Publié par Jean-Patrick Grumberg le 29 octobre 2012

En reconnaissant la responsabilité de l’Etat et en rendant hommage aux « victimes » de la manifestation interdite du 17 octobre 1961, explique Bernard Lugan sur son blog, François Hollande s’est comporté en militant sectaire, non en président de tous les Français. D’autant plus que, pour les historiens de métier, les prétendus « massacres » du 17 octobre 1961 constituent un tel exemple de manipulation qu’ils sont étudiés comme un cas exemplaire de fabrication d’un mythe”.

Bernard Lugan : “Tout repose en effet sur des chiffres gonflés ou manipulés et sur des cadavres inventés. Dans une inflation du nombre des morts, les amis du FLN algérien et les porteurs de valises communistes ont ainsi joué sur les dates, additionnant aux 3 morts avérés du 17 octobre ceux des jours précédents ainsi que les décès postérieurs.”

Bernard Lugan : “En 2003, Jean-Paul Brunet publia un nouveau livre (Charonne, lumière sur une tragédie.Paris) dans lequel il démontrait que le prétendu « rapport de police » faisant état de 140 morts le 17 octobre, n’a jamais existé… la majorité des décès remonte à des dates antérieures au 17 octobre et il prouve que ce dernier a manipulé les chiffres, additionnant les cadavres non identifiés reçus à l’Institut Médico Légal au nombre des disparus et même (!!!) à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après qu’ils eurent été arrêtés le 17 octobre. Il montre enfin qu’Einaudi a compté plusieurs fois les mêmes individus dont il orthographie différemment les noms…”

Bernard Lugan : “Monsieur Hollande pouvait-il ignorer tout cela ? Si oui, la nullité ou l’aveuglement militant de ses conseillers laisse pantois.”

Le Général Antoine-Roch Albaladéjo, ancien général de la Légion Etrangère et président de l’association des Anciens du lycée Ardaillon d’Oran confirme et ajoute :

Au poste qu’il occupe aujourd’hui François Hollande a tous les moyens de savoir ce qui s’est réellement passé le 17 Octobre 1961 à Paris. Il peut ainsi vérifier que le FLN avait décidé d’organiser une manifestation au cours de laquelle il prévoyait la destruction de quelques installations parisiennes et quelques assassinats ciblés de membres du service d’ordre et du MNA, son adversaire politique.

Il pourra ainsi vérifier qu’il n’y eu pas 300 morts, mais 7, dont un Français, consécutifs à la violence de quelques meneurs du FLN. Quant aux 2300 (!) blessés, on n’ en trouve que peu de traces trace, sinon dans les déclarations mensongères d’anciens FLN.

J’accuse François Hollande de saboter tous les efforts faits par notre pays pour intégrer les immigrés. Comment aimer un pays dont le président fait de telles déclarations ? Chacun peut mesurer le désastre provoqué chez les jeunes maghrébins par de tels mensonges.

J’accuse François Hollande d’avoir serré dans ses bras des Ben Bella et autre Bouteflika. Des terroristes qui ont provoqué et encouragé les pires atrocités qui n’aient jamais été commises dans le monde. Des gouvernants qui au pire ont encouragé, sinon au moins fermé les yeux sur les crimes et les tortures atroces dont furent victimes des milliers de Harkis. Un individu, Bouteflika, qui s’est acharné à éradiquer notre langue en Algérie et qui aujourd’hui se noie dans ses mensonges sur la présence Française en Algérie, dont il peut mesurer la réussite tous les jours dans son pays (prêt à demander réparations pour les ports, aéroports, hôpitaux, écoles, barrages, pétrole, gaz, etc…qu’on lui a laissés, intacts).

J’accuse François Hollande de faire semblant d’oublier que 95% des esclaves furent vendus par leurs propres chefs de tribus Africains et que plus de 95% des Français n’avaient rien à voir avec ces crimes au fond de leurs provinces.

J’accuse François Hollande de toujours donner raison aux ennemis de la France, d’attiser leur haine des Français et d’abaisser ainsi son pays. Ce n’est sûrement pas le rôle d’un Président de la République digne de ce nom.

Selon Bernard Lugan, voici le vrai bilan de cette manifestation :

  • Le 17 octobre 1961, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut Médico Légal (la Morgue), n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA » (NA= Nord Africain dans la terminologie de l’époque).
  • Le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, il n’y eut qu’une seule victime dans le périmètre de la manifestation et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé. Par qui ?
  • En dehors du périmètre de la manifestation, « seuls » 2 morts furent à déplorer, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune tué par balle et étranglé, gisant dans une camionnette, également à Puteaux. Rien ne permet de dire qu’ils furent tués par les forces de l’ordre.
  • Le 18 octobre, à 04 heures du matin, le bilan qui parvint à Maurice Legay le directeur général de la police parisienne fut donc de 3 morts.
Entre le 18 et le 21 octobre, donc « seuls » 4 cadavres de « NA » furent admis à la Morgue :
– Le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense, et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.
Le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.
Le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.
Bernard Lugan : “Nous sommes donc loin des dizaines de morts et de « noyés » auxquels l’actuel occupant de l’Elysée a rendu hommage !!!”

Sources :

http://bernardlugan.blogspot.co.il/2012/10/apres-lesclavage-le-17-octobre-1961-la.html

http://hubertzakine.blogspot.co.il/2012/10/j-accuaccuse-du-general-antoine-roch.html

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