On constate trop souvent que les chrétiens imaginent le dialogue avec des juifs un peu comme on discuterait avec des membres de toute autre religion non biblique telles que l’islam, l’hindouisme, le bouddhisme, les mouvements ésotériques, etc.
Un certain nombre d’entre eux ont bien une vague intuition qu’il y a un lien particulier entre christianisme et judaïsme, mais la plupart ont visiblement perdu le fil conducteur.
Des siècles d’amnésie ont dramatiquement creusé le fossé. Dans le meilleur des cas, ils pressentent que l’on peut puiser beaucoup de sources de la foi chrétienne dans le judaïsme, mais très peu conçoivent d’honorer ce lien en s’intéressant aux juifs d’aujourd’hui et à leurs traditions spécifiques.
Après le séisme de la shoah, l’Eglise a dû reconsidérer sa relation au judaïsme et aux juifs, d’abord dans la repentance pour ses complaisances criminelles avec l’antisémitisme, puis dans la reformulation de sa dépendance envers l’expérience spirituelle d’Israël, en dehors de laquelle le christianisme s’effondre.
A la suite du Concile Vatican II, surtout de la déclaration Nostra Aetate, un nouvel élan a permis de poser les bases d’une lecture différente du Nouveau Testament. Le déicide et la substitution ont été abrogés. La prise en compte d’une épître aux Romains ainsi reconsidérée apporte un regard neuf sur le refus des juifs de reconnaître en Jésus le Messie d’Israël, ce choix inhérent à la liberté n’étant plus disqualifiant mais respectable. La voie chrétienne ne se permettra plus de démoniser la voie juive.
Même si d’éminents théologiens juifs ont montré leur désir de rapatrier Yeshua Ben Myriam sur le terrain midrashique, même si Benoît XVI cite abondamment le rabbin Jacob Neusner dans son livre sur Jésus, rien n’autorise les chrétiens à culpabiliser les juifs de ne pas voir en l’un des leurs le Fils de Dieu et le rédempteur du monde.
Cette relecture conciliaire post-shoah est nourrie des recherches exégétiques les plus pointues sur la judéité de Jésus, mais elle inclut en même temps dans le plan de Dieu la non reconnaissance messianique de Jésus par les juifs. Cette approche nouvelle ne prétend plus que le christianisme « accomplirait » l’imperfection du judaïsme. Elle est cependant convaincue de ce que les juifs sont les « frères aînés » des chrétiens, comme aimait l’exprimer Jean Paul II, dont la formule sur « l’alliance avec Israël jamais révoquée » a ouvert des perspectives prometteuses.
De plus, Jean Paul II a souligné avec force que cette judéité de Jésus n’est pas accidentelle. « Ce n’est ni un fait de nature ni un fait de culture. C’est un fait surnaturel. » Le pape avertit : couper Jésus de son enracinement juif, c’est en faire une sorte de « météore tombé par hasard dans l’histoire humaine. C’est rendre son mystère et son message incompréhensibles ».
Il est un fait que Jésus et ses talmidim n’ont agi que dans le cadre de la religion d’Israël. Leur enseignement s’est alimenté aux doctrines pharisiennes et ont développé une éthique centrée sur la personne et la communauté, sans jamais oublier la priorité de la Parole de Dieu. Le rabbin Gilles Bernheim estime que pour les premiers membres du mouvement de Jésus, le rabbi charismatique représentait une « Torah vivante », une incarnation particulièrement parlante de l’alliance dans les situations quotidiennes et face à l’avenir.
Au fond, cela revient à dire que le christianisme et le judaïsme sont deux religions sœurs issues du même tronc hébraïque. Les lignes forces de ce qui serait le christianisme se sont précisées à l’intérieur du judaïsme d’alors, qui lui-même s’est redéfini un peu plus tard au moment de Yavné dans le cadre rabbinique.
C’est pourquoi le cardinal Martini a pensé la relation entre judaïsme et christianisme comme un schisme tragique qui portait en germe les schismes qui suivraient. Selon lui, la séparation entre la Synagogue et la communauté messianique de Jésus annonçait les ruptures successives entre Eglise catholique et orthodoxe, puis avec la Réforme protestante.
De ce fait, la seule clé des progrès de l’œcuménisme interchrétien réside dans la rénovation des relations entre chrétiens et juifs, dans la refondation de fondamentaux constituants, autour de l’alliance avec Israël, et du salut universel évoqué par les Saintes Ecritures.
Cela rejoint le constat historique du professeur Boyarin, théologien juif de l’Université de Berkeley, qui affirme : « le résultat de la révolution sociale dans le judaïsme du Second Temple, ce sont deux religions nouvelles que l’on connaît sous le nom de judaïsme rabbinique et de christianisme ».
Il est vrai que, malgré leur patrimoine commun substantiel, judaïsme et christianisme sont deux communautés religieuses distinctes, mais ce qui les relie en profondeur est encore loin d’avoir été entièrement mis en valeur. Cela devrait pouvoir désormais se réaliser dans un esprit de fraternité et de compréhension spirituelle réciproque.
Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
(avec votre permission je fais un copié collé car j’écris ça de temps en temps aux gens….)
salut, je te fais pars de mon analyse concernant les Juifs et les Chrétiens… fais des recherches si tu veux, mais tu verra que nulle pars on ne trouve chez les Chrétiens de trace d’abattage rituel Chrétien ou de préceptes concernant la nourriture. pourquoi ? c’est pourtant LA question la plus importante : « comment abattre un être vivant innocent par nécessité , non pas pour s’en protéger, mais pour survivre…
le message de Jésus,(qu’il soit ou pas le Méssie est secondaire dans mon raisonnement) n’est pas de stopper le Judaîsme et de fonder la Chrétienté, mais d’apporter un éclairage nouveau sur les préceptes parfois trop rigides de la Torah (comme la lapidation par exemple) si les types qui ont écrits les évangiles avaient voulu refaire une religion, ils auraient fait une Torah nr 2 tout simplement, comme ont tenté de le faire les musulmans. hors les Chrétiens ne l’ont pas fait, et mieux, il n’y a pas de protocole concernant l’abattage rituel !!!! tu imagine une religion qui ne prévois pas d’abattage rituel ??? c’est une demi-religion, c’est pas crédible deux secondes, c’est impossible !! donc mon raisonnement est que si il n’y a pas d’abattage rituel Chrétien,c’est la confirmation que les Chrétiens ne voulaient pas sortir du Judaîsme a l’origine, ils voulaient tout au plus fonder une secte Juive… donc selon moi, il n’y pas 15 millions de Juifs sur terre, il y a 2 milliards et 15millions de Juifs !!! en plus d’apres les évangiles, Jésus a dit qu’il ne venait pas annuler la loi de Moîse, mais l’accomplir.. bon, alors je ne sais peut être pas lire et interpreter les choses correctement à la façon d’un érudit, d’oû ma démarche d’analyser la chose plus simplement sous la question de l’abattage rituel…
maintenant le gros morceau, pas évident a accepter, les Juifs ne se sont pas appropriés jésus, et se faisant ils l’ont laissé aux Chrétiens, entretenant le malentendu comme quoi les Juifs auraient tué jésus sous prétexte qu’il aurait été Chrétien (lol,un rabbin Chrétien alors) alors que Jésus était Juif lui même et que le problème était d’ordre politique, l’affaire Jésus c’est un crime politique,(servant les desseins de l’Eternel) pas religieux. du coup les Juifs se sont fait massacrer depuis 2000 ans par leur démarche d’avoir ignoré Jésus. je sais, c’est choquant se que j’écris mais réfléchis y. tu te rends compte si cette réflexion que je fais était validée dans le monde entier ? 2 milliards 15 millions de Judéo-Chrétiens tous unis ???…. ( bon, voila, j’ai déja eu beaucoup de réponses tres intérressantes démontant mon argumentaire,mais surtout avec des arguments basés sur des trouvailles archéologiques ou des interprétations d’interprétations, j’ai beaucoup appris de ceux la, mais sans vouloir faire ma tête de mule, je persiste… ça doit être mon côté Breton…
N’est ce pas Constantin (ou sa mère) qui a aboli la circoncision et les règles alimentaires ??? Il est passé de Jésus (Messie) d’après cette secte juive à un homme mi-D.ieu….ce n’est pas un hasard si sa naissance (qui est érronée bien évidemment)est située dans le Solstice d’hiver du 21 au 25 ou 26 Décembre…tiens comme par hasard, tout comme Hannoucah, Fête des Lumières, qui est fêtée aussi en Décembre…le catholicisme romain est une religion monothéïste avec quelques origines païennes, gréco romaines, il faut le dire…
Bon maintenant, ce n’est que mon avis…
non ce n’est pas Constantin ni sa mère ni sa belle-mère qui ont aboli la loi de la brit milah et celle de la kashrout.
Ce sont des juifs, des vrais juifs, qui ont estimé au concile de Jérusalem que l’arrivée importante des non juifs dans la communauté messianique ne nécessitait plus de leur imposer certaines observances juives, une exception justement, qui contredit frontalement votre affirmation: il restait interdit de consommer des viandes qui avaient été offertes en sacrifice aux idoles du paganisme!
Il n’y a pas d’origine païenne dans ce qui fait le coeur du judéo-christianisme. Le catholicisme est déjà mentionné au moment où s’achève la rédaction de l’évangile de Jean, en l’an 109: « là où est le Messie, là est l’Eglise catholique! » Ignace d’Antioche.
« Jésus n’est pas un homme mi-D.ieu, Il EST D.ieu »
Ce sont vos croyances, pas les miennes….mais je les respecte..
Alors n’écrivez pas Dieu : D.ieu; car seuls les juifs font ainsi par respect pour notre folklore évangélique (voir l’éthymologie du terme).
Ce n’est donc pas en nommant D.ieu Jésus que nous risquons d’interresser nos amis Juifs à notre christianisme car le « shema Israël… » est le coeur du judaïsme. Soyons leurs serviteurs comme Jésus le fut lors du dernier repas avec ses disciples alors ils s’interrogeront et Ieshua hamachiah se révèlera au sein de la Torah.
Pardon ? Faudrait arrêter de vous prendre pour le centre du monde, parce que ce n’est certainement pas en raison des évangélistes que les Juifs font cela…
Sur le D.
Le judaïsme confesse le nom de Dieu sous une multitude d’autres noms mais s’interdit de prononcer « Dieu ».Is utilisent LEternel, le Tout-Puissant, Ashem, Adonaï etc…
Et pour l’écrire, ils l’écrivent d’une façon encore plus simple: « D. ».
Pas de voyelle ni de syllabe, donc muet mais clairement désigné. Derrière cela l’idée étant que notre bouche est impure. Personnellement je pense que la réponse de Dieu à Moïse qui lui demandait son nom a été autre: « Je suis Celui qui suis », ou « Je suis ».
Amen !
Ce qui les relie… c’est d’abord leur profonde humanité.
Je ne me lasse pas de regarder le dimanche « la source de vie » et d’écouter Josy Eisenberg et ses invités.
Pour ce qui relève du spirituel et de la théologie, je laisse volontier la parole aux spécialistes comme l’Abbé Alain Arbez.
Merci M. l’Abbé de mettre en lumière cette filiation. Non, ce n’est pas un hasard que Jésus soit né juif. Et il convient de rappeler encore et toujours que l’accusation imbécile de déicide n’a jamais fait partie de la doctrine de l’Eglise.
Puisse Dieu donner au Pape encore longue vie pour qu’il continue son oeuvre de rapprochement !
Bravo l’abbé
C’est un pasteur évangélique protestant qui vous remercie chaleureusement de cette lettre fondée sur les Ecritures et l’analyse profonde de l’histoire.
L’apôtre Paul dont vos derniers papes se revendiquent, a même sous l’inspiration divine, parlé de réintégration du peuple ainé dans le Corps mystique du Messie, quand le salut aura été prêché à tous les païens que nous sommes.
C’est un temps particulier que le monde vit: les saintes écritures parlent prophétiquement d’une vallée entière remplie d’ossements desséchés qui reprennent vie. Il s’agit de la maison d’Israël.(Ezéckiel 37) A comparer aujourd’hui avec les lendemains de la Shoah (vallée d’ossements)et la renaissance d’Israël! L’Eglise avec un grand « E » se doit comme vous le faites, de regarder ce qui se passe et d’en tirer les bonnes conclusions! Oui les chrétiens de l’église primitive aimaient Israël, et pour cause… alors c’est de l’Eglise finitive n’en sont pas exempts.
merci cher frère et collègue serviteur de la Parole.
L’Eglise, nos églises, ont encore fort à faire pour retrouver leur âme hébraïque originelle et l’exprimer publiquement!
dimanche 2 septembre 2012
Quelques grammes de judaïsme dans un monde de brutes, David di Nota
« Pour nous qui ne sommes pas juifs, cette harangue contre Dieu n’a pas été sans conséquence. Si les juifs n’avaient pas été élus, nous en serions encore à croire en l’existence de ces choses-là: l’inconscient sans lapsus, la sexualité sans perversion, la société qui fonctionne. Nous savons grâce au judaïsme qu’il n’en est rien. C’est une contribution inestimable. »
Causeur http://www.causeur.fr/quelques-grammes-de-judaisme-dans-un-monde-de-brutes,18890
Il n’y a vraiment que les antisémites pour s’imaginer que la notion d’élection induit un sentiment de supériorité chez le récipiendaire. Un fonctionnaire peut toujours se sentir supérieur après avoir choisi et passé un certain nombre de concours, il n’en va pas de même pour un élu involontaire.
Contrairement à ce que présuppose l’antisémite de base, la réaction normale d’un homme qui a été choisi par Dieu n’est pas: “Qu’est-ce que j’ai de la chance d’être juif, dis donc”, mais plutôt “Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour être élu ?”. De même qu’il n’est jamais très agréable d’être suivi par un inconnu dans la rue, il n’est jamais très agréable d’être choisi pour se comporter moralement, et c’est pourquoi la réaction d’un juif normal consisterait plutôt à prendre ses jambes à son cou.
A la pleine satisfaction narcissique que lui suppose l’antisémite, nous devons opposer la perplexité profonde de l’élu involontaire. C’est cette perplexité que, par manque de sensibilité métaphysique, l’antisémite ne comprend pas. Il ne voit pas que cette perplexité s’étend à tout, y compris aux symboles les plus autorisés du judaïsme.
Le Dieu des juifs savait bien, Lui, que cette élection n’était pas un cadeau. Il n’a pas cherché à fuir son inexistence. “Etre athée vous tente? Allez-y Messieurs, ne vous gênez surtout pas pour Moi”, leur a-t-il dit. Et les juifs ne se sont pas privés de briller dans l’athéisme. Ils ont déconstruit le mécanisme de la croyance et ils sont allés jusqu’à remettre en cause la fonction du Père. C’était finement joué de la part du Dieu, car au final, un juif n’est jamais plus juif que lorsqu’il doute de tout.
Pour nous qui ne sommes pas juifs, cette harangue contre Dieu n’a pas été sans conséquence. Si les juifs n’avaient pas été élus, nous en serions encore à croire en l’existence de ces choses-là: l’inconscient sans lapsus, la sexualité sans perversion, la société qui fonctionne. Nous savons grâce au judaïsme qu’il n’en est rien.
C’est une contribution inestimable.
http://philosemitismeblog.blogspot.fr/2012/09/quelques-grammes-de-judaisme-dans-un.html
Très bon article de l’abbé Arbez.
C’est vrai que le Christianisme est « greffé » sur le Judaïsme. La lettre aux romains ( NT ) chapitre 11 verset 18 est on ne peut plus explicite : « Ce n’est pas toi qui
portes la racine, mais c’est la racine qui te porte. » Il faut même lire tout le chapitre.
Ce dialogue se fera par la grâce de D.ieu.
« Il est vrai que, malgré leur patrimoine commun substantiel, judaïsme et christianisme sont deux communautés religieuses distinctes, mais ce qui les relie en profondeur est encore loin d’avoir été entièrement mis en valeur. Cela devrait pouvoir désormais se réaliser dans un esprit de fraternité et de compréhension spirituelle réciproque. »
Oui, d’accord !
Moi je suis d’accord avec toutes les religions à condition qu’il n’y en ai pas qui veuille avoir le dessus sur les autres, comme l’islam qui veut dominer le monde, par exemple !!!
De culture chrétienne, j’aime aussi me qualifier de culture juive messianique. Il me semble que ce terme est utilisé pour les Juifs convertis au christianisme (via les église évangéliques) mais je pense qu’il correspond très bien à ce que sont les Chrétiens.
c’est Paul de Tarse qui a renplacé l’observance des mitwots par la foi en Jésus pour permettre aux non juifs de devenir chrétiens ,tout en laissant aux chrétiens juifs de naissance la possibilité de continuer à pratiquer les mitwots(caherout , chabbat, circoncision)par la suite ces pratiques ont étaient interdites par un empereur romain .les évengiles montrent une forte opposition aux pharisiens or les pharisiens se sont les maitres du talmud sans les pharisiens ,aujourd’hui il n’y aurait plus nijuif ni judaisme .Ramban(nahmanide) dans la dispute de Barcolone désigne Jésus comme celui qui a cramé son plat en public Le livre D’Arié Kaplan « le vrai messsie » exprime assez bien les divergences entre le christianimes et le judaisme.
« Au fond, cela revient à dire que le christianisme et le judaïsme sont deux religions sœurs issues du même tronc hébraïque. Les lignes forces de ce qui serait le christianisme se sont précisées à l’intérieur du judaïsme d’alors, qui lui-même s’est redéfini un peu plus tard au moment de Yavné dans le cadre rabbinique. »
J’aimerai que l’on m’explique ce qui oppose le judaïsme au christianisme ? Est-ce le fait que Jésus-Christ est le fils de Dieu ?
je vous suggère le livre du théologien protestant Trocmé: l’enfance du christianisme, cela vous éclairera.
Juste pour information : j’ai mis un lien vers votre article sur mon blog : http://www.relianceuniverselle.com/
Merci !
En Christ,
n’hésitez pas à partager cette réflexion autour de vous!
dans le groupe de dialogue chrétiens et juifs de Genève, le théologien orthodoxe Gary Vachicouras participe à nos travaux.
réponse à Banro
– Le judaïsme rabbinique, est celui qui a ses racines dans la Bible et dans l’histoire du peuple juif.Il attend toujours et plus que jamais son Messie.Mais il n’a jamais accepté le Messie Jésus.
– Le juadïsme messianique est le même que précédemment mais!!! il a reconnu en Jésus ce Messie attendu parceque promis.
Il est donc accompli!et non pas aboli.. un exemple: Aron Jean-Marie Lustiger.
– Le « chrétien » quand à lui n’est différent du juif messianique que dans le fait qu’il est lui païen d’origine et non originaire du peuple juif, en qui et pour qui, Dieu a fait des promesses qu’Il n’a jamais renié contrairement à ce que certains veulent faire croire en parlant de remplacement!Quelqu’un plus haut a cité l’épitre de Paul aux Romains au chapitre 9,10,11 qui l’exprime parfaitement.
Mais le moment est venu aujourd’hui où comme jamais auparavant des juifs rabbiniques acceptent le Messie Jésus comme celui qu’ils attendent avec impatience depuis que le pays d’Israël est ressuscité, le moment est venu où les chrétiens de tout poil redécouvrent les racines communes hébraïquesqui nourrissent les uns et les autres.
Merci Pasteur Foisil pour ces explications qui m’ont éclairé sur les similitudes et différences entre ces deux religions.
Pouves vous m’expliquer svp pourquoi certaines personnes,dont vous, ecrivent D.ieu et non pas Dieu.D.ieu depuis quand?
on a le droit d’écrire Dieu comme on veut!
Dieu n’est pas un terme biblique. Ce n’est qu’un support de type philosophique, on ne peut enfermer le Très Haut dans des expressions humaines toutes déficientes.
Ecrire D.ieu est simplement signe de respect pour la transcendance.
Les Juifs et les Chrétiens doivent ne faire qu’un…le danger pour les deux grands du judaisme, celui du rabbin jésus et celui des rabbins du royaume de judas, c’est l’islam fanatique antichrétien et anti juifs car eux mettent dans le même sac Juifs et chrétiens…il est donc urgent que les cons de l’antiracisme arrêtent leur saloperies même si certains s’en nourissent…Et je ne comprend pas les juifs arabes ou non qui prennent des positions pro-islamistes en europe alors qu’ils ne le font pas majoritairement en Israël. Si nous n’en prenons garde et continuons dans cette voie nous serons les égorgés de l’avenir…Pour comprendre l’avenir il faut se retourner vers le passé.