Au cours des trois dernières années, Israël a fait une méga-découverte énergétique l’une après l’autre.
D’abord, il a découvert 1,5 milliard de barils de pétrole onshore à Rosh Ha’ayin, situé à environ 10 miles de la côte et Tel-Aviv. C’était une petite, mais importante découverte qui a suscité une intense activité d’exploration.
Puis il a fait la plus importante découverte de la dernière décennie. L’US Geological Survey (USGS) a estimé que l’ensemble du bassin du Léviathan contient 1,7 milliard de barils de pétrole récupérable, et 700 milliards de mètres cubes de gaz récupérable.
Les enquêtes menées par les experts dans la région de Tamar, essentiellement par le consultant américain Netherland, Sewell & Associés, indiquent que le champ de Tamar contient des réserves prouvées de 217 milliards de mètres cubes de gaz.
Enfin, il s’avère qu’Israël possède les second plus gros dépôt de schistes bitumineux du monde hors des États-Unis, (Dreuz avait interviewé le responsable scientifique de l’exploitation) (1), lequel pourra, fait exceptionnel, être extrait avec zéro dégât environnemental par réchauffement/raffinement/extraction souterrains.
Faisons le calcul. 250 milliards de mètres cubes de pétrole de schiste, 3,2 milliards de barils de pétrole conventionnel, soit des réserves estimées équivalentes à celles de l’Arabie Saoudite. Auxquels s’ajoutent 1,5 trillions de mètres cubes de gaz naturel, soit environ 10% des réserves de gaz du monde – tout cela alors que les activités d’exploration d’Israël ne font que commencer.
Ce miracle économique a eu tendance à contrarier un grand nombre d’acteurs régionaux désireux d’obtenir leur part du gâteau – légitimement ou non. Le bras de fer a déjà commencé, et la crise géopolitique qui va s’engager englobe et dépasse la guerre civile en Syrie.
Chypre est sur le point d’exploiter de nouvelles richesses énergétiques et le Liban (soutenue par l’Iran), est impatient de lancer son propre programme d’exploration dans ses eaux territoriales.
Cette agitation ne fait qu’exacerber des rivalités anciennes entre Israël et le Liban d’une part, entre la Turquie et la Grèce, la Russie, et la Syrie d’autre part, l’Egypte et les Palestiniens de la bande de Gaza étant susceptibles d’être entraînés dans la tourmente.
Mieux encore, la Russie est déterminée à rivaliser avec les ambitions turques pour l’influence régionale, et ne pourrait pas faire autrement que de se retrouver entraînée dans un conflit.
Israël a froidement rejeté les propositions de la Russie. En juin dernier, la Russie, par l’intermédiaire de sa société d’état producteur de pétrole Rosneft, a tenu des consultations avec Israël sur une éventuelle participation à l’exploitation de ses champs de gaz naturel, mais Israël a rompu les négociations faute d’une « offre efficace ». Ce camouflet n’est pas passé inaperçu des Russes.
En mai dernier, la Turquie, ancien allié stratégique d’Israël, et maintenant l’un de ses critiques les plus virulents, avait mis en garde les entreprises internationales qui tentaient d’obtenir un permis d’exploration auprès du gouvernement chypriote grec – nouvel allié d’Israël – et leur avait donné l’orde de « rester à l’écart ».
Naturellement, Israël a répondu par l’envoi d’une flotte pour protéger ses intérêts pétroliers.
La Turquie a ensuite prévenu qu’il empêcherait Israël d’exploiter les ressources de gaz en Méditerranée orientale, et a sous entendu qu’il serait prêt à répondre par la force pour montrer sa détermination.
Ce qui pose un défi direct à la politique américaine.
Car les États-Unis ont un intérêt fort dans l’est de la Méditerranée et avec les pays qui exploitent les réserves de gaz. Mais les Etats-Unis sont politiquement ligotés, et mal préparés financièrement pour soutenir tout nouveau conflit. N’oublions pas qu’ils empruntent chaque dollar pour financer son armée, et le peuple américain ne verrait pas d’un bon œil l’idée de financer un nouveau conflit – même pour protéger Israël.
C’est le long conflit entre Chypre divisée, la Turquie et la Grèce, qui est la véritable clé pour comprendre les querelles de la Turquie avec Israël.
Voici pourquoi.
Chypre a été divisée en deux zones, grecque et turque, lorsque les Turcs ont envahi en 1974 et saisi le tiers septentrional de l’île de Chypre.
Les récentes découvertes de gaz naturel Chypriote ont donc encouragé la Turquie à renouveler sa campagne diplomatique pour le compte des « Chypriotes turcs » dans la soi-disante « République turque de Chypre du Nord ». Pourquoi ? Pour le gaz et le pétrole qu’il prétend posséder. Ainsi, la Turquie lance sa propre exploration au large de Chypre, et la moindre frappe qu’elle pourrait faire (et elle risque de le faire) ne fera qu’alimenter les tensions. Ce qui explique que la Turquie et Israël ne se regardent pas exactement dans le blanc des yeux, et que le nœud se situe à Chypre.
Les tensions ont atteint leur paroxysme quand le gouvernement chypriote grec (le gouvernement légitime reconnu par l’ONU) a décidé d’ouvrir son propre champ d’exploitation, Aphrodite, au large de sa côte sud. Le gisement correspond à celui des Israéliens, le Léviathan. Mieux encore, il s’agit probablement d’une extension géologique du Léviathan Israélien. Notons que l’accord de séparation des zones d’exploitation selon les limites des eaux territoriales entre Chypre et Israël a été bouclé en trois jours, alors que celui entre le Liban et Israël n’a pas même réellement commencé que ces dernières contestent toutes les cartes internationales et font des demandes fantaisistes qui ont tellement effrayé les compagnies pétrolières, qu’aucune ne veut jusqu’à présent signer le moindre contrat avec le Liban.
Aphrodite donc, contient un peu plus d’un demi milliards de mètres cubes de gaz et de pétrole.
Le 19 mai, la Turquie a tracé une ligne rouge. « La Turquie ne tolèrera aucune activité dans cette zone », a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères.
Mais 15 entreprises et consortiums, dont Novatec pour la Russie, Eni pour l’Italie, Total pour la France, et Petronas pour la Malaisie, sont demandeurs de licences pour exploiter Aphrodite, ainsi que onze autres champs d’exploration au sud de Chypre.
A ce point, de nombreux acteurs internationaux pourraient se transformer en une foule en colère contre tous ceux qui voudraient piller les richesses pétrolières et gazières d’Israël et de Chypre.
Le plan d’Israël et de Chypre est de livrer leur gaz par un pipeline commun qui passera au travers de la Grèce vers l’Europe occidentale, et ainsi réduire la dépendance énergétique de l’Europe vis à vis de la Russie. Vladimir Poutine n’est donc pas précisément heureux de l’éventualité de perdre un gros client pour son gaz naturel.
Mais d’un autre coté, la Turquie est déterminée à restaurer son influence historique sur le Moyen-Orient et en Asie centrale, en transformant son pays, pauvre en ressources énergétiques, en un nœud d’énergie entre l’est et l’ouest – que le plan Israël/ Cypress d’oléoduc à travers la Grèce et l’Italie pour alimenter le reste de l’Europe en gaz et en pétrole perturbe énormément.
Cela augmente les enjeux et les tensions en Méditerranée orientale, avec la Russie, l’une des grandes puissances pétrolière et gazière au monde, qui tente de trouver le moyen de tirer profit de ce formidable essor d’activité.
De plus, Moscou est nerveux à cause des plans régionaux de la Turquie. Car le président russe a lui aussi l’intention de restaurer l’influence qu’avait la Russie dans la région jusqu’à la fin de la guerre froide.
Cela place donc la Russie et la Turquie sur des flancs opposés, y compris dans la guerre civile syrienne.
Moscou soutient le régime de Damas, un client de longue date, la Turquie soutient les rebelles. Et aucun des deux n’apprécie le nouveau pouvoir des pétro-shékels israéliens, qui menace de bouleverser l’équilibre des forces en Méditerranée orientale.
Moscou n’est pas sans quelques liens avec les pays « nouveaux riches ». Il a des liens étroits avec les Chypriotes grecs, et ses offres d’aide à Chypre sont en partie motivées par sa peur de perdre sa base navale dans le port syrien de Tartous, et le besoin impérieux de retrouver une base en méditerranéenne. Si le régime syrien tombe, la Russie perd sa base militaire dans la région. La Russie cherche une base alternative pour sa flotte de la mer Noire à Chypre – l’un des épicentres des découvertes de pétrole.
La Syrie a également de grandes richesses pétrolières au large de ses côtes, un fait qui n’a pas échappé à la Russie. Si le régime syrien tombe, il est certain que le désir de la Russie de ramasser les morceaux sera grand.
Et c’est ce qui n’a pas tardé. Le 21 août (2), la Russie et la Syrie ont signé un accord par lequel la Syrie exporte son pétrole brut vers la Russie et reçoit en échange du pétrole raffiné. « Nous devions trouver des solutions alternatives » (JPG : aux mesures de boycott imposées par l’Union Européenne, dont l’interdiction de faire tout nouvel investissement dans le pays), a déclaré Qadri Jamil, le ministre des affaires économiques syrien, qui a envoyé deux délégations à Moscou pour discuter d’une aide économique et d’un prêt financier. La Russie n’a fait aucune déclaration concernant cet accord d’échange de pétrole.
En résumé, nous avons d’un coté Israël, nouvelle grande puissance pétrolière et gazière, assez puissant pour changer complètement la géopolitique du Moyen-Orient. De l’autre, nous avons la Turquie, déterminé à réclamer – par la force si nécessaire – sa part des richesses, et la Russie, avec des alliés musulmans régionaux en déconfiture. Ensuite, il y a le Liban soutenu par l’Iran, et qui recherche des financements pour développer ses propres ressources de gaz offshore.
Et la meilleure façon d’avancer était de déclencher une guerre, en Syrie par exemple, puis de l’étendre.
Et c’est ce qui pourrait se passer.
Reproduction autorisée, et même vivement encouragée, avec la mention suivante et impérativement le lien html ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info et © Ted Belman
(1) http://www.dreuz.info/2011/10/ma-premiere-rencontre-avec-les-%C2%AB-petroshekels-%C2%BB-l%E2%80%99or-noir-israelien-par-jean-patrick-grumberg/
(2) http://www.reuters.com/article/2012/08/21/us-russia-syria-oil-idUSBRE87K0U620120821
http://www.israpundit.com/archives/48121
Surtout ne donnez rien aux Russes et ne les laissez pas faire. Les Musulmans vous tueront. Mais les Russes vont laisseront en guenilles, comme d’habitude. Israël ne sera pas un second Birobidjan, ni une autre Arménie aux ordres de Moscou. Sachez dire “Non” aux tentations. Car là où il y a des Russes, il y aura obligatoirement corruption de ministres et hauts fonctionnaires. Ils savent très bien payer. D’ailleurs, la première chose qui les intéresse est de détecter où la chair est la plus faible, car quand ils veulent quelque chose, “Niet” est un mot qui disparaît du langage. Méfiez-vous.
N’importe quoi !! La télé m’a dit que la guerre en Syrie était une extension du formidable élan démocratique et spontané qui parcoure le monde arabo-musulman. On m’aurait menti? Les médias français auraient fait ça??!!!
pas du tout, les médias français n’ont pas menti, ils sont persuadés que
c’est un vent de démocratie qui justifie la guerre actuelle. il se trompent juste dans leurs analyses mais ils ne mentent pas.
Ils ne sont persuadés de rien du tout. ils mentent parce qu’ils pensent qu’il faut mentir. C’est une question de dado, déda, détonti, dégeonta, zut c’est quoi déjà ? Ah oui, déontologie.
Après lecture, on ne peut que penser et se dire : “mais bon sang mais c’est bien sûr”….oui ce conflit syrien va s’étendre malheureusement….
“Laissez moi vous dire ce que nous, Israeliens, avons contre Moïse. Il nous a menés pendant 40 ans à travers le désert pour finalement nous installer dans le seul coin du Moyen Orient où il n’y a pas une goutte de pétrole.”
Citation de Golda Meir
Elle s’était trompée apparemment….que ferait elle, que dirait elle si elle était encore vivante ???
Question : Quand les israëliens occupaient le Sinaï, n’avaient ils pas trouvé du pétrole…d’où la guerre israëlo égyptienne qui s’en est suivie ??? Ceci dit, je peux me tromper..
C’était des formidables ressources en eau je crois mais je peux me tromper
Israel avait decouvert et exploité du pétrole dans le Sinai a Abu Rodeis
Grace a ces puits, notre Pays etait auto suffisant en pétrole jusqu’au retrait du Sinai……………..
Mon cher JPG à lire votre article je ne puis m’empêcher de penser à cette fable de la Fontaine qui illustrera parfaitement vos propos dont voici la teneur et la primeur
LA QUERELLE DES CHIENS ET DES CHATS
ET CELLE DES CHATS ET DES SOURIS
La Discorde a toujours régné dans l’univers ;
Notre monde en fournit mille exemples divers :
Chez nous cette Déesse a plus d’un tributaire.
Commençons par les éléments:
Vous serez étonnés de voir qu’à tous moments
Ils seront appointés contraire .
Outre ces quatre potentats,
Combien d’êtres de tous états
Se font une guerre éternelle ?
Autrefois un logis plein de Chiens et de Chats,
Par cent arrêts rendus en forme solennelle,
Vit terminer tous leurs débats.
Le Maître ayant réglé leurs emplois, leurs repas,
Et menacé du fouet quiconque aurait querelle,
Ces animaux vivaient entre eux comme cousins ;
Cette union si douce, et presque fraternelle,
Édifiait tous les voisins.
Enfin elle cessa. Quelque plat de potage,
Quelque os, par préférence, à quelqu’un d’eux donné,
Fit que l’autre parti s’en vint tout forcené
Représenter un tel outrage.
J’ai vu des chroniqueurs attribuer le cas
Aux passe-droits qu’avait une Chienne en gésine .
Quoi qu’il en soit, cet altercas
Mit en combustion la salle et la cuisine ;
Chacun se déclara pour son Chat, pour son Chien.
On fit un règlement dont les Chats se plaignirent,
Et tout le quartier étourdirent.
Leur Avocat disait qu’il fallait bel et bien
Recourir aux arrêts. En vain ils les cherchèrent.
Dans un recoin où d’abord leurs Agents les cachèrent,
Les souris enfin les mangèrent.
Autre procès nouveau. Le peuple Souriquois
En pâtit : maint vieux chat, fin, subtil, et narquois,
Et d’ailleurs en voulant à toute cette race,
Les guetta, les prit, fit main basse .
Le Maître du logis ne s’en trouva que mieux.
J’en reviens à mon dire. On ne voit sous les cieux
Nul animal, nul être, aucune créature,
Qui n’ait son opposé ; c’est la loi de Nature.
D’en chercher la raison, ce sont soins superflus.
Dieu fit bien ce qu’il fit, et je n’en sais pas plus.
Ce que je sais, c’est qu’aux grosses paroles
On en vient sur un rien, plus de trois quarts du temps.
Humains, il vous faudrait encore à soixante ans
Renvoyer chez les Barbacoles
il est à noter que la Turquie, qui n’est pas membre de l’UE (et je l’espère pour toujours ! ) occupe militairement un Etat de l’UE , Chypre , sans que celà n’émeuve nos technocrates ??……
La Turquie emprisonne des journalistes et les menace de 20 ou 30 ans de prison (des Kurdes bien sûr), la Turquie invente des complots pour jeter dans ses geôles militaires et avocats opposés à l’islamisation, la Turquie occupe 40% du territoire d’un pays de l’UE, ottomanise une partie de l’Europe des Balkans et cherche à faire de même avec la Syrie (mais le bât kurde blesse), la Turquie est un Etat-voyou avec lequel l’Europe entretient des relations de partenaire privilégié (et à qui elle verse des subsides en vue de préparer son entrée dans l’UE alors que le gouvernement islamo-ottoman devient de moins en moins démocrate). Cherchez l’erreur ! (Heureusement, il semblerait que le cancer va avoir raison de l’infâme Erdogan, de même d’ailleurs que du caudillo vénezuèlien ami de méchancon, qui aime aussi beaucoup les tyrans islamistes)
je suis sidéré devant ces réserves de gaz et pétrole en Israël ! c’est vraiment la terre promise.
Mais en fait j’ai du mal à réaliser que le sous-sol de ce petit pays (en superficie) puisse receler autant de réserves.
Une sacrée nouvelle !! On va pouvoir peser sur la balance !! Nous allons bientôt avoir beaucoup d’amis… sachons garder la tête froide et profiter de cette manne intelligemment (Je fais confiance à Israël en ce point)
On va aussi susciter bien des convoitises. Mais il faut espérer que les nations qui pourront goûter le doux parfum du gaz et du pétrole israélo(chyprio-grec adopteront un langage plus nuancé da,s ldeurs jugements. Israel ne sera plus le problème, mais la solution.
Menaces Turques sur la partie non musulmane de Chypre ?
Ne pas oublier que la république de Chypre fait partie de l’Union Européenne et qu’en cas d’attaque de l’un de ses membres, l’Union doit venir à sa défense. Ce qui fait que si Chypre était attaquée, nous Européens devrions intervenir à ses côtés.
Si Chypre fait partie, et probablement oui, de l’OTAN, les autres membres de l’OTAN devront aussi défendre celui-ci.
Mais comme la Turquie est aussi membre de l’OTAN, on se demande pourquoi avec leur régime islamiste, comment l’OTAN pourra t-elle intervenir contre un agresseur membre?
Léopold, Crapouillot: «Si Chypre fait partie, et probablement oui, de l’OTAN, les autres membres de l’OTAN devront aussi défendre celui-ci»
Comme la France la Pologne en 1939.
Cet article a été beaucoup moins lu que celui sur la muselière de Cécile Duflot 😉
Sujet très bien traité. Toutefois, lors d’une précédente évocation de cet imbroglio géopolitique, j’avais dit comme une boutade : “Pourquoi les Israéliens se gêneraient ils d’offrir une base navale en Israël en remplacement de Tartous en Syrie ?”.
Or, selon le résultat des élections US en novembre, la question pourrait se poser avec beaucoup plus de sérieux.
La récente visite de POUTINE en Israël l’a probablement évoquée discrètement.
Au fond, le bénéfice serait énorme pour Israël. L’un des aspects positif, et non le moindre, c’est qu’avec les Russes, les déchets alentour fileraient droit… De plus, alliée à Israël, la Russie regagnerait énormément en influence induite, en Europe. Ne serait-ce que comme la grande puissance objectivement hostile à l’hégémonisme musulman. A méditer…
Alors bien sûr, officiellement, il faudra encore du temps pour commencer à en entendre parler. Mais ça doit déjà plancher ferme sur la question, tant en Russie, qu’en Israël.
Je crois avoir évoqué cette piste dans un article.
Ce Herr machin Ordonnance(Receipt) Erdopfff…pataouète se prend pour qui.
Grande gueule vociférant des mensonges et diatribes sur Israel.
Un tigre en papier dans les faits et rien dans la cervelle, encore que je lui préfère un “Atatruc” au moins celui là il savait respecter les occidentaux et connaissait un chapitre sur la laÏcité.
Intéressante nouvelle. Peut-on supposer que la nouvelle puissance énergétique d’Israël pourrait infléchir, à moyen terme, l’attitude des démocraties européennes à son égard ?
Résident israélien, je suis persuadé que la cie d’électricité israélienne ne baissera pas nos factures d’un shekel !
Je ne sais sur quoi vous basez cette impression : les taxes baissent, les services augmentent, en Israël.
les mus courtisent la Russie, soi-disant que le coran prédit une alliance entre eux à la fin des temps ( si ma mémoire est bonne ).
j’ avoue que si Israël se liait à la Russie, cela prouverait que le coran s’ est trompé ! mais surtout la couronne Turquie/Iran se trouverait prise en étau entre Israël et la Russie.
de plus si la Turquie avait une base militaire en Israël l’ Iran aurait intérêt à réfléchir davantage sur ses mauvaises idées. les autres aussi.
en cas de victoire d’ Obama ça pourrait être très utile d’ avoir la Russie alliée.
alors je suis ignorante, naïve, mais je ne comprends pas pourquoi Israël a décliné son offre. à moins qu’ il ne s’ attende à une offre améliorée.
j’ espère juste que les nouvelles richesses d’ Israël ne vont pas rendre ses ennemis encore plus déterminés à le rayer de la carte, comme ces chercheurs d’ or qui s’ entretuaient pour voler la part des autres.
puis je me réjouis pour la Grèce, ça va faire du bien à son économie.
par contre la Turquie est plus qu’ inquiétante. jusqu’ où ira-t-elle ?