Publié par Jean-Patrick Grumberg le 1 septembre 2012

Des sources du renseignement occidental révèlent que le chef suprême iranien appelle à augmenter la « résistance » contre les pays occidentaux et leurs alliés qui soutiennent les rebelles anti-Assad.

L’ayatollah Ali Khamenei a demandé au corps al-Quds, l’unité d’élite des Gardiens de la Révolution, de préparer des attaques terroristes contre l’Europe et ses alliés, en représailles de leur soutien à des groupes d’opposition syriens, rapporte le quotidien anglais The Telegraph.

Selon le rapport, le Conseil national de sécurité iranien a tenu une réunion d’urgence pour discuter d’un rapport spécial qui explique que les intérêts régionaux de la République islamique sont érodés par les sanctions de l’ONU et par le soutien continu de l’Europe à des groupes d’opposition syriens qui tentent de renverser le président Bashar al-Assad.

Des sources de renseignement précisent que le rapport, qui a été commandée par Khamenei, affirme que l’Iran « ne peut pas rester passive » face à de nouvelles menaces, et que le soutien européen des forces de l’opposition syrienne met en danger « l’alliance de la résistance » de Téhéran et de Damas, et peut également s’avérer préjudiciable aux implantations de l’Iran au Liban, c’est à dire au Hezbollah.

Selon le quotidien britannique, le rapport énumère des recommandations, par lequel l’Iran « doit montrer à l’Occident qu’il y a des « lignes rouges » à ne pas franchir ».

Selon des experts américains, le danger pour les européens vient du fait que, malgré les avertissements continus des Etats-Unis et d’Israël, l’Union européenne refuse toujours d’inscrire le Hezbollah sur sa liste des groupes terroristes et, par conséquent, les activités de la milice chiite sur le continent, à la fois visibles et invisibles, sont de plus en plus inquiétantes.

Un récent rapport du renseignement américain révèle que des milliers de membres et de sympathisants du Hezbollah opèrent dans l’UE et amassent des fonds pour leur direction centrale basée à Beyrouth.

Selon le New York Times, en dépit de l’insistance de Washington et de Jérusalem, l’Union européenne refuse de considérer le Hezbollah comme autre chose qu’un mouvement libanais politique et social.

Alors que le groupe est censé fonctionner dans toute l’Europe, l’Allemagne semble être le centre de l’activité, avec 950 membres et sympathisants connus depuis 2011, selon l’agence allemande de renseignement intérieur.

Le Hezbollah a maintenu un profil bas en Europe depuis les attentats du 11 septembre, mais des experts américains affirment qu’ils n’ont aucun moyen réel pour suivre les cellules dormantes, qui sont considérées comme une menace supérieure en terme de sécurité – peu importe où ils se trouvent.

« Il n’y a pas de consensus entre les Etats membres de l’UE pour mettre le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, » a déclaré au journal le ministre des Affaires étrangères de Chypre Erato Kozakou-Marcoullis. « S’il y a des preuves tangibles que le Hezbollah se livre à des actes de terrorisme, l’UE devrait envisager d’inscrire l’organisation. »

Les principales opérations du Hezbollah sur le continent sont la collecte de fonds et de lobbying – et si l’Union européenne pouvait inscrire ce groupe sur une liste noire, ses actifs seraient saisis et gelés. Le chef du Hezbollah, le cheikh Hassan Nasrallah a récemment déclaré qu’une telle mesure « reviendrait à détruire le Hezbollah. »

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© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4269277,00.html

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