La Convention démocrate s’est achevée jeudi soir.
La tonalité d’ensemble a été moins épouvantable qu’au cours des jours précédents où les discours aigres et ressentimentaux dominaient, et ne se trouvaient compensés que par le discours final, plus modéré, celui de Michelle Obama mardi, celui de Bill Clinton mercredi. Ce jeudi, il n’a plus été question d’avortement, de lutte des classes, d’une volonté de briser le « système ». Après avoir rallié la base gauchiste, il fallait procéder à un recentrement.
Celui-ci a consisté à décrire une réalité très différente de ce qu’elle est dès qu’on sort de la salle de convention, et une présidence Obama très différente de ce qu’elle a été.
Cela a commencé avec John Kerry, candidat contre George W. Bush en 2004, qui s’est chargé de la politique étrangère. Après avoir dépeint un Mitt Romney très inexpérimenté et entouré de néo-conservateurs, il a décrit un Obama absolument héroïque, ayant volé de succès en succès au cours des quatre dernières années, et ayant restauré l’image et le prestige des Etats-Unis à l’étranger. Cet Obama là, John Kerry l’a vu, des journalistes l’ont vu aussi paraît-il. Ils peuvent se réunir ensemble pour en parler.
Les faits sont très différents : Obama a mis fin à la guerre en Irak, comme l’a dit Kerry (les démocrates ne gagnent jamais une guerre, ils détestent la guerre, ils préfèrent la défaite, et pour ne pas dire qu’ils préfèrent la défaite, parlent de « mettre fin »), ce qui signifie en réalité que l’Irak a été placé sous l’influence de l’Iran et abandonné à la proximité du régime de Khamenei : héroïque, en effet. Obama, a ajouté Kerry, va « mettre fin » à la guerre en Afghanistan : donc, car c’est ainsi que cela se passe, remettre le pays aux talibans : héroïque encore à n’en pas douter. Obama a fait tuer Ben Laden et « commencé à faire tomber al Qaida » a ajouté Kerry : il est établi désormais que Ben Laden n’a pas été tué par les forces spéciales américaines. Quant à al Qaida, l’organisation se porte bien et agit dans une dizaine de pays, ce qui est une étrange façon de tomber. Je pourrais multiplier les exemples à l’infini, citer tous les éléments montrant que ni l’image ni le prestige des Etats Unis n’ont été renforcés sous Obama, je n’en prendrai pas la peine. Obama n’est pas l’homme dépeint par Kerry. Il est l’homme du repli et de l’affaiblissement des Etats-Unis, et l’homme d’une perte de prestige des Etats-Unis à l’échelle planétaire. Qui ce discours était-il censé convaincre ? Ceux qui auraient été effarés par le gauchisme des jours précédents ? Peut-être.
Est venu ensuite Joe Biden, qu a parachevé le portrait d’Obama Superman commencé la veille par Bill Clinton.
Biden a, à son tour, insisté sur l’élimination de Ben Laden : quand les démocrates ont une tête à placer sur leur trophée de chasse, et en ont une seule, ils se la passent de main en main pour la brandir. A écouter Biden, on aurait pu penser parfois qu’Obama avait à lui tout seul abattu Ben Laden : c’est si éloigné de la réalité que ce n’est même plus de la fiction, mais il y a si longtemps que Joe Biden ne semble plus avoir touché terre… Joe Biden a aussi parlé du sauvetage de General Motors, deuxième acte de Superman. J’ai déjà dit ici que General Motors n’était pas sauvée, que cela avait coûté très cher aux contribuables et rapporté beaucoup aux syndicats. Joe Biden n‘en a rien dit, bien sûr. Il n’en a pas moins rendu un hommage à l’esprit d’entreprise, bref certes, mais marquant dans une convention qui avait été si hostile à l’esprit d’entreprise. Là encore, s’agissait-il de s’adresser à ceux qui auraient été effarés par le gauchisme des jours précédents ? Biden s’est, pour les mêmes raisons sans doute, payé le luxe de dire que Ryan et Romney n’étaient pas méchants, non, mais avaient des logiques de comptables au lieu de logiques humaines, et ne voyaient pas qu’une entreprise, ce sont des êtres humains. Les démocrates, c’est vrai, son bien plus humanistes : ils multiplient les pauvres, mais en ayant le cœur sur la main, ce qui est mieux que multiplier les emplois sans dire sans cesse qu’on a le cœur sur la main.
Le discours de Barack Obama a été l’apothéose de la soirée. Et cela a été une terne apothéose. Le discours devait se tenir dans un stade. Comme il n’y avait pas assez de monde pour remplir le stade, les démocrates ont invoqué la météo et un risque d’orage, pourtant inexistant. Ils ont invoqué les risques de sécurité, pas plus existants que toutes les autres fois qu’Obama a parlé dans un stade. Dire qu’Obama peine désormais à attirer plus de vingt mille personnes casserait le moral des obamalatres, bien sûr.
Obama a fait de son mieux pour être à la hauteur du Bill Clinton de la veille, sans y parvenir.
Le message qu’il devait faire passer n’était pas facile à transmettre. Il pourrait se résumer simplement : « mon bilan n’est pas du tout terrible, mais je vais faire mieux la prochaine fois. Vous n’allez pas m’arrêter alors que je suis en plein élan ».
Pour transmettre le message, Obama a dépeint la réalité à la fin des années Bush d’une manière plus apocalyptique encore que Bill Clinton. A l’écouter, on aurait pu penser qu’à la fin des années Bush, les Etats-Unis étaient un pays en décombres à la suite d’un tremblement de terre généralisé de force neuf. On aurait pu oublier que la moyenne du chômage dans les années Bush se situait un peu au dessus de 5 pour cent et que, malgré les effets du onze septembre la croissance moyenne s’était située au dessus de trois pour cent. On aurait pu oublier que la crise de l’automne 2008 venait des subprime dont les démocrates avaient été les artisans et dont l’organisation Acorn, pour laquelle travaillait un certain Barack Obama avait été l’un des plus actifs partisans.
Pour continuer le message, Barack Obama a dépeint son action de manière plus humble que ne l’avaient fait Clinton et Biden, mais avec autant de propension à recourir au mensonge : il a eu les pleins pouvoirs depuis deux ans, mais il a dû lutter avec opiniatreté pour que les mesures qu’il voulait soient passées (dire cela sans sourire montre des qualités de comédien qui devraient lui valoir un contrat chez ses amis de Hollywood). Ensuite, après 2010, tout a été de la faute des Républicains qui ont tout fait pour entraver l’action d’Obama et bloquer le pays, alors que lui, Obama, voulait travailler consensuellement (un livre de Bob Woodward va sortir le 11 septembre prochain qui montre à quel point Obama n’a rien fait pour travailler consensuellement, et Woodward est un journaliste démocrate).
Pour achever le message, Obama dit qu’il entend continuer ce qu’il a entrepris, faire construire des routes, créer des postes d’enseignant, donner des bourses, parachever la réforme du système de santé, et, bien sûr, demander que chacun paie sa juste part. Il a déclaré que quatre millions et demi d’emplois avaient été créés sous sa présidence. Les chômeurs américains auraient été heureux de trouver ces emplois ailleurs que dans la bouche d’Obama et de ses comparses. Obama a dit aussi que les Etats-Unis allaient consommer moins de pétrole et produire plus de ressources énergétiques renouvelables (songe-t-il à créer d’autres Solyndra ?). Il a dit, bien sûr, que le réchauffement global était une chose très sérieuse : il n’a pas promis de faire baisser le niveau des océans cette fois, c’est à ce genre de signes qu’on voit qu’il est devenu plus modeste. Il a fini en exaltant le patriotisme américain et en accusant les républicains de dépeindre des Etats-Unis déclinants, alors que lui veut des Etats-Unis triomphants. Si j’étais républicain, je lui répondrais que la réalité du déclin américain, c’est lui, Obama, qui l’incarne, et que l’espoir du triomphe, il est très mal placé pour l’incarner.
Mais Obama n’était pas là pour décrire. Il était là pour faire rêver. Pour l’auditoire devant lui, cela a été réussi, semble-t-il.
Pour le reste des Américains, je doute que cela ait l’effet escompté.
Le peuple américain ne voit pas le rêve qu’Obama a tenté de lui vendre il y a quatre ans se concrétiser. Il voit autre chose, vraiment autre chose.
Il voit effectivement le déclin et la destruction, et il voit que ce déclin n’est pas dû aux Républicains. Il voit que les Républicains ne sont pas pessimistes, mais décrivent ce que j’appelle « le désastre Obama ». Et nombre d’entre eux voient dans les promesses d’Obama aujourd’hui une accentuation du désastre, puisque ces promesses sont celles de dépenses d’argent public, toujours plus de dépenses d’argent public, dans un contexte où la dette vient de dépasser les 16 trillions (10 puissance 12 aux Etats-Unis).
Ce vendredi matin, les chiffres officiels du chômage et de l’emploi viennent de tomber. 96 000 emplois créés en août. Près de 380 000 personnes sorties des listes du chômage parce qu’elles ont renoncé à chercher un emploi. Le chômage est à 8,1%, mais c’est là le chiffre des demandeurs d’emplois. Si on compte ceux qui demandent un emploi et ceux qui ont été sortirs des listes du chômage, on arrive à un chiffre supérieur à 15%, soit non plus 23 millions de personnes, mais environ 43 millions. 47 millions de personnes s’alimentent avec des food stamps. Le prix moyen de l’essence à la pompe est passé de 1,8 dollars le gallon à 3,8 dollars le gallon. Le revenu médian a baissé de plus de quatre mille dollars en quatre ans.
Les vingt mille personnes qui ont acclamé Kerry, Biden, puis Obama à Charlotte on vécu un moment de rêve, sans doute. Et pour la plupart d’entre eux un moment de défoulement. A l’extérieur de l a Convention démocrate, c’était plutôt le cauchemar.
Le cauchemar prendra-t-il fin le 6 novembre. Il reste deux mois de campagne avant qu’on le sache.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info
PS J’ai vu l’émission C dans l’air de jeudi. Elle portait sur les élections américaines. Je me suis imposé de la regarder jusqu’au bout. Voir des gens se prétendant « spécialistes » faire preuve d’autant d’ignorance des faits et, souvent, de malhonnêteté intellectuelle, était vraiment un spectacle lamentable. Ces gens fonctionnent en circuit fermé. Ils se transmettent leurs délires les uns aux autres, et, arrivant à un délire collectif, semblent penser qu’ils décrivent la réalité. Si des gens se pensent informés en regardant ce genre de spectacle, je les plains. Parfois C dans l’air invite André Kaspi, qui est un homme honnête et qui connaît son sujet, même s’il arrondit beaucoup les angles, mais entendre Justin Vaisse décalquer sans le moindre recul les arguments de propagande de la campagne Obama, voir Pascal Boniface, pour qui, visiblement, Obama n’a pas été assez socialiste, lui répliquer, et entendre un certain François Clemenceau décrire les républicains comme s’il s’agissait d’australopithèques et les tea parties comme un ramassis de crétins racistes bien plus à droite que l’extrême-droite française, (avec en supplément, une insignifiante nommée Héléne Harter) me donnait envie de donner des coups de pied dans mon téléviseur. Un peu de pluralisme, que diable ! Reprenez contact avec la réalité de temps à autres ! Sortez de votre bocal ! La nomenklatura soviétique est morte d’être restée enfermée dans son bocal et d’avoir pris son bocal pour le monde.
Hilary Clinton était-elle présente à cette convention ? Il me semble que non. Retrait prudent de sa part ? Plusieurs délégués démocrates, déçus par Obama et anticipant sans doute son échec en novembre ont aussi, paraît-il, renoncé à se rendre à cette convention (information d’un membre de ma famille vivant aux USA) : serait-ce le premier signe que les “rats quittent le navire avant le naufrage” ?
Hillary Clinton était présente a la convention, mais n y a pas pris la parole.
Hillary clinton etait en asie orientale pendant l integralite de la convention.
@Guy Milliere: Vosu avez probablement lu l’article du wall street journal de vendredi 7 qui evoque un possible accord entre Bill Clinton et Obama: “je te soutiens en public lors de la convention en echange de ton soutien a la candidature d’Hilary aux prochaines presientielles).
hi
bonjour Mr Milliere est heureusement que nous
pouvons vous lire , pour justement sortir du bocal
dans lequel certain voudrais nous y enfermer.
heureusement qu’il y a des editeur comme TATAMIS
pour vous editer. est sortir du néans literraire
islamo gauco faschiste dans lequel nous sommes.
helas actuellment en europe jusqu’au coup.
est en partie aux USA.
shalom
est que la lumiere d’israel et des usa éclaires a nouveaux
la liberté et le monde libre.
“Obama a fait tuer Ben Laden et « commencé à faire tomber al Qaida » a ajouté Kerry : il est établi désormais que Ben Laden n’a pas été tué par les forces spéciales américaines. ”
ah ? qui l’a tué ?
Il a du tombé sur son cymetaire.
Un livre a ete publie voici peu aux etats unis, signe du pseudonyme mark Owen, et appele No easy day. Le livre a ete redige par l un des membres de l unite qui est intervenue contre ben laden. On y apprend que lorsque les soldats se sont retrouves face a ben laden, celui ci avait deja recu une balle de gros calibre dans la tete. De leur initiative, les soldsts ont tire des rafales sur le corps. L ordre donne aux soldats etait de capturer ben laden vivant. On ne sait qui a tue ben laden, lui meme en se suicidant ou un de ses garde du corps. L administration obama n a pas dementi le contenu du livre. Elle s est contentee de chercher l identite de celui qui se cachait sous le pseudonyme mark owen, et l a accuse de violation de secret militaire. Elle a engage des poursuites en justice contre lui, toujours sans dementir le contenu du livre.
J’ajouterai que No Easy Day est disponible sur amazon, sans les un à deux mois de délai imposés à mon livre pour des raisons que je préfère ne pas définir…
Le livre “No Easy Day” est déjà en vente aux Etats-Unis, sur Amazon.com, et dans toutes les grandes librairies (Barnes & Nobles, BAM, etc.). Son auteur, Mark Owen, de son vrai nom, Matt Bissonnette, sera interviewé pendant une heure demain dimanche, 9 Septembre, sur CBS, dans l’émission « 60 minutes. ».
Le 4 Septembre, les officiels intéressés du Pentagone, par l’intermédiaire du Secrétaire du Département de la Défense, maintiennent que l’auteur avait dévoilé dans son livre des informations sensitives et classifiées, et de plus qui seraient susceptibles de mettre en danger les vies d’autres de ses collègues.
Ses anciens camarades sont aussi furieux contre Bissonnette pour la publication de ce livre : la communauté des SEAL est un cercle très fermé, et ses membres n’apprécient pas du tout les bavards. Dans son livre, Bissonnette nomme plusieurs œuvres de charité associées avec les SEAL demandant qu’on leur envoie des donations. Le 5 Septembre, la Navy SEAL Foundation a déclaré qu’elle refuserait toute contribution qui aurait une relation quelle qu’elle soit avec ce livre.
D’autre part, l’amiral William McRaven, Chef des U.S. special operations a personnellement interviewé les membres de Team Six concernant les dernier moments de bin Laden, et a conclu que la version de Bissonnette ne correspondait en rien avec celle des membres du commando: lorsque le commando a pénétré dans la pièce où il était, Osama, se tenait debout, sans aucune blessures et sans arme, et il a été abattu car il se trouvait à proximité d’armes qui se trouvaient dans la piece.
Eh Tintin ! Tu veux démontrer quoi par là ?
On n’en n’a strictement rien à foutre des détails de la crevaison du meneur déchet….
L’essentiel c’est qu’il soit crevé. Mais même s’il ne l’était pas, l’important, c”est que es USA n’ont jamais vraiment fait ce qu’il fallait pour sinon anéantir l’organisation des déchets, quand ils pouvaient le faire avec l’approbation de presque tout le monde.
C’est le reproche principal qu’on peut faire à BUSH et son administration. Il a préféré faire taper sur les déchets périphériques… Quant à OBAMA il a été ravi de continuer sur cette voie ménageant si bien ses amis nazislamistes…
je suis tombé hier sur une émission télé où un certain J.P. Ribes cinéaste je crois, débattait sur ceux qui s’oppose aux mariages gay, tenir des propos sur Mitt Romney tels que politique extrême droite il serait pire que Le Pen enfin n’importe quoi il est vraiment curieux que dans ce pays de France on puisse parler ainsi en jugeant, nous sommes vraiment face à des gens totalitaires
finalement attention ” si vous ne pensez pas comme eux”
Lassé, j’ai déconnecté de CdansL’Air ..
en considérant qu’ils deviennent un genre
Café du commerce ou Café philo, soit un simple moyen d’occuper l’antenne en ne sachant se renouveler ou en propageant l’intox … car ce sont toujours les mêmes acteurs qui paradent en y ressassant les mêmes opinions lénifiantes. Pur remplissage d’antenne (et ils osent rigoler de ces situations) ?
Si Calvi & Co devaient incidemment lire ce commentaire, qu’ils y réfléchissent donc … (moi j’écoute de l’étranger, bien d’autres français pourraient en dire autant).
Tant que je vous ai en ligne, j’ai une petite question pour vous, The Wolff, qui connaissez bien les arcanes européennes. Vous n’êtes évidemment pas obligé d’y répondre. Mais que pensez-vous de Monsieur Louis Michel, député européen, ancien commissaire européen au développement et ancien ministre belge des affaires étrangères?
@ Guy Millière,
Vous dites souvent, et à juste titre, que le parti démocrate n’est plus celui de JFK. Vous avez mille fois raison.
JFK était, ce que l’on appelle, un fiscal conservative : http://extremecentre.org/2010/11/17/john-f-kennedy-et-la-politique-fiscale/
@JPG: voici le témoignage d’un “très méchant” Américain. “Très méchant” car il est Juif et Républicain. En fait, c’est un ancien Démocrate. Son témoignage est très intéressant, car il est médecin. Il parle de la charité, de la compassion et de la justice sociale.
Il est membre actif et passionné du RNC ainsi que de l’Alliance Juive Républicaine: http://newmediajournal.us/indx.php/item/6731
En fait, ce texte est exemplaire. Please sip just every single word of it without moderation. Disseminate just as much as you can.
Bien vu Monsieur Millière. J’ai, moi aussi voulu regarder C dans l’air (en différé de là ou je suis)…je n’ai pas pu aller au bout.
Le pire c’est que ces gens savent très bien la réalité des choses, mais ils mentent consciemment. Des ordures, ils ne sont rien d’autre.
M. Millière, permettez-moi de vous taquiner en soulignant que vous m’avez un peu déçu en oubliant de parler des téléprompteurs d’Obama lors de son discours. Je les ai vu sur la photo du dernier article d’Obamazoom. Je l’ai trouvé si hilarant que je n’ai pas pu m’empêcher de chambrer l’auteur de l’article.
J’aurais pu reparler des téléprompteurs, effectivement. Mais l’usage du téléprompteur s’est généralisé. Joe Biden a lu sur un téléprompteur, ce qui lui a évité de déraper. Bill Clinton et Michelle Obama ont lu sur un téléprompteur. A la convention républicaine, les seuls à n’avoir utilisé aucun téléprompteur ont été Clint Eastwood et Condoleeza Rice, qui a ainsi montré sa grande maîtrise de ce dont elle a parlé.
Même les Républicains s’y sont même aussi ?! Triste. Je sais que W. Bush les utilisait aussi mais bien moins fréquemment que ceux d’aujourd’hui. De plus, il avait l’humilité de lire des notes et tout le monde pouvait voir qu’il ne feignait pas d’user d’une bonne mémoire. Décidément, même dans le monde politique américain, il y a des choses qui se perdent.
Je n’aime pas Mitt Romney, il sera un véritable calvaire pour les plus pauvres américains, j’espère qu’il ne sera pas réélu.
Non, Monsieur Paris. Les politiques Obamesques léseront plus les travailleurs les moins qualifiés. Voici pourquoi, Monsieur Paris:
http://news.investors.com/ibd-editorials-perspective/080912-621698-poor-take-biggest-hit-from-obamacare.htm?p=full
Le texte en entier est accessible ici en duty-free, Monsieur Paris: http://newmediajournal.us/indx.php/item/6732
Merci pour votre article , mais pour moi Mitt Romney se rapproche de Bush Parti Républicain et pro guerre , car la destruction de l’Irak n’était point justifié
Bonjour,
Merci de l’article qui, quel que soit le degré auquel on y adhère, permet d’entendre autre chose que dans le reste des médias francophones.
Cela dit, une remarque et une question:
Tout d’abord, permettez-moi de vous dire que l’on se fiche légèrement de savoir si Ben Laden a été tué par un soldat américain ou qu’il s’agisse d’un suicide ou suicide assisté. C’est grâce à cette opération et à toute la traque qui l’a précédé qu’il est bien mort, et Obama va exploiter cela, c’est évident. N’importe quel président en aurait fait autant.
Deuxièmement, et puisque vous brocardez dans cet article les propos d’Obama sur le réchauffement climatique, que pensez-vous donc de ceux de Romney sur le même sujet?
Merci d’avance si vous prenez le temps d’une réponse (à moins que vous n’ayez décidé de ne plus valider certains de mes commentaires comme me l’a fait songer la non-publication de l’un d’eux, légèrement moqueur mais en rien injurieux…mais peut-être n’était-ce qu’un problème d’ordre technique?)
Un president digne de ce nom n utiliserait pas ben laden comme l arbre qui cache la foret. Obama cite ben laden, mais al qaida prospere et prolifere, de la libye a la syrie, en passant par le yemen, et l afghanistan repasse aux mains des talibans.
Pour ce qui concerne le rechauffement climatique, les propos de mitt romney n ont, dans le passe, pas ete eloignes de ceux d obama. Le parti republicain lui meme ne reprend pas a son compte la theorie du rechauffement climatique du aux activites humaines, a juste titre, car il n y a pas de rechauffement climatique du aux activites humaines. C est un sujet auquel je reviendrai dans un prochain article, en donnant toutes les references necessaires.
Merci de votre réponse, je me demandais justement si les positions de Romney étaient ou non le reflet de celles de son parti.
Oups, that’s funny !..de quel réchauffement climatique parle vous ? ..celui qui a toujours existe, ou celui new-invention (par la faute des people) pour faire peur ?
Avez vous Madame ou Monsieur, la preuve de l’existence d’un sois disent réchauffement climatique en d’hors de la propagande (sous)-media ?
Ce n’est vraiment pas nécessaire d’être agressif : je pose une question sur des positions prises par Romney, qui semblent en désaccord avec sa base, je ne viens pas proclamer l’éclatante évidence d’un réchauffement climatique anthropique.
À propos, c’est Monsieur, les dames se prénomment plutôt rarement Jean-Pierre.
Bonjour Guy Millière,
C vraiment dommage que vous n’ayez pas été invité à C dans l’air.
J’aurai peut être pu regarder jusqu’à la fin….
Cordialement
Mitt Romney c’est le roi du porno homme d’affaire Mormon d’extrême, comme droite Palin ?
Certains disent que Obama est Musulman et qu’il n’est pas né aux Usa alors pas éligible ?
Mitt Romney dit que Obama c’est un brave type mais incompétent bref l’idiot du village
http://hillbuzz.org/top-12-clues-barack-obama-is-losing-from-day-three-of-democrats-charlotte-convention-65552
… here are 12 Clues from Day Three of the Convention that Obama is Toast:
12. The magical black man has failed and no amount of angry screaming and yelling from his surrogates can recapture the euphoria of “Hope and Change”.
… Those of us who never saw Barack Obama as anything but a charismatic and talented huckster still can’t understand what people were smoking back in 2008 that made them believe Obama was a demigod who’d solve all their problems just because he said “hope” so much…
The corrupt media, to this day, will not go anywhere near discussing the phenomenon of the “magical black man” in this country and how engrained it is in most Americans’ fantasies.
… You know these kinds of movies:
a mysterious black man appears on the scene, talks funny, has a weird name, and rescues white people from whatever predicament they are in largely just by being black and “making history”…
These movies are all so racist, but Hollywood loves them because it allows the industry to applaud Smith, Freeman, Wittaker and other black actors like them as stars. I think the actors themselves should be ashamed for playing these parts…
Watching Day Three of the Democrats’ Convention, I saw that almost all of the euphoria of 2008 is gone and the people in that Convention hall were sitting there watching the Obama re-nomination like it was a rerun of Bagger Vance on TV… when the thing comes around again on TV at home and no one knows what they are doing, they flip the channel because they realize how stupid it all is.
In place of all the hopeychange these people rolled around in like pigs in the mud back in 2008 [there]was just endless, angry screaming and yelling televised for three consecutive nights. There was no magic. Obama was just a regular, average black man who failed at a job he was given largely because of his skin color…
11. Democrats’ lies about the auto industry “thriving”, the economy “on the rebound”, and Romney-Ryan… eviscerating Medicare are blatant, amateur, and frankly very sad.
This is important because Democrats don’t feel the need to lie about the bad things “the other side” will do unless they know that people won’t believe any of the lies they’ll tell about the good things that Democrats will do in office.
… You can’t diametrically alter your brand to such an extent that a positive-focused hopeychange effort just four years later turns into a toxic, screaming and yelling, three-day chronicle of how evil “the other side” is. Voters just don’t respond to this.
10. Democrats realize they are losing this election and it showed in both the faces of the people in the seats and the caliber of people who attended the Convention in general.
… Democrats were desperate to fill those seats, and most of the time a great many seats were empty… The big money types weren’t there. The “luminaries” in attendance were second or third tier. And the majority of faces seen were… strange and ugly.
Have you ever seen a baseball game on TV…? … when a team is hot, the stadium’s packed with a lot of… successful people who want to bask in that winning atmosphere. There was no such winning atmosphere in Charlotte…
9. Even big-name acts giving a free concert last night couldn’t draw people to the Democrats’ toxic abortion-celebration and wishcasting festival.
… The reason so many Hollywood types stayed away is because they did not want the public to associate them with Obama to the detriment of their careers… Hollywood starlets are the first rats to desert sinking ships, and they largely abandoned Obama at this Convention.
8. Too much talk of “enemies”, “fighting”, “rising up”, and other violent imagery and too obvious of an attempt to create a bizarrely dystopian predication of “the other side” putting black people in chains, reducing women to chattel, and exterminating gays. This is another thing that Democrats do when they are desperate…
The more they repeat lies about Republicans wanting “to go backwards to the time of segregation” or “to control women’s vaginas” or “to put gays in concentration camps” and these other bizarre things that are said to control the various Democrat identity-blocs, the more you know that Democrats are desperate to mobilize their base. … A lot of what Democrats said at the Convention was in code, so you have to understand the mindset of the various identity blocs, but every black, female, and gay speaker who went to the podium gave speeches that were specifically designed to pump up the hatred in these groups for “the other side”. This was Obama’s and the Democrats’ last stand, pulling out the stops on their most loyal loyalists.
7. It was shameful parading Gabby Giffords around like a prop when the former Congresswoman clearly didn’t have enough mentally faculty to be there of her own volition.
… The woman who walked out onto the stage with Debbie Wasserman Schultz… had no idea where she was or what she was doing there. Democrats had her recite the Pledge of Allegiance and she couldn’t get through it without DWS prompting her along.
Later, Democrats showed Giffords seated… clapping like a small child and being dazzled by the lights, balloons, and strange sounds around her. This was horrific to watch, and as heartbreaking as a movie like « Regarding Henry » (where Harrison Ford’s character was reduced from powerful lawyer to simpleton by a gunshot wound during a robbery). Democrats should be ashamed of a lot of things they do, but parading Giffords out like that was below anything I thought they were capable of. They would not have done that if they were not desperate.
6. John Kerry can’t be a real person. He’s too strange, dour, and pompous to not be a Kroft puppet parody of a politician. Seriously. This is the best they could muster up there on the stage: John Kerry.
There were no dynamic current leaders of the party up there… Bill Clinton.. just reminded everyone of how great the 90s were and how crazy Democrats have gotten since then…
A party that is on the verge of winning the White House again does not put John Kerry up there on the stage to represent it.
5. Jennifer Granholm beclowned herself on stage… as the strangest thing a Democrat has ever done in front of an audience…
Not only was she clownish and exhibiting clear sings of mental illness, but she was angry and nasty while she was embarrassing herself. This is not the sort of thing that the winning party features at its Convention. It’s just not.
4. Heavy-accented people shouting in Spanish about “Dreamers” made me see these people as “Drowners” instead.
… I think children who speak Spanish at home instead of English are “Drowners”, not “Dreamers” as Democrats call them. It could not be more obvious that Democrats need to keep Hispanics poor, undereducated, and ignorant of English so that Democrats can control their votes. A party that’s on the verge of winning doesn’t need to be pushing the amnesty stuff so hard this year. Democrats typically achieve their most subversive goals quietly and incrementally (which is something they have in common with Muslims). It’s rare to see Democrats show their hand like this… Numerous Democrat speakers broke into Spanish to give messages to the Drowners that were not translated into English for the rest of us. This enables Democrats to speak directly to Drowners without the rest of us knowing what’s going on while also ensuring that the Drowners can’t read up on things themselves or become more knowledgeable about the world around them….
3. Joe Biden has the power to make you lose segments of memory and time when he speaks.
I actually like Joe Biden as a person… I loved those Naked Gun movies that Joe Biden could have starred in. But his speech last night was simultaneously angry and boring… Maybe this was some kind of subliminal messaging thing and commands were implanted to make me vote for Obama…
In a very honest moment — stifling tears — Biden actually choked up when he said that it’s been an honor to serve in this position. He meant it, and he said it the way you stand before your staff at work and unexpectedly tell them it’s been great working with them all, knowing that your next stop of the day will be to receive your pink slip and walking papers. I think even Biden knows they are losing. And as oblivious as that man is, this is saying something.
2. Even Barack Obama doesn’t subscribe to the charade of Barack Obama anymore.
He didn’t even try last night… plans are already in motion to purchase a $35 million Hawaiian estate for the Obamas to live in come 2013… He is in the fight of his political life and delivered mediocrity… Maybe he’s just too looking forward to being just a resident of the United States again, maybe considering coming out of the closet in a few years and starting a new life with Reggie Love or Kal Penn (or, Hell, even Larry Sinclair since stranger things have happened in the last four years)…
1… Cardinal Dolan just basically stood there and told the world that Democrats are evil, that something is wrong with the party, and that the three day celebration of killing babies in the womb was deluded at best and grotesque in more accurate terms.
Democrats were oblivious to just how direct and scathing Dolan was in his benediction… but no one tried to stop him like they would have in other years… Either way, a Convention that closes with a Cardinal scolding all the attendees for their behavior over the last several days does not elicit much confidence in Democrats’ victories.
If you’re someone who gets his or her news from the corrupt media, no doubt you didn’t see or hear any of the above.
A lot of wishful thinking, alas.