Publié par Michel Garroté le 1 septembre 2012


Bonemine, Falbala  et les autres…

Michel Garroté – En contrepartie de l’embauche d’Audrey Pulvar – compagne d’Arnaud Montebourg – embauche aux Inrockuptibles, le journal de Matthieu Pigasse, la Banque Lazard obtient, de la part de Montebourg, ministre français du redressement, et, de la part de Pierre Moscovici, ministre français de l’économie, un mandat de conseil pour la création de la future Banque Publique d’Investissement. Voilà les affirmations que l’on trouve dans certains médias français.

Pigasse, patron du journal Les Inrockuptibles et actionnaire du Groupe Le Monde, est le numéro deux de la Banque Lazard à Paris. Montebourg qualifie d’abord d’infondées et d’erronées ces accusations d’embauche et de contrepartie. Puis, Montebourg affirme que le choix de la Banque Lazard relève du seul ministère de l’économie, donc de Moscovici ; et qu’il regrette, lui, Montebourg, ce choix fait par Moscovici. Montebourg ajoute : « La Banque Publique d’Investissement, je trouve qu’elle ne peut pas être réalisée par des banquiers, parce que faire une banque qui ressemblerait à d’autres banques, ce n’est vraiment pas ce que l’on cherche à faire ».

Chez Moscovici, on confirme que la décision relative à la banque d’affaires a été prise par Moscovici et lui seul. Puis, Moscovici fait une mise au point. Il exonère Montebourg de toute responsabilité dans le choix de la banque Lazard. Moscovici affirme : « Il n’y a eu aucune forme de caution ou d’intervention politique dans cette affaire, dont je ne me suis jamais entretenu avec Matthieu Pigasse. La procédure a été normale, transparente et irréprochable. Lazard est un conseil technique. Les missions de la Banque Publique d’investissement seront, elles, définies par le politique. Enfin, quand on appartient à un gouvernement, il vaut mieux la jouer solidaire », ajoute Moscovici, à propos de Montebourg.

Au-delà des affirmations des uns et des autres, cette affaire, vraie ou fausse, crée visiblement un malaise dans les médias français et dans l’opinion publique hexagonale. Sans vouloir tomber dans le machisme à deux balles, je dois tout de même avouer que les femmes françaises de gauche – dans les sphères politiques et médiatiques – ne cessent de compliquer la tâche du Président et de son Premier ministre. Si j’étais un adepte des thèses complotistes, je dirais que ces femmes sont les Mata Hari de l’UMP infiltrées dans le gouvernement socialiste. Miss Des Flots joue le narcissisme niais. Miss Rottweiler joue la perversion narcissique extrême. Ôdrey Pulvette joue le narcissisme ridicule. Sans oublier Gogolène Royale, Bécassine Au Brie, Aurore Filipartie, Colgate Bellecassème & Consorts.

En Grande Bretagne, en Inde, en Israël, en Allemagne et ailleurs, l’on a vu et l’on voit encore des femmes occuper les plus hautes fonctions politiques. Mais pourquoi faut-il qu’en France, les femmes politiques et médiatiques, surtout celles de gauche, soient toujours fascinées par leurs pipolarisations tabloïdes, leurs jeux de rôles dans le jet set et la jet sex, et, finalement, leur indéfectible et obsessionnelle appartenance à la gauche-caviar la plus grotesque et la plus bouffonne de la planète ? François Hollande redoutait les attaques en provenance de l’UMP. Ces attaques ne sont rien en comparaison du feuilleton ‘Poubelle la vie’ que lui infligent les gonzesses de son propre camp.

Michel Garroté

Rédacteur en chef

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