Publié par Michel Garroté le 28 septembre 2012

Michel Garroté, réd en chef – Je lis avec amusement (lien en bas de page) : Bernadette Chirac pense que “les Français iront chercher Sarkozy”, croyant à un retour en politique de l’ancien chef de l’État, dans des confidences au Parisien/Aujourd’hui en France de vendredi. Pour l’épouse de Jacques Chirac, qui s’était engagée aux côtés de Nicolas Sarkozy durant la présidentielle de 2012, “les gens changent d’opinion. Ils regardent ceux qui sont élus à l’œuvre et n’hésitent pas à les sanctionner s’ils ne sont pas contents”. Bernadette Chirac estime qu'”il ne faut pas que (Nicolas Sarkozy) parle pour le moment. Il faut qu’il se taise, il faut savoir attendre. Et s’il juge qu’il doit refaire de la politique à un haut niveau, alors… Moi, je crois que c’est ce qui va se passer. Je crois que les Français iront chercher Sarkozy”. Disant regretter des critiques qu’elle avait formulées à propos de François Hollande durant la campagne, sur son supposé manque de “gabarit” présidentiel, Bernadette Chirac considère aujourd’hui qu'”il faut laisser du temps” à l’actuel président, en butte désormais à l’impopularité. “Tous les chefs d’État ont besoin d’un peu de temps pour savoir comment contourner les difficultés qui se présentent”, explique-t-elle.

Par ailleurs, dans une interview diffusée vendredi par Europe 1, Bernadette Chirac juge inutile tout statut de première dame, appelant à rester “relativement humble”. Faut-il un statut pour la première dame, demande-t-on à celle qui a passé 12 ans à l’Élysée ? “Non”, tranche-t-elle. “C’est inutile, il me semble qu’il faut rester relativement humble et toute la lumière doit se faire par rapport au chef de l’État, à ce qu’il veut engager comme réformes, à ce qu’il peut faire pour la France. L’épouse doit rester très attentive”, selon elle. “L’épouse : il faudrait l’élire alors ?” a ironisé la conseillère générale de Corrèze. Interrogée sur le désir de Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, de rester journaliste, elle a refusé de commenter : “Je n’ai rien à dire – mais rien ! – sur ce sujet, chaque épouse crée elle-même, par rapport à sa personnalité, ses goûts, la place qu’elle veut occuper. Un point, c’est tout”. Quant à son mari, “il va bien comme un homme de 79 ans qui aura 80 ans le 29 novembre”. ” Il ne va pas mal. Il a passé un bien meilleur été que l’année précédente.” Elle a toutefois rappelé la citation de De Gaulle “la vieillesse est un naufrage”. “Je continue à le penser”, a dit Bernadette Chirac. La maladie de l’ancien président ? “Quelle maladie ?” objecte son épouse. “Vous savez, la maladie, c’est quelque chose de très mystérieux”.

Je lis, avec encore plus d’amusement (lien en bas de page) : “À présidence normale, relations normales”, a lancé Ségolène Royal après avoir été “snobée” mercredi à New York par François Hollande, rapporte Le Figaro vendredi. “Ça suffit. Si cela avait été Martine Aubry ou Harlem Désir, il serait venu les saluer”, a-t-elle dit, selon ses propos rapportés par le quotidien. Elle estime que cette attitude du président, père de ses quatre enfants, “brouille” leurs messages respectifs. Le président François Hollande et son ex-compagne Ségolène Royal se sont retrouvés à quelques mètres l’un de l’autre mercredi à New York, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, se croisant mais ne se saluant pas. Tandis que le président Hollande faisait son entrée dans un bâtiment des Nations unies pour participer à une réunion sur le Sahel, Ségolène Royal expliquait à une vingtaine de journalistes français les raisons de sa présence, en sa qualité de vice-présidente de l’Internationale socialiste.

Comme on lui demandait si elle avait l’intention de saluer le président, la présidente de la région Poitou-Charentes a répondu par l’affirmative, “oui, si le protocole le permet”, assurant que tous deux n’étaient pas “dans des postures de démonstration, de mise en scène”. “Nous sommes chacun dans nos responsabilités, nous représentons chacun une voix de la France, moi, à l’Internationale socialiste qui rassemble plus de 150 pays, et François Hollande, qui est la voix de la France sur la scène internationale”, a-t-elle observé. “Ce qui est très important, c’est que ces voix soient convergentes”, a-t-elle souligné. Le président Hollande, qui patientait dans le hall du bâtiment pendant que Ségolène Royal tenait son point de presse devant une forêt de micros et de caméras, a finalement fait demi-tour pour pénétrer par une autre issue.

Copyright Michel Garroté

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

Et le cas échéant les sources citées

http://www.lepoint.fr/politique/bernadette-chirac-ne-voit-pas-l-interet-d-un-statut-de-premiere-dame-28-09-2012-1511129_20.php

http://www.lepoint.fr/politique/segolene-royal-veut-des-relations-normales-avec-hollande-28-09-2012-1511280_20.php

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading