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Michel Garroté – Or donc, le ministre français de l’Education nationale, le socialiste Vincent Peillon, veut réintroduire dans le programme scolaire ce qu’il appelle la « morale laïque ». Je m’abstiens d’ironiser, ici et maintenant, sur les réactions, dérisoires et démagogiques, suscitées en France par la déclaration peillonnesque. Pour ce qui me concerne, il n’y a pas de différence fondamentale entre, d’une part, l’Education nationale version UMP ; et d’autre part, l’Education nationale version PS. Car, en France, la laïcité absolutiste (absolutiste vis-à-vis du judaïsme et du christianisme) et l’allahïcité (complaisante vis-à-vis de l’islam), ces deux formes contradictoires et anachroniques de laïcité, ne peuvent pas aboutir à une quelconque « morale laïque ». Aussi longtemps que la laïcité française demeurera une laïcité à géométrie variable, d’un côté judéophobe et christianophobe, et, d’un autre côté, islamophile, la « morale laïque » restera un concept hypocrite et creux. Vu sous cet angle, toutes les politiques éducatives sous la Ve République, étaient, demeurent et resteront une imposture. Car en effet, « la morale » ou « l’éthique » dite « laïque » est issue de la culture judéo-chrétienne vécue dans une société libre. Mais allez expliquer cela aux politiciens français…
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Christian Vanneste réagit, à l’initiative de Peillon, dans une tribune libre (extraits adaptés ; cf. lien en bas de page) : En évoquant l’enseignement de la « morale laïque », Vincent Peillon cultive l’ambiguïté. On respire dans son discours, à la fois, une bouffée de nostalgie sympathique et le souffle libérateur et républicain, celui de Condorcet, de Jules Ferry. De quoi plaire à droite avec le retour de la « morale de nos pères », comme disait le grand Jules. De quoi plaire à gauche, puisqu’il s’agit d’« arracher » l’enfant aux déterminismes familiaux, et de réveiller la laïcité purificatrice : cette fois, ce n’est plus 89 mais 93. Ce n’est plus Ferry c’est Bourdieu et Buisson. L’État a pour mission de contraindre les hommes à être libres. Les Jacobins sont de retour et sans le bling-bling de Lang.
Christian Vanneste : Le message était attendu. Des collèges assiégés par la délinquance, des écoles d’où a disparu le respect, des élèves ou des enseignants victimes de la violence, tout cela accompagnant des résultats insuffisants et humiliants par rapport à ceux d’autres pays : il était temps qu’un ministre redonne une âme, certes laïque, mais une âme au corps le plus important et le plus coûteux de l’État. Seulement, l’arbre apparemment naïf de la « morale laïque » ne doit pas cacher la forêt des problèmes de la société devant laquelle il est planté.
Christian Vanneste : La philosophie du message est d’une clarté sans ombre dans notre culture : l’Humanisme, les Lumières, la Raison, « l’enfant n’est pas un puits qu’on remplit, mais un feu qu’on allume », l’éducation est ce passage de l’ombre à la lumière, cet accompagnement de la conscience vers son autonomie et la liberté de ses choix désormais éclairés… La voix devient tremblante au souvenir de cet « élitisme pour tous », qui en a élevé plus d’un de l’origine la plus modeste jusqu’au sommet de la pensée et qui a conduit la majorité des autres à être de bons pères (ou mères) de famille, d’honnêtes travailleurs, d’excellents citoyens et de véritables patriotes. Même si la part de « reproduction » et de déterminisme familial a été importante, elle aussi, dans ce parcours collectif, on doit reconnaître l’empreinte de cette pensée dans notre identité nationale.
Christian Vanneste : Empreinte, ou fossile ? Le monde a changé, Monsieur Peillon ! Les sources de formation, on dira plutôt d’intégration, ce qui est puissamment révélateur, ne se limitent pas à la famille, aux pairs issus du même groupe homogène qui redoublait la famille, à l’Eglise avec ses écoles et ses congrégations, qui ont formé le général De Gaulle, par exemple, et à cette école de la République qui devait libérer les consciences des préjugés issus de ses concurrents pour générer des citoyens bons, justes, patriotes, et surtout libre-penseurs. Le rôle de la famille a décru avec son éclatement, son poids est très variable d’un milieu à un autre, son homogénéité culturelle a fondu. Les « pairs » remplacent les pères absents ou délégitimés, la « rue », le quartier, la bande pratiquent parfois une « socialisation » parallèle. Les médias, Internet, multiplient les informations extérieures ou contraires à celles de l’école. D’autres religions sont apparues à la fois plus éloignées de la culture majoritaire et moins malléables à l’assimilation. Bref, l’école voit son rôle diminuer et son enseignement parfois contesté, alors qu’elle n’a jamais scolarisé autant d’enfants et de jeunes et aussi longtemps. Son action éducative revendiquée par le ministre est donc de plus en plus difficile, alors que l’instruction, l’apprentissage des savoirs et des savoir-faire, est critiquée dans son efficacité, mais jamais dans sa nécessité.
Christian Vanneste : C’est pourquoi, après le coup de clairon breveté 1905, le ministre rectifie : il faudra un consensus. Avec qui et sur quoi ? Quels sont les « engagements privés, religieux et politiques qu’il ne faut pas blesser » ? La religion ou la politique sont-elles d’ordre privé, d’ailleurs ? Comment enseigner à l’école une morale commune dans une société qui demain institutionnalisera la relation sentimentale, pour le coup très privée, entre deux personnes de même sexe et dont les programmes scolaires intègrent plus ou moins la grotesque théorie du genre ? On sait qu’il ne s’agira pas d’ordre moral. De désordre immoral, peut-être ? Bien sûr que non : le désordre existe déjà, et il s’agit de tenter de le combattre mollement, dans le cadre du totalitarisme mou de la social-démocratie. L’État-providence, qui se mêle de tout, sauf de l’essentiel, va remplacer la famille qu’il a rendue défaillante, afin de former des individus libérés de toute tradition et infiniment livrés au relativisme : un totalitarisme rampant pour former les sujets d’un mondialisme triomphant, les « miroirs vides » que s’empresseront de briser ceux qui auront été les plus rétifs à l’éducation et n’auront pas appris la tolérance et la politesse.
Christian Vanneste : Il ne s’agit pas non plus d’instruction civique ! Quel aveu ! C’est pourtant là que se situe la mission véritable de l’État : former, au-delà de l’enseignement des connaissances et des techniques, des citoyens, respectueux des lois (en évitant d’en imposer qui soient absurdes), fidèles au pays et dévoués à la nation. La morale est effectivement d’ordre privé et son lieu d’éducation est prioritairement la famille qu’il faut consolider. Le civisme, qui a déjà subi les effets négatifs de la suspension du service militaire doit être, LUI, la priorité au travers des programmes qui lui sont propres et de ceux qui s’y rapportent comme l’Histoire, conclut Christian Vanneste.
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De son côté, Alain Finkielkraut, réagit, lui aussi, à l’initiative du ministre français de l’éducation socialiste nationale (extraits adaptés ; cf. lien en bas de page) : La proposition d’instaurer une discipline de ‘morale laïque’ jusqu’en terminale formulée par le ministre de l’Education, Vincent Peillon, est la démonstration, selon Alain Finkielkraut, philosophe, de l’état “pitoyable” de notre société “bien délabrée”. Vincent Peillon appelle morale laïque ce qu’Orwell appelait ‘common decency’, c’est-à-dire la morale ordinaire. Et il faut que notre société soit dans un état bien pitoyable, bien délabrée pour qu’on ait besoin d’enseigner les rudiments de la morale, de la vie sociale aux élèves”, a assuré l’écrivain, lundi sur Europe 1. Selon lui, cette proposition peut “aider à reconquérir les territoires perdus de la République”. “Mais en même temps, je vois que Vincent Peillon a le souci surtout de ne pas être réactionnaire. Lorsque le journaliste du JDD lui demande si cette morale implique que l’élève se lève lorsque le professeur entre dans la classe, il répond : ‘ce n’est pas le sujet. Il ne faut pas confondre morale laïque et ordre moral’. La mise en scène de la dissymétrie entre l’élève et le professeur ne relève pas de l’ordre moral. Elle me paraît tout à fait naturelle. Aujourd’hui, elle est sans cesse remise en cause, y compris par les professeurs qui aiment s’habiller comme les élèves”, a-t-il affirmé, précisant qu’aujourd’hui, l’école est dans un état “désastreux”, conclut Alain Finkielkraut.
Michel Garroté
Rédacteur en chef
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Reproduction autorisée
Avec mention www.dreuz.info
Et le cas échéant les sources citées
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http://www.lejdd.fr/Societe/Depeches/Finkielkraut-etat-desastreux-de-l-ecole-550966
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L’école est devenue dans un état désastreux à partir des années 75 du fait de l’imposition dans les classes de gens venus d’ailleurs et bien décidés à foutre la chienlit chez nous.
Le niveau scolaire s’est IMMEDIATEMENT effondré !
On ne mélange pas les torchons et les serviettes…vieil adage français !!
Moi je dirai plutôt que l’effondrement vient de la capitulation en rase campagne devant le soixantehuitardisme qui s’accompagna de l’acceptation de théories fumeuses de soi-disant experts en éducation.
mais non, mais non ! vous avez tout faux ! Hier un digne représentant de l’Association (de gauche) des parents d’élèves a annoncé que dans les années 80 il n’y avait que 20 % de reçus au BAC alors qu’aujourd’hui nous en sommes à 80 % ce miracle grâce à une éducation nationale (je ne mets pas de majuscules exprès) des plus performantes et si nos Universités se trouvent au bas des tableaux de classement c’est parceque les “bons” critères ne sont pas pris en compte.Nous sommes toujours les meilleurs….nombrilistes.
Exact !
80% de reçus au bac, parce que les notes sont mises au crayon et rectifiées (vers le haut) pour arriver aux statistiques.
Et après, c’est l’hécatombe en fac… et dans la vie.
Pauvres enfants: élevés dans du coton jusqu’au bac, passés à l’étrille après, avec « pole emploi » comme manche (dans tous les sens).
L’école, c’est d’abord l’alphabétisation.
Tant qu’elle produira des analphabètes, on n’avancera pas.
Bien avant, jeune homme : Dès 67 68. le virage est là, mais les exigences étaient déjà inférieures avant : Mise en place de la méthode globale mal comprise et mal maîtrisée (J’ai 63 ans et j’ai commencé à lire selon la méthode globale. Grace à dieu, j’ai été malade 50 jours et à l’aide d’un syllabaire, je suis sorti de mon lit en sachant lire, seul, sauvé par le providence et la scarlatine…), fin de la sélection pour l’entrée en 6e, professeurs déjantés et incapables d’enseigner, turn over très rapide des bons professeurs pressés d’aller vers le paris ou les grandes villes universitaires, pression très forte des délirants Derrida, Barthes et quelques autres, fin du grec , étiolement de l’enseignement du latin, etc, etc, fin des deux bacs etc etc. Tout cela était fait bien avant 75.
Cette morale laïque est déjà enseignée depuis longtemps : ouvrons les manuels d’histoire et d’éducation civique de nos enfants (et maintenant de biologie, cf. la théorie du genre) ! On ne fait qu’institutionnaliser un état de fait, ce qui aggravera le danger, bien entendu.
Eydan dans le fil sur le gouvernement néerlandais à indiqué le lien suivant :
http://www.coe.int/t/dg4/education/edc/Source/News/Principesdirecteurs_FR.pdf
où on voit bien ce que les socialistes de l’éducation nationale appellent la morale laïque. Un document très travaillé qui fleure bon le socialisme et la loge maçonnique.
Peillon est un Tartuffe professionnel et un dhimmi actif. Nous savons pertinament que ces contorsions verbales ne sont destinées à rien d’autre qu’éviter la stigmatisation des musulmans.
A l’heure de la rentrée, dans de nombreux collèges et lycées les français sont en infime minorité, les enseignants sont confrontés à des jeunes ne parlant pas un mot de français, la majorité des mères accompagnants les enfants sont voilées ou bâchées. Rien de tout cela n’a l’air de choquer qui que ce soit, mis à part les horribles racistes d’extrême droite de la blogosphère …
Pendant ce temps, Peillon et les autres sinistres socialistes qui empestent ce pays continuent d’agir de l’intérieur pour créer l’homme nouveau socialiste poly-culturel charia-compatible.
Parfaitement résumé !
merci pour le lien, ce document est une torcherie! “… intolerences envers les musulmans….” je rigole, et l’intolerence des musulmans a l’egard des autres??? a lire cette verue on irai presque les embrasser et les consoler , quelle propagande mensongere.
pourquois on se mefie de l’islam et pas des autres confessions? tiens tiens mais quelle mouche a bien pu nous piquer?? !! on est des gros racistes mechants aux yeux sanglants et doigts crochuts prets a bouffer le premier muzz venu avec notre grande gueulle degoulinante de rage …. hhhaaaaa et c’est bien ca qui les attire, surtout pas les avantages sociaux et la dhimitude de nos gouvernants ..non non…. 🙂
Morale laique, redressement productif…. ils en ont des beaux mots qui veulent rien dire les socialos!!! d’autant plus que c’est souvent suivi de depenses inutiles permetant de concrétiser une utopie meme pas définissable sémantiquement!! Morale laique…. elle est bien bonne celle la!
Morale Laïque ?
J’en suis époustouflé, ça vient de sortir.
Dans les faits il me semble que cela s’appelait
jadis la Morale Chrétienne issue des Dix Commandement ou Tables
de la Loi.
Pourquoi les Politiciens et Phraseurs de la Presse feignent-ils
de l’ignorer alors que de Grands Savants en Islamie prétendent
avoir inventé le Fil à couper le >Beurre, avoir été les premiers
habitants des Gaules il y a 30 Siècles.prétendent et là ça vient de sortir,
ils prétendent avoir découvert l’Amérisque avant Colomb.
Prêchent la Charia, la Loi Musulmane et, nos Gouvernants n’osent pas
parler de Morale Chrétienne ou de Mor
Sans l’occupation des Lieux Saints de la Crétienté, il n’y aurait
jamais eu de croisades, ces Croisades qu’ils nous reprochent alors
que le Moyen Orient, l’Egypte des Coptes, le Machreb avant d’être
envahis et occupés, toutes ces Régions étaient Chrétiennes.
+ 10
Morale laïque : de quoi parle Mr Peillon ? Et est-ce le rôle des enseignants de faire la morale et l’école le lieu pour l’expérimenter ? Pourquoi l’état veut-il s’approprier un rôle qui est traditionnellement dévolu aux parents ? Est-ce parce que la morale inculquée à un individu serait dépendante et consubstantielle de la culture que l’état voudrait l’uniformiser pour “formatter” tous les individus selon les mêmes critères ? Beaucoup de questions se posent quant à la proposition de Mr Peillon, mais il apparaît de plus en plus que derrière cette soi disant “morale laïque” qu’il propose d’enseigner se dissimule ce qu’il faut bien appeler une entreprise de “dressage culturel” de nos “chères têtes blondes” qui ne dit pas son nom ! Si l’on en juge par le choix de l’exemple que Mr Peillon a donné à l’appui de son argumentation en opposant “connaissance” et “argent” et en affirmant péremptoirement que la “connaissance” est plus importante que “l’argent”, on ne peut s’empêcher d’être inquiet pour nos jeunes élèves à l’idée qu’un ministre puisse d’ores et déjà théoriser définitivement l’avènement d’une société où l’argent continuerait à être vu comme quelque chose de sale et pas important ! N’en déplaise à tous les moralistes, la réalité est que l’argent est et sera ce qui est le plus important dans le monde à venir !
Vincent Peillon se revendique officiellement comme juif.
Est-ce pour cela qu’il en appelle à une influence “spirituelle” (sic) de l’Ecole laïque?
j’aimerais bien voir la “moral” a l’école ou un prof dira qu’un musul-ment pédophile de 80 ans peut épouser une gamines de 3 ans …
6 ans pour le mariage, et 9 ans minimum pour la “consommation” dudit mariage. C’est déjà assez grave, pas la peine d’exagérer.
mes fils sont en 1968 et 1969 et lorsqu’ils sont rentres en 6eme le professeur d’anglais était désespèré,les enfants de 6 eme était plus que nul en français!!!comment pouvait il leur apprendre une langue étrangère,68 était passé par là!!je ne pouvais pas les aider car en cm2 tout avait changé les opérations ,la grammaire etc…j’en avais conclu qu’une nouvelle génération naissait…les intellectuels,les enseignants,les avocats,les médecins et les nôtres enfants d’ouvriers,petits fonctionnaires,tous les petits eh bien si l’enfant en voulait il s’en sortirait sinon…..voilà ce que mai 68 et les gauchistes “instruits” ont pondu!!!!!plus de respect envers les parents leurs enfants les appelai par leur prénom,les grands parents c’étaient des riens,on tutoyaient tout le monde,il ne fallait pas avoir sa propre opinion,tout ce qui venait de gauche était encensé!!!alors la morale pouf……
s’il y en a un qui doit se la fermer définitivement c’est bien le lang, par hasard êtes vous allez sur google , taper emmanuel verdin et vous verrez , il n’a aucune morale à faire celui là
cette histoire de Emmanuel Verdin ne tient pas debout.
Mon opinion personnelle :
– c’est une bonne chose d’instruire la morale (depuis le cp jusqu’en classe de 3ème).
– Cette morale devrait s’appeler ‘morale (tout court)’ et non pas ‘morale laïque’ (car la laïcité à la française est farouchement anti-religieuse, et non pas neutre comme c’est le cas aux USA. Or, il y en a parmi la population qui sont des gens croyantes).
– La morale tient en des enseignements très courts et et très simples (par conséquent, si l’enseignement de la morale devait s’étendre sur plusieurs années, elle consisterait à sans cesse rabâcher les mêmes choses jusqu’à ce que ça se grave dans le cerveau de l’enfant).
– Dans la morale, il y a des choses évidentes comme ne pas voler, ne pas frapper etc…. Mais la morale se trouve essentiellement dans le domaine du langage (chez les juifs, il existe un code de lois du langage intitulé ‘Hafets ‘Haïm).
Ce qui serait une bonne chose, plutôt que d’enseigner la morale, c’est qu’on accroche dans toutes les salles de classes, depuis la primaire jusqu’à la terminale, un panneau sur lequel serait écrite la chose suivante :
MORALE
– Ne pas parler de façon irrespectueuse à ses parents
– Ne pas dire des paroles qui peuvent faire de la peine à autrui (même hors de présence de la personne concernée)
– Ne pas dire des paroles qui peuvent faire honte à autrui (même hors de sa présence)
– Ne pas se moquer des gens
– Ne pas révéler des choses indiscrètes sur les gens (même s’il s’agit de mauvaises action commises par autrui, lorsque cela ne présente aucune utilité).
– Ne pas croire le mal qu’on raconte sur autrui, à moins d’avoir de VRAIES preuves
– Ne pas dire de grossièreté, afin d’avoir toujours la bouche propre
Vous confondez éducation et enseignement. La famille assure l’éducation, l’école l’enseignement.
@Jean-Patrick,
M. Grumberg, avec tout le respect que je vous porte, je pense que vous avez tort.
L’école a aussi un rôle éducatif et pas seulement les parents.
Il y a des valeurs républicaines et laïques à enseigner qui sont un minimum à partager par l’ensemble des personnes d’une communauté nationale, à fin qu’elle puisse fonctionner. Dans le cas contraire on part définitivement dans le multiculturalisme et dans les affrontements. Si seuls les parents enseignent leur propre vision du monde, on va dans le mur.
A l’école de la République (l’école laïque), il y a bien des cours de religion, quelques heures par semaine : catholicisme, protestantisme, judaïsme, islam. Ces cours sont des cours d’éducation et non d’enseignement ! Il est parfaitement normal que les élèves qui ne suivent pas ces cours car ils sont issus de familles qui ne pratiquent aucune religion (ou des religions minoritaires qui ne sont pas proposées), puissent également avoir les base éducatives liées à la vie en société libre, démocratique et laïque. Les non-croyants (athées, agnostiques) ont aussi une morale et des valeurs !
Pour ma part ce débat me paraît bien surprenant ! J’ai fait mes études primaires et secondaires en Belgique (en France aussi). Nous avions au choix un cours de morale (laïque) et un cours de religion, au moins une heure par semaine me semble t’il.
Cela provoquait un sorte de clivage entre les élèves, car l’esprit des luttes anticléricales du début du XXème siècle était encore très présent. Mais à la cour de récré la solidarité de la classe était vite retrouvée et on se sentait belge, on aimait notre pays.
Pour ma part, j’étais une sorte d’extra terrestre pour mes copains et j’étais parfois raillé. En effet, mon père, libre penseur, m’a vivement encouragé – sans me l’imposer – d’aller faire le tour des popotes ! J’ai ainsi suivi au fil des années l’enseignement catholiques donnés par des soeurs ou des curés, l’enseignement protestant donné par un pasteur luthérien et l’enseignement judaïque par un rabbin.
Pour la religion hébraïque, j’ai été le seul goy de Belgique à suivre cet enseignement (c’est ce que me disait le rabbin, étonné de ma présence à son cours). Pour la petite histoire, c’était le cours le plus passionnant que j’ai suivi. Les plus jolies filles de ma classe étaient juives ! Très motivant ! Fédérika, Josianne, Rachel, difficile d’oublier vos fou-rires, votre gentillesse, votre éducation et votre humour.
J’ai bien sûr suivit également le cours de morale (laïque) où on nous enseignait les bases des mouvements philosophiques grecs (ascétisme, épicurisme, etc.) et les bases comparatives des différentes (grandes) religions. On nous proposaient aussi de réfléchir sur des thèmes tels que le mensonge, la manipulation, l’hypocrisie, la compassion, l’altruisme, l’amour, etc.
Enfin, concernant l’Islam, à cette époque faute de musulmans dans notre pays, il n’y avait pas dans les écoles que j’ai fréquenté d’Imam qui venait enseigner la “vraie” religion !
Je me suis bien rattrapé depuis, ayant vécu quinze ans en Dar al Islam.
J’en suis ressorti avec la certitude que nos valeurs greco-judéo-chrétienne sont un trésor que nous devons préserver absolument.
Je regrette d’ailleurs que Michel Garotté n’inclut jamais nos racines grecques dans ses billets. Sans ce formidable apport, nos religions, juive et chrétienne, ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui.
Amicales et cordiales salutations
un Dreuzien fidèle
Merci Gérard-Pierre pour votre réponse.
Mon commentaire ne parlait que des cours spécifiques que sont ceux de religion et de moral (laïque) à l’école. En Suisse (où un de mes fils a fait le secondaire), le cours serait celui dit d’éducation civique dont le support est le système politique suisse (la démocratie directe) et les valeurs qui le sous-tendent.
Mais la base éducative est bien sûr l’exemple donné par les parents, mais aussi par tous les adultes en position d’autorité dont – en première ligne – les instituteurs et professeurs bien sûr. Vous mettez le doigt sur un problème majeur de notre temps : l’indifférence et l’indifférenciation, la démission des parents en particuliers et des adultes en général, la déliquescence du sentiment communautaire autour de valeurs fortes et partagées.
Les religions (judaïque et chrétienne) tant décriées par les chevaliers blancs de la laïcité, dont nombre sont issus des rangs des socialio-marxistes, sont clairement une antidote à cette décadence civilisationnelle.
Je rajoute également que je suis pour le fait que les élèves se lèvent lorsque entre le professeur. Je suis aussi pour la séparation garçons filles. Mais je suis contre l’uniforme scolaire (de peur qu’il y ait du Shaatnez dans le tissu, et que des juifs le porte).
Si vous vous renseignez comment ça se passe en Chine, vous verrez que le respect que les élèves témoignent envers les professeurs est un respect quasi-militaire. Ils sont conditionnés ainsi depuis l’enfance.
Mais oui!
La gauche a des leçons de morale à nous donner.
http://chezdixie.wordpress.com/2012/09/04/les-lecons/comment-page-1/#comment-1011
Inutile de disserter sur le concept de la MORALE avec des muzz ! Ils savent mieux que quiconque ce que veut dire LA MORALE et qui + est la définition de NOTRE morale ! Pour preuve, ils respectent leurs parents et grands-parents, le grand frère est écouté et leur sert de modèle, bon ou mauvais d’ailleurs.
Il faut arrêter de les prendre pour des idiots parce qu’ils sont analphabètes ou illétrés (à ne pas confondre). Leur irrespect poussé à son max. est volontairement dirigé envers tout ce qui n’est pas musulman et cela s’appelle la haine de la société blanche, point !
MDR !!! Allez perdre du temps à faire des cours de morale (appelez-la comme vous voulez)aux racailles de Marseille quartiers nord, des banlieues Est de Paris, du Mirail et de la Reynerie à Toulouse, etc … ya le choix des lieux de racaille … Pauvres profs, ils vont se faire tout simplement tomatés et/ou tabasser oui ! J’aimerai bien voir l’ambiance dans les classes en cours de Morale, quel benêt ce Peillon et tous ceux qui y croient car c’est mal connaître leur esprit
hostile à cet enseignement laïc et républicain !
D’accord avec vous Maryse, sauf pour deux mots : “pauvres profs”.
Ils vont faire la même analyse que nous tous ici mais, au final, les neurones socialistes vont commander et leur conclusion sera radicalement différente de la vôtre.
Il y a trop de laxisme ? Oui bien sûr. Que faire ? Libérer les jeunes, ne pas exercer sur eux la pression de l’autorité des adultes afin qu’ils se construisent en expérimentant.
Ils n’apprennent plus rien à l’école ? C’est vrai. Que faire ? Alléger les programmes et augmenter la découverte des arts par l’expérimentation tactile afin que l’apprenant bâtisse son modèle d’appartenance sociétal.
Le multiculturalisme est une difficulté à l’école ? Oui. Mais que faire ? Enseigner le vivre ensemble et augmenter le nombre d’ethnies accueillies afin d’enrichir la culture commune et introduire l’enfant dans sa place future d’homme du monde multiethnique tolérant.
J’arrête. Vous allumer le PIPOTRON des syndicats d’enseignants ou des formateurs de formateurs et vous obtenez cette purée socialisante à tous les étages.
Les profs qui se révoltent sont en proportion infinitésimale, eux je les plains vraiment (mais ils n’ont qu’à se barrer dans le privé). Les autres sont les suppôts du système et je me régale quand ils en prennent plein la poire.
La morale laique c’est non seulement une im”posture” socialiste, un enfummage intellectuel opportuniste pour nous faire croire qu’on bosse au ministere pour trouver les solutions. Ils veulent mettre des rustines alors que tout le bateau de l’education nationale prend l’eau.
Le sieur Peillon pense que devoir se lever pour les élèves quand entre un autre professeur, un directeur dans la salle est rabaissant pour les enfants.
Je dois faire parti des derniers à qui l’on demandait cela, je suis né en 1973, mais jamais je ne me suis senti rabaissé par cela, c’est une politesse élémentaire que de respecter celui ou celle qui vous apprend des choses qui vous seront utiles toute votre vie.
Je respecte mon patron d’avoir eu les compétences et le courage de créer son entreprise, lui me respecte pour mes capacités à oeuvrer pour que l’entreprise vive. Respect mutuel en acceptant une hiérarchie, certains sont au sommet, d’autres forment la base et c’est sain.
Pourquoi aurions nous de l’ambition si tous étaient égaux de fait ?
Aujourd’hui l’une de mes filles est entrée dans une nouvelle école, par chance elle sera dans la classe d’un professeur qui à l’air heureux d’être là et qui joui d’une excellente réputation. Lui est venu vêtu avec classe, rasé de frais, portant cravate, tout comme moi d’ailleurs, je n’allai pas accompagner ma gosse en montrant une image déplorable (je suis routier mais JAMAIS mon patron ou mes clients ne m’ont vu mal rasé et sale)
Mais dans cette école il y avait un homme dont j’ai pensé au départ qu’il devait être un père accompagnant un élève…raté c’est un prof !
Coiffé si l’on peut dire style jamaïque (dredloacks sur la tête) baskets aux pieds, bermuda, barbe de trois jours…si cette “chose” est là pour enseigner alors moi je suis le pape.
Bien sur ce prof n’est pas sorti d’un chapeau le 6 mai, j’en ai conscience, mais ca fait peur de voir ce résultat de toutes ces années de laxisme absolu être arrivé à la tête d’une classe dans laquelle des enfants sont censés venir apprendre.
Pourquoi pensez vous que les écoles privées chrétiennes et juives aient le vent en poupe?
exacte , et je peux vous dire que les listes d’attente n’en finissent plus.
dans les banlieues il on rien affaire de la morale laïque eux c est plutôt la morale islamiste
Nethanel
ils en ont des beaux mots qui veulent rien dire les socialos!!
Le nouveau vocabulaire de l’éducation nationale française
-les élèves = les apprenants
-Les parents d’élèves= Les géniteurs d’apprenants
-Le lycée, le collège= La communauté scolaire
-L’enseignant = l’intervenant
-Le principal de l’école = Le référentiel unique
-Un ballon= Un référentiel bondissant
-Un ballon de rugby=Un référentiel bondissant (idem) alternatif
-la natation = La motrice aquatique ou mesures de performances réalisées dans un environnement instable
-le cours particulier = La tentative de remédiation
-Classe= espace classe
-Maîtresse= professeure des écoles
-Ecole=lieu interdisciplinaire
-Apprentissage des métiers, ensemble des emplois = Les compétences transversales
-Cancre= Inappetent scolaire
-Ecole= lieu interdisciplinaire
-Pronom personnel= situation d’énonciation
-Pronom démonstratif= les diectiques
-Bras= segment manipulateur anterieur
-vitre=interface transparente
-Arrangement amiable= accord bilatéral
-Ecriture= motricité de proximité
-cas concret= nouvellre situation probleme
-Ce que savent déjà les élèves. = recueil des représentations initiales
-confrontations d’avis différents= conflits cognitifs
-Stylos = outils scripteurs
-Lire,compter,écrire= les exigences protéiformes
-Cours magistrale= modélisation ouverte
-Une bagarre dans une cour de récréation= manifestation groupale compulsive dans un espace interstitiel de liberté
-Autosocioconstitution du savoir= position subjectives contradictoires dans le cadre du débat de la preuve
-Cours donné par un professeur dans une salle de classe = Formation présentielle.
-Reflextion sur l’organisation de la langue et familiarisation avec ses structure= Observation réfléchie de la langue (orl)
-Apprendre à respecter son voisin =Se former à l’altérité
-Discussion ou dialogue. = Situation de communication
-l’apprentissage= le cionstructisme
-Parfois les messages ne s’échangent pas = il faut intérioriser le conflit socio-cognitif
instruction civique façon Etats Unis, c’est chaud pour les éléves (c’est vrai que maintenant on doire dire “les apprenants”)
USA : des flics et des cartables
http://videos.tf1.fr/sept-a-huit/usa-des-flics-et-des-cartables-7488649.html
Cela s’appelle la novlangue (1984, George Orwell).
La morale laîquede peillon? Ah oui, comme par exemple “Famille, Travail, Patrie” avec à la clé une francisque, comme celle de “tonton” François ?
De toutes façons, l’école ne sert plus à rien, il ne faut plus y aller, en plus en France c’est devenu une fabrique de crétins !
Si vous voulez apprendre à compter, achetez un kilo de crayons et apprenez à les compter avec l’aide de maman, ça suffit.
…. apprendre l’histoire de rois africains , et la philosiphie du ramadan au detriment de notre histoire …. effectivement vaut mieux rester chez soi 🙂
au lieu de reintroduire des conneries dont les eleves se fouttent royalement, deja de faire des cours pour combattre l’antisemitisme
le reste est du vent.
Plutôt que de s’occuper de moral à l’école (c’est le rôle des parents, pas des enseignants), ils devraient dégraisser le mammouth, car quand on compare avec nos voisins, ça fait peur ! (vidéo):
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http://www.youtube.com/watch?v=ihLezWuwPGw
je ne vous comprends pas. vous savez que l’ éducation des enfants produit les adultes de demain. vous savez que beaucoup de parents ont démissionné. et quand l’ école pourrait améliorer le niveau moral de la société vous crachez dessus ! soyez honnêtes alors, et dites que vous trouvez que tout doit continuer comme c’ est depuis des générations maintenant !!!!
petite j’ avais à l’ école des leçons de morale ou instruction civique, je ne sais plus, mais ou est la différence quand il s’ agit d’ apprendre aux enfants le respect d’ autrui, la droiture, la politesse, l’ égalité, etc ? et bien c’ était parfait, et on n’ aurait jamais du arrêter.
tu vit au Pays des Bisounours toi aussi, heureusement que tu precises ”
quand j’etais petite” depuis…..
moi zaussi “quand j’etais petit”, et la France etait autre chose, et dans ma classe y’avait 1 NOIR, et c’est tout, depuis comptes les blancs
ou les dimitri.
justement : qui peut apprendre nos valeurs à ceux qui en apprennent des diamétralement opposées aux nôtres chez eux, sinon l’ école ?
Exact !
Mais à condition que l’école se remettre au diapason de la société occidentale : ce n’est pas la médersa.
Merci à Mr Garroté d’aborder cet important sujet.
Pour ceux qui veulent participer à faire bouger les choses, il est possible de signer un referendum organisé par l’association soseducation :
http://news.soseducation.com/Go/index.cfm?WL=446&WS=128974_862170&WA=815
Madame Michu
aww.mdamemichu.com/peillon-ministre-de-leducation-et-du-lavage-de-cerveau/ très bien analysé la chose
L’HISTOIRE, notre Histoire de France en l’occurrence, si riche d’enseignements, scandaleusement piétinée, raillée, désavouée, déniée telle le génocide le plus monstrueux de notre temps : la SHOAH mise au rebus dans le sac de la peur, emportée et effacée, bientôt, demain, le dénigrement de notre Démocratie, remplacée par l’adoration du coran et des haddites, un ramassis d’abjections mises en texte par un imposteur, un pédophile, un violeur, … ! et l’on veut enseigner à la racaille LA MORALE ?????!!!!
vous avez raison de dénoncer les reculs, la peur, les traitrises.
cependant, si l’ école n’ enseigne pas aux enfants nos valeurs de respect d’ autrui, d’ égalité, de droiture, tout ce qui aide à vivre en société, alors ces enfants n’ apprendront que les valeurs contraires de leurs imams, ce n’ est pas ce que vous voulez, si ?
la moral a l’ école la ou il y a la racaille musulman c’est comme ci
que tu apprend a un chat à aboyé