Cette semaine, la fête de la Toussaint suivie du Jour des Défunts invite les catholiques à faire mémoire des membres disparus de leurs familles et des amis qui ont marqué leur vie.
Pour les croyants, la mort n’est pas un point final, mais une mystérieuse transition vers le monde à venir, sous le signe de l’espérance, fondée sur la parole d’un Dieu des vivants qui « n’abandonne pas son ami à la tombe » comme le dit le psalmiste.
Une prière lors d’un ensevelissement évoque cette foi tout entière enracinée dans la tradition biblique :
« Dieu notre Père, Jésus ton Serviteur a connu la mort, à laquelle est soumise la condition humaine. Lui le Juste innocent, témoin de ton Amour, tu l’as ressuscité le troisième jour, et depuis lors, la tombe des hommes est pour les croyants signe d’espérance en la vie éternelle dans ton Royaume.
Nous t’en prions, donne à ce frère/ cette sœur, de reposer en paix dans ce tombeau jusqu’au jour où tu le/la réveilleras pour qu’il/elle voie de ses yeux, dans la clarté du visage du Christ, la lumière de ta présence, toi qui règnes dans les siècles des siècles. Amen »
IZKOR, « souviens-toi ! » est une prière prononcée dans les synagogues le jour de Yom Kippour, mais aussi lors d’autres fêtes juives. Cette prière renforce le lien personnel avec les parents et amis disparus.
IZKOR… souviens-toi !
Qu’il est bon de faire mémoire des êtres chers qui nous ont quittés !
Leur souvenir rafraîchit notre âme, il enveloppe notre cœur d’une tendresse apaisante, il nous inonde de sérénité.
Leur souvenir est comme un autel au sanctuaire le plus intime de nous-mêmes, et nous y déposons chaque jour l’offrande de notre fidélité envers eux. La part lumineuse de nos chers disparus s’associe à notre propre manière d’agir, elle survit et se prolonge ainsi à travers nous, ce qui fait qu’en nous persiste le meilleur de ce qu’ils ont été.
Leur souvenir est bienfaisant, il évoque, magnifiés, les visages aimés qui nous accompagnent ici-bas comme une présence souriante et rassurante. Leur pensée veille à l’intérieur de nous-mêmes et nous protège, lumière sur nos pas, elle est bienveillance dans nos cœurs.
Ce qu’ils ont été nous encourage, et développe en nous l’aspiration à bien agir. Leur souvenir nous purifie, il apporte en nous spiritualité et maîtrise de nos pensées, respect dans nos paroles, intelligence dans nos actes ; il nous confère une dignité méditative.
Leur souvenir est source de générosité, il nous détache de nos préoccupations, nous aide à dépasser les griefs, les impatiences et les replis, pour nous ouvrir aux dimensions de l’esprit.
Leur souvenir est une force, il est le relais invisible entre générations qui se succèdent, il nous rend solidaires les uns des autres et nous incite à transmettre sans qu’elle s’éteigne la lumière qui nous a été confiée.
Leur souvenir est sacré, il nous élève par delà le temps et l’espace, il nous rend humbles devant l’éternité, et unit nos désirs d’espérance et de prière. Nos cœurs s’emplissent d’une même ferveur.
Leur souvenir est message de sagesse et d’amour. Quand nous gardons en mémoire nos chers disparus, nous assurons à notre pensée la meilleure tenue. Jamais nous ne sommes plus près de notre être profond que lorsque nous restons proches de nos êtres chers. Les avoir connus et appréciés élève notre âme.
Leur souvenir secoue la poussière de la tombe, il nous avertit de la brièveté de nos jours, et de la soudaineté des séparations.
Il nous rappelle ainsi que le temps est restreint pour faire le bonheur de ceux et celles que nous aimons. Un même cri nous parvient des êtres qui ont déjà franchi le seuil de la vie vers la lumière : travaillez à devenir meilleurs, et à rendre autour de vous la vie plus haute, plus douce et plus belle…
(Traduction adaptée par Alain René Arbez)
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour www.Dreuz.info
Fait !
J’ai mis mes petites chrysanthèmes sur la tombe de ma grand mère.
En avance d’ailleurs ^^
Bonjour Mr l’abbé
Les Hindous disent que « nous finirons tous dans la gueule du serpent du temps ».
Parfois les etres de l’au dela susurrent ,d’une voix silencieuse, les paroles du reve à l’oreille des vivants..
Mes défunts sont pour une grande part enterré sur la terre qu’ils ont aimé !ce jour là je fais ce que ma grand_mère qui « dort » de l’aute côté de la méditerranée ,faisait ,elle se levait très tôt faisait son lit et venait me réveiller ,faisait le mien de lit ,et m’amener devant une petite table ou il y avait ses chers disparus en photos,et elle allumait une »veilleuse » nous faisions une petite prière et me disait que je ne saute pas sur le lit car nos morts y reposer!tous les ans depuis que j’ai été en age de comprendre c’était le rituel!aujourd’hui j’ai 69 ans et je le fais mais je ne peux pas hélas me rendre sur sa tombe qui est en terre musulmane!
Il n’y a pratiquement plus de cimetierres en état en Algerie…Ces fumiers on tout saccagés les tombes ont été défoncées les cercueils vidés de leurs ossements…ils ont osé l’impardonnable aller sur Pieds Noirs Magazine et lisait l’article écrit par Claude SAEZ
Flanby parle de repentance…
Aprés l’indépendance de l’Algerie, le cimetierre militaire de Mers el Kébir; ou reposaient les dépouilles de 1297 marins marins assassinés par l’angleterre, avec l’assentiment de Gaulle, à l’initiative du bouldogue Churchill, par l’attaque de la marine britannique, le 3 juillet 1940, était devenu un ossuaire à ciel ouvert…
Tous les cimetierres juifs et chrétiens ont été saccagés, pillés, les os de nos morts éparpillés etc etc…Et il y a des salauds qui parlent de repentance…sortons les crocs de boucher !
J’espère que flamby qui doit, parait-il, se rendre en Algérie en décembre n’enfoncera pas le clou de l’ignominie que nos chefs de l’état enfoncent régulièrement, sans nous demander notre avis …
Repentance immonde !
Moi je suis pied noir, d’Alger. J’ai 73 ans. Je n’ai aucune tombe sur laquelle je peux aller me recueillir. Nous somme tous éparpillés …
Alors je me représente les tombes sur lesquelles j’allais, là-bas, en me demandant si elles ressemblent toujours à ce qu’elles étaient…
Maintenant certains voudraient encore m’expulser d’ici … ils vont avoir du mal car j’ai appris la leçon !…..
moi je suis d’Oran ,nos tombes pour,celles qui restent sont abîmées par le temps et les autres c’est à dire une bonne partie ont été regroupées en « mausolé » mais sans les noms de nos chers disparus ,que des numéros pour nous la France les ont rejeté une seconde fois!la France n’a pas d’argent à « jeté » les contribuables Français ne sont pas d’accord pour verser leur obole pour nos défunts mais ont de l’argent pour nourrir ,logés et soigner les arabes et toute cette populace qui viennent d’Afrique et qui n’a rien en commun avec nous ,mais sont tous islamistes!!!!A notre arrivée en Métropole nous avons été reçu pour la plupart comme de chiens dans un jeu de quille !ou étaient les Balasko,les Béart et autres salopes pour nous soutenir?????
Il faudra qu’un jour ce scandale soit mis en place publique.
NB : qui est LA SEULE responsable politique à le dénoncer ?
Bien dit !
Mon père et ma nièce (morte à 3 ans) sont ensemble près de chez moi. Nous y allons avec ma mère plusieurs fois par an, mais ce n’est qu’une manifestation apparente d’une pensée qui ne nous quitte jamais depuis leur départ. J’apprécie les prières chrétiennes et juives, douces et humaines qui sont des liens entre eux et nous, mais ne pas les connaître ne nous empêchent pas d’éprouver les mêmes sentiments et les mêmes désirs et espoirs. Ne pas avoir de tombe à aller fleurir n’est pas une raison pour ne pas penser à tous ces morts qui nous entourent toute notre vie (les proches qui nous ont donné la vie, les inconnus qui nous l’ont sauvée,….) et pour ne pas fêter ce jour des morts, qui devrait être par le monde un jour de PAIX.
Quant à moi, je préfère ne pas aller sur la tombe de ma Grand-Maman. Je pense à elle très fort, dans mon coeur !
L’idéal ? L’incinération!
-pas de grands frais
-pas de tombe
-pas de cérémonie inutile
-pas de concession funéraire
-pas de fleurs
-pas de condoléances
A la rigueur le déplacement pour vider l’urne!( à la mer ou en rivière!)
Un coup à boire aux copains ,ou une ribote à la santé du défunt!
on est quoi après la mort sinon qu’un tas de viande qui pue?
Ne pouvez-vous respecter les défunts et leurs proches ?
ce sont vos positions ,je les respecte,mais vous vous devriez à votre tour avoir un peu de compassion et de respect pour les autres ,qui eux n’ont pas les mêmes idées que vous ,le jour des morts se respecte et c’est la journée ou l’on pense plus intensément à ceux qui sont « partis » et pour les croyants prient pour eux et se rendent au cimetière ou au jardin du souvenir
l’incinération…. ma Grand-Maman est incinérée !!! Il y a des tombes également pour les personnes incinérées ! Avec fleur et tout le tsoin-tsoin…..
Ceci-dit, malgré cela et je vais me répéter, je préfère me souvenir d’elle dans mon coeur
merci pour ce beau texte qui me fait me rappeler mes chers disparus, ceux auxquels je ne pense plus que très rarement parce qu’ils sont morts depuis si longtemps.
Cette période de Toussaint et votre texte sont là pour me permettre de rendre hommage à ceux qui m’ont transmis les valeurs auxquelles je crois.
Merci mr l’abbé de nous remettre en mémoire cette fête de la Toussaint suivi des défunts . penser à nos défunts est un acte que l’on peut faire même à la maison si on ne peut se déplacer sur la tombe . Pour moi régulièrement la nuit je repasse tous ceux que j’ai connu et aime, en me rappelant des moments vécus..petit à petit la nuit se r.emplit de plus en plus, et le vide. Se creuse de plus en plus ! Télle est la vie..
Texte très apaisaint et si joliment écrit! Merci!
oui! je trouve aussi!
Précision pour les catholiques : la Toussaint est une des cinq fêtes d’obligation, c’est-à-dire qu’elle fait partie du « service minimum ». Ce n’est pas un hasard.