Publié par Guy Millière le 6 septembre 2012

Mon nouveau livre « Le désastre Obama* » est désormais en librairie et sur les librairies en ligne. Il peut aussi être commandé directement chez l’éditeur (www.tatamis.fr).

Je pense pouvoir dire sans grand risque de me tromper que ce sera, cet automne, en langue française, le seul livre qui donnera des références précises concernant la réalité de la présidence Obama, et le seul livre aussi qui énoncera les faits tels qu’ils sont.

Tant de gens censés être des analystes « lucides » de la politique américaine ont glissé vers l’idolâtrie envers Obama il y a quatre ans qu’ils ne peuvent vraiment se dédire cette année. La plupart d’entre eux ne chercheront d’ailleurs pas à le faire : les références, la réalité, les faits ne les intéressent semble-t-il pas. C’est pour cela qu’on les invite régulièrement sur tous les plateaux de télévision.

Une exception (y en aura-t-il d’autres ?), j’ai été invité mardi soir dernier sur France 24. Le journaliste qui me faisait face était courtois, sympathique, mais visiblement surpris que j’ose tenir le discours que je tiens : comment puis-je parler de désastre Obama m’a-t-il demandé d’emblée. Oui, comment ?

Il m’aurait fallu bien davantage que les dix minutes qu’a duré l’émission pour lui répondre. Il m’aurait fallu même davantage qu’une heure.

Je n’ai pu lui répondre qu’elliptiquement.

Y aura-t-il d’autres exceptions, demandais-je ? Il devrait y en avoir au nom de la vérité, et au nom aussi du pluralisme. J’incarne le pluralisme. Et je dois assumer d’être seul à dire la vérité.

Rien n’est dit en France et dans le monde francophone sur la dette vertigineuse créée par Obama. Et nul ne dit qu’il a endetté davantage les Etats-Unis à lui seul que ses quarante trois prédécesseurs réunis. Nul n’explique la logique qui sous-tend l’endettement, bien que divers membres de l’administration Obama l’aient énoncée.

Rien n’est dit en France non plus sur le chômage qui monte, la pauvreté qui s’accroît, le nombre record de gens devant s’alimenter avec des food stamps (quarante huit millions).

Rien n’est dit sur le fait que le nombre d’emplois occupés aujourd’hui aux Etats-Unis est inférieur à ce qu’il était il y a quatre ans, sur le fait que la croissance est proche de zéro après des années de récession, ou sur le fait que les trois principales lois votées sous la présidence Obama, loi de stimulation de l’économie, loi de réforme de la finance, et loi de réforme du système de santé, ont représenté des dépenses immenses en pure perte, la transmission d’argent par milliards à des circuits de corruption massive et de connivences, la préservation de cartels, ou la captation par le gouvernement fédéral de secteurs entiers de l’économie du pays.

Rien n’est dit, surtout, sur la politique étrangère que certains osent présenter comme le « point fort » d’Obama (« point fort » disent-ils ?) : c’est sans doute très fort, effectivement, d’avoir fait passer la Tunisie, la Libye, l’Egypte, le Yemen, le Liban aux mains d’islamistes et d’avoir lassé l’Iran avancer tranquillement vers l’arme nucléaire en évitant soigneusement des sanctions efficaces. C’est incontestablement très fort d’avoir abandonné l’Irak à l’Iran, redonné l’Afghanistan aux talibans, et fait de la Turquie un partenaire majeur des Etats Unis après avoir entériné le basculement du pays vers l’islamisme. Et si j’ajoutais à la liste la Russie, le Venezuela et la Chine vis-à-vis desquelles Obama s’est illustré d’une façon effroyablement négative, si j’ajoutais la situation dans laquelle il a placé Israël, on obtiendrait des résultats exceptionnels. « Points forts » ? Vraiment ?… On me parlera de l’élimination de Ben Laden qui sera, là, l’arbre qui cache la forêt d’al Qaida, organisation qui se porte bien au Yemen, en Somalie, en Libye, en Azawad, en Mauritanie, dans le Sinaï, au Pakistan et en Syrie.

Je donne tous les détails sur ce dont on ne dit rien en France dans le livre. Il y a deux cent notes pour ceux qui veulent aller plus loin (ceux qui voudraient contester ce que je dis ici sont priés de lire d’abord).

Comme c’est un livre essentiel, et le seul en son genre, il était logique que les maisons d’éditions qui ont il y a quatre ans publié des livres sur le dentifrice utilisé par Obama, et qui publieront cette année sans doute des ouvrages sur la brosse à reluire utilisée par ceux qui lui cirent les chaussures dans le bureau ovale, se soient refusées à le publier. C’est tout aussi logique que de devoir me demander s’il y aura d’autres exceptions à la règle qui fait qu’on n’invite pas des gens qui disent la vérité et qui incarnent le pluralisme sur les plateaux de télévision. Nous sommes en France ! Le beau pays de la vérité et du pluralisme !

Le journaliste très sympathique de France 24 (ce n’est pas une critique, et je le remercie de m’avoir invité), après m’avoir demandé comment je pouvais parler de « désastre Obama » a évoqué Paul Ryan et l’a qualifié d’idéologue n’ayant jamais travaillé en entreprise : je ne peux le lui reprocher, en France, lire Hayek, Milton Friedman et Ludwig von Mises, c’est être un idéologue, lire Marx c’est devenir un économiste sérieux, et travailler comme agitateur social gauchiste (seule activité d’Obama avant de devenir Sénateur pendant deux ans, puis Président), c’est travailler en entreprise.

Le journaliste m’a parlé de Tampa, l’une des principales bases militaires des Etats-Unis comme de la « capitale du strip tease » aux Etats-Unis et m’a demandé si c’était là la raison du choix de Tampa par les Républicains pour leur convention. Comme s’il était possible d’en douter ! Bien sûr que les Républicains ont choisi Tampa pour voir des femmes nues ! C’est évident, non ? J’ai trouvé une seule référence à « Tampa capitale du strip tease », dans le journal français Le monde, qui est vraiment à mes yeux une source infiniment fiable. Je suis allé de nombreuses fois à Tampa, je n’y ai pas remarqué de boîtes de strip tease, et j’ai pourtant parcouru la ville comme je l’ai fait pour toutes les villes américaines depuis plus de trente ans : s’il m’avait parlé de New Orleans, The Big Easy, j’aurais mieux compris. Enfin…

Tout cela n’est pas grave. Comme je l’ai déjà écrit, ceux qui voudront lire le livre le liront, ceux qui préfèrent Le Monde ou le Journal de Mickey (je recommande le journal de Mickey, il contient bien plus d’informations pertinentes que Le Monde) liront Le Monde ou le Journal de Mickey.

Je pense que les journalistes français qui ne liront pas mon livre et n’en parleront pas vont beaucoup s’extasier sur la convention démocrate qui va commencer. La liste des orateurs donne incontestablement l’eau à la bouche : Harry Reid, l’homme qui sait que Romney est un escroc mais qui ne dira pas comment et pourquoi il le sait, Nancy Pelosi, madame qui dit qu’il faut voter les lois afin de découvrir après ce qu’il y a à l’intérieur, Sandra Fluke, l’étudiante qui a de gros besoins sexuels et qui parlera de la « guerre » des républicains contre les femmes qui ont de gros besoins sexuels et qui ne veulent pas leur offrir dix mille dollars de préservatifs par an, Rahm Emanuel, le maire de Chicago qui parce que la police de sa ville est débordée fait appel aux milices de The Nation of Islam pour patrouiller dans les rues, Jimmy Carter, l’ami du Hamas lui-même, Bill Clinton, l’homme qui a immortalisé le nom de Lewinsky et fait de la publicité aux pipes de Saint Claude, Joe Biden, l’homme que Clint Eastwood a décrit comme un sourire avec un corps qui suit, loin derrière, et pas de cerveau entre les deux, et, bien sûr, le meilleur disciple de Saul Alinsky et de Bill Ayers, Barack en personne. Dans les parages on verra sans aucun doute les membres du Jumah, barbus et femmes en hidjab, les Women in Pink habillées en vagins géants (en 2004, elles étaient habillées en « dicks » à la convention républicaine), quelques anarchistes rescapés d’Occupy Wall Street revenus de Tampa où la tempête tropicale leur a permis de prendre une douche, ce qu’ils n’avaient pas fait depuis des mois : ils auraient pu aller porter secours aux victimes des inondations en Louisiane, mais ils préfèrent vociférer, pas aider les autres. Ce sera un bien beau spectacle.

Serai-je invité quelque part pour commenter ? J’en serais surpris. Je ne refuserais pas. Je dirais la vérité. Est-ce concevable ? Vous le saurez bientôt. Du pluralisme en France ? Qui sait…

Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Guy Millière pour www.Dreuz.info

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