–
–
–
–
Michel Garroté – Sur dreuz.info, nous avons été parmi les premiers, à ne pas exclure, la thèse de l’attentat, dans l’explosion de l’usine AZF de Toulouse (France).
Or, voici que selon un nouveau rapport d’experts cité par le quotidien Sud-Ouest (extraits adaptés ; cf. lien vers source en bas de page), la fuite d’ergol dans l’usine AZF, le 21 septembre 2001, était possiblement liée à un attentat terroriste. Solidement étayé, le rapport repose sur la thèse d’une première explosion ayant précédé celle du fameux hangar 221, où était stocké le nitrate d’ammonium. Elle se serait produite au sein des installations de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), voisines de celles d’AZF. Le rapport n’exclut donc pas que la fuite d’ergol puisse être liée à un attentat terroriste. Tous ces éléments ont de quoi troubler la justice, à quelques semaines de la décision que doit rendre la cour d’appel de Toulouse dans le procès AZF.
Protégée par le secret-défense, la SNPE n’a jamais été ciblée par l’instruction judiciaire. Elle faisait pourtant l’objet de menaces prises en compte par les services de renseignement. Après l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, les autorités françaises craignaient que des terroristes ne fassent sauter le site dans le but de libérer du phosgène, un gaz hypertonique que le vent d’autan aurait pu disperser sur Toulouse. Quelques heures avant le drame, un inconnu – dont le corps a été immédiatement incinéré !… – est mort peu après avoir été grièvement blessé sur le site de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE). La justice n’a jamais cherché à élucider les conditions de ce décès suspect derrière lequel se cache peut-être le mystère de la fuite d’ergol, conclut, en substance, Sud-Ouest (cf. ci-dessous lien vers source).
–
–
–
–
Pour mémoire, rappelons que l’A.I.P.J. avait déjà posé, il y a quelques années, des questions politiquement incorrectes sur le dossier AZF (extraits adaptés ; cf. lien vers source en bas de page) : « Qu’en est-il aujourd’hui de ce grand mensonge d’Etat concernant l’explosion de l’usine AZF de Toulouse ? Pourquoi le procureur après seulement trois jours d’enquête affirma sur un ton péremptoire qu’il s’agissait d’un accident à 99% ? Pourquoi cette thèse est-elle la thèse officielle alors que la communauté nationale des chimistes a tout simplement ridiculisé les éléments de l’enquête en démontrant que l’amonitrate ne pouvait exploser qu’après avoir subi un échauffement soudain et violent de plus de 400 degrés ? « Le nitrate d’ammonium ne peut pas exploser sans l’apport d’une quantité d’énergie importante, martèle Christian Michot, directeur de la certification à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Par ailleurs, il faut préciser qu’existent plusieurs produits avec des qualités différentes. L’engrais est le moins sensible des produits constitués de nitrate d’ammonium » ».
« Brigitte Diers, directrice de l’unité de prévention du risque chimique au CNRS, va dans le même sens : « D’un point de vue de chimiste, c’est un produit normalement stable. Cet oxydant très fort est cependant classé comme très réactif et peut exploser sous certaines conditions. La condition sine qua non est la présence d’une grosse source d’énergie ». Pourquoi les témoignages des personnes affirmant avoir entendu deux explosions ou avoir vu un éclair furent systématiquement écartés ? Des cassettes acoustiques qui servaient à l’enregistrement d’une conférence à Toulouse, lors de l’explosion, révèlent qu’il y a bien eu deux explosions distinctes de 8 secondes. Mieux encore, grâce à des procédés mathématiques et scientifiques, on a réussi à déterminer l’endroit exact de la première explosion. Or, il s’avère que le lieu de la première explosion est différent de la seconde. Et où s’est déroulée la première explosion ? Dans l’usine de la SNPE, usine fabriquant le carburant de la fusée Ariane. Ainsi ces enregistrements confirment les témoignages des nombreux témoins qui avaient déclarés qu’il y avait eu deux explosions ».
« Pourquoi les Français sont-ils tenus dans l’ignorance de l’existence de ces cassettes ? Pourquoi la justice ne mentionne-t-elle pas leur existence ? Ce que l’on sait également, c’est que la première explosion a été suffisamment forte pour être entendu dans un rayon de trois kilomètres par de nombreux témoins. Ces derniers ont déclaré avoir cru à l’explosion de leur conduite de gaz. Et pour cause ! On sait aujourd’hui que cette première explosion à l’usine SNPE fut souterraine (dans les sous-sols de l’usine). C’est d’ailleurs cette explosion que les sismographes de la région ont enregistrés. La seconde explosion, celle de l’usine AZF est survenue 8 secondes plus tard. Bien plus forte elle a ensuite éclipsé la première. Ce que l’on sait aussi désormais, c’est qu’avant la seconde explosion, celle de l’usine AZF, il y a eu des arcs électriques, des bugs informatiques et des pannes électriques dans l’usine et aux alentours ainsi qu’un éclair lumineux dans le ciel, visible sur trois kilomètres et observé par de nombreux témoins ».
« Que s’est-il passé à la SNPE ? Qu’est ce qui a provoqué la première explosion ? Qu’est-ce qui a pu provoquer ensuite l’explosion de l’usine AZF ? Le 30 août 2001 (soit avant les attentats de New-York) la DST opère une descente dans l’usine SNPE. La cause de cette opération ? La CIA venait d’avertir les services français que des menaces terroristes pesaient sur l’usine. Le journal suisse « Le Matin » a révélé ces informations dès le lendemain de l’explosion de Toulouse mais curieusement personne en France ne s’est officiellement intéressé à cette piste. Pourquoi ? Pourtant à l’issue de cette visite, la DST décide de placer l’usine en plan Vigipirate renforcé. Alors que s’est-il passé puisque l’on sait maintenant que la première explosion a bel et bien eu lieu dans l’usine SNPE ? Pour le moment nous ne le savons pas. Mais ce que l’on sait, c’est que le transformateur électrique de l’usine fut détruit, que l’usine a subi de nombreux dégâts. « Les conséquences de l’explosion de l’usine AZF » déclarent les responsables. Est-ce si évident ? Ce que l’on sait aussi c’est que le tas d’amonitrate incriminé se trouvait à mi-distance entre les deux usines ! Ce que des experts affirment c’est qu’il est tout à fait possible que le sol humide (la première explosion s’est déroulée en sous-sol) ait pu servir de conducteur aux arcs électriques pour frapper l’entrepôt d’amonitrate », concluait, en substance, l’A.I.P.J.
–
–
–
–
Et toujours pour mémoire, rappelons que webresistant avait publié l’interview que je reproduis ci-après : samedi 22 septembre 2001, 9 heures, entretien avec un officier des services de sécurité français (cf. lien vers source en bas de page).
Vous m’avez affirmé hier soir que ce n’était pas un accident. Sur quoi vous basez-vous ?
Il y a d’abord des indices troublants: 10 minutes après l’explosion, la préfecture affirmait que ce ne pouvait être un attentat. Quelle précipitation alors que les victimes n’avaient pas encore été dégagées des décombres! Puis tout au long de la journée, A2 et FR3 se sont relayés pour minimiser le nombre des victimes. Il y a en réalité 50 morts et pas loin de 1000 blessés. On n’a jamais vu ça dans une explosion d’usine chimique, pas même lors d’accidents de raffinerie avec des produits bien plus volatils, inflammables et détonants.
Vous êtes absolument sûr pour le nombre de victimes ?
Absolument. Il n’y a que les télés pour essayer de faire gober qu’on ne pouvait pas bien compter les morts et les blessés parce qu’ils étaient répartis sur plusieurs hôpitaux !
Cela peut être pour tenter de cacher une faute industrielle grave dans laquelle des « autorités » seraient plus ou moins impliquées ?
Oui, mais l’hypothèse ne tient pas si l’on prend en compte le sifflement entendu par plusieurs rescapés juste avant l’explosion. Comme si une roquette avait percuté le bâtiment. Témoignages à prendre d’autant plus au sérieux qu’une explosion au sol n’aurait pas provoqué un cratère de l’ampleur de celui que j’ai vu. Et que les téléspectateurs ont pu voir aussi sur certaines images… Avant qu’elles n’aient été censurées ! Par ailleurs, pourquoi avoir dépêché une armada de psys pour essayer de convaincre les témoins que le sifflement, ils l’avaient entendu APRES et non AVANT l’explosion? Psychologues, puis psychiatres avec la connotation « maladie mentale » que l’on sait, se sont relayés pour tenter de brouiller les souvenirs de gens terriblement choqués. La vérité officielle est: « Vos oreilles ont sifflé après la déflagration, votre imagination a fait le reste.
Admettons. Dans ce cas, s’il s’agit d’un attentat, on peut tout de même se poser des questions: Pourquoi n’a-t-il pas été revendiqué ? Pourquoi surtout n’a-t-il pas frappé la poudrerie juste à côté, avec des dégâts sans commune mesure ?
L’attentat a été revendiqué par un groupe islamiste encore inconnu en France : Es Seyf al islami. Le sabre de l’islam. Deux personnes, Ahmad M. et Mostefai S., qui étaient repérées depuis plusieurs jours ont été arrêtées par les services spéciaux vers 15 heures, vendredi 21 septembre. Depuis, elles ont disparu de la circulation. N’avez-vous pas remarqué l’air gêné de Douste-Blazy, ou du procureur de la république qui, eux, sachant à quoi s’en tenir, parlaient ‘d’autre chose’ qu’un accident ?
Soit. Mais pourquoi pas la « poudrerie » qui fabrique des propergols pour les missiles bien plus explosifs que des engrais ?
La poudrerie était visée, avec un lance-roquette depuis une des tours du Mirail. Ce quartier, véritable cité interdite à forte densité de population maghrébine, aurait été soufflé, mais cela importait peu à nos terroristes. Ils seraient morts en martyrs, entraînant avec eux au paradis d’Allah des milliers de coreligionnaires. Mais Toulouse aurait été rayé de la carte! Des centaines de milliers de victimes. « On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs » est aussi un proverbe en terre d’islam. Le miracle est que nos apprentis terroristes n’ont pas su calculer la « flèche », phénomène bien connue des artificiers, c’est-à-dire la modification de trajectoire d’un projectile en fonction de paramètres tels que la hauteur d’où on le tire, la distance à parcourir et la dérive due au vent. Or, hier, il soufflait un violent vent d’autan sur Toulouse. Mais je suis formel: LA POUDRERIE ETAIT BIEN VISEE. Seul un miracle a fait dévier le missile de quelques degrés et percuter un bâtiment mitoyen avec des conséquences limitées, toutes proportions gardées bien évidemment.
Vos fonctions vous permettent-elles d’avancer de tels propos sans risque d’erreur ?
Je vous assure que oui. Mais naturellement, quand on témoigne dans ce pays déliquescent, qui préfère tenir le peuple dans l’ignorance dès qu’il s’agit de méfaits commis par des musulmans, mieux vaut ne pas en dire trop sur soi même si on veut éviter la prison. Ou un « accident ». Mais la vérité ne pourra être cachée éternellement. Des bazookas, des lance-roquettes, il y en a dans toutes les caves des « cités ». Pas seulement à Béziers ou à Toulouse. Les islamo-mafieux de l’UCK, grands amis de la France comme chacun sait, fournissent le matos. En bons musulmans solidaires de leurs « frères ».
Et la présence ce Chirac et Jospin dans les heures suivant l’explosion, à votre avis ?
Outre la préparation de leur campagne électorale, c’était pour venir s’assurer que toutes les dispositions avaient été bien prises pour étouffer l’affaire. C’est la faute à la malchance. Ou à la maladresse. A l’heure où je vous parle, les deux terroristes Ahmad M. et Mostefai S. ont été discrètement mis hors d’état de nuire. Comme ça, pas de risque de procès-tribune. Pas de risque non plus que les méchants Français racistes en tirent argument. Il ne faut à aucun prix salir les « chances pour la France » (fin des extraits adaptés de l’interview publiée par webresistant).
Michel Garroté
Rédacteur en chef
Reproduction autorisée avec mention www.dreuz.info
–
http://www.sudouest.fr/2012/08/29/azf-la-these-officiel-le-remise-en-cause-806412-4697.php
–
http://www.oocities.org/tribune_libre_org/trib/trib_024.html
–
http://webresistant.over-blog.com/article-23014681.html
–
–
Cette information est passé au JT de Canal+ ce midi.
Le journaliste a affirmé que contrairement à ce qui est affirmé par les experts la SNPE n’était pas couverte par le secret-défense.
Qu’en est-il réellement M.Garroté?
A l’époque, l’hebdomadaire VALEURS ACTUELLES avait fait paraître une enquête basée en particulier sur des enregistrements de cours dans deux facultés situées à deux endroits différents de la ville. Les différences de durées d’intervalles ont pu permettre une triangulation et préciser l’endroit exact de la première explosion. Lorsque le procès a commencé, nouvel article sur V.A.
La justice a menacé………… Interdit…….La vérité officielle seule….
Un ingénieur d’AZF a été jeté au sol par la première explosion, la seconde a pulvérisé les vitres de son bureau. Il était sauvé par cette chute.
Les commentaires de la TV aux ordres affirment que l’information d’hier est un ultime sursaut d’AZF voulant se dédouaner…
Y manque plus que la construction d’une mosquée cathédrrale sur le site de la catastrophe !
On va aller y balancer une tête de cochon pour éviter le désastre..
Exact, comme la mosquée qu’ils veulent construire en place du ground zero ! Tout est possible, puisque le monde ronfle !
..OUI, très bonne idée, mais construite sue un sous-sol BOURRE D’EXPLOSIFS.. ! !
si c’est un attentat , on a bel et bien perdu la guerre qui perdure aujourd’hui !
Je connais la version de l’attentat tel que publiée par l’hebdomadaire l’Express en son temps.
Je ne doute pas que cette piste islamiste soit sérieuse.
Mais force est de constater que nous avons sur ce thème, trois versions qui ont de nombreuses convergences mais aussi des points de contradictions importants : la version de la journaliste de l’Express Anne-Marie Casteret (aujourd’hui décédée) qui pointait clairement du doigt la mouvance islamiste de la région, celle exposée dans la première partie de cet article de Dreuz.info qui nous parle d’une explosion préalable sur le site de la SNPE, enfin celle de l’agent de sécurité (voir interview) qui y voir un tir de missile ayant raté sa cible sur le site de la SNPE pour atteindre le hangar AZF de stockage des amonitrates.
Est-il envisageable que le tir d’une rocket (pas d’un missile !) puisse être pris pour cette fameuse explosion intervenue avant la déflagration des amonitrates AZF ? (pas avec un décalage de huit minutes de toute façon)
Dreuz.info, ou un Dreuzien bien informé peut-il, faire la synthèse de ces différentes hypothèses ?
Envoyons un n’ième expert sur place cette fois avec une boussole et une torche !
oui et ils joueront au Cluedo sur place !
Huit secondes, pas minutes : « Des cassettes acoustiques qui servaient à l’enregistrement d’une conférence à Toulouse, lors de l’explosion, révèlent qu’il y a bien eu deux explosions distinctes de 8 secondes. »
Oui, merci, huit secondes (c’était une faute d’inattention de ma part) !
En partant sur la base que la rocket a une vitesse moyenne de 600 km/h (?, aucune idée !), soit 166 m/sec, la tour du Mirail est à 1,4 km du site. c’est donc plausible.
A 900 km/h, les rockets à mon avis (mais je suis incompétent en la matière) ne dépasse pas la vitesse du son, le Mirail est à 2km du site. C’est encore plausible.
Mais qui peut confirmer ? De fait, je ne sais pas si un tir de rocket procure une détonation.
Valeurs ctuelles a défendu avant l’ express cette thèse dès le début ainsi que le lieu de la première explosion : sur le site de la SNPE, d’ou pourrait venir la source d’énergie nécessaire à l’explosion du nitrate…
Il fut tellement plus facile et politiquement correct d’incriminer l’entreprise, de couvrir d’opprobre le capitalisme, les grands groupes, boucs émissaires idéaux et, surtout solvables, plutôt que d’entrevoir la culpabilité d’un quelconque terroriste islamique qui, statistiquement, avait de forte chances d’être d’origine maghrébine et, de surcroît, de nationalité française. Il fallait calmer les esprits, bannir tout risque d’amalgame, éviter de stigmatiser la communauté musulmane… On tenait un responsable qui permettait d’occulter le coupable. Comme on pourrait dire : c’était une chance pour la France.
Ne pas oublier non plus les assurances ! En cas d’accident les risques étaient couverts. Si l’on révélait que c’était un attentat terroriste, non seulement cela aurait créé la panique générale, mais en plus je ne sais pas si les assurances auraient couvert ce type de dommage. Et sans doute l’État aurait été tenu responsable pour n’avoir su protéger ses Citoyens d’un attentat. En plus cela aurait peut-être obligé la DGSE à rendre des comptes également et à révéler des dossiers classés top-secrets. Sans compter l’effet de « joie » procurée aux Islamistes, d’avoir eu raison de l’État Français si l’État reconnaissait un acte terroriste.
Donc mieux valait pour l’État étouffer l’affaire.
Cependant je me souviens à l’époque que la piste Islamiste avait été évoquée et vite étouffée. En effet, la dernière personne à avoir pénétré dans le bâtiment était un intérimaire d’origine Magrébine qui n’était pas sensé y pénétrer avec son camion bourré de liquides inflammables, et après l’explosion, il paraît que l’on a retrouvé le cadavre de cette personne un peu éparpillé, mais une chose était sure d’après l’article que j’avais lu, que cet intérimaire mort dans l’explosion portait sur lui 3 slips.
Or quand un kamikaze musulman se fait sauter, il se protège toujours le sexe car en tuant nombre d’infidèles de cette manière, il est sensé devenir un martyr et monter direct au Paradis où 70 vierges l’attendent. Donc il se protège le sexe pour pouvoir bénéficier des plaisirs qui lui sont promis après sa mort de martyr.
Comme cela fait plaisir de lire ne serait-ce qu’un point de vue indépendant sur cette affaire !
Je suis moi-même toulousain, et j’étais à mon lycée proche du centre-ville le 21 septembre 2001. Nous avons en effet entendu deux explosions : la première a semblé venir du sol, nous étions au premier étage et je me souviens avoir tout de suite pensé à une explosion dans les cuisines, situées en sous-sol.
Nous nous sommes tous regardés, demandant « c’était quoi ça ? » Notre professeur, médusé, souffla : « une bombe, peut-être ? » Et vlan ! Les fenêtres qui s’ouvrent soudain sous l’effet du souffle de la deuxième explosion. Vous noterez, comme dans tous les autres témoignages, que l’action entre les deux explosions donne effectivement quelques secondes.
Tous, à l’instant, sommes sortis de notre classe en étant convaincus que nous étions attaqués (ambiance post 9/11). Et à Toulouse personne n’y a cru quand le procureur a expliqué que c’était « à 99% un accident ». A ce moment-là, le mot qui définissait le mieux la réaction des pouvoirs publics dans nos discussions était « Pravda ».
Et n’oublions pas la note en délibéré remise par Me Soulez-Larivière (ancien avocat des époux Turenge…) pointant le lien possible entre la catastrophe et le frère de Mohammed Merah…
mais arrêtez de faire le malin !
Chirac a donné des ordres et a décidé de la version officielle : « c’est un accident », point barre circulez rien à voir.
Et je pense à l’industriel, lui qui savait, et qui a dû se ronger les doigts jusqu’aux dernières phalanges
naturellement que c’était un ATTENTAT .
Notez que nos laquais de journaleux ne se sont pas risqués à contredire la version officielle.
C’est comme le nuage radioactif Russe il n’a pas osé franchir nos frontières.AZF ne peut pas être un attentat surtout à Toulouse la ville de qui déjà……………..
Aujourd’hui certains essaient de faire accroire que l’ignition serait partie de l’usine de la SNPE. Si cela était, il y aurait eu des traces de feu et d’explosion à la SNPE. Rien de tout çà. Il se serait agi d’une catastrophe majeure pour cette usine qui fabrique de l’ergol, un comburant extrêmement inflammable. Or la SNPE n’a ni brûlé ni explosé ; les dégâts importants relevés sont dus au souffle de l’explosion d’AZF.
A quelques semaines du « verdict » de la justice, les journaleux de l’un et l’autre camps s’excitent, mais ça ne changera rien aux faits.
L’explosion de l’Usine AZF a été déguisée dans les heures qui ont suivi par le procureur qui ne savait encore rien : « À 99% ça n’est pas un attentat !)
On comprend que Jospin et son équipe aient choisi de se défausser sur un accident « industriel ». Un attentat islamiste en France dix jours après le 11 Septembre, ça aurait fait mauvais genre et puis c’est Total qui paierait la note en lieu et place de l’État.
30 morts officiel, des milliers de blessés, d’énormes dégâts, la preuve de l’accident est loin d’être démontrée. La piste terroriste a immédiatement été rejetée alors que…
De tous les journalistes qui ont enquêté , le texte le plus instructif est celui d’Anne Marie CASTERET.( LEXPRESS.fr, publié le 16/01/2003)
Cette journaliste, aujourd’hui décédée penchait pour l’attentat.
Texte assez long joint pour information. J’ignore s’il est encore sur le Net. Si JPG veut bien le mettre en ligne…
« Texte assez long joint pour information. » : me l’envoyer par le formulaire de contact du site.
Bien noté pour une prochaine fois. Merci à vous et à toute l’équipe.
Non, c’était un arc électrique. Ligne électrique souterraine. Bien sûr, aucune trace. Tout a été nettoyé.
Les Français ont droit à la vérité officielle. Rien d’autre !
Vous pouvez contacter la rédaction de VALEURS ACTUELLES, je ne pense pas qu’ils puissent prendre le risque d’affronter la « justice » en publiant un nouvel article, mais vous aurez les références des anciens articles.
Par LEXPRESS.fr, publié le 16/01/2003
Entre 2001 et 2003, la journaliste d’investigation Anne-Marie Casteret, aujourd’hui disparue, a enquêté sur la tragédie de Toulouse. Se basant sur les failles de l’enquête, elle penchait pour l’hypothèse terroriste, thèse aujourd’hui écartée par les experts judiciaires à l’issue de l’enquête officielle. Voici ce qu’elle écrivait en 2003. L’Express.fr
L’explosion a été revendiquée par plusieurs groupes; le rapport des RG n’a pas été exploité; deux expertises médicales ont disparu; il y aurait eu deux cadavres de trop sur le cratère; l’emploi du temps du manutentionnaire Hassan J. n’a pas été vérifié; son ami Samir A. avait un curieux profil; et, enfin, 21 kilos de chrome 6 s’étaient mystérieusement volatilisés. Ça fait beaucoup !
L’enquête sur l’explosion de l’usine AZF pourrait bien prendre un tournant décisif ces prochaines semaines. Et aborder enfin, seize mois après la catastrophe du 21 septembre 2001, la «piste interdite», celle de l’attentat. Ecartée d’emblée par le procureur Michel Bréard avec sa formule désormais célèbre «C’est un accident probable à 99%», disqualifiée systématiquement à la moindre évocation médiatique de cette hypothèse, elle avait disparu sous une rafale de postulats chimiques, aussi nombreux qu’éphémères, tentant fébrilement de démontrer la faute professionnelle. Mais aujourd’hui, plus d’un an après la terrible déflagration qui a tué 30 personnes, blessé des milliers de Toulousains et ravagé des quartiers entiers de la Ville rose, les enquêteurs se retrouvent dans l’impasse. L’accident industriel n’est toujours pas démontré.
La dernière hypothèse en date – les produits chlorés, confondus avec des ammonitrates et déversés par erreur dans le sas du hangar 221, provoquant une réaction en chaîne – a même subi un magistral revers lors de la reconstitution, en octobre 2002. L’institution judiciaire a pu à cette occasion vérifier in vivo ce que les deux ouvriers de l’usine mis en examen pour «homicide involontaire» ne cessaient de répéter: «Impossible de confondre les deux produits. Les ammonitrates ne sont pas toxiques et se ramassent sans précautions spéciales, tandis que le chlore est très agressif pour le nez, la peau et les yeux et ne peut être pelleté sans protection.» Une reconstitution très brève: quelques mouvements de pelle dans le tas de dérivés chlorés, et juge, experts et avocats, intoxiqués, pris à la gorge, ont précipitamment reculé pour laisser la place à des martiens portant masque, combinaison et gants spéciaux? Selon des témoins, le nouveau juge d’instruction, chargé du dossier depuis l’été dernier, Thierry Perriquet, s’est alors montré plus que dubitatif devant ce cuisant échec. Depuis, il manifesterait la volonté de tout reprendre, méthodiquement, à zéro. Un espoir pour les employés de l’usine, ulcérés de se voir mis en cause et traînés dans la boue depuis plus d’un an pour une supposée «négligence», eux qui ne croient toujours pas à l’accident. Ils sont rejoints en cela par les Toulousains. Selon un sondage CSA-Toulouse Mag, 65% d’entre eux pensaient en août 2002 qu’un attentat était la cause de la catastrophe. L’avenir pourrait bien confirmer cette intuition. Les avocats d’AZF mais aussi ceux des familles de victimes auront dû attendre de longs mois avant d’obtenir une copie du dossier d’instruction et de pouvoir enfin l’analyser. Aujourd’hui, ils dénoncent, en termes de moins en moins voilés, la «légèreté», les «graves lacunes» et les «incohérences» des investigations policières. Un dossier de plus de 10 000 pages aux effets paradoxaux. Se polarisant sur la négligence industrielle, il a tendance à convaincre du contraire, suscitant chez tous ceux qui l’ont examiné le doute sur l’accident et la conviction d’une enquête partiale, négligeant délibérément l’hypothèse criminelle?
Selon notre enquête, voici, en sept points, pourquoi la piste de l’attentat est aujourd’hui la plus probable et devrait être explorée en priorité.
1. L’explosion a été revendiquée.
Contrairement à une rumeur persistante, plusieurs revendications ont été envoyées à la police, mais également aux organes de presse locaux.
Dès le lendemain de la catastrophe, un individu a téléphoné à la gendarmerie de Saint-Alban et s’est déclaré membre de Houarla, Houarla, Islami, responsable de l’attentat. Puis le groupe Alpha Bravo et le Jihad islamique ont à leur tour revendiqué l’acte terroriste.
L’un des fax envoyés par Alpha Bravo était émis d’un centre de pompiers dont l’appareil avait été piraté à partir de l’Angleterre. Aucune investigation n’a été décidée pour remonter à l’origine de cet appel, alors même que Londres constitue l’une des bases des islamistes les plus virulents.
Enfin, une lettre anonyme envoyée au SRPJ contenant un message bref – «Lui sait qui a fait boum» – accompagné de la photo d’un adolescent d’origine maghrébine ne suscitera pas de recherches pour retrouver ce possible témoin.
• Page : 2 sur 4
2. Le rapport des RG est resté inexploité.
Ce rapport dont nous avions longuement fait état dans L’Express du 20 décembre 2001 était articulé autour de la personnalité de Hassan J., un employé intérimaire qui chargeait des sacs d’ammonitrates dans des camions. Son lieu de travail, le bâtiment IO, était situé juste en face du hangar 221. Hassan J. sera tué par l’explosion. Retrouvé enseveli au bord du cratère, ce jeune Français d’origine tunisienne est transporté à la morgue de l’hôpital Purpan. Lors de l’examen du corps, première étape avant l’autopsie, la médecin légiste est surprise de la tenue très soignée du jeune homme et surtout du port de cinq sous-vêtements sous le pantalon de travail. Ces éléments lui font penser au rituel observé par les auteurs d’attentats suicides en Israël, qui protègent ainsi leur sexe des dégâts de l’explosion. Elle fait part de ses observations aux policiers. Le SRPJ demande alors aux RG d’enquêter. Ceux-ci vont recueillir un certain nombre d’éléments significatifs sur la personnalité et les fréquentations de Hassan J. Ancien délinquant, ce dernier serait tombé depuis plusieurs mois sous l’influence du groupe islamiste «tendance afghane» de Mohammed R. Or des membres de ce groupe, dont le propre fils de Mohammed R., ont été arrêtés, une heure après l’explosion, par la brigade autoroutière de Valence-d’Agen, à 100 kilomètres de Toulouse. La vitre arrière de l’un des véhicules est brisée. Les automobilistes expliquent qu’elle a été soufflée par l’explosion parce qu’ils se trouvaient à ce moment-là à proximité de l’usine. Qu’y faisaient-ils? Pourquoi et comment ont-ils si précipitamment quitté les lieux alors que la panique régnait et que la rocade qui longe l’usine était impraticable?
Les RG signalent aussi une altercation, la veille de l’explosion, entre Hassan J. et des chauffeurs venus chercher leur cargaison d’ammonitrates. Motif: l’un des chauffeurs, fan des Etats-Unis, avait mis dans sa cabine un drapeau américain en berne par solidarité avec les victimes des attentats d’outre-Atlantique. Hassan J. et deux de ses collègues se seraient fâchés, injuriant le chauffeur et collant des étiquettes «produits dangereux» sur la porte de sa cabine.
Tous ces éléments auraient dû inciter la police judiciaire à poursuivre les investigations. Mais le travail des RG sera balayé d’un revers de main. Ridiculisé, même, dans le rapport de synthèse rédigé par le SRPJ le 4 juin 2002: «Toutes ces informations [celles des RG, NDLR] étaient vérifiées et infirmées, hormis les digressions géo-politico-religieuses, invérifiables.» Or rien n’a été vérifié. Ni la brigade autoroutière de Valence-d’Agen ni les membres du groupe de Mohammed R. n’ont été entendus par la police. L’appartenance islamiste de J.? Le SRPJ se contente des dénégations de ses proches pour conclure à «une rumeur accréditée par une certaine presse». Le port de plusieurs sous-vêtements? Là encore, selon le SRPJ, la famille explique «à l’unisson» qu’il s’agissait d’une habitude «due à un complexe de maigreur»… Dans leur rapport, les policiers ne mentionnent même pas le fait que la compagne du manutentionnaire avait jeté à la poubelle, le lendemain de l’explosion, tous les effets personnels du jeune homme. Quant au «rituel kamikaze», les spécialistes entendus par la justice auraient «contesté cette interprétation». L’ambassade d’Israël, consultée, «n’avait jamais constaté qu’un terroriste avait porté plusieurs sous-vêtements avant de se sacrifier»
Un rapport qui prend d’étonnantes libertés avec la réalité. Les auditions contenues dans le dossier d’instruction révèlent le contraire. De fortes contradictions au sein de la famille de Hassan J. démontrent que le jeune homme ne s’était jamais habillé de cette façon auparavant. A commencer par les déclarations successives de sa compagne. Le 25 septembre 2001, elle s’étonnera de la question et répondra curieusement: «Je ne sais pas. Je ne vois aucune explication à vous donner, sinon que ce n’était pas un homme méchant.» Plus tard, après les révélations du Figaro sur le sujet, elle se ravisera: «Il avait coutume de porter plusieurs sous-vêtements, et cela tous les jours, parce qu’il se trouvait maigre.» Le reste est à l’avenant. La s?ur confirmant la coutume familiale, le père tombant des nues et démentant les propos de sa fille, les amis se montrant évasifs… On est donc loin de l’ «unisson» décrété par le SRPJ. De même, les quatre spécialistes auditionnés s’étonnent de la célérité avec laquelle la compagne de Hassan J. s’est débarrassée des affaires de son concubin. Deux d’entre eux déclarent avoir entendu parler du rituel kamikaze et conseillent de s’adresser à l’ambassade d’Israël. Et celle-ci signale qu’elle a déjà retrouvé un terroriste habillé de cette façon (voir document).
En réalité, selon notre enquête, ce rituel est un secret de Polichinelle, bien connu des spécialistes du terrorisme islamique, révélé par les journaux avant même l’attentat de New York. Un rituel recommandé par Al-Qaeda dans la lettre intitulée «Le dernier jour», retrouvée dans les bagages des terroristes du World Trade Center: «Lave-toi, parfume-toi… Couvre parfaitement tes parties intimes… N’oublie pas que des houris t’attendent au Ciel et te disent: ?Viens, ami de Dieu…?»
Si donc Hassan J. s’est habillé le 21 septembre 2001 d’une manière inhabituelle et hautement symbolique, pourquoi?
3. Deux expertises médicales ont disparu du dossier d’instruction.
Ces deux expertises sont pourtant essentielles. Il s’agit des «examens de corps» de Hassan J. et d’un autre manutentionnaire de son équipe, Abder T., tué lui aussi par l’explosion. Plusieurs avocats se sont étonnés de ne pas les trouver dans les copies du dossier qui leur avaient été remises. Me Christian Etelin, défenseur d’un des ouvriers blessés sur le site, a voulu les consulter au tribunal. Après une fébrile recherche, seule une photocopie du premier document a pu lui être confiée, l’original restant introuvable. Quant à l’«examen de corps» d’Abder T., il semble s’être volatilisé. Fâcheuse coïncidence: au début de l’instruction, les enquêteurs demandent à Mme T., comme à la compagne de Hassan J., si son mari portait habituellement plusieurs sous-vêtements. Elle répond par la négative, très surprise de la question. Mais pourquoi la lui pose-t-on? Y avait-il deux employés d’origine maghrébine habillés de la même étrange façon le 21 septembre 2001 sur le site toulousain d’AZF?
Encore plus stupéfiant, la succession d’irrégularités lors de l’examen du corps de Hassan J. à la morgue de Purpan, le 22 au matin. Seules quelques photos prises lors de l’examen figurent au dossier. Aucune ne semble avoir été prise du singulier harnachement du manutentionnaire (un pantalon, un short, un slip, deux caleçons, un slip), ce qui constitue déjà une faute. Mais les autres clichés suscitent bien des interrogations. Pourquoi Hassan J., un homme de 35 ans de corpulence normale, arrive-t-il si «propre» à la morgue, alors qu’il était censé travailler depuis 4 heures du matin, le 21 septembre, et qu’il a été retrouvé «enterré» près du cratère? Pourquoi est-il à peine poussiéreux, quand ses collègues les plus proches sont recouverts de boue et de gravats? Extrêmement soigné dans sa mise, il frappe le personnel de la morgue par ses vêtements, quasi neufs – un bleu de travail impeccable – et par la rigoureuse toilette de son corps, poncé, épilé. La rumeur fait le tour de l’hôpital: «A la morgue, il y a un kamikaze, un homme qui s’était préparé à mourir!» Pourquoi tous ces détails ne sont-ils pas notés dans la fameuse photocopie de l’ «examen de corps» annexée au dossier? Pourquoi ne sont pas non plus décrites les brûlures étendues que constateront les autres légistes, le lendemain, lors de l’autopsie à Rangueil? Pourquoi les yeux sont-ils notés «noirs», eux qui apparaissent d’un bleu éclatant sur les photos? Enfin, dernière absurdité: les remarques de la médecin légiste auraient dû inciter les enquêteurs à la rigueur; or Hassan J. a subi une «préparation thanatologique» le 22 dans l’après-midi, avant l’autopsie qui sera effectuée le lendemain. En clair, le corps a été toiletté et préparé en vue d’une présentation à la famille et à l’imam devant accomplir le rituel religieux. Une erreur de procédure qui pouvait effacer d’éventuels indices…
4. Deux cadavres «en trop» sur le cratère?
L’urgence des soins, la gravité de la catastrophe, la difficulté à se repérer dans une usine détruite expliquent en partie le cafouillage qui a présidé au recensement des blessés et des morts sur le site. Au fur et à mesure qu’ils étaient découverts, les cadavres étaient acheminés vers trois dépôts mortuaires situés à proximité du cratère. Cependant, pompiers et policiers devaient noter l’emplacement exact de chaque corps. Un premier bilan fait état de 23 morts à AZF. Un second de 21. Mais les témoignages de pompiers recueillis par le SRPJ soulèvent plus de questions qu’ils ne donnent de réponses. Si l’on compare le plan établi par le comité d’hygiène et de sécurité de l’usine à celui qui a été dressé par le SRPJ, certaines contradictions intriguent (voir ci-dessus). Le cadavre de Hassan J. est relevé soit au bord du cratère, soit dans le bâtiment IO. Celui d’Abder T., soit au IO, soit près de la sortie A. Un autre manutentionnaire, Bernard L., censé se trouver près de ses collègues, aurait été retrouvé dans le IO, ou alors dans un tout autre bâtiment…
Autre énigme: dans la nuit du 21 au 22, deux cadavres sont retrouvés à proximité du cratère par une équipe de pompiers qui s’apprêtent à quitter le site. Ils signalent qu’il s’agit d’un chauffeur de camion et d’un conducteur d’engin dont ils ignorent l’identité. Si l’on consulte la liste officielle des morts publiée quelques jours plus tard, deux chauffeurs et deux conducteurs d’engin y sont recensés. Or ces quatre hommes avaient déjà été retrouvés lorsque les pompiers signalent les deux nouveaux cadavres. Qui sont donc ces deux hommes? Impossible, aujourd’hui, de le déterminer avec précision
——-
En réalité, selon notre enquête, ce rituel est un secret de Polichinelle, bien connu des spécialistes du terrorisme islamique, révélé par les journaux avant même l’attentat de New York. Un rituel recommandé par Al-Qaeda dans la lettre intitulée «Le dernier jour», retrouvée dans les bagages des terroristes du World Trade Center: «Lave-toi, parfume-toi… Couvre parfaitement tes parties intimes… N’oublie pas que des houris t’attendent au Ciel et te disent: ?Viens, ami de Dieu…?»
Si donc Hassan J. s’est habillé le 21 septembre 2001 d’une manière inhabituelle et hautement symbolique, pourquoi?
3. Deux expertises médicales ont disparu du dossier d’instruction.
Ces deux expertises sont pourtant essentielles. Il s’agit des «examens de corps» de Hassan J. et d’un autre manutentionnaire de son équipe, Abder T., tué lui aussi par l’explosion. Plusieurs avocats se sont étonnés de ne pas les trouver dans les copies du dossier qui leur avaient été remises. Me Christian Etelin, défenseur d’un des ouvriers blessés sur le site, a voulu les consulter au tribunal. Après une fébrile recherche, seule une photocopie du premier document a pu lui être confiée, l’original restant introuvable. Quant à l’«examen de corps» d’Abder T., il semble s’être volatilisé. Fâcheuse coïncidence: au début de l’instruction, les enquêteurs demandent à Mme T., comme à la compagne de Hassan J., si son mari portait habituellement plusieurs sous-vêtements. Elle répond par la négative, très surprise de la question. Mais pourquoi la lui pose-t-on? Y avait-il deux employés d’origine maghrébine habillés de la même étrange façon le 21 septembre 2001 sur le site toulousain d’AZF?
Encore plus stupéfiant, la succession d’irrégularités lors de l’examen du corps de Hassan J. à la morgue de Purpan, le 22 au matin. Seules quelques photos prises lors de l’examen figurent au dossier. Aucune ne semble avoir été prise du singulier harnachement du manutentionnaire (un pantalon, un short, un slip, deux caleçons, un slip), ce qui constitue déjà une faute. Mais les autres clichés suscitent bien des interrogations. Pourquoi Hassan J., un homme de 35 ans de corpulence normale, arrive-t-il si «propre» à la morgue, alors qu’il était censé travailler depuis 4 heures du matin, le 21 septembre, et qu’il a été retrouvé «enterré» près du cratère? Pourquoi est-il à peine poussiéreux, quand ses collègues les plus proches sont recouverts de boue et de gravats? Extrêmement soigné dans sa mise, il frappe le personnel de la morgue par ses vêtements, quasi neufs – un bleu de travail impeccable – et par la rigoureuse toilette de son corps, poncé, épilé. La rumeur fait le tour de l’hôpital: «A la morgue, il y a un kamikaze, un homme qui s’était préparé à mourir!» Pourquoi tous ces détails ne sont-ils pas notés dans la fameuse photocopie de l’ «examen de corps» annexée au dossier? Pourquoi ne sont pas non plus décrites les brûlures étendues que constateront les autres légistes, le lendemain, lors de l’autopsie à Rangueil? Pourquoi les yeux sont-ils notés «noirs», eux qui apparaissent d’un bleu éclatant sur les photos? Enfin, dernière absurdité: les remarques de la médecin légiste auraient dû inciter les enquêteurs à la rigueur; or Hassan J. a subi une «préparation thanatologique» le 22 dans l’après-midi, avant l’autopsie qui sera effectuée le lendemain. En clair, le corps a été toiletté et préparé en vue d’une présentation à la famille et à l’imam devant accomplir le rituel religieux. Une erreur de procédure qui pouvait effacer d’éventuels indices…
4. Deux cadavres «en trop» sur le cratère?
L’urgence des soins, la gravité de la catastrophe, la difficulté à se repérer dans une usine détruite expliquent en partie le cafouillage qui a présidé au recensement des blessés et des morts sur le site. Au fur et à mesure qu’ils étaient découverts, les cadavres étaient acheminés vers trois dépôts mortuaires situés à proximité du cratère. Cependant, pompiers et policiers devaient noter l’emplacement exact de chaque corps. Un premier bilan fait état de 23 morts à AZF. Un second de 21. Mais les témoignages de pompiers recueillis par le SRPJ soulèvent plus de questions qu’ils ne donnent de réponses. Si l’on compare le plan établi par le comité d’hygiène et de sécurité de l’usine à celui qui a été dressé par le SRPJ, certaines contradictions intriguent (voir ci-dessus). Le cadavre de Hassan J. est relevé soit au bord du cratère, soit dans le bâtiment IO. Celui d’Abder T., soit au IO, soit près de la sortie A. Un autre manutentionnaire, Bernard L., censé se trouver près de ses collègues, aurait été retrouvé dans le IO, ou alors dans un tout autre bâtiment…
Autre énigme: dans la nuit du 21 au 22, deux cadavres sont retrouvés à proximité du cratère par une équipe de pompiers qui s’apprêtent à quitter le site. Ils signalent qu’il s’agit d’un chauffeur de camion et d’un conducteur d’engin dont ils ignorent l’identité. Si l’on consulte la liste officielle des morts publiée quelques jours plus tard, deux chauffeurs et deux conducteurs d’engin y sont recensés. Or ces quatre hommes avaient déjà été retrouvés lorsque les pompiers signalent les deux nouveaux cadavres. Qui sont donc ces deux hommes? Impossible, aujourd’hui, de le déterminer avec précision.
• Page : 3 sur 4
5. Aucune enquête n’a été menée pour vérifier l’emploi du temps de Hassan J.
Ancien délinquant condamné pour proxénétisme, vol et viol, soupçonné d’avoir participé à un trafic de voitures avec l’Allemagne, signalé par les RG comme proche de la mouvance islamiste, il aurait dû faire l’objet d’une enquête pointilleuse… qui reste à mener. D’après plusieurs témoignages que nous avons recueillis, Hassan J., embauché par une société de sous-traitance travaillant régulièrement pour AZF, manifeste un changement d’attitude quelques jours avant l’explosion. Il «traîne dans son travail et se balade un peu partout sur le site». Il entre plusieurs fois dans l’usine avec, dans sa voiture, un passager inconnu, ce qui est rigoureusement interdit et lui vaudra des remontrances du service de sécurité. Il fait embaucher un ami le lundi 17 au matin. Guère motivé, Djilali E. ne travaille pas, participe au différend avec les camionneurs la veille de l’explosion et ne vient pas travailler le jour même, «parce qu'[il ne s’était] pas réveillé». Toujours la veille de l’explosion, Hassan J. cherche à faire embaucher une autre relation, Smaïn B. Il le fait inscrire sous un faux nom, qu’il épelle «T.r.u.c.k», et se montre très énervé quand le service de sécurité refuse de laisser entrer ce nouveau venu. Le 21 septembre, il arrive à l’usine à 4 heures du matin, comme d’habitude, mais ne commence à travailler qu’à 5 h 30. Comme la veille, lui et deux autres intérimaires traînent. Les camionneurs s’énervent. Le ton monte. «Il nous a dit qu’il était un combattant turc, qu’il faisait la guerre», raconteront les deux hommes. Et puis cette phrase du manutentionnaire: «Tu vas voir, ça va être une bonne journée! Tu t’en souviendras…»
Tous les chauffeurs impliqués dans ces altercations ont reconnu Hassan J. sur les photos d’identification. Ils reconnaissent aussi Abder T., mais signalent un troisième homme qu’ils ne retrouvent pas sur le catalogue de photos de la police. L’un des chauffeurs se souvient même de s’être colleté avec ce dernier à la sortie de l’usine, un peu avant 10 heures, le matin du 21 septembre 2001.
6. Le curieux profil de Samir A.
Ce troisième homme, est-ce Samir A.? Le SRPJ était resté plus que discret sur ce troisième intérimaire. Originaire de Borj Menaïel, en Algérie, il obtient sa carte de résident en France à la fin de 1999. Il se fait embaucher à AZF le 19 septembre pour laver les carreaux. Le vendredi 21, deux jours plus tard, il quitte l’usine à 9 h 50. Soit une demi-heure avant l’explosion. Version officielle: il avait une gastro-entérite. C’est bien possible, mais, là encore, la police se contentera des déclarations de Samir A., affirmant ensuite: «Tous ses dires étaient vérifiés et s’avéraient exacts.» Or rien n’a été vérifié.
Pourtant, les explications de Samir A. vont à l’encontre d’autres témoignages et du simple bon sens. Quelquefois, même, il ne dit pas la vérité. Ainsi, quand il quitte AZF le matin du 21 pour rentrer chez lui parce qu’il se sent trop mal, il précise: «Je ne tenais plus sur mes jambes», alors qu’un employé le voit sortir «à pas pressés». Puis, au lieu d’attendre le bus 52 devant l’usine, il s’en va à pied «chercher un autre bus» et ne prend pas la direction d’Empalot, où il dit habiter.
Une demi-heure plus tard, il arrive à la station de métro Fontaine-Lestang, à 3 kilomètres de l’usine, quand le hangar 221 explose. Or, contrairement à ce qu’il explique aux policiers, aucun bus ne peut le déposer à cet endroit, à cette heure, ce matin-là. C’est donc bien à pied que cet homme «qui ne tenait plus sur ses jambes» parcourt 3 kilomètres en une demi-heure dans une direction opposée à celle de l’usine… et à celle de son domicile.
En perquisitionnant chez lui, au début de l’enquête, la police découvre un devis de 120 000 francs pour l’achat de livres techniques sur la chimie et le génie industriel. Il explique l’avoir fait établir pour un ami. De même, on retrouve sur son compte un virement récent de 7000 francs provenant d’une banque new-yorkaise. Il parle d’un cousin, mais l’origine et la destination exactes de cet argent ne seront pas vérifiées.
Autre question: pourquoi cet étudiant qui possède des diplômes universitaires choisit-il un travail de nettoyage à AZF? Il avait déjà accepté un poste d’homme de ménage dans les labos de l’usine à la fin de juillet et au début d’août avant d’aller passer ses vacances à Borj Menaïel… qu’il dit pourtant avoir fui pour «échapper à l’intégrisme».
7. La mystérieuse disparition de 21 kilos de chrome 6
La détonation du chrome 6 provoque une violente lumière et une fumée blanche, deux phénomènes décrits par de nombreux témoins.
Début août: c’est à cette même époque qu’un colis contenant 21 kilos de chrome 6, un produit hautement dangereux, disparaît entre le magasin d’achats, où il a été réceptionné, et le laboratoire qui l’avait commandé. Ce puissant oxydant, utilisé pour des tests de routine, est incompatible avec les ammonitrates: il peut alors provoquer une puissante explosion à la moindre mise à feu. L’enquête interne de l’usine, au début de septembre 2001, ne permet pas de retrouver la trace de ces flacons. Après l’explosion, averti par le responsable du service Achats, le SRPJ se contentera de quelques investigations sommaires… Pourtant, à moins d’imaginer un scénario rocambolesque où les flacons de chrome auraient été pris par erreur dans le magasin d’achats de l’usine et déversés négligemment dans le hangar 221, c’est bien l’éventualité d’un acte criminel, volontaire, qui se trouve alors envisagée… A-t-on recherché des traces de chrome dans les nombreux prélèvements effectués autour du cratère? A-t-on tenté expérimentalement de reproduire une explosion avec ce produit introduit dans un tas d’ammonitrates?
«Ce dossier est déconcertant, résume Me Collard, défenseur des familles de victimes. On a sélectionné des indices, ébauché des scenarii improbables et imposé la version de l’accident avant même tout procès. La situation devient irréelle.» Me Etelin, avec son inimitable accent de faux naïf, s’étonne: «Comment peut-on qualifier d’expertises de telles fantaisies pseudo-scientifiques? Et là-dessus on bâtirait une thèse qui prend les allures d’une procédure réquisitoire! C’est inimaginable…» Me Soulez Larivière, défenseur d’AZF, vient de dresser une longue liste d’investigations complémentaires qu’il demande d’effectuer.
Alors que ses prédécesseurs avaient laissé l’enquête entre les mains du SRPJ, ne procédant à aucune audition en un an, le juge Perriquet a commencé les siennes. Selon les avocats, il manifesterait une impartialité totale et serait prêt à explorer toutes les pistes. Encore faudrait-il que sa saisine le lui permette. Pour le moment, elle est toujours limitée à «homicides involontaires par violation délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence»…
• Page : 4 sur 4
Etonnant que personne ne cite l’article fort bien documenté et tout à fait plausible publié à l’époque par Er…
Cela permet de voir les choses autrement.
Dans ce cas, il ne s’agirait, ni d’un attentat, ni d’un « accident ».
L’accident plaît beaucoup à la version officielle, l’attentat plaît beaucoup … aux autres…
Quant à envisager une troisième hypothèse un peu plus crédible – mais pas forcément la bonne – c’est une autre histoire…
Si ça vous dit, un autre point de vue, ça vous changera un peu de votre ronron…
http://euro-reconquista.com/site/spip.php?article77&var_recherche=azf#forum104
En lisant ce rapport, les enqueteurs, ont enquété sans enqueté tout en enquetant, en fait on a sciament noyé le poisson, cette enquete est pleine d’invraissemblances, on nous prend pour des vaux.
J’ai bien lu dans la presse le lendemain ou surlendemain de l’explosion le nom d’origine arabe d’un suspect retrouvé déchiqueté.
L’article précisait que cet homme portait sur lui de nombreux sous-vêtements.
Un commentaire suivait, disant que les Services de Renseignements savaient pertinemment que les kamikazes islamistes se protègent le sexe pour arriver en bon état au paradis.
Le journaliste rajoutait que certains s’entourait même le sexe de fils d’or.
J’ai relu l’article pour savoir si c’était le cas de l’individu en question, mais l’article ne permettait pas de le savoir.
Donc je ne sais pas s’il avait des fils d’or, mais il est certain que cet homme au nom arabe portait de nombreux sous-vêtements pour protéger son sexe, et était donc impliqué dans cet attentat.
Sollicité à titre personnel au regard de son expérience professionnelle, par Me Soulez Larivière, avocat du groupe Total dans le procès AZF, Jean-Louis Bruguière, ancien juge français spécialisé dans la lutte antiterrorisme, a écrit, en réponse, dans son courrier du 14 juin 2010, avoir constaté un certain nombre de dysfonctionnement dans l’enquête menée, relevant notamment « un parti pris dans la conduite de l’enquête, qui a conduit à négliger délibérément des investigations et vérifications nécessaires et des erreurs ou manquements graves ». En fait l’enquête a privilégié dès le début la piste d’un accident industriel au détriment d’un acte volontaire. Pourquoi ? On a peut-être là un début de réponse.
http://www.valeursactuelles.com/photos/3875/N-Bruguiere.pdf
Il n’en demeure pas moins que même si la piste Hassan Jandoubi envisagée par cette option n’est pas la bonne, la volonté délibérée d’exclure la piste terroriste (10 jours après les attentats contre le World Trade Center) est patente.
Il n’y a aucun rapport dans la bibliographie d’un stock ou tas de nitrate d’ammonium, pur ou impur, qui ait explosé spontanément.
On n’a encore jamais vu un tas d’ammonitrate pur exploser après avoir été pris dans un incendie, sauf si, durant l’incendie, des hydrocarbures ont coulé sur l’engrais et s’y sont intimement mélangés en quantité suffisante. (Société Chimique de France).
Les accidents les plus flagrants de l’histoire sont ceux où on a essayer de fragmenter du nitrate d’ammonium pris en masse avec un explosif.
4 octobre 1918, Morgan, New Jersey, États-Unis.
À la suite de l’incendie d’un atelier de chargement d’explosif qui dura une journée, des obus lancés en l’air retombèrent dans un magasin de 4 000 tonnes de nitrate d’ammonium et y explosèrent. L’un d’eux provoqua une forte détonation. Cependant, malgré d’autres détonations d’obus similaires, une grande partie du stock de nitrate en barils ne fut pas détruit.
26 juillet 1921, Kriewald/Knurów, Silésie (actuellement Pologne)
Pour désagréger 30 tonnes de nitrate d’ammonium pris en masse dans deux wagons, on y fit exploser une cartouche d’explosif minier. Les wagons explosèrent. Dix-neuf personnes furent tuées.
21 septembre 1921, Oppau, Rhénanie, Allemagne
L’explosion, à la suite d’un tir de mine, d’un hangar contenant 4 500 tonnes d’un mélange moitié de sulfate d’ammonium et moitié de nitrate d’ammonium, provoqua la mort de 450 personnes et la destruction de 700 logements. L’usine avait l’habitude de désagréger les tas à l’explosif et avait, à la date de la catastrophe, fait plus de 20 000 tirs. On suppose que la mine a explosé dans une région du tas où la concentration en nitrate d’ammonium était plus élevée que la moyenne. La sensibilité du mélange à l’entraînement explosif augmente très vite avec la concentration en nitrate d’ammonium, ce qui explique qu’une partie seulement (450 tonnes) du tas ait explosé.
1er mars 1924, Nixon, New Jersey, États-Unis
Un incendie, suivie d’explosions, fait rage dans un magasin de nitrate d’ammonium pollué de composés nitrés. Ce nitrate était fabriqué avec de l’acide nitrique provenant d’acide nitrique résiduaire de fabrication de trinitrotoluène.
5 août 1940, Miramas, France
Un tas de 240 tonnes de nitrate d’ammonium pur en sacs explosa après un incendie provoquant l’émission de fumées rousses. L’enquête conclut que l’explosion avait été déclenchée par celle d’un obus projeté par une autre explosion, en l’occurrence d’un wagon de munitions voisin.
5 juin 1940, Rouen, France
Au cours d’un bombardement aérien, une bombe explosa dans un important stockage de nitrate d’ammonium en fûts métalliques (six mètres d’épaisseur). L’engrais se répandit aux alentours du cratère de la bombe, sans exploser.
29 avril 1942, Tessenderlo, Belgique
Le tir d’une cartouche dans un tas de 150 tonnes de nitrate d’ammonium provoqua son explosion. Bilan : plusieurs centaines de personnes tuées.
16 et 17 avril 1947, Catastrophe de Texas City, Texas, États-Unis
Le cargo français Grandcamp, de type Liberty-ship, en cours de chargement, contenait 2 600 tonnes de nitrate d’ammonium en sacs (32,5 % d’azote, 4 % de charges minérales, 1 % de bitume) quand un incendie fut détecté. Pour étouffer l’incendie, le capitaine fit fermer les panneaux de cale et envoyer de la vapeur sous pression. Malheureusement, cette cargaison n’a pas besoin d’oxygène pour continuer à brûler une fois le feu pris. Au contraire, la chaleur de la vapeur accéléra la réaction. La pression augmenta et, après une heure, la cargaison explosa. Elle provoqua la mort de plusieurs centaines de personnes et l’incendie du cargo High Flyer, amarré à 250 m, qui contenait 1 050 tonnes de soufre et 960 tonnes de nitrate d’ammonium. Le High Flyer explosa à son tour le lendemain 17 avril, après avoir brûlé près de 16 heures. Un stock de 500 tonnes du même nitrate d’ammonium qui se trouvait sur le quai, prit feu également, mais brûla sans exploser. Les experts expliquent cette différence de comportement par le confinement plus important dans la cale des bateaux.
28 juillet 1947, Explosion de l’Ocean Liberty, Brest, France
Le cargo Ocean Liberty chargé de 3 300 tonnes de nitrate d’ammonium et de marchandises inflammables (combustibles, lubrifiants, solvants, polystyrène, pneumatiques). Le feu se déclencha vers 12h30. Le capitaine fit fermer les cales et envoyer de la vapeur sous pression. La situation s’aggravant, le bateau fut remorqué en rade vers 14h00, mais s’échoua sur le banc de Saint Marc à quelques centaines de mètres de la plage la plus populaire de Brest. De la fumée noire et rousse s’en échappait et l’incendie devint très violent. Le cargo explosa à 17h00 causant 29 morts et d’importants dégâts dans la ville de Brest pourtant abritée par les hautes falaises qui dominent la rade. Le bruit de la déflagration fut entendu jusqu’à Morlaix, à 60 km. Un raz de marée de quelques décimètres se fit sentir jusque dans le chenal du Four, à plus de 30 km. Dans les deux cas, il s’agit de l’explosion, dans des conditions fortement confinées, du mélange très sensible de nitrate d’ammonium et de combustibles liquides.
23 janvier 1954, en Mer Rouge
Le cargo Tirrenia, chargé de 4 000 tonnes de nitrate d’ammonium, prend feu. Le capitaine a recours à la vapeur pour tenter d’arrêter l’incendie. L’échec de cette tentative le conduit à abandonner son navire qui explosa dans la nuit.
21 septembre 2001
Explosion de l’usine AZF de Toulouse, France
2 octobre 2003, Saint-Romain-en-Jarez, Loire, France
Un incendie se déclare dans un hangar agricole contenant de gros ballots de paille (démarrage de l’incendie), une chambre froide pour la conservation des fruits, des cagettes en plastique de fruits, vides et quatre tonnes de nitrate d’ammonium en sac (engrais). L’incendie se propage de la paille aux parois de la chambre froide, puis aux cagettes en plastique, qui brûlent et fondent, faisant ainsi un mélange détonant avec le nitrate agricole. Il s’est écoulé environ 1 heure 15 minutes entre l’appel aux pompiers pour éteindre le feu de paille et l’explosion du nitrate. Dix-huit personnes ont été blessées, principalement des pompiers, dont deux grièvement.
9 mars 2004, en Espagne
Un camion chargé de 25 tonnes de nitrate d’ammonium 33 % pour engrais, en vrac, explose à Barracas (Communauté valencienne) sur la route nationale 234 Burgos – Sagonte, à la suite d’une collision, faisant deux morts et trois blessés. L’explosion, entendue à 10 km à la ronde, s’est produite une demi-heure après la collision, et s’explique par le fait que l’accident a entraîné la mise en contact du nitrate (comburant) avec le gazole du réservoir (carburant) et par l’incendie qui s’est produit. Elle a créé un cratère important de 5 m de diamètre et de profondeur.
24 mai 2004, à Mihăileşti, Roumanie
Accident routier impliquant un camion transportant 20 tonnes de nitrate d’ammonium, en sacs de 50 kg, qui s’est renversé vers 4h55 et a pris feu. Au bout d’une heure, une violente explosion a provoqué la mort de 18 personnes et en a blessé grièvement une dizaine. L’explosion a creusé un cratère d’environ 15 mètres de diamètre et 10 mètres de profondeur.
22 avril 2004, Ryongchon, Corée du Nord
L’explosion d’un train chargé entre autres d’essence et de nitrate d’ammonium dans la gare de Ryongchon (ville de 130 000 habitants située à 20 km de la frontière chinoise) provoque la mort de 161 personnes et plus de 1 300 blessés. La gare a été rasée, ainsi que tous les bâtiments dans un rayon de 500 m, près de 8 000 logements sont détruits ou endommagés. Deux énormes cratères de huit à dix mètres de profondeur ont été vus sur le lieu de l’accident, dont les circonstances précises ne sont pas connues. Les autorités évoquent une erreur humaine.
Le nitrate d’ammonium est un très vieux produit de la chimie, très utilisé et stocké en énormes quantités (des hangars de 60000 tonnes sont courants) pour peu qu’on respecte des règles de base de la chimie.
C’est un constituant d’explosifs facile à manipuler mais qui peut être versatile.
Si vous avez une pelouse à engraisser, il y en a certainement un petit sac dans votre garage… sans aucun danger pour votre famille.
L’affaire d’AZF n’est pas près d’être éclaircie, le rideau de fumée ne se lèvera pas de sitôt et nos politiciens continueront à se servir des morts de Toulouse pour manipuler l’opinion et nous appeurer avec la chimie et les méchants industriels.
Dans ma région, riche en sites SEVESO seuil haut, le plus gros accident fut l’explosion de … silos de grain.
Pourtant, qui aurait peur d’un sac de farine ?
Si vous aviez le temps, avec 3 produits alimentaires de votre cuisine et un barbecue, je changerais votre regard sur les dangers potentiels domestiques.
– L’explosion s’est produite quand ? 10 jours après la destruction des tours jumelles du World Trade Center.
– La reconstitution donné quoi ? De toute évidence une erreur de manipulation n’était pas possible.
– Mohamed Merah venait d’où ? Toulouse.
– Le quartier du Mirail ? Aussi à Toulouse.
Dormez bien, ce n’était qu’un « accident », il n’y a pas d’islamisation qu’on vous dit.
moi je pence que c’est un attenta le gouvernement les journaliste ces tous des monteurs sa étais magouille en accident
J’aimerais vraiment tomber sur un enregistrement. Je bossait dans le triangle Francazal/Mirail/AZF, et me souviens parfaitement des sons, bien gravés dans ma tête: un « Pshitt » tel un bruit de fusée d’artifice, suivit d’une explosion, faible par rapport à la deuxième ayant eu lieu environ 4 ou 5 secondes après, avec son énorme onde de choc.
Carlos
Quand vous comprendriez que la SNPE ne souffrait pas d’attentat mais de sabotage des essayes de projection de micro ondes ( Plasmas ) je diffusé d’ailleurs ses images sur mon blog : enqueteazf.skyrock.com
Informé les journaliste impliquée bcp de problèmes dans la vie, mais j’insiste parce que ce procès doit être arrêté, sera la fin de la démocratie dans le monde, la fin de la république qui bafoue les principes fondamentaux auquel sont les bases.
Voila que même expliquer la vérité est une affaire d’héro. C’est moi aussi qu’informé l’affaire du mec qui se fais cramé à Cornebarieu, cela déjà en 2005.
Il s’agit d’un intervenant pour le compte des activités secrétés, mort suite aux branchement des câbles électriques au réseau EDF vers 5h05 du matin du 21 09 2001.
C’est moi qui est la source des tels informations micro ondes depuis 2002, Je suis celui qu’arrêteras ce procès à Paris. Vous verrez!
Effectivement la SNPE devrais exploser un peu oui ce jour du 21 09 2001, Serais voulu au long de la mise en route de la co génération, mais cet explosion était calibré par une réel explosion souterraine afin de crée de l’électricité puis des plasmas.
Vous les journaliste pour m’avoir abandonné vous êtes entrant de me faire perdre du temps pour éviter le pire, et AZF n’est qu’un goutte de la réalité.
Changez ou le peuple français vous changerons par force, vous verrez si vous insistez.
Je dis ça parce que tout est dans une logique naturelle qui vous ne connaissez point. Je dis ça pour vous faire réaliser qu’il faut pas en tirer du profils sur cette AFAIRE, il faut en tirer une leçon. La leçon est : Protéger les droits fondamentaux est protéger l’idée de la république…… Pensez y !
Le président de la république qu’il veuille ou non, il sera obligé d’en parler sur cet affaire,, j’aimerais le conseiller pour une meilleur solution, ce que c’est dommage est que je sois obligé de passer par ici et par là afin de faire comprendre.
Bonjour ou bonsoir,
J’ai fait état de cet article dans mon livre qui est sur Amazon au prix de 0,99 Eur.
Mon site OFFICIEL est le : http://www.carlosxerfan.download/