
Walid Phares est un universitaire américain, né à Beyrouth et citoyen américain. Il a enseigné la stratégie géopolitique à la National Defense University de Washington DC. Il est conseiller auprès la Chambre des représentants américaine sur le contre terrorisme.
Il a publié une dizaine de livres sur les conflits du Moyen-Orient et le terrorisme international. Son livre le plus récent (Décembre 2010) est « The Coming Revolution: Struggle for Freedom in the Middle East
» (la prochaine révolution : la lutte pour la liberté au Moyen-Orient), qui projette les révoltes en cours dans le grand Moyen-Orient. (www.walidphares.com)
Quelles sont les pires erreurs commises par Barrack Obama au cours de ces quatre ans, en ce qui concerne le Moyen-Orient ?
L’administration Obama a fait des erreurs stratégiques très coûteuses pour les Etats-Unis en particulier, mais aussi pour l’Occident en général, ainsi que pour les peuples du Grand Moyen-Orient.
La mère de toutes les erreurs a été de renoncer à soutenir la poursuite de la liberté et de la démocratie des peuples de la région, et, à la place, d’avoir essayé de passer des accords avec des dictatures comme les ayatollahs iraniens, d’une part, et d’autre part de s’être associé, pendant le printemps arabe, à des mouvements radicaux et des dictateurs en puissance, comme les Frères musulmans.
Déjà dans son discours inaugural de politique étrangère pour la région, le discours du Caire de 2009, le président Obama a négligé le rôle des laïcs et des réformateurs dans les sociétés civiles, il a ignoré l’oppression des minorités ethno religieuses, et a insisté pour faire des partenariats avec les islamistes.
Quels seraient les changements les plus importants et les plus visibles d’une présidence Mitt Romney ?
L’essence de la doctrine Obama au Grand Moyen-Orient a été de considérer les islamistes comme les seuls, ou en tous cas les principaux représentants des nations de la région, et de faciliter leur accès au pouvoir, avant et pendant le printemps arabe.
Une administration Romney se concentrerait pour approcher, et nouer des partenariats, avec les segments démocratiques et réformistes de la société civile, sans exclure aucun groupe non-violent, tout en restant fidèle à ses alliés.
Barack Obama a le mérite d’avoir mis fin à la guerre en Irak…
Avoir le mérite de ce désastre stratégique est illogique.
Quand on met fin à une guerre, cela peut se terminer en succès ou en catastrophe. Le désengagement d’Obama d’Irak est un désastre et non un succès. Obama a retiré les forces américaines et celles de la coalition sans laisser derrière lui un accord stratégique de défense mutuelle entre les Etats-Unis et l’Irak, et sans coalition nationale irakienne pour résister aux pressions de l’Iran. Ce dernier a, depuis fin 2011, pénétré en Irak et mis en place un corridor stratégique avec la Syrie.
Au moins, Obama a porté quelques coups sérieux à Al-Qaïda, n’est ce pas ?
En ce qui concerne l’assassinat d’Oussama ben Laden et d’autres, comme Anwar al Awlaki, cela serait un accomplissement majeur, si à la suite des assassinats, al Qaida avait été affaibli, ou, comme le camp Obama appelle cela « est sur la voie du déclin ».
Au lieu de cela, les djihadistes d’al Qaida et de sa nébuleuse se développent géographiquement et en nombre.
Alors qu’il est toujours opérationnel, et même en train de se développer, en Afghanistan et au Pakistan, al Qaida s’étend au Yémen avec l’AQAP (ndt: al Qaida dans la péninsule arabe), en Somalie avec al-Shabaab, au Sahel, et il a établi une entité dans le nord du Mali. Son allié Boku Haram fait des ravages au Nigeria, et comme nous l’avons vu à Benghazi, le réseau salafiste lié à al Qaida a tué un ambassadeur américain et des membres de l’ambassade.
Les djihadistes formés en Occident ont connu une croissance importante des deux côtés de l’Atlantique. L’ampleur de la propagation du Jihad à travers le monde est plus menaçant plus que jamais. Tuer le chef d’al Qaida, tout en ignorant et en esquivant d’affronter son idéologie, est une autre catastrophe. Le public a été amené à croire que Ben Laden a inventé le djihadisme, alors que c’est exactement l’inverse.
Comment cela ?
Au Caire et dans les pays du printemps arabe, nous voyons des milliers de militants avec des photos de Ben Laden scandant « Obama, Obama, nous sommes tous des Oussama (ndt: Ben Laden) ».
Fuir la guerre des idées contre les djihadistes, et affirmer que l’élimination du chef d’al Qaida est une défaite d’al Qaida, est une autre catastrophe.
Le grand public a clairement vu que Ben Laden n’a pas fabriqué le djihad. L’usine (ndt: à djihad) est le réseau des madrassas (ndt: écoles coraniques) et celui de l’endoctrinement au Jihad.
Et qu’à fait le président Obama pour contrer cela ? Rien.
Pire, son administration, en fait, a stoppé l’éducation des fonctionnaires de la sécurité nationale, et également la population, sur les doctrines des djihadistes, empêchant les américains et les occidentaux de détecter et d’identifier la menace quand elle progresse, comme ce fut le cas en Libye. L’incapacité à identifier les djihadistes salafistes en Libye a neutralisé la capacité des Etats-Unis de mettre en place les stratégies appropriées avant l’attaque terroriste de Benghazi.
Comment pensez-vous que le président Obama a géré les protestations contre la vidéo anti-islam ?
La première erreur de l’administration Obama a été d’ignorer le fait que les salafistes ont un réseau qui s’étend de l’Afrique du Nord au Levant, qui a déjà pu, dans le passé, et encore maintenant, initier des manifestations anti-occidentales sous n’importe quel prétexte.
Les conseillers de l’administration et ses experts n’ont pas été capable de faire la distinction entre une réaction sociale à un phénomène et une activité terroriste. Le réseau salafiste, qui a son propre ordre du jour et ses stratégies, décide seul quand utiliser les divers incidents pour lancer des « offensives ». Les incidents en eux-mêmes, n’ont pas d’ordre du jour et de stratégie.
Nous venons d’assister à la répétition de la mobilisation des réseaux djihadistes, qui avait eu lieu lors d’incidents et de controverses antérieurs, telles que l’incident d’Abou Ghraib, l’incident des Corans de Guantanamo, les caricatures danoises, et beaucoup d’autres cas.
Mais n’y avait-il pas des hommes vraiment en colère dans les rues ?
La controverse actuelle a créé des vagues de mécontentement et d’aigreur, mais les réseaux bien organisés entraînent cette frustration vers des actions militantes et violentes. C’était clair avec les incidents suite aux caricatures, il y a quelques années. Il y eu un écart de trois mois avant que les manifestations soient lancées. La bande-annonce (ndt: du film anti-islam sur Mohammed) a été publiée en Juillet 2012. Il a fallu des semaines et des mois aux réseaux salafistes pour lancer leurs manifestations violentes. Les affiliés d’al Qaida se sont déplacés parallèlement aux protestations afin d’apparaître comme faisant partie d’entre eux.
Malheureusement, l’administration Obama, mal conseillée, a alimenté encore davantage la situation en présentant des excuses au monde arabo-musulman pour une affaire dans laquelle le gouvernement américain n’avait rien à voir, et dont le public américain n’avait pas connaissance.
Les excuses ont été une erreur monumentales, surtout après que des responsables de l’administration ont continué, jusqu’à un degré ridicule, à tenir la bande annonce pour responsable de la violence. Ce n’est que plusieurs semaines après que l’équipe Obama a commencé à admettre qu’à Benghazi, il y a eu un attentat terroriste.
Pourquoi ont-ils hésité ?
L’Administration, qui a affirmé qu’Al-Qaïda est sur le déclin, n’a pas voulu admettre que le groupe terroriste avait réussi à tuer l’ambassadeur et les membres du personnel, dans un pays qu’il a aidé à se débarrasser d’un dictateur. Craignant un contre effet électoral, l’administration Obama a été désorientée et déconnectée de la réalité, ce qui désormais préoccupe le public américain.
Romney veut soutenir l’opposition syrienne et « s’assurer qu’ils obtiennent les armes dont ils ont besoin ». Ne craignez-vous pas qu’un jour ces armes seront retournées contre les Américains, comme en Afghanistan ?
Non. La politique Romney serait d’identifier, au sein de l’opposition, les forces clairement opposées à l’expansion iranienne d’une part, et celles qui prennent leurs distances avec les salafistes djihadistes.
Fort d’une alliance avec de vrais alliés sur le terrain, un accord de partenariat approprié avec les acteurs internationaux serait mis en place, de sorte qu’à tous les niveaux il y aurait de la clarté, et non des questions ambiguës quant à l’avenir de la Syrie.
Nous parlons d’une Syrie où tous les citoyens, indépendamment de leurs affiliations religieuses et ethniques, auraient des droits égaux, et où les minorités, les femmes et toutes les sensibilités politiques, à conditions qu’elles ne soient pas violentes, seront libres de s’engager dans le processus (ndt : démocratique).
Le partenariat international sera basé sur comment la Syrie voit son avenir, et pas simplement faire tomber Assad. Un engagement Romney pour armer les composantes de l’opposition qui mérite d’être prises en charge sera le résultat d’une étude au cas par cas, pour savoir qui occupe le terrain, et qui, parmi ces acteurs, est prêt à s’engager dans un partenariat fondé sur des valeurs et des intérêts communs. Une administration Romney aura sous ses ailes des années d’expérience et un processus d’apprentissage important sur les djihadistes, par conséquent, les chances d’être trompé par les djihadistes sont minces.
Le gouverneur Romney est connu pour sa clarté et sa précision. Le peuple égyptien est considéré comme un ami, surtout après que nous avons vu des millions de jeunes hommes et femmes, la classe moyenne, les minorités et les réformateurs, sur la place Tahrir, au début du printemps arabe, appelant à la démocratie et aux libertés.
Fixera-t-il des conditions en échange du versement des millions de dollar d’aide américaine à l’Egypte et aux Palestiniens dans le futur ?
Le Gouvernement égyptien, désormais dominé par les Frères musulmans, devra mériter son aide, oui.
S’ils agissent contre les principes de démocratie et de liberté, s’ils menacent le processus de paix, ou s’ils s’allient à des forces anti-américaines, c’est eux qui impacteront l’aide américaine. La même chose s’applique dans le contexte palestinien. Si les radicaux avancent, comme le Hamas, l’aide diminuera. Si les forces de la société civile avancent, l’aide sera maintenue. Mais lorsque l’administration Romney sera formée, il réévaluera toutes les accords précédents.
Pensez-vous que le retrait des troupes américaines en 2014 est prématurée ?
Le gouverneur Romney a été clair sur l’Afghanistan. Il s’agit d’objectif et non de date. Alors que le but de l’administration Obama, c’est une date, indépendamment de la réussite américaine en Afghanistan.
Si les bonnes stratégies avaient été appliquées il y a quatre ans, cette date aurait pu être dans le passé. Mais parce que la stratégie d’Obama n’a pas été d’aider le peuple d’Afghanistan à résister aux talibans, y compris dans la société, et pas seulement dans l’administration, nous estimons que la date de retrait d’Obama, en 2014, ne sera pas un succès. Ce que l’administration Romney devra corriger ou faire, en 2013, sera laissé à sa propre évaluation de la situation quand il prendra le pouvoir exécutif.
Romney a dit qu’il veut « réaffirmer l’engagement de l’Amérique à la création d’un état palestinien démocratique, prospère, vivant côte à côte, en paix et en sécurité, avec l’Etat juif d’Israël ». Une solution à deux Etats est-elle vraiment réalisable, compte tenu du fait que le Hamas ne renoncera pas à sa promesse d’éliminer Israël ?
Le gouverneur Romney a été très explicite en précisant qu’il souhaite voir une solution à deux Etats, mais il a également souligné une notion importante : un « Etat palestinien démocratique ». Ce qui signifie que la condition d’un Etat palestinien viable est l’émergence d’une culture démocratique générée par la société palestinienne, de sorte que des gens comme le Hamas soient marginalisés pour éviter de couler le processus de paix. Ainsi, une nouvelle administration sera plus engagée avec la société civile palestinienne, et non moins, comme ce fut le cas avec l’administration Obama.
Est-ce que Romney président peut garantir que l’Iran ne possédera jamais la bombe nucléaire ?
Le gouverneur Romney était clair dans ses discours, ses articles et ses déclarations. Son administration s’assurera que le régime iranien ne possèdera pas d’armes nucléaires. Il s’agit d’une composante essentielle de son programme de sécurité nationale.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Stefan Frank www.stefan-frank-texte.de, journaliste allemand, pour www.Dreuz.info
Mitt Romney for President
Au plus profond de lui-même Obama est musulman et pro Islamiste. Il pratique la taqqyia à merveille. Sa façade est +ou- catholique, et sa façon de faire pro musulmane.
catholique, Obama?
elle est bien bonne!
il a pris sa carte chez un pasteur évangélique antisémite, sans aucune formation.
Obama frequenta pendant 20 ans et plus une eglise qui publiait les manifestos du Hamas dans son bulletin parroissial. Parlez d’antisemitisme!
http://ztruth.typepad.com/ztruth/2008/03/rev-wrights-fre.html
Tout comme il fit campagne avec les New Black Panthers an 2007 a Selma, AL. Jamais cette personne ne fut chretien, d’ailleurs jamais -ou presque jamais- depuis que la famille Obama est a Washington sont-ils alles au service le Dimanche.
http://www.thegatewaypundit.com/2011/10/shock-photos-barack-obama-marched-with-new-black-panthers-at-2007-selma-rally/
La verite rattrapera l’histoire et l’effroyable imposture tant seculaire que spirituelle que fut sa presidence.
O.
Bonne analyse , je vote Mitt Romney .
moi j’aimerais. En France on n’a que des gros blaireaux
L’interview avec le Professeur Walid Phares est de grande valeur. Nous comprenons mieux la vision strategique de Mitt Romney et notre espoir devient plus grand. Enfin une ecole de pensee strategique a Washington, va peut etre arriver a la Maison Blanche et diriger le monde libre vers une destinee meilleures
Romney all the way…
L’administration Romney a des conseillers compétents. Toutefois, les dommages de l’administration obama, ne sont t-ils pas irréversibles?
Triste d’entendre la meme litanie sur 2 peuples pour 2 etats
Israel et jordastine existent deja et cela suffit..
Absolument d’accord avec cela mon cher trump..
Oui mais Romney en prive avait dut la verite et on voit qu’il pense juste : il avait dit que les palestiniens ceulent detruire Israel qu’il est impossible de faire la paix avec eux. En public , il arrondira le discours.Il sait tres bien que le but des palestiniens ext l’extermination du peuple juif et par extension la mort de l’Occident.Le reste c’est pour la fallerie , c’est d’ailleurs la position officielle de Netanyahu aussi.
Dans le texte il est dit : « A condition que l’Etat Palestinien soit démocratique » : autant dire que c’est impossible, la démocratie étant l’antinomie de l’Islam !
Ca sera largement mieux qu’Obama, mais loin du compte, quand on lit ceci :
« surtout après que nous avons vu des millions de jeunes hommes et femmes, la classe moyenne, les minorités et les réformateurs, sur la place Tahrir, au début du printemps arabe, appelant à la démocratie et aux libertés. »
Rappel : les Egyptiens pensent à plus de 80 % qu’on doit tuer les apostats…
Les égyptiens sont des arabes et l’écrasante majorité sont des bourricots.
Surtout les hommes d’ailleurs (les femmes sont sacrément plus intelligentes, et je dis cela sans sexisme aucun) …
J’approuve.
Mouairf si Romney serait moins pire qu’Obama , il me semble qu’il y a là une grande naiveté quant au monde musulman et sur la possibilité et légitimité de faire du « nation building » !
On ne décide pas contre les peuples. C’est culturellement et idéologiquement d’abord que l’on combattra l’expansion du totalitarisme islamique et l’influence des prédicateurs .
Quand le conseiller de Romney parle de « fidélité aux alliés » , on aimerait savoir de quels alliés il parle . Le Qatar , l’Arabie Saoudite …? Ce sont les plus grands exportateurs et financeurs de l’islamisme !
Tout ne doit pas être vue à travers le prisme des intérêts d’ Israel et de l’Iran même si c’est important .
Les soi-disant « printemps arabes » ou hiver islamistes ont un retentissement direct sur l’Afrique en général (cf le Mali, Nigeria , Soudan….) et sur l’Europe en première ligne et sur le monde entier !
Pas sur que M. Romney soit très bien conseillé .
L’école néo-cons est à côté de la réalité ignorant les identités , les « cultures » et leur dimension religieuse
« il me semble qu’il y a là une grande naiveté quant au monde musulman » : c’est un français sans expérience qui dit cela à un libanais ?
« Un français sans expérience » ?
Que de condescendance ! Parlez pour vous !
Il y a beaucoup de pieds noirs et de connaisseurs du monde arabe dans ma famille des 2 cotés. Et tous le monde peut étudier et essayer d’intelliger, dans la mesure du possible, pour peu qu’on s’agite un peu les neurones et le reste . D’autre part je connais personnellement des spécialistes reconnus de l’islam dont un prêtre qui a vécu en Algérie jusque dans les années 1990 après avoir été scolarisé et vécu avec sa famille là-bas.
Vous semblez croire qu’il suffit de naitre qqe part en l’occurrence au Liban pour bien voir et comprendre…?!
J’aimerais bien connaitre le cursus du nommer Walid F.
Au cas où cela vous aurait échappé, il y a de tout , mais vraiment de tout , au Liban.
Edward Said ou Farid Zakaria aussi sont « libanais » ,ou pas loin me semble t-il , et ils sont justement très biaisés et partisans . L’un « enseigne » à Columbia et l’autre sévit sur CNN….
Bref tout cela ne change rien à la naiveté dangereuse et cécité des « néo-conservateurs »
« J’aimerais bien connaitre le cursus du nommer Walid F. » : ne vous privez pas, c’est sur Wikipedia. Quel est votre cursus qui fait de vous une autorité sur le monde musulman ? Quelle est cette expérience que vous pouvez revendiquer pour donner des leçons à un spécialiste de géopolitique du Moyen Orient, et lui expliquer qu’il est naïf ?
Je suis pas une « autorité » mais je prétends, si vous permettez, penser par moi même sans m’incliner a priori devant un prétendu argument d’autorité.
L’argument d’autorité est le dernier en philosophie, disait Thomas d’Aquin . On pourrait ajouter en Sciences aussi (la philosophie étant considéré comme Science). Ce qui compte c’est la fameuse « adéquation au réel » et rien d’autre.
Le problème des « spécialistes » que l’on nous sort sans arrêt de ts les cotés et à tous propos , c’est une vision assez étroite sur le réel et c’est surtout d’être des « spécialistes » ad hoc , patentés et à la solde….
Penser par vous-même vous honore. Adopter un ton de donneur de leçon vous déshonore. Lancer que vous aimeriez bien savoir qui est ce Walid Phares avant d’aller vous renseigner sur lui, ce qui sur internet, est l’affaire de 2 clics de souris, vous discrédite. Le reste est verbiage.
De la même façon G.W.Bush avait un discours totalement naif sur l’islam et sur une « démocratie » magique tombée du ciel qui allait régler ts les problèmes par la voie des urnes subitement ….
Ah oui et comme autre « bon » allié certains US se font de grandes illusions avec la Turquie et son double jeu
Oui un « état palestinien démocratique » c’est une façon élégante de dire qu’il n’y aura pas d’état palestinien du tout;)
Ne perdons pas de vue que les islamistes en place dans les pays arabes ont ete elus par leur peuple et semble t-il sans tricherie donc, pas plus les egyptiens que les tunisiens et autres sont des amis de l’Occident et encore moins d’Israel alors ce monsieur quand il dit que les peuples arabes sont des amis democrates il me semble qu’il se trompe tres serieusement mais je comprends aussi qu’il ne peut pas dire publiquement qu’ils sont majoritairement ennemis de l’Occident et c’est pourtant la VERITE.
Si Romney veut etre (si il est elu) ce que les gens attendent de lui,il va devoir se faire violence en adoptant des positions radicales a l’egard des pays arabes car DERRIERE CHAQUE PAYS ARABE, SOMNOLE L’ISLAMOFACHISME ANTI TOUT CE QUI N’EST PAS MUSULMAN.
De tout ce que je viens de dire, il faut surtout retenir la derniere phrase
Rien à ajouter à cette pure et limpide vérité !
Curieux de voir certains judéophiles( je précise que je soutiens Israel et sa part intelligente càd ni Mea Shearim ni la gauche bobo jusqu’à la Tipi Livni inclus) sauter sur leur chaise la gueule enfarinée et la bouche en cul de poule répétant « démocratie » , « démocratie » ….Ils n’ont rien appris et rien compris.
La « démocratie » réelle est le fruit fragile d’un processus lent et complexe s’appuyant sur un bagage culturel bien intégré.
PS.; Quant à Srauss-Kahn , Fabius …et une certaine clique laisser moi gerber.
Et quant à la spécialite aigue dont certains semblent souffrir cela s’apparente aux prosternations devant le bling-bling intellectuel avec ses arguments d’autorité qui confisquent et interdisent tout débat…
Pas mal comme démo-cratie ! A moins que ce soit un mythe pour gogos de panurge
Tout est dit, clairement.
Pourvu que Romney nous débarrasse de ce Président qui est une forfaiture.
Mais si nous avons cette chance, il faudra faire les enquêtes qui ont été bloquées durant le mandat de Barack Hussein, tout devra être dit, sur son passé, ses fréquentations, ses commanditaires, ses ressources occultes, sa naissance peut-être, ses mensonges certainement, pour que jamais pareille dérive ne puisse se reproduire.
Au delà des réticences que l’on peut avoir sur cette espèce de fascination à l’égard du monde arabe que peuvent avoir les politiques américains de tous bords,considérons que sur des problèmes majeurs : Iran,
Israël, terrorisme, redressement économique des USA, Romney aura il me semble plus de détermination et de savoir-faire que son prédécesseur !