Publié par Les amis de Rachel Franco le 11 septembre 2012

Par Rachel Franco
(Rosh Hachana 5773)

« Pour l’amour de Sion, je ne garderai pas le silence, pour Jérusalem, je n’aurai point de repos » (Prophètes Isaïe ch. 62, v.10).

Je ne sais qui parle, le prophète ou l’Éternel qui refuse le silence complice et lâche des nations, face à la solitude d’Israël. Peut-être qu’ensemble, ils disent les mots qui sonnent le glaive de la guerre depuis le Ciel contre les fervents de l’extermination d’Israël, fanatiques barbares aux intentions génocidaires clairement dites et répétées par l’Hitler islamique des temps modernes.

Puisque nous sommes à quelques jours du Nouvel An juif et que je m’interroge sur l’année à venir, laissez-moi vous dire pourquoi ce verset d’Isaïe parle à chacun d’entre nous et exprime une attente depuis l’en haut qui consiste pour l’homme à choisir le chemin de sa responsabilité dans le monde ici-bas.

Les années qui passent ne se ressemblent jamais.

Bien — sûr, il suffit de lire l’actualité comme un livre d’histoire pour repérer les lâchetés, les trahisons et les échecs qui se répètent devant le Mal. Il suffit de regarder autour de soi pour comprendre que la racine du mal est présente dans ces êtres-animaux assoiffés de rigueur. Aujourd’hui comme hier, ils brûlent, égorgent et assassinent, sans aucun état d’âme, les hommes, les femmes et les enfants qui par leurs seules existences représentent, selon eux, une menace contre leurs dogmes meurtriers.

Mais les années qui passent ne se ressemblent jamais, car l’homme est au cœur de la Création, acteur responsable du destin de ses frères en humanité et la force est dans ses mains de résister, d’agir, de frapper puis de construire un lieu de vie et d’entente pour tous les peuples de Dieu.

Vous aimez cet article ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

Ceux qui hier s’illusionnaient sur une liberté sans limites et clamaient « il est interdit d’interdire » sont aujourd’hui les alliés les plus fervents d’un islam radical qui plonge ses racines dans le monde des interdictions de la loi musulmane. Et moi, depuis Jérusalem, j’entends la douce voix de Rabbi de Breslev dont la vie entière est une louange à l’espoir, la foi et la joie, je l’entends chanter « il est interdit d’être vieux ».

Être vieux, c’est vivre les yeux éteints, sans qu’aucune lueur d’espoir ne vienne éclairer les visages, ni aucun regard se poser doucement sur les âmes meurtries de ceux qui souffrent, quelque soit leur religion.

Être vieux, c’est plier le genou devant la force aveugle et vivre silencieux devant les massacres des minorités religieuses en terre d’islam, devant la terreur qui impose sa loi aux démocraties embourbées dans une idéologie de tolérance suicidaire, devant la pluie des roquettes qui font trembler les enfants d’Israël vivant près de Gaza, devant les visages de ces femmes musulmanes vitriolées par des maris fanatiques, devant ces enfants élevés dans la haine des Juifs et d’Israël et dont le seul rêve d’enfant est de mourir en martyr, c’est-à-dire d’assassiner des Juifs partout dans le monde. La liste est infinie comme est infinie l’imagination de ces âmes maladives se nourrissant de la haine de l’Autre.

Être vieux, c’est baisser les yeux et les mains et vivre courbés, un pied déjà dans une tombe sans nom et qui ne témoignera jamais qu’— “ici a reposé un homme”… digne de ce nom.

Mes amis, il est interdit d’être vieux parce que nous sommes sur terre pour donner sens à notre vie et que celle-ci ne saurait se défaire des nœuds du malheur qui enchaine, ni de la violence qui frappe ou de l’injustice qui oppresse les faibles.

Oui, il est interdit d’être vieux parce que chacun d’entre nous est porteur d’une mission toute personnelle qui consiste entre autres, à bâtir un temple pour qu’en nous réside le Divin.

Et comment le Divin résiderait-il au milieu de nous, quand nous sommes incapables de nous aimer sans calcul et de nous défendre devant Amalek lorsqu’il ose invoquer Dieu pour justifier les têtes décapitées, les églises incendiées, les lapidations et autres meurtres qui sont monnaie courante en terre d’Islam. Comme si l’Éternel prenait plaisir au meurtre de ses créatures !

Ils ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et ils n’entendent pas. Ils vivent pour imposer la terreur et se soumettent eux-mêmes à un dieu qu’ils enferment dans la terreur de leurs idéologies mortifères. Peut-on enfermer Dieu ? Peut-on limiter le Divin ? Peut-on l’approcher en foulant des chemins qui ont bu les sangs de tant de victimes assassinées au nom d’Allah ?

Ce n’est pas l’amour de Dieu qui les fait agir, c’est la crainte dans laquelle eux-mêmes sont piégés, car leurs âmes sont moulées dans la crainte et la rigueur et ils ne connaissent pas d’autre chemin pour l’approcher que celui du sang et de la mort.

Les années qui passent ne se ressemblent jamais et l’Éternel veille et attend. Il attend des hommes qu’ils se tiennent debout et avec courage s’opposent au Mal et s’Il s’habille de patience, c’est parce qu’Il a posé en nous le libre arbitre et les forces de vie pour ce faire.

L’année qui viendra ne ressemblera à aucune autre, car Israël devra faire face à une nouvelle et terrible menace existentielle.

Peut-on dire que le peuple d’Israël vit dans la crainte et la peur des bombes nucléaires iraniennes, des missiles du Hezbollah, des roquettes et Grad de Gaza, des armes chimiques depuis la Syrie, de l’artillerie de guerre des Égyptiens massée dernièrement sur notre frontière sud ou encore d’une guérilla des Arabes israéliens vivant au cœur de notre pays ? Non, nous ne vivons pas dans la peur. Nous vivons normalement, évidemment pleinement conscients de tous ces dangers, mais sans crainte.

Pour l’année à venir, je souhaite au peuple d’Israël les forces de la foi qui ouvrent toutes les portes des palais intérieurs, celle de la prière adéquate, celle de l’assurance en-soi et de la détermination, celle de l’amour qui nous attache les uns aux autres et font de chacun de nous le garant de son frère.

Que mon peuple se fortifie et par ses prières et se rapproche du Saint des Saints d’où la Parole jaillit d’entre les deux chérubins. Cette Parole se fait entendre aujourd’hui :

« Pour l’amour de Sion, je ne garderai pas le silence, pour Jérusalem, je n’aurai point de repos ».

La terre d’Israël nous a été promise et nous a été rendue pour Lui rendre gloire, car Il aime Sion et Jérusalem est Son lieu et nous sommes un peuple fidèle à Sa parole.

Courage et confiance! Le Maitre du monde est le bouclier de notre père Abraham dans le ciel et Il permettra à Tsahal d’être le bouclier du Roi David sur notre terre.

Shana Tova à toutes et à tous !

Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Rachel Franco, depuis Jérusalem pour www.Dreuz.info

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading