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Michel Garroté, réd en chef – A Nantes, le 26 octobre, juste avant d’être pendu, Gilles de Rais s’agenouille dans l’herbe, face à la foule venue le voir danser au bout d’une corde. Lui, le monstre accusé officiellement d’avoir massacré et abusé de plus de 140 enfants. Les mains jointes, il lève la tête vers le ciel : “Ô Dieu, je vous demande pardon. Ne me punissez pas selon mes péchés, mais selon votre indulgence infinie” (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
Les faits : de jeunes garçons commencent à disparaître dans les villages autour du château fort de Champtocé-sur-Loire, où Gilles de Rais s’est installé. C’est un fils de Jean Meudon (12 ans), un autre de Jeanne Bonneau (8 ans), Jeannot Roussin (9 ans). La liste est longue, trop longue. Le procureur Guillaume Chapeillon, retors comme pas deux, laisse croire à l’accusé que le procès qui lui est fait ne concerne que la banale affaire du château de Saint-Étienne-de-Mer-Morte, de façon à ce qu’il ne récuse ni les juges ni le tribunal. Malgré son avocat, maître Vergès, Gilles tombe dans le piège. Il accepte le procès, mais il comprend vite sa douleur quand l’acte d’accusation lui est lu. Tout y est évoqué : meurtres, pédophilie… Le nombre de petites victimes est estimé à 140.
Gilles veut récuser le tribunal. Trop tard. Il explose de colère contre les clercs membres du tribunal. C’est aussi efficace qu’une écolo au gouvernement pour arrêter le programme nucléaire. Alors, il se mure dans le silence. Le 15, il accepte la compétence de ses juges. Les 16 et 17 octobre, ses complices, ses rabatteurs, se mettent à table. Gilles retourne devant ses juges.
Il finit par confesser : “Pour mon ardeur et délectation de luxure charnelle, plusieurs enfants, en grand nombre, duquel nombre je ne suis certain, je pris et fis prendre, lesquels je tuai et fis tuer, avec lesquels le vice et péché de sodomie je commettais sur le ventre desdits enfants, tant avant qu’après leur mort et aussi durant leur mort, émettais damnablement la semence spermatique, j’infligeais divers genres et manières de tourments, comme séparation du chef et du corps avec dagues et couteaux, d’autres avec un bâton leur frappant sur la tête violemment, d’autres les suspendant par une perche ou crochet en ma chambre avec des cordes et les étranglant, et quand ils languissaient, commettais avec eux le vice sodomique en la manière susdite, lesquels enfants morts je baisais, et ceux qui avaient les plus belles têtes et les plus beaux membres, cruellement les regardais et faisais regarder, et me délectais, et que très souvent, quand lesdits enfants mouraient, m’asseyais sur leur ventre et prenais plaisir à les voir ainsi mourir”.
Le 26 octobre, Gilles de Rais est tiré de sa prison de Nantes pour être conduit sur le lieu de son supplice, la prairie de l’île de Biesse, ou il est pendu.
C’était le 26 octobre 1440.
Reproduction autorisée
Avec mention www.dreuz.info
Et le cas échéant les sources citées
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” C’est aussi efficace qu’une écolo au gouvernement pour arrêter le programme nucléaire. ”
Je doute qu’il ait dit cela en 1440. Aujourd’hui la justice française face à ce type de crime fait peur depuis que Christiane Taubira veut instaurer une justice réparatrice. je me demande si elle l’appliquerai si l’une des membres de sa famille se fait assassiné aprés avoir été violée.
D.J
sa famille loge dans les ors de la republique, a ce niveau ils ne creignent rien. cette tobira reste a ce jour une curiosité national.
Ah ! Si Gilles de Rais avait été animateur à la BBC ….
Dommage que de présumés D.H. et “doutes” quant à la culpabilité de tous les pratiquants qu’identifie encore aujourd’hui d’aujourd’hui permette à ces “fumiers humains” d’échapper à la même sentence !
Un certain Badinter se délecta naguère de cette victoire ?
il faudra se poser la question 30 ans après : au profit de qui?
C’était l’bon temps 🙂
J’espère que le 2 décembre l’on fêtera Austerlitz…parce que là…!!! ouf !
Pas très sévère comme châtiment pour de telles atrocités.
Ravaillac a pris beaucoup plus cher pour beaucoup moins.
Mais lui s’en était pris à un roi…
Gilles de Retz était noble. Et même un noble de haut rang. Les nobles n’étaient pas écartélés. Cekà dit, pour qu’il avoue si vité on a dû le soumettre à la question.
Et puis la justice a été moins sévère avec Jacques Dutroux et on ne semble pas avoir mis beaucoup d’acharnement à trouver ses clients haut placés alors ne nous indignons pas trop à propos de la justice de l’époque.
Ben purée, de sacrés psychopates en ce bas monde, entre lui et Landru…qui préférait les femmes au “foyer” !!! Au secours !!!!
Il ne l’a pas volé.
Au fait, d’où est tirée l’image de cet article ?
guantanamo, a l’epoque de georges walker bush, ah le bon vieux temps 🙂
C’est à guantanamo mais coté cubain.
Salò ou les 120 Journées de Sodome (Salò o le 120 giornate di Sodoma)
réalisé par Pier Paolo Pasolini et sorti en France le 19 mai 1976.
Pas vraiment mon taf.
La photo de cet article est tiré du film de Pasolini “Salò ou les 120 journées de Sodome”. Âmes sensibles s’abstenir!
Salò ou les 120 journées de Sodome de Pasolini
Merci pour vos réponses !
Je connaissais ce film de nom mais je ne l’ai jamais vu.
http://www.rtbf.be/info/monde/detail_new-york-un-policier-arrete-pour-projeter-d-enlever-et-manger-des-femmes?id=7863441
des psychopathes, bourrés des pires démons, il y en a plein
celui qui sème gratuitement la violence, périra par celle-ci.
les pédophiles sont des dépravés, des humaines criminelles qui s’attaquent aux tous jeunes enfants.
Aucune pitié ni compassion envers eux. Peine capitale ni plus ni moins.
Ce sont les annales…du bac !
140 victimes? Mais ce sont des milliers qu’il a éventré dans ses quarante châteaux dont Mâchecoult et Tiffauge…on dit même qu’un génération entière avait été perdue…aux mains de l’homme le plus riche de l’Europe.
Le pire, c’est qu’aujourd’hui même, les guardiens de ces endroits glorifient le monstre comme étant le compagnon de Jeanne d’Arc…
Le prédécesseur du Roi Beaudouin, quoi!
http://www.wikileaks.org/wiki/Belgium:_Dutroux_dossier_summary,_1235_pages,_2005
Europe, paradis de la pédophilie cannibale!
La peine de mort n’existant plus en France du moins, une méthode radicale cependant … “vol au-dessus d’un nid de coucou” ! ainsi, pas de libération anticipée et pas de récidive possible !
@ JFM…
Les journaux parlés (en flamand) à l’époque disait à propos de cette affaire,
” de zaak Dutroux- Nioul ”
Ce n’est donc pas Zaak Dutroux – (Jacques avec un cheveu sur la langue )mais bien MARC dutroux !!!
Ces crétins de Catholiques, ils n’avaient alors plus de Juifs dans le royaume qu’ils avaient nettoyé de ses Juifs quelque siècle auparavant en les spoliant bien sûr…pour les accuser d’infanticides pour leurs pains Azymes blancs faits de sang de jeunes chrétiens!!!!!?????
Plus con que la masse, fût-elle Noble ou Diplômée, tu meurs.
En effet, des Per(vers il en court les rues et déjà un problème est règle, celui des homosexuels. On ne sait pas plus ce que cela est, comme d’ailleurs la pédophilie l’amour du crime ou la bestialité (psychanalystes et psychiatres, en bons Diafoirus, ne savent que les Décrire mais sûrement pas les guérir!) mais l’OMS a décrété en 1992 que cela n’était plus une maladie ni une perversion de l’évolution maturative humaine…..
Nous voilà donc bien rassurés…..!
serait ce une allusion déguisée à notre premier ministre????
les politiques de nos jours sont tous des pervers (ou presque) je souhaite le retour du Roi (ou même des rois).
que les descedant de David se dévoille rapidement.
rien de changé en France et autres :
http://www.pedopolis.com/
http://www.conspipedia.fr/?page_id=1510
http://smrrr.wordpress.com/2012/10/04/sos-stan-maillaud-mon-compagnon-disparu-apres-un-probleme-avec-les-gendarmes/
etc.
etc.
mais en France de nos jours, les chasseurs de pédophiles et protecteurs des enfants sont traités comme des criminels. Par contre les pédophiles, eux… n’ont pas l’air d’être inquiétés.
Connaissez-vous le nombre de disparitions annuelles, plus e 1600 je crois ?
http://www.google.fr/#hl=fr&lr=lang_fr&tbs=lr:lang_1fr%2Cqdr%3Ay&sclient=psy-ab&q=nombre+disparition+enfant&oq=nombre+disparition+enfant&gs_l=hp.12…37125.40016.2.42610.7.7.0.0.0.2.437.2218.2-4j2j1.7.0…0.0…1c.1.BhHO4kPJ8FA&pbx=1&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_qf.&fp=6e0387dfa558b4a&bpcl=35466521&biw=1418&bih=802
“Malgré son avocat, maître Vergès, Gilles tombe dans le piège.”
Il défendait déjà la racaille…
Qualifier un voleur, violeur assassin et tortionnaire d’enfants de “pédophile”, c’est jouer le jeu de la gauche.
En effet, celle-ci a un besoin vital de détourner l’attention de la QUALIFICATION des crimes, de ce qui fait qu’un crime est un crime, vers les CIRCONSTANCES de ce crime.
La perversion sexuelle, qui est un MOBILE de certains crimes, est une de ces circonstances, alors que ce qui fait qu’un crime est un crime c’est LE CRIME LUI-MEME : c’est de voler, de violer, d’assassiner et de torturer ; c’est la violation du Droit de ses victimes QUEL QU’EN SOIT LE MOTIF.
C’est que le socialisme, qui est par nature massivement voleur et assassin, se DEFINIT par la violation du Droit de ceux qu’il a choisis pour victimes, et que s’il viole leur Droit c’est précisément au prétexte des CIRCONSTANCES que sa folie aura arbitrairement définies.
Il a donc un besoin vital de ne parler QUE de ces circonstances-là, pour OBNUBILER l’opinion et lui faire oublier qu’elle sait ce ce qui est MAL c’est de voler, que ce qui est MAL c’est d’assassiner :
le socialisme, pour subsister, a donc absolument besoin de cette diversion pour rationaliser ses vols :
par exemple s’il peut faire passer la victime pour “riche”, ou si la destination du butin est louable — la “solidarité” ou la “justice sociale”, c’est-à-dire en pratique si c’est le voleur socialiste qui en dispose.
De même, le socialisme a un besoin non moins absolu de cette diversion pour rationaliser ses assassinats :
par exemple si de l’assassinat la victime est très jeune — c’est l’avortement, ou s’il est commis pour soi-disant “sauver la planète” — ce sont les dizaines de millions de morts du fait de l’interdiction du DDT.
C’est pourquoi le socialisme a un besoin vital de faire oublier aux gens normaux, qui le savent, que ce qui fait le crime et justifie sa condamnation c’est le crime et non pas les motifs de l’agresseur, ni son identité, ni celle de la victime, ni la destination du butin.
C’est pourquoi il s’acharne à oblitérer les distinctions catégorielles élémentaires de la philosophie morale, et par conséquent se réjouit chaque fois que l’un de ses dupes qualifie les plus monstrueux assassins par le mobile, et non par la nature de leurs crimes.