Publié par Ftouh Souhail le 25 octobre 2012

En ce même jour, il y a 1300 ans le 25 octobre 732, se déroulait une grande bataille en France qui opposait le Royaume franc et le Duché d’Aquitaine au Califat omeyyade*.

Cette bataille qui repoussait les invasions musulmanes en France et ailleurs en Europe resta célèbre tout au long du Moyen Âge. Elle fut appelée la « bataille du Pavé des Martyrs ».

Dans le Royaume des Francs, Charles Martel (grand-père de Charlemagne) mit un terme, à Vouneuil-sur-Vienne près de Poitiers, le 25 octobre 732, aux razzias et invasions arabes, après vingt années pendant lesquelles le Sud-Ouest de la France actuelle fut quasiment sous la domination des pillards musulmans.

Cette victoire importante des chrétiens sur les musulmans eut un retentissement immédiat. En Europe, elle vaudra à Charles, élevé au rang de champion de la chrétienté, son surnom de Martel (Marteau) donné par les chroniqueurs de l’époque.

Cette défaite pour les arabes marque le terme de l’expansion musulmane médiévale en Occident, et a d’importantes conséquences. La victoire de Poitiers entraîne le départ définitif des musulmans et le début de la fin de la propagation de l’islam.

Même Voltaire, qui moque les exagérations autour du récit de la bataille, conclut dans son Essai sur les mœurs « Sans Charles Martel (…), la France était une province mahométane. »

La bataille de Poitiers semble surtout s’inscrire dans un contexte général d’essoufflement de la conquête arabe, après un siècle de victoires. En effet, si les Arabes parviennent à conquérir les grandes îles de Méditerranée occidentale en 720-724, ils échouent dans leur troisième siège de Constantinople (717-718), et sont vaincus en Orient également.

Les chroniques arabes espagnols mentionnent deux autres défaites des musulmans en Gaule : celle de 721, lorsque le gouverneur arabe al-Samh meurt sous les murs de Toulouse face à Eudes, prince d’Aquitaine, et celle de 737, lorsque les Francs écrasent une armée arabe venue secourir Narbonne assiégée.

De plus, n’oublions pas qu’en 718, les Arabes envahirent le Languedoc, prirent Nîmes, et emmenèrent en Espagne, puis en Afrique du Nord, un nombre immense de captifs – on parle de un à deux millions de déporté(e)s en estimation basse, et autant de tués dans des massacres et des razzias, déportant les hommes pour en faire des esclaves castrés, et les femmes pour les introduire dans les harems d’Afrique du Nord, où elles étaient utilisées pour engendrer des musulmans. On vendaient ces Français devenus esclaves dans plusieurs marchés dont ceux de Tripoli, Tunis et d’Alger.

On peut aussi citer l’historien égyptien Ibn’Abd al-Hakam qui rapporte (en 861) que l’émir Abd al-Rahmân (célèbre polygame qui épousa trois milles femmes en Espagne) mena une expédition en l’année 115 de l’hégire (de février 733 à février 734) contre le pays des Francs au cours de laquelle il périt avec tous les siens.

Selon Françoise Micheau, spécialiste de l’histoire du Proche-Orient arabe, l’expédition d’Abd el Rahman avait pour but essentiel le butin, et non la conquête. « Il s’agissait pour les Arabes de Cordoue d’une expédition (en arabe « ghazwa ») visant à piller les richesses de la Gaule, mais non d’une « invasion » !

L’importance de la bataille de Poitiers est, encore de nos jours, très significative dans l’histoire des peuples européens car elle a éclairé les historiens sur le fait que la propagation de l’islam s’est accompagnée de violences, pillages et d’esclavagisme.

La bataille de Poitiers, qui mit un terme à l’expansion de l’islam, a aussi ouvert la voie vers d’autres défaites musulmanes. L’Espagne, après avoir été convertie, soumise, occupée, dominée par les Arabes pendant 776 ans, de 716 à 1492, les a totalement chassés de la Péninsule Ibérique. Puis surviendra la défaite des Ottomans à Vienne le 11 septembre 1683.

Mais, de nos jours, Osama bin Laden et les islamistes -ainsi que les terroristes musulmans qui ont attaqué les États-Unis le 11 septembre 2001 et 2012- cherchent encore à prendre leur revanche pour la défaite près de Poitiers, en Espagne et des Ottomans à Vienne.

La bataille de Poitiers vient mettre fin à ce vaste mouvement de domination, de guerre et de sang conduit par l’Islam.

Toute personne acquérant une connaissance basique de ses fondements et de l’histoire de son expansionnisme dans le monde ne peut ignorer cette vérité. D’autant que cette idéologie religieuse a déjà conquis 56 pays en 14 siècles. Par son regain fulgurant contemporain, elle s’apprête à conquérir l’entièreté de l‘Europe d’une autre manière.

Néanmoins, une certaine forme de résistance s’organise. Ainsi, le 20 octobre 2012, une centaine de militants français d’un mouvement dit la « Génération Identitaire » sont montés sur le toit de la méga-mosquée de la ville, symbole de Poitiers, pour protester contre sa construction, contre l’islamisation de la France, et contre l’immigration massive. Ils y ont déployé des banderoles faisant l’éloge de Charles Martel et ont scandé des slogans rappelant la victoire de ce dernier sur les troupes arabo-musulmanes à Poitiers, en 732. Ils ont aussi réclamé un référendum national sur l’immigration et sur la construction de mosquées en France.

Depuis lors, jamais les musulmans n’ont été si près d’imposer l’islam à l’Europe ; l’islam est un dogme absolutiste. Dans l’esprit d’un musulman, l’islam est une religion universelle, et il espère qu’un jour toute l’humanité embrassera l’islam. Il y a donc un élément d’expansion dans les mentalités.

L’islam possède dans ces fondements toutes les caractéristiques d’un totalitarisme et n’est en aucun cas soluble dans la démocratie, son but ultime étant d’étendre la oumma à toute la terre par tous les moyens mis à sa disposition.

Il paraît évident que les civilisations occidentales et musulmanes sont absolument antagonistes et cela depuis le 7 ème siècle, dès le commencement de l’expansion colonialiste de l’Islam hors de ses frontières d’origine. L’impossible intégration de l’immense majorité des musulmans en Occident tient essentiellement à la question des structures mentales codifiées par la culture islamique. L’Occident en général et les médias en particulier ont tendance à minimiser ou à ignorer la réalité de l’Islam radical. Certains en Occident font parfois preuve de complaisance et naïveté envers l’islamisme.

Le sort de l’Occident a pourtant souvent été décidé sur les champs de bataille. Si l’issue de certains conflits des derniers 250 ans avait été différente, il est probable que les Occidentaux, ne seraient pas en mesure de chanter les bienfaits de la liberté et de la démocratie libérale.

Aujourd’hui, le totalitarisme islamiste est à l’assaut des démocraties comme cela était le cas avec le communisme et le nazisme. Le prix Nobel de littérature 2010, l’écrivain péruvien Mario Vargas-Llosa, considère que le fondamentalisme islamique a remplacé le communisme comme principal ennemi de la démocratie.

Vous aimez cet article ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

Le fondateur de la sociologie dans le monde arabe, Ibn Khaldoun, lui même, affirme la nature totalitaire de l’islam et l’apport de la laïcité par les Juifs :

Dans la communauté musulmane, la guerre sainte est un devoir religieux, parce que l’islam a une mission universelle et que tous les hommes doivent s’y convertir de gré ou de force … Les autres communautés … n’ont pas l’obligation de dominer les autres nations, comme dans l’islam…. Les responsables religieux n’y sont en rien concernés par les affaires du gouvernement…. C’est pourquoi les Israélites, après Moïse et Josué, ne s’intéressèrent guère aux affaires du pouvoir pendant près de quatre cents ans, ayant pour unique souci d’établir leur religion… » (source la Muqaddima, III -La Pléiade).

Ce sociologue musulman, d’origine tunisienne, explique comment les désirs des conquêtes musulmanes émanent du fait que les Musulmans ont l’ordre de combattre les mécréants jusqu’à ce qu’ils aient été soit tués, soit convertis à l’islam, soit mis dans un état d’asservissement permanent sous la domination musulmane. Laisser des gens d’une autre confession vivre leur foi de façon indépendante de l’autorité islamique n’est pas une option.

Le Djihad, fer de lance de l’islam, est défini depuis l’époque de Mahomet comme étant un devoir et une obligation religieuse qui oblige tout bon musulman (le Djihad est la conquête d’un pays et d’une population par la guerre, la violence et le crime). Cette obligation religieuse du Djihad est toujours observée. Le Djihad est un élément religieux majeur pour l’islam. C’est ce qui a toujours permis à l’Islam de continuer à survivre aux cours des siècles jusqu’à aujourd’hui en s’emparant du bien des autres. 

On se tue, on se décapite, on se lapide, au nom d’Allah !

Pour l’instant, on ne peut rien changer. Ce triste constat sur l’islam fait force. L’islam répand un lourd climat nauséabond d’intolérance dans tous les pays du Proche-Orient. On se tue, on se décapite, on se lapide, au nom d’Allah ! Ce qui se passe en ce moment en Syrie est strictement identique à la barbarie qui existait au 7e siècle.

Si l’islam a connu des périodes de “fraternité” avec les Juifs qui vivaient en Terre d’islam, ce n’était que par intérêt, afin d’absorber les connaissances de la Torah, comme pendant la période espagnole avant les persécutions. Hormis cet intermède, les chefs musulmans ont passé leur temps à faire la guerre, à convertir ou à tuer. Ils ont pillé, violé, torturé, incendié, occupé des terres qui ne leur ont jamais appartenu. Combien savent par exemple que les Juifs sont arrivés au Maroc avant l’invasion arabe ?

Les Juifs, présents depuis plus de deux mille ans dans tout le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, bien avant les Arabes, en ont été chassés et spoliés par ces derniers dans la deuxième moitié du vingtième siècle, pour beaucoup après deux mille ans de présence dans ces régions.

Fruit d’une idéologie de conquête et d’intolérance, l’islam djihadiste menace actuellement tout espace de liberté. Tous ceux qui luttent contre l’intégrisme musulman seront demain les artisans de la démocratie, parce que celle-ci est la seule véritable alternative au programme islamiste.

Vive Charles Martel. Vive la liberté

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour www.Dreuz.info

*Les Omeyyades ou en arabe (Banū ʾUmayya)) sont une dynastie de califes qui gouvernent le monde musulman de 661 à 750. Ils tiennent leur nom de leur ancêtre ʾUmayya ibn ʿAbd Šams, grand-oncle de Mahomet

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading