Le nouveau pouvoir assassine réellement la croissance tout en l’appelant de ses vœux et crée le chômage tout en se lamentant régulièrement sur ses progrès. Les moyens utilisés dans ces actions meurtrières sont nombreux. Citons pêle-mêle le matraquage fiscal, la chasse aux riches, la haine envers les patrons, idem pour les entrepreneurs, le blocage des loyers, la création de nouvelles administrations, le gaspillage de l’argent public partout dans le monde, etc.
Il s’ajoute le petit coup de pouce donné au SMIC le premier juillet. Le mensuel brut qui était le premier janvier 2012 à 1398 euros est devenu ce premier juillet 1425 en incorporant ce coup de pouce.
Bien que le SMIC soit devenu un vrai tabou, il faut indiquer qu’il crée le chômage d’une façon automatique et expliquer pourquoi.
LES FAITS SONT TETUS
L’INSEE est un institut de statistiques nationalisé ; c’est une erreur car les statistiques d’un organisme au service du pouvoir ne sont guère crédibles et peuvent être soupçonnées de manipulations. Des statistiques exclusivement privées seraient calculées par des firmes concurrentes et, de la sorte, tirées vers l’excellence. Dans le cas particulier l’INSEE nous rend service en brisant un tabou. Lors d’une des perpétuelles hausses du chômage, elle a calculé qu’une augmentation de 10 % du SMIC détruisait 290 000 emplois peu qualifiés : c’est en soi considérable, avec en plus l’insistance sur les emplois peu qualifiés.
Les pays qui ne connaissent pas de SMIC ou un SMIC très faible se signalent par un taux de chômage très faible. Ainsi en est-il de la Suisse ; elle n’a pas de SMIC et connaît régulièrement des pénuries de main d’oeuvre. L’Allemagne, également, est une référence avec, en plus, sa structure fédérale qui est une facilité dans ce domaine.
LES PRETEXTES
Les prétextes inventés par les politiques pour justifier le SMIC avec d’éventuels coups de pouce sont nombreux. Comme l’enfer, ils sont pavés de bonnes intentions.
En premier lieu et selon eux, il faudrait appliquer la loi . Prétexte mensonger car ce qu’une loi a fait, une autre peut le défaire. Et aussi, bien sur, on entend la sempiternelle chanson du pouvoir d’achat : distribuer de l’argent développerait la demande et créerait des emplois ; l’argument est aussi mensonger, d’autant plus qu’avec la mondialisation, une grande partie du pouvoir d’achat distribué irait enrichir les travailleurs chinois ou autres travailleurs lointains.
En outre, s’ajoute l’idée que si le SMIC n’est pas régulièrement accru, il y aura des gens qui resteront sur le bord de la route. Cet argument fait bon marché de l’immensité des situations individuelles, ce qui est habituel dans les politiques socialistes où la vérité est noyée dans des moyennes de moyennes. Il y a le SMIC d’une épouse d’un mari cadre et vivant en province dans une maison familiale ; une autre personne faisant le même travail peut toucher le même SMIC à Paris. La dissemblance est si criante que les bureaucrates rêvent d’inventer plusieurs SMIC sans jamais trouver le bon système.
LES EXPLICATIONS
Comme indiqué plus haut, le SMIC propage le chômage. Par voie de conséquence, il nuit à la croissance et empêche ceux qui s’imaginent en profiter de trouver des solutions. C’est un des principes du socialisme que toute mesure étatique se retourne contre ceux qu’elle prétend aider.
Les explications sont nombreuses.
Mettant le prix d’un travail au-dessus de la valeur de ce travail pour l’entreprise, il décourage de recruter. L’employeur éventuel cherche d’autres solutions, soit investissement, soit renonciation au projet, soit délocalisation. Bien entendu, ce sont principalement les moins qualifiés et les faibles qui souffrent de ce chômage induit et bien moins les cadres éventuellement supérieurs ; ces derniers en souffrent tout de même à cause de l’atonie des affaires. Il décourage en outre l’entrée sur le marché du travail, étant en concurrence avec le RSA ou d’autres régimes sociaux qui déclenchent des avantages annexes.
Le SMIC, en outre, encourage ouvertement la délocalisation des industries à bas salaires, ce qui crée le chômage d’une autre façon. Dans le textile, depuis 1970, il a augmenté en francs constants de 100% alors que les hausses normales auraient donné 35%. On connaît le sort du textile en France et les larmes publiques sur ces abominables chinois. Les « smicards » peuvent, certes, se réjouir momentanément des hausses, mais, le jour où ils sont victimes d’un plan social, comme ces plans déferlent à présent, personne et surtout pas un politique ne leur dira que c’est justement le SMIC qui en est responsable.
Ensuite chaque augmentation suscite un nouvel écrasement de la hiérarchie. Les non-smicards sont progressivement rattrapés. Ceci détruit tout encouragement au progrès et explique en partie la progression de la paresse. Au début du SMIC, qui s’appelait d’ailleurs SMIG, il ne touchait que quelques milliers de personnes. Voici quelques chiffres :
1988 : 1 500 000 de salariés payés au SMIC soit 8% des salariés.
2004 : 2 300 000 personnes après une progression de 15 % sur l’année.
Au sommet de la hiérarchie, les personnes les plus payées ont tendance à émigrer, ce qui est aussi un effet indirect, le SMIC jouant son rôle dans la panoplie des mesures destructrices de l’économie française. En fait on subventionne le travail de faible valeur et le tout tire les rémunérations vers le bas. Bien entendu, le pouvoir d’achat objet légitime de beaucoup de gens souffre gravement, puisqu’il dépend de la création de richesse qui justement se trouve freinée. La faible progression des salaires dont on se plaint trouve une partie de ses causes dans le SMIC.
Mentionnons qu’il s’ajoute à d’autres causes pour favoriser la fuite des grandes fortunes qui préfèrent s’investir dans des pays plus prometteurs.
LA DEMOCRATIE EN CHUTE LIBRE
Les diverses calamités précitées trouvent leur source dans la décadence de la démocratie pratiquée par ceux-là mêmes qui se présentent, non sans arrogance, comme démocrates. La campagne présidentielle fut un festival réciproque et complexe de promesses intenables énoncées avec de l’argent qui n’existe pas. Le gagnant a voulu tenir des promesses pour s’en glorifier.
Au lieu de cela, il devait laisser les promesses et calmement agir pour le bien commun des citoyens et faire sa mue en conséquence avec le courage de briser plusieurs tabous.
Il ne manque pas d’exemple à l’étranger d’un pouvoir issu des urnes et sachant faire le contraire de ce que l’on attendait.
Pour y parvenir il faut savoir se hisser au-dessus de soi-même.
© Michel de Poncins
Oui la democratie est devenue un véritable problème du fait que 51% ont voté non au traité de Maastrish, avec le traité de Lisbonne on prétendrait le contraire. Alors qu’en faite majoritairement l’Europe n’intéresse plus la France vu son déclain.
Et ba voilà on va encore me dire que j’ai fais des fautes
Vous parlez fort justement du gaspillage de l’argent public par ceux qui nous gouvernent : notre nouveau président, « normal » celui-là, François Hollande, a créé une commission de rénovation et de déontologie de la vie publique qui va grassement rétribuer les copains socialistes ! Au diable les économies, il faut bien que les socialistes au pouvoir profitent des fruits de notre travail, sinon, où serait leur logique ?
Cette commission est chargée de proposer les réformes à même de répondre aux préoccupations exprimées par le Président de la République dans une lettre à la nation, et de formuler toutes les autres recommandations qu’elle jugera utiles. Elle remettra son rapport au Président de la République avant le 15 novembre 2012.
Voici la liste des membres de la commission :
M. Lionel Jospin, ancien Premier ministre, est nommé président de la commission instituée par le présent décret.
Sont nommés membres de la commission :
M. Olivier Schrameck, président de section au Conseil d’Etat ;
Mme Chantal Arens, présidente du tribunal de grande instance de Paris ;
Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ancienne ministre ;
Mme Julie Benetti, professeure à l’université de Reims ;
M. Jean-Claude Casanova, membre de l’Institut, président de la Fondation nationale des sciences politiques ;
M. Jean-Pierre Duport, préfet de région honoraire ;
M. Jean-Louis Gallet, conseiller à la Cour de cassation, vice-président du Tribunal des conflits ;
Mme Marie-Christine Lepetit, chef du service de l’inspection générale des finances ;
Mme Wanda Mastor, professeure à l’université Toulouse-I ;
M. Ferdinand Melin-Soucramanien, professeur à l’université Bordeaux-IV ;
Mme Agnès Roblot-Troizier, professeure à l’université d’Evry ;
M. Dominique Rousseau, professeur à l’université Paris-I ;
Mme Hélène Ruiz-Fabri, professeure à l’université Paris-I.
Est nommé rapporteur général de la commission : M. Alain Ménéménis, conseiller d’Etat.
Monsieur Jospin sera rémunéré à hauteur de 122.000€ pour ce travail difficile,
Madame Bachelot 92.000€ et les autres auront 80.000€. La presse « bienveillante » n’en parle pas, bien entendu …
Mais ce n’est pas tout : Il est écrit dans le décret n° 2012-875 , que ladite commission peut entendre ou consulter toute personne de son choix. Ces personnes, nommées « Consultants », toucheront une indemnité de 35.000€ pour leurs conseils, forcément avisés.
34 ont déjà été nommés dont voici deux noms :
Mme Sylviane Agacinski, philosophe épouse de Mr Jospin.
Mr Pierre Bachelot, Fils de Mme Bachelot.
La commission va coûter au contribuable : 2.444.000€, sans compter les frais annexes de ces personnes.
Le président normal fait travailler les copains et copines.
Et vous, vous allez gagner des taxes, taxes, taxes et IMPÔTS ;
CE JEUDI 26 JUILLET, LE GOUVERNEMENT VIENT D' »EFFACER » LA DETTE DE LA COTE D’IVOIRE DE 3 MILLIARDS D’€UROS.
NORMAL?
QUI VA PAYER TOUT CELA ET SURTOUT, CREDIBILISER LA « NORMALITE » ?
Diffusez ce message, puisqu’il faut faire le travail que la presse complaisante gauchiste refuse de faire.
Ce message a déjà ét diffusé, mais il faut croire que ce n’est pas encore assez .Pourtant quel scandale tout cet argent gaspillé,mais, c’est « NORMAL » de gratifier « les copains » avec notre argent !!!
Merci pour ces informations qui doivent absolument être diffusées même dans la torpeur estivale
Oui c’est ce qu’ils ont dit mais par derrière le gouvernement ivoirien ont peut être payer en diamant où on fait des « arrangements » qui arrangerait bien la France ! Vous croyez vraiment que le gouvernement français enlèverait une dette aussi importante sans y avoir son intérêt non?
« Il ne manque pas d’exemple à l’étranger d’un pouvoir issu des urnes et sachant faire le contraire de ce que l’on attendai »
De Gaule en fut un triste exemple, bien qu’il »nous ai compris » !
Vous avez voté pour lui, maintenant vous l’avez pour 5 ans !
Alors il vaut mieux vous taire car il est sur la plage avec sa radasse.
Dans la société où je travaillais l’année où Mitterrand a augmenté le SMIG, il y avait, comme dans la plupart des sociétés, un budget pour la masse salariale. Ce budget n’étant pas, comme dans l’administration, sujet à des variations en fonction des idées politiques, j’ai été augmenté, en tant que cadre de 0,5%. Il faut dire, bien sûr, qu’étant cadre, je faisais déjà parti des riches de cette époque. Le socialisme l’évolution vers le nivellement par le bas.
les sénateurs PS se foutent bien de la croissance.
« ils se mobilisent en faveur de l’euthanasie »annonce le figarose
Ne peut on pas les euthanasier avant l’heure?
L’excellent Milton Friedman nous parle du salaire minimum et de ses effets néfastes (chômage, pauvreté…) :
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http://www.youtube.com/watch?v=IP61rw8JXnk
Le fond du problème est le coût du travail et ce coût est directement lié aux nombreux prélèvements qui le frappent. Lesquels prélèvements sont directement issus du niveau de dépenses de l’état et des administrations diverses du « haut » en « bas ».
Quand les français vont-ils se décider à bien décortiquer leur feuille de paie et comparer ce qu’ils touchent à ce que ça coute au client de leur entreprise ?
J’ai toujours été effaré d’entendre parler de part salariale et de part patronale. Belle construction d’enfumage du citoyen, savamment entretenue autant par les médias que par les syndicats.
Et pendant ce temps là, les élus et leurs cours rapprochées vivent bien, très bien.
Une solution pour éviter que les politiques racontent n’importe quoi
C’est de créer un contre pouvoir La VOTATION à la SUISSE ou référendum d’initiative citoyenne R.I.C… Ne peut être déclenché que par des citoyens et surtout pas les élus
ah, le SMIC!
On se focalise sur la revalorisation rituelle du SMIC,
Heureusement qu’il existe!
le PS-PC fait tant et tant qu’on a l’impression qu’il s’agit d’un acquis social, d’une conquete de la gauche
.En vérité le SMIG fut créé en 1950 par le gouvernement Bidault
malgré l’opposition féroce de toute la gauche et des syndicats
encore une imposture historique
La vérité, c’est que le SMIC crée du chômage et un tassement des salaires.
La vérité, c’est malheureusement qu’aujourd’hui il serait quasiment impossible de revenir sur le SMIC.
La vérité, c’est qu’on est mal barrés pour encore quelques années dans le meilleur des cas…
oui.
mais je relève simplement la posture et l’imposture de la gauche(surtout communiste)qui ne voulait pas du SMIC pour de mauvaises raisons
et SMIC et les 35 heures rien de telle pour tué une économie sans oublier les taxes « sociales » au détriment du travailleurs …