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Michel Garroté – Le dictateur syrien est l’allié de la théocratie – criminelle et intégriste – iranienne. L’opposition syrienne est – en partie – l’alliée des Frères Musulmans, une confrérie intégriste djihadiste. Vu sous cet angle, et, vu les succès des islamistes en Tunisie, en Egypte et en Libye, la France a tort de soutenir le Conseil National Syrien. La France ferait mieux de laisser tous ces chiites et sunnites régler leurs comptes entre eux. Cela n’a aucun sens – pas même au plan humanitaire – de soutenir l’un ou l’autre camp. Des extrémistes musulmans combattent d’autres extrémistes musulmans. En quoi cela regarde-t-il la République laïque française ? Des voix commencent à se faire entendre, pour dénoncer les clans, que la France semble vouloir reconnaître et soutenir.
Ainsi, le Conseil National Syrien (CNS : organe de l’opposition) a enregistré un nouveau revers avec la démission de sa responsable des relations extérieures, Bassma Kodmani (cf. lien vers source en bas de page). “Le CNS n’était pas capable de faire face aux défis grandissants sur le terrain et n’était pas, dans ses actions, à la hauteur de ce que j’attendais”, a déclaré Bassma Kodmani. Elle a accusé certains membres de l’organisation de privilégier leurs propres intérêts personnels et partisans à ceux du CNS dans son ensemble.
Des critiques qui n’ont rien d’inédit : plusieurs autres membres du CNS, dont Haitham al-Maleh et Kamal al-Labwani, démissionnaires en février, avaient porté des accusations semblables. Le Conseil national syrien est aussi montré du doigt pour sa proximité avec les Frères musulmans et pour son manque de liens avec les manifestants anti-Assad et les rebelles présents sur le terrain en Syrie.
Certains observateurs, tel J. Landis, professeur à l’université de l’Oklahoma, voient dans cette démission une preuve supplémentaire de l’inutilité du CNS. « Plus personne ne fait attention au CNS : si le président français, François Hollande, a déclaré que Paris reconnaîtrait officiellement un gouvernement provisoire syrien, qui inclurait probablement le CNS, aucun autre chef d’Etat ne lui a emboîté le pas », déclare-t-il. Pour J. Landis, le problème principal est à lire “entre les lignes” dans les propos tenus par Bassma Kodmani : “Personne ne pense que le CNS bénéficie d’un quelconque soutien sur le terrain”.
Une enquête menée auprès de Syriens réfugiés au Liban durant le conflit semble confirmer les propos de J. Landis. Dans la liste des groupes d’opposition les plus connus des personnes interrogées, le CNS n’arrive qu’en sixième place. La majorité des sondés, interrogés entre mai et juin 2012, venait du gouvernorat de Homs, dans le nord-ouest de la Syrie. Le militant syrien Maher Esber, installé au Liban, se montre plus dur encore à l’égard du CNS. Réagissant à la démission de Bassma Kodmani, il déclare : “Evidemment, c’est un revers, mais cela fait quelque temps déjà que le CNS n’est plus rien. Il a déjà tout perdu”. Pour Maher Esber, Bassma Kodmani a démissionné parce qu’elle se sentait mise à l’écart au sein du CNS.
C’est sous la direction de Burhan Ghalioun (premier président du CNS) qu’elle avait été nommée porte-parole du Conseil et membre du Comité exécutif. Mais depuis l’arrivée à la tête du CNS d’Abdelbaset Sayda, qui a succédé à Ghalioun en juin, Bassma Kodmani a vu son rôle considérablement réduit, assure Maher Esber : “Elle a été la cible de nombreuses attaques ces derniers temps, d’où sa démission”.
Bassma Kodmani affirme que le CNS a fait son temps. Pour elle, un nouvel organe politique doit voir le jour, intégrant d’autres groupes d’opposition ainsi que l’Armée syrienne libre (ASL), appellation vague désignant l’ensemble des unités militaires rebelles. “Je suis convaincue que l’ASL est prête à passer sous l’autorité d’un organe politique et je pense que nous n’en avons pas assez fait en ce sens”, a expliqué Bassma Kodmani (cf. ci-dessous lien vers source).
Michel Garroté
Rédacteur en chef
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Reproduction autorisée
Avec mention www.dreuz.info
Et le cas échéant les sources citées
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http://www.courrierinternational.com/article/2012/09/06/des-opposants-sans-legitimite
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« Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres. »
Albert Einstein.
La quadrature du Cercle
En France, un Gouvernement SOCIALISTE ,pactise avec un Conseil NATIONAL?
le mot NATIONAL que ces Messieurs Dames détestent en France, ils
l’adorent à l’étranger ces férus d’exotisme et Similis.
De Juppé à Fabius, lequel est le plus nul ???????
Je suis d’accord avec vous, nous n’avons pas à nous mêler de ce qui ne nous regarde pas d’autant plus qu’en intervenant dans ce conflit nous ne défendons même pas nos intérêts.
Nous risquons d’installer en Syrie les extrémistes qui opèrent déjà en Libye, en Tunisie,en Egypte et qui tôt ou tard se retourneront contre nous.
Mais nous savons que ce gouvernement, comme le précédent, n’a que faire des intérêts Français. Donc que la France intervienne pour donner le pouvoir aux extrémistes doit être certainement profitable aux personnes qui nous gouvernent.
« Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »
Albert Einstein
a quand une vague d’immigration de syriens en france ? le temps qu’ils passent les frontières disont dont deux à six mois on les verra dans les rues de france a vendre de la drogue violé des petites filles ….
choisir entre la peste et le choléra?
D’accord avec vous.Michel Garroté, la France n’a aucun intérêt de soutenir l’une ou l’autre partie. Qu’ils règlent leurs problèmes entre eux.
Entièrement d’accord avec vous !
A lire dans le figaro de ce jour, POUTINE A RAISON. Nous sommes des amateurs sur ce type de problème !
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/06/97001-20120906FILWWW00447-syrie-poutine-invite-l-occident-a-evoluer.php
Bien-sûr que la France a tort de soutenir le Conseil National Syrien.
Qu’elle s’occupe d’abord de ce qui ce passe chez nous … ce n’est pas le « pain sur la planche » qui lui manque !!!
Je ne comprends plus rien, ce pays était dirigé par des gens qui étaient élus dans une république bananière, c’est leur problème, mais cette république avait droit de vote à l’ONU, à l’UNESCO etc…
Actuellement nous refusons le gouvernement existant parce que pas légitime, alors tout ce qui a été voté à l’ONU et autre doit être caduc…!!! Non?
Pourquoi la France se mêle t-elle toujours des causes guerrières ? Les belligérants sont anti-européens dans leur majorité, ils ont + d’une fois brulé le drapeau français … et pas que lui !
Laissons-les sortir de leur guerre intestine et que si des pays frères richissimes souhaitent leur venir en aide, on applaudira !
Occupons nous en premier lieu des chrétiens de Syrie pour leur apporter de l’aide (discrètement) quand c’est nécessaire (médecins, argent, vivres, protection).
Protégeons les lieux de cultes chrétiens au nom du patrimoine culturel.
Ne faisons pas confiance au Croissant Rouge pour distribuer l’aide occidentale.
Assad est affaiblit pour longtemps et au mieux sera obligé de composer. Ne laissons pas les Frères Musulmans prendre le pouvoir en Syrie. Les Frères Musulmans du Liban à l’Azawad serait une catastrophe. Surtout avec Obama quatre ans de plus à la Maison Blanche.
D’accord bien vu et bien dit !
Difficile de parler de la Syrie sans parler du Liban.
Un article extrêmement intéressant a été publié au sujet du Liban ce jour sur la MENA.
Suivre le lien.
http://www.menapress.org/
Qu’ils se démer..nt entre eux. pas un euro pas un soldat pour ces gens qui nous détestent foncièrement.
Absolument l’ami, ces gens nous haïssent, et veulent nous envahir, je parle des NAZISLAMISTES, c’est-à-dire la majorité des gens de ce pays qu’est la Syrie…
Ces CONNARDS de socialopes en France nous trahissent et préfèrent aider des assassins à renverser un meurtrier…
En fait, remplacer un fascisme d’état par un fascisme IDEOLOGIQUE…
La France policarde et pro-islamiste soutient la syrie mais assurément pas la majorité des françaises et français que diable.
Nous n’avons effectivement pas à nous mêler de ce qui se passe en Syrie comme dans les autres pays arabes du reste
on dirait que la mouche a changé d’âne .
Nous n’avons absolument rien à faire dans ce conflit où la peste s’oppose au choléra. Nous n’avions rien à faire non plus en Lybie. Tiens à propos d’installation de mafias ou de voyous au pouvoir par l’OTAN, Pierre Péan publie en octobre un livre-enquête sur l’Etat-mafieux kossovar (les amis de M. Kouchner).
Je peux vous garantir que si la France met son nez dans ce panier de crabes elle va se prendre une déculottée dont elle s’en souviendra.
Je ne vois pas comment va t elle s’y prendre.
Avions nous les moyens nécessaires de se lancer seule afin de soutenir tel ou tel clan
De toute façon l’issue de cette guerre fratricide portera les islamistes au pouvoir qui à mon avis se comporteront aussi cruel que cet Asad
« La France ferait mieux de laisser tous ces chiites et sunnites régler leurs comptes entre eux. Cela n’a aucun sens – pas même au plan humanitaire – de soutenir l’un ou l’autre camp. Des extrémistes musulmans combattent d’autres extrémistes musulmans. En quoi cela regarde-t-il la République laïque française ? »
Tout à fait d’accord avec cet article. Si l’exemple de la Tunisie, de l’Egypte et de la Libye n’a pas suffit que faut-il de plus ?
Anecdote : Ah! ces anglais, quels assassins : (tuerie d’Annecy)En fait sont en cause des britanniques et des suédois !!!!
Selon les sources :
Le propriétaire du véhicule, un break BMW, est un Britannique de 50 ans né à Bagdad, Saad al Hilli, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
Eric Maillaud s’est contenté de confirmer qu’il s’agissait d’un Britannique d’origine irakienne qui résidait en Grande-Bretagne « depuis au moins 2002 ».
Son lieu de résidence est Claygate, dans le Surrey, au sud de Londres. On ignore pour l’heure si le propriétaire du véhicule et l’homme abattu sont une seule et même personne, mais les enquêteurs supposent qu’il s’agit bien du père de famille, a-t-on dit de source proche de l’enquête.
« La femme la plus âgée avait un passeport suédois, les enquêteurs ont aussi découvert un passeport irakien », a indiqué le procureur.
« L’histoire se répète toujours deux fois : la première fois comme une tragédie, la seconde fois comme une comédie » disait Marx.
L’histoire se répète mais l’idéologie islamique est inaltérable, égale à elle même et inégale envers les principes fondamentaux de la démocratie, de l’humanisme et de l’être humain, et se trouve aux antipodes de notre culture et de notre morale occidentales. A cet effet, lorsque les conséquences historiques des évènements secondaires à l’idéologie islamique se répètent, il s’agit toujours d’une tragédie.
Le premier acte de la tragédie contemporaine que l’occident subira indirectement se situe au début des années 1980 en Iran. Le Shah allait être destitué par un révolutionnaire barbu hébergé depuis belle lurette aux frais de la République Française à Neauphle-le-Château. Aujourd’hui dans la novlangue médiatique, on aurait gentiment baptisé cette farce de Printemps Perse et le valeureux révolutionnaire de l’époque s’appellerait Khomeini. A peine trente ans plus tard, cette révolution a enfanté d’un régime des plus totalitaires se basant sur la charia islamique et dont le but clairement avoué est l’extermination du monde occidental mécréant, ces festivités coïncidant avec le retour du 12ème Mehdi.
Le deuxième acte est l’avènement du printemps arabe qui a permis l’éclosion d’une myriade de régimes islamiques sur le pourtour du bassin méditerranéen. La tragédie dont on n’estime pas encore l’ampleur inqualifiable et les conséquences catastrophiques sur notre civilisation est qu’à la grande différence avec la révolution iranienne confinée principalement dans l’Iran chiite, le Printemps Arabe, de confession sunnite et donc grassement financé par les monarchies pétrolifères du Golfe, étend ses ramifications profondes dans la totalité des pays européens. Aujourd’hui ces révolutionnaires islamiques issus de ce Printemps Arabe sont reçus en grande pompe à l’Elysée, et se voient accorder par le biais de la communauté internationale des philantropes islamophiles des aides financières qui serviront plus que probablement à acheter des armes qui seront retournées prochainement contre leurs mécènes.
De plus, si le résultat du Printemps Perse est la détention de l’arme nucléaire trois décennies plus tard, le résultat de son cousin arabe est la détention d’une arme autant efficace pour l’annihilation d’une civilisation. Une arme déjà présente et dont les effets sont déjà visibles : une invasion de peuplement et une islamisation soutenue par des collabos dhimmis. Je vous laisse imaginer dans 30 ans le paysage apocalyptique qui subsistera en France et en Europe.