Publié par Michel Garroté le 5 septembre 2012

Prix renversant sur fuckingworld.com : 570’000 euros la semaine.

Michel Garroté – (avertissement : la lecture de ce texte est fortement déconseillée aux moins de 18 ans ainsi qu’aux adultes particulièrement sensibles) – Sacré Tapie ! T’es quand même couillu ! Je lis avec amusement (cf. lien vers la source originale en bas de page) que le nouveau yacht (yote) de Bernard Tapie – proposé par lui, lorsqu’il ne s’en sert pas, en location pour la somme ridicule de 570’000 euros la semaine – mouillait (c’est comme ça qu’on dit non ?) récemment au large de la station baisenéaire de Don-Juan-la-Pine, dans les « Alpes-Maritimes » françaises (j’adore cette formule : tu mouilles en même temps à l’alpage et à la plage ; n’importe quoi pourvu que ça mousse…).

Bernard Tapie est ainsi le seul propriétaire français à figurer dans le classement annuel des cent plus grands yachts du monde, peut-on lire, çà et là (les autres Français seraient donc nuls ? On jauge la vigueur d’un homme à la taille de son yote ?). Son bateau s’adjuge le 89e rang (bof), avec sa longueur de 75 mètres et sa largeur de 14 mètres (je dois avouer que la mensuration est impressionnante). Le yacht, dont de nombreuses photos sont visibles sur le site de location fuckingworld.com, peut accueillir douze partouzeurs et dispose d’un équipage de 25 esclaves. Le bateau est décrit par le magazine Yachts France comme “une unité assez exceptionnelle de par son style et son gabarit” (gabarit, c’est le mot qui convient, je suppute) pouvant aller à une vitesse maximale de 15 nœuds (je ne vous la fait sur ce coups-là, encore que parler de nœuds, je me demande s’ils font exprès ou s’ils sont cons).

Racheté à un milliardaire australien, le bateau construit en 1999 a été totalement transformé en 2010 dans un chantier naval de Gênes (faut pas se gêner quand on est riche et puis là ou y’a pas de gêne, y’a pas de plaisir) et rebaptisé “Reborn”, renaissance en français, nous raconte-t-on (on peut  toujours faire renaître un rafiot australien de haut standing, Boldoré, Tapie Concordia ou Bernard Costa, mais il y des organes qui ne renaissent pas avec l’âge, même si on s’est fait des couilles en or avec le pognon des contribuables français).

Il est désormais possible de rejoindre le bateau au mouillage en hélicoptère, lis-je (mouillage en hélicoptère, même Diallo et DSK n’ont pas osé). Doté de huit cabines, dont une suite avec vue érotique à 180 degrés (ça doit faire mal à son âge), il possède, lis-je, un niveau de luxe hors du commun avec des salles d’eau entièrement revêtues de marbre (niveau hors du commun avec marbre, on parle de quelle partie du truc là ?). Son salon s’étend, par exemple, sur deux niveaux, formant un atrium avec 5 mètres sous plafond autour duquel un couloir dessert une galerie de tableaux (donc tu la fais grimper au plafond, 5 mètres tout de même, et c’est ça le tableau ; on parle bateau ou porno là ?).

Il (le yote) est bien sûr équipé d’une piscine, d’un spa et d’un cinéma, et même d’une cabine spéciale pour un médecin (cabine spéciale médecin, c’est quoi ça ? Un Club échangiste ? Un salon SM ? On joue au docteur à cet âge-là ?). Touche originale : il est agrémenté sur l’un des ponts d’un jardin tropical (touche originale, qu’ils écrivent, non mais ils le font exprès, cé pas possible ; et c’est sûr que pour être trop pical, c’est vraiment plus que trop pical, la toutouche originale du vieux reborn sur le retour).

L’ex-ministre et homme d’affaires (et ex-taulard et gros queutard, non ?), devenu comédien (il l’a toujours été bande d’abrutis), a soldé (c’est les soldes ?) en 2010 ses comptes avec la justice française (aaahhh la justice française…), mettant fin à plus de 20 ans de divers démêlés judiciaires (bel euphémisme…).

Après avoir perdu son yacht le Fauxcea dans le processus (processus qu’ils écrivent ; non, là je ne bouge pas ; s’en est trop), il a pu aisément financer sa nouvelle acquisition. Il avait obtenu en juillet 2008 le versement par l’État (on dit les contribuables, mais bon…) d’une indemnité de 285 millions d’euros (indemnité, est-ce bien le mot qui convient à ce niveau-là ?), un tribunal arbitral jugeant que le Discrédit lyonnais avait floué (sic) Bernard Tapie d’une plus-value importante lors de la revente d’Abibas en 1993. Plusieurs chiffres ont circulé dans la presse sur le prix d’acquisition du Reborn, allant de 40 à 70 millions d’euros (avec 285 millions d’euros « d’indemnité », on s’en tape de savoir si le tapis flottant a coûté 40 ou 70 millions. De toute façon, Tapie le loue 570’000 euros la semaine, alors…). Cf. ci-dessous le lien vers la source originale.

Michel Garroté

Rédacteur en chef

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

Et le cas échéant les sources citées

http://www.lepoint.fr/insolite/bernard-tapie-coule-des-jours-heureux-au-large-de-juan-les-pins-03-09-2012-1502123_48.php

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading