’esclavage sur les domaines royaux bien avant 1989.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais…
Voltaire avait des parts dans des plantations de canne à sucre aux Antilles et était donc un affreux esclavagiste.
Quant à Louis XVI il avait aboli l’esclavage sur les domaines royaux bien avant 1789.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais…
J’ ajoute ….La vie est un train qui ne s’ arrête à aucune gare. Ou on le prend en marche, ou on le regarde passer. Il n’ est pire tragédie qu’une gare fantôme …..
Vraiment un très bon article qui avec les liens m’a fait découvrir et redécouvrir une période bien sombre de l’histoire de France, tout comme votre article sur le 14 juillet.
Ca c’est du vrai devoir de mémoire. bravo !
J’ai ainsi découvert qu’il y avait à Lucerne une statue d’un lion tenant dans sa patte une fleur de lys, très beau symbole, merci la Suisse !
Et au risque de vous déçoire, je ne suis pas issu du nord du Maroc, mais de bien plus au nord.
Marock serait Eskimo?
Ayant la double nationalité (française et suisse) j’ai peur de me laisser aller à des paroles quelque peu enflammées.
Je remercie Dreuz et sa fine équipe, pour la nième fois, et avec autant d’empressement et de gratitude que la première.
J’apprécie notamment leur sens de la justice, de la justesse de l’information, de la Vérité (pardon de me répéter) ; ces qualités ne vont plus, hélas, de pair avec les mots « journalisme » et « journalistes ». MERCI
Effectivement dans les manuels d’histoire de France, cet épisode est mentionné de façon relativement succinte.
Normal.Les gueux révolutionnaires ont le droit d’être encensés, pas ceux dont la devise était « Honneur et Fidélité ».