Publié par Jean-Patrick Grumberg le 2 octobre 2012

Voici en vidéo la réaction de François Hollande aux cris d’une femme dont on ne voit pas le visage, et qui interpelle le président du haut de son balcon.

C’est un président insolent, immature, idéologue jusqu’aux bouts des ongles, et dont le mépris et l’indifférence ne laissent indifférents que les médias, qui répond à cette femme révoltée par la violence de son quartier.

Alors que Manuel Valls et François Hollande dénoncent comme un disque rayé le terrible drame de ces deux vies humaines emportées par des barbares, les jeunes musulmans d’Echirolles célèbrent dans la joie l’exploit, le tableau de chasse de leurs nouveaux héros, les 15 ou 20 sauvages qui ont massacré les deux jeunes – mais cela vous ne le lirez pas.

Dans Atlantico, un média supposément moins enclin à suivre les douces voix de la désinformation, (il n’ont pas hésité à m’interviewer sur le sujet tabou de l’esclavage contemporain en terre d’islam), Christophe Soullez et Michel Kokoreff livrent leur vision déformante du drame, et montrent comment et pourquoi rien ne pourra changer tant qu’un vrai diagnostic effectué par de hommes courageux, responsables et investis du pouvoir d’agir ne traiteront pas le problème à la racine.

Soullez est criminologue, ce qui ne devait pas le prédisposer à débiter des âneries. Pourtant il n’hésite pas à évoquer « des motivations aussi vieilles que le crime » en précisant qu’ « au moyen-âge, on se battait déjà pour des questions d’honneur et de respect ». Dire que c’est chez les musulmans que de nos jours on lave les crimes d’honneur dans le sang, au couteau de préférence comme à Echirolles est au dessus de ses forces. Si massacrer deux personnes sans armes à 15 ou 20 armés de couteaux a quoi que ce soit à voir avec l’honneur, c’est que l’honneur a changé de sens.

Kokoreff affirme que « pour ne pas être langue de bois », il doit dire que le drame de Grenoble « est révélateur d’un climat général de très grande tension dans certaines zones urbaines. » Pas de langue de bois ? A-il donc perdu tout repère, ce professeur de sociologie « spécialiste » des questions de violence ? Est-ce donc impossible en France d’écrire que ces « zones urbaines » sont aux mains de jeunes noirs et arabes musulmans ultra-racistes, ultra-antisémites, ultra-violents, abandonnés aux pires rebuts de la société par d’irresponsables parents démissionnaires, et qu’ils sont les nouveaux extrémistes de droite, les plus primaires et les plus radicaux ?

Kokoreff noie la réalité dans un discours relativiste : « Bien que la société et les mœurs aient évolué et que la violence ait largement disparu par rapport à ce que l’on pouvait connaître il y a cent ou cent cinquante ans, si on étudie les rapports humains et le crime sur une très longue période, il y a toujours eu des affaires de violence liées à l’honneur et la vengeance ».

JPG : tout d’abord, ce n’est pas à la violence d’il y a cent ans qu’il faut comparer la violence d’aujourd’hui, mais à la situation d’avant les années 70, avant l’immigration arabe. Ensuite, qu’il y ait toujours eu des crimes liés à l’honneur et la vengeance, nous le savons bien : il n’y a qu’à lire des romans et des récits historiques. Mais dans le monde réel, il serait plus honnête de préciser que c’est l’islam qui perpétue cet archaïsme dont les occidentaux ont su largement se débarrasser.

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Kokoreff (qui ne veut surtout pas faire la langue de bois) : « Cela reste des phénomènes minoritaires et marginaux parce que la société s’est civilisée et que nous avons trouvé d’autres moyens de régler ce genre de conflits. »

JPG : Vous étiez où, professeur Kokoreff, lorsque le terroriste Mohammed Merah a traumatisé, à lui tout seul, la ville de Toulouse pendant 10 jours, pour ainsi rejeter le danger sous le fallacieux prétexte de la marginalité et du petit nombre de djihadistes de banlieue ?

Kokoreff : « Le problème de fond ce n’est pas la violence, c’est la misère. »

JPG : mes grands parents ont immigré en France sans rien. Ni travail, ni éducation, ni soutien, et ils ne parlaient pas le Français. Quand je suis né, mes parents n’avaient pas de quoi m’acheter du lait. Ils ont travaillé très dur, acceptant tous les métiers qui se présentaient, et il n’y a pas un seul délinquant dans ma très nombreuse famille.

Dans les années 60, j’ai vu arriver en France des familles de juifs pieds noirs. Ils étaient sans le sou, miséreux comme dit Kokoreff. Ils vivaient entassés à 8 ou 10 dans des minuscules appartements HLM de Sarcelles ou de Créteil. Les enfants n’avaient pas le droit d’être dans la rue une fois la nuit tombée. Ils devaient faire leurs devoirs. Les enfants sont devenus médecins, dentistes, avocats ou commerçants, pas des racailles.

Le problème de fond n’est pas la misère mais la déficience du processus de construction mentale et de création de repères culturels et sociaux des peuples nés dans la religion musulmane, toutes races confondues.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.atlantico.fr/decryptage/lynchage-grenoble-france-est-elle-en-proie-insurmontable-banalisation-violence-christophe-soullez-michel-kokoreff-499319.html

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