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Mgr Joseph Roduit
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Michel Garroté, réd en chef – Je reproduis ci-dessous, tel quel, un entretien à propos du Concile Vatican II, entretien mené par Christine Talos, du quotidien Le Matin, avec Mgr Joseph Roduit, Père-Abbé de l’Abbaye de Saint-Maurice (Valais, Suisse). Mgr Roduit est également actif parmi les Pèlerins de l’Eau Vive, via la Maison St-Joseph des Béatitudes, et, avec les Foyers des Rives du Rhône (voir en bas de page les quatre liens vers les sources).
Le 11 octobre 1962, débutait le Concile Vatican II qui allait moderniser le monde catholique. Mgr Joseph Roduit, Père-Abbé de Saint-Maurice, évoque à cette occasion cet événement et le rôle futur de l’Eglise. Il y a 50 ans exactement, l’Eglise entamait sa révolution culturelle avec le Concile Vatican II. Quelque 2500 responsables religieux du monde entier débattaient du rôle de l’Eglise dans le monde moderne. Monseigneur Joseph Roduit, Père-Abbé de l’Abbaye de St-Maurice, en Valais, se souvient bien de ce sommet, considéré comme l’événement religieux le plus important du XXe siècle (voir en bas de page le lien vers la source).
Le Matin – Mgr Roduit, vous étiez un jeune étudiant en théologie au moment du Concile. Comment avez-vous vécu cet événement ?
Mgr Roduit – J’étais à Rome pour mes études de 1964 à 1966, donc j’ai vécu la deuxième partie de Vatican II. Je me rappelle parfaitement avoir été sur la Place Saint-Pierre le 8 décembre 1965, à la clôture du Concile. C’était un tout grand moment! Tout le monde vivait alors une grande espérance. En tant qu’étudiant, nous ne participions évidemment pas aux séances du Concile mais des évêques connus y débattaient. Et chaque jour un de nos experts nous racontait ce qu’il s’y passait. Parfois le soir, nous allions nous faufiler au milieu des évêques pour écouter des théologiens d’avant-garde qui tenaient des conférences.
Quel souvenir en gardez-vous aujourd’hui ?
Le souvenir d’un printemps, le printemps de l’Eglise. Le pape Jean XXIII avait ouvert les fenêtres et, dans un grand courant d’air, avait dépoussiéré pas mal de choses. Cela a été une respiration pour les jeunes étudiants dont je faisais partie à l’époque. Nous n’étions plus obligés d’étudier des textes anciens uniquement. Nous pouvions aussi nous pencher sur des choses actuelles.
Quelle est la principale réforme qu’a amenée le Concile pour le monde catholique ?
Sans conteste, celle de la liturgie. Le Concile a proposé sa refonte complète. Greffée de gestes et de paroles supplémentaires qui s’étaient additionnés au cours des siècles, elle était devenue très lourde. Et surtout elle ne concernait que les prêtres qui disaient la messe d’un côté et les fidèles qui égrenaient le chapelet ou faisaient tout autre chose de l’autre. Vatican II a redonné la parole au peuple de Dieu, soit les fidèles, et a lancé le mot-clé de « participation active ». Les gens ne devaient plus assister à la messe. Ils étaient invités à y participer.
La raison pour laquelle la messe en latin a été supprimée…
Elle n’a pas été supprimée mais exprimée en une langue compréhensible pour tous. Avant la liturgie était entièrement en latin. Et ceux qui ne connaissaient pas cette langue ne comprenaient plus la liturgie et sa signification. Certes, les messes étaient belles, avec des chants bien connus que tout le monde chantait. Mais c’était toujours les mêmes formules et tout cela n’avait rien à voir avec ce que vivaient les gens dans leur vie quotidienne. Ils avaient donc l’impression que l’Eglise ne savait leur parler que du passé.
Mais le Concile, en simplifiant la messe, ne l’a-t-il pas appauvrie, contribuant ainsi à ce que les gens se détournent de l’Eglise ?
Il est vrai que l’on a touché à des traditions très ancrées dans le cœur des gens. Et je me rappelle qu’il avait fallu expliquer longuement aux fidèles les changements induits par Vatican II. Je pense que les personnes qui regrettent l’ancienne messe sont celles à qui l’on n’a pas suffisamment expliqué ce qu’était le Concile. Elles n’ont pas compris que la nouvelle liturgie était plus authentique, car bien plus ancienne que celle qu’elles regrettent, apparue seulement à l’époque baroque.
Mis à part la liturgie, qu’a encore apporté Vatican II ?
Un texte remarquable, sans doute le plus beau que l’on ait écrit sur l’Eglise: le «Lumen Gentium», soit la lumière des Nations. Avec lui, on est passé d’une vision pyramidale de l’Eglise, avec le pape tout en haut et le peuple en guise de socle, à un peuple qui marche, «le peuple de Dieu», une expression qui a été créée lors du Concile. Ce texte signifie que tous les fidèles doivent avancer ensemble, à leur échelle, contrairement à ce qui se faisait alors, où toutes les décisions passaient par le pape et les évêques.
Aujourd’hui l’Eglise est éclaboussée par les scandales, de Vatileaks à la pédophilie, et les paroisses se vident. Elle souffre de crédibilité alors qu’il y a 50 ans, grâce au Concile, elle présentait un visage novateur et plein d’espoir. Comment en est-on arrivé là ?
Avec Vatican II, l’Eglise s’est réformée en profondeur pour s’adapter à un monde en pleine croissance en raison de la reconstruction de l’Europe après la guerre de 39-45. Elle l’a fait 6 ans avant Mai 68. Le problème c’est que les gens ont assimilé les deux événements alors qu’ils n’ont rien à voir. Le changement des mœurs n’est pas attribuable à l’Eglise mais à Mai 68. C’est devant les restrictions de la société d’alors, qui n’avait pas su se réformer elle, que les étudiants ont décrété qu’il était interdit d’interdire. L’Eglise a alors été emportée par ce mouvement et n’a pas su retenir ses fidèles avec ses valeurs. En outre, nous avons assisté à la montée du matérialisme dans le monde occidental et à une perte de valeurs due à l’aisance. Or, quand on vit dans l’aisance, il n’y a plus rien qui vous retient et c’est ainsi que les valeurs craquent.
La raison pour laquelle l’Eglise vit aussi une crise des vocations ?
Oui. Car dans un monde où ne parle plus que de croissance, on fait croire aux gens que plus ils auront de biens, mieux ils se porteront. Les engagements sont donc plus durs aujourd’hui, et le célibat des prêtres n’est pas seul en cause, même si c’est un choix difficile pour les jeunes. Le renouveau de la foi existe, mais il se situe désormais plus en Amérique du Sud, en Afrique ou en Inde.
Faut-il donc un Concile Vatican III pour remettre l’Eglise au milieu du village ?
Oui. Mais il faut qu’il se prépare soigneusement. Il ne faut pas aller trop vite dans l’analyse des problèmes, ce qui est un peu le cas aujourd’hui avec le synode sur la nouvelle évangélisation qui se tient en ce moment à Rome. On y entend tous les discours, parfois controversés, de la part des évêques. Je crois qu’il faut d’abord être d’accord sur ces questions, et ensuite poser les bases d’un nouveau concile.
Reproduction autorisée
Avec mention www.dreuz.info
Et sources citées :
http://www.abbaye-stmaurice.ch/
http://www.pelerinsdeleauvive.org/
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Ah, les traditions. Et si l' »église » revenait au fondement et laissait de côté toutes ces traditions humaines…
Revenez au fondement, à la pentecôte (pas au pentecôtisme entendez-moi bien) et laissez le Saint-Esprit organiser l’Église. Ne laissez pas l’organisation aux hommes.
Quel est ce fondement? La parole de D.ieu. Sans rien enlever, sans rien ajouter. Et vous verrez la puissance de D.ieu se manifester par des résurrections, des guérisons, des délivrances, etc.
Laissez les Seigneur Jésus se révéler, se dévoiler à vous.
Si vous deviez choisir entre ceci, plus solennel…plus austère je dirai…
http://www.youtube.com/watch?v=yv45v3pZcuI
Et cela… qui va directement plus « aux tripes »..
http://www.youtube.com/watch?v=BXZpRjo6hXM
http://www.youtube.com/watch?v=ES9FI5n31Mw&feature=related
Que choisiriez vous ??? Non je dis ça, parce qu’il y a aussi des groupes de gospel dans les synagogues et je trouve ça bien…
J’ai beau être catholique traditionaliste, Kathleen, j’aime bien les deux !
La liturgie est d’abord le produit d’une culture. Je ne voudrais pas m’avancer sur un terrain que je ne connais pas, mais je suppose que les Falashas avaient des particularités liturgiques…
Quoique partisan de la Messe traditionnelle dite de Saint Pie V, je n’imaginerais pas de l’imposer à des noirs américains, non plus qu’à des africains, ce serait une aberration criminelle. Mais précisément, le reproche que je fais, non au Concile mais à ses zélateurs, est d’avoir voulu, sous prétexte entre autres de ne pas choquer les particularismes, éliminer purement et simplement la liturgie issue directement de la Tradition de l’Eglise européenne.
J’ai beaucoup d’arguments en faveur de la messe tridentine. Pour autant, il est évident que si je venais à vivre au sein d’une culture différente, j’aurais tendance à suivre les us et coutumes locaux.
Il est certain que l’introduction du Gospel, par exemple, au sein d’une liturgie peut être source d’une spiritualité différente mais pas moins profonde. Mais pourquoi rejeter un rite par pur jeunisme ? C’est précisément ce que n’a pas su faire le Concile : intégrer la modernité sans rejeter l’Histoire.
Mouairf comme chrétien catholique je ne crois pas qu’il faille d’abord être d’accord sur « ces questions » .
Il faut surtout arréter la langue de bois et avoir un regard critique sur un concile et un après concile dont certains, à l’extérieur et à l’intérieur de l’Eglise, ont voulu faire une « révolution culturelle » sans le dire clairement pour avoir une Eglise plus accomodante et soumise et politiquement correcte !
C’est pour cela et pas à cause du vent , du climat et du cours de la bourse. Je sais d’expérience personnelle que nombre de vocations religieuses ou sacerdotales ont été découragées par les bureaucrates d’une nouvelle « église » socialisante, marxisée, tiers-mondiste et inter religieuse, chrétienne du bout des lèvres , préférant le Che au Christ sous l’oeil bonnasse ou indifférent de qques évêques complices ou frappés de stupeur.
Je ne suis pas un contempteur systématique de Vatican 2 qui contient de bonnes choses mais un observateur critique et attentif , farouchement opposé à toute idée de révolution culturelle de sinistre mémoire et qui n’a pas de sens dans une Eglise fondée sur la Tradition/transmission où prévoit « l’herméneutique de continuité » comme le dit Benoit XVI préchant dans le désert
« La raison pour laquelle la messe en latin a été supprimée…
Elle n’a pas été supprimée mais exprimée en une langue compréhensible pour tous. Avant la liturgie était entièrement en latin. Et ceux qui ne connaissaient pas cette langue ne comprenaient plus la liturgie et sa signification. Certes, les messes étaient belles, avec des chants bien connus que tout le monde chantait. Mais c’était toujours les mêmes formules et tout cela n’avait rien à voir avec ce que vivaient les gens dans leur vie quotidienne. Ils avaient donc l’impression que l’Eglise ne savait leur parler que du passé. »
Et que faites-vous du retour, aujourd’hui, de la messe (bien improprement appelée) en latin, Monseigneur ? La forme extraordinaire du rite romain connaît aujourd’hui un important regain. On y voit des jeunes, des enfants, des adultes, des ouailles comme les autres quoi !
C’est précisément cette vision réductrice qui a animé les protagonistes de Vatican II et les a conduits, au nom d’une prétendue et bien mal comprise « modernité », à vouloir détruire la tradition, et même, j’ose le dire, à trahir l’esprit du Concile.
« Avec Vatican II, l’Eglise s’est réformée en profondeur pour s’adapter à un monde en pleine croissance en raison de la reconstruction de l’Europe après la guerre de 39-45. Elle l’a fait 6 ans avant Mai 68. Le problème c’est que les gens ont assimilé les deux événements alors qu’ils n’ont rien à voir. »
Faux ! ce sont les princes de l’Eglise qui, emportés par le mouvement qui a balayé le monde dans les années 60, ont voulu être « à l’avant-garde », et au lieu d’une salutaire rénovation, ont accompli une oeuvre de dissolution. L’expression « du passé faisons table rase » s’applique particulièrement bien à l’esprit qui a soufflé à cette époque. Les tenants de l’ancien rite ? Aucun problème, ce n’étaient que les anciens, d’ici une génération le problème serait réglé, et d’ici là on leur lâcherait quelques dérogations au coup par coup…faut-il s’étonner des dérives des Lefebvristes ?
J’ai grandi dans cette Eglise des années 70, j’en ai connu le catéchisme, diffusé par ces prêtres auxquels ne manquaient paradoxalement qu’une faucille et un marteau pour accomplir leur petite révolution intérieure (certains franchissaient le pas…). On y parlait de beaucoup de choses : les noirs, les jaunes, les gris, les blancs (ceux-ci toujours dans le rôle des méchants), les dictateurs, le rock, le sexe…parfait ! Mais au fait, quand y parlait-on de Dieu ?
On prônait la tolérance, la liberté, la fraternité, l’égalité, pas trop la charité parce que c’était gênant, ça faisait aumône, on présentait Jésus comme un hippie un peu sympa avec sa barbe, qui avait quand même fait un gueuleton mémorable avec ses douze potes, et comme c’était son dernier repas et que c’était quand même un type bath, on le commémore encore maintenant -hein, quoi ? Jésus était Dieu ? l’Eucharistie c’est son Corps ? Oui bon d’accord, mais quand même il était copain avec tout le monde, et puis tes histoire de Présence Réelle, commence pas à compliquer, le Vietnam c’est quand même un vrai problème tu crois pas ?
« Vous n’êtes pas allés au monde, vous vous êtes rendus au monde ! » (Maurice Clavel, Dieu est Dieu, Nom de Dieu)
Aujourd’hui les églises qui célèbrent la forme extraordinaire sont pleines et leurs prêtres jeunes et pleins d’allant. Les autres sont vides.
Quant au dialogue inter-religieux, autre « conquête » du Concile, les colonnes de Dreuz se font régulièrement l’écho de ce qu’il faut penser du dialogue chrétiens-musulmans…
Heureusement nous avons un Pape Benoît XVI qui, dans la continuité de l’oeuvre de Jean-Paul II, parviendra peut-être enfin -si Dieu lui prête vie- à une synthèse, à une application intelligente du Concile permettant d’avoir une Eglise à la fois moderne et assise sur sa Tradition.
On aura juste perdu quarante ans et cinq ou six générations de prêtres…
moi je chante la messe en hébreu, c’est encore plus beau (les piyoutim sont à l’origine du grégorien!) et plus conforme à la v.o. du Messie!
Les piyoutim sont à l’origine du grégorien ? Vous m’intéressez M. L’Abbé, pourriez-vous nous en dire plus ?
Sinon je pense que vous avez compris dans mon commentaire que la langue de la messe est -selon moi- d’une importance mineure par rapport à d’autres considérations…
Oui oui très bien et pourquoi pas Monsieur l’abbé, vous avez théoriquement raison !
Vous faites simplement l’impasse sur 2000 ans d’histoire de l’Eglise que vous enjambez allègrement pour soi-disant retrouver un christianisme originel judaisant.
Vous oubliez que l’Eglise ,très vite, à l’époque de Paul de Tarse ,suivant d’ailleurs l’enseignement du Christ lui même ,était « passée aux paiens » et qu’historiquement elle a complètement assumé la culture gréco-latine la plus avancée et élaborée à l’époque dans cette aire géographique et sans peut être dans le monde….
c’était juste un clin d’oeil…ne vous inquiétez pas, je connais parfaitement le 1er siècle et la suite.
Le Christ n’a jamais demandé à ses disciples de passer aux païens.
« N’allez pas chez les païens, je suis venu pour les brebis de la maison d’Israel »…
« Allez, baptisez toutes les nations », appel du Ressuscité et non du Jésus historique, c’est la foi des communautés post pascales, un tournant qui n’annule normalement pas le mouvement premier.
Quant à Paul, il faut analyser avec précaution, car beaucoup d’épîtres signées de lui sont d’un groupe aux idées différentes des siennes.
Et de plus , Mr l’abbé , on n’est pas au ciné et il n’y a donc pas de v.o.
Le latin était une langue commune pratique véhicule d’une culture.
Je ne suis pas un obsédé du latin mais ne peut m’empécher de constater que son abandon quasi complet et soudain s’est accompagné d’une déculturation impressionnante au plan théologique , philosophique et littéraire dans l’Eglise et dans la société.
On assiste dans la société et dans l’Eglise à une rupture de transmission incroyable !
Pour fabriquer des zombis amnésiques et manipulables par les démagogues et les vendeurs de soupe , c’est le meilleur moyen…..
L’Eglise se devait et se doit de résister à l’air vicié du temps…En Europe de l’Ouest elle a été majoritairement défaillante malgré des ilots de résistance
MOI, je ne chante RIEN et c’est encore MIEUX.. Ma « religion » ceux sont les Qualités Humaines.. Les Vertus Humaines que ce CREATEUR
MIS LE MEILLEUR EN NOUS TOUT AU COMMENCEMENT.. Tout le reste n’est que foutaise..invention depuis la NUIT des TEMPS pour mieux nous DIVISER..
sectaire, en plus.
oh !!! Alors ça j’aimerais bien entendre !!!
« Oui. Car dans un monde où ne parle plus que de croissance, on fait croire aux gens que plus ils auront de biens, mieux ils se porteront ».Le contraire, par contre, est bien mieux. Vive la pauvreté en quelques sortes.
Ce Mgr (p)Roduit du socialisme est un conard infecte. Encore un qui n’a rien compris. C’est là la raison (ou une des raisons) pour laquelle les églises se vident. Ces mecs vous diront qu’ils ne sont pas socialistes. Effectivement, ils raisonnent comme des marxistes. En tant que Catholique, je dis qu’être privé de messe en latin ne m’a pas traumatisé. Je ne parle pas le latin. Aux personnes qui ont des tendances suicidaires, je leur recommande les idées de certains clercs catholiques qui pourront, bien qu’ils ne soient pas économistes et qu’ils n’aient absolument AUCUNE expérience en ce domaine, les aider à se noyer dans un tout petit verre d’eau (économisons l’eau pour les burettes). Si je n’atais pas aussi sûr de ma Foi, il y a belle burette que j’aurai largué l’Eglise tellement elle vest à côté de la plaque sur certains sujets. JPII avait tout compris. Le Message du Christ est essentiel et reste la priorité. Que Mgr Produit relise le livre de Charles Gave « Jésus est-il un libéral? » et qu’il arrête de prendre les Cathos pour des imbéciles, OK? Crapule, va.
Je vais faire un commentaire sous forme d’une succession d’évocations :
– « La Formation Permanente de la Alta Vendita » document maçonnique pour infiltrer l’Église au plus haut niveau et les rendre conforme aux modernistes athées était-il un faux , un canular ?
– les messages « du Ciel » pour avertir d’une grande apostasie au sein même de l’Église ( message destiné particulièrement à l’année 1960 ) : fumisterie , élucubrations ?
– l’œcuménisme prôné après ce Concile a-t-il rempli les églises ou les a-t-elles vidées ?
– le relativisme qui en découle ( aucune religion n’est meilleure ) rendant le prosélytisme et la conversion obsolètes a-t-il amené une expansion naturelle ou une régression ( notamment en Europe )
– la disparition des notions de miracle , d’enfer , de damnation
( rangés au rang de mythologie ) a-t-elle encore une fois contribué à renforcer la Foi ( un peu comme la disparition des notes à l’école ou celle des devoirs ) la maison …)
Enfin , pourquoi , si la modernisation était si nécessaire pour l’Église romaine en 1960 ( époque ou l’Inquisition sauf erreur ne brûlait ni ne torturait plus ) pourquoi ni l’islam ni le judaïsme n’ont jugé nécessaire de faire de telles réformes sans pour autant perdre en crédibilité auprès des croyants ?
Personnellement je vois dans ce Concile Vatican II ( l’image n’est pas de moi ) l’équivalent de la Révolution française ou de la Révolution d’Octobre au sein de l’Église , même idéologie , même source , même but .
Cet abbé ne sait pas de quoi il parle. Ce n’est pas Vatican II qui a réformé la liturgie, mais une commission formée après par Paul VI. Mgr Bugnini, qui la dirigeait, a été nommé nonce à Téhéran : cela s’appelle un limogeage.
La nouvelle messe (instaurée en 1969, Vatican II étant donc achevé depuis 4 ans) n’a pas retiré des ajouts de l’époque baroque (dont on peut se demander, d’ailleurs, s’ils n’étaient pas légitimes aussi), mais a bricolé des textes divers. Témoin le canon de St Hippolyte, qui est vraisemblablement apocryphe. Bref, du travail d’amateurs, mais qui cachaient leur intention de « protestantiser » la religion catholique. Sans parler des traductions approximatives, tendancieuses ou fausses : le latin avait des avantages. Réduire la messe précédente à une esthétique, c’est insuffisant.
Le pauvre abbé que vous interrogez en reste à l’autosatisfaction officielle du clergé, malgré l’évidence d’un effondrement.
Rappelons que Vatican II, malgré la demande d’un certain nombre de prélats, n’a pas condamné le communisme – pour ne pas choquer la puissante URSS et ses petits valets occidentaux. Quelle belle vision d’avenir !
Je suis d’accord avec les commentaires ci dessus.
Des le debut de cette interview, il m’a fait l’effet d’un « agent double ». Cet art de se satisfaire d’une situation catastrophique pour l’eglise, et surtout d’expliquer aux gens qu’ils n’ont pas compris l’interet de leurs reformes alors que tout le monde en est degoute et s’en detourne, ca me rapelle trop curieusement nos politiques.
Pour moi depuis la découverte que Jésus est le Soleil, mes dimanches matins par ex. sont libres et enchantés à respirer librement la nature afin de célébrer celle-ci avec ses créatures humaines, animales, végétales, minérales, etc.
Les raisons profondes de cette évolution:
http://www.truthbeknown.com/francais.htm
et
http://www.jesusneverexisted.com/nazareth-french.html
Une bonne journée à tous!
test . La foi sans langue de bois c’est mieux.
50 ans après un concile parmi tant d’autres on peut faire un inventaire et un bilan ! Non ?
Certains chrétiens et ecclésiastiques prompts à se « repentir » sur le dos ou la poitrine(battant leur coulpe) des autres paraissent peu enclins à le faire pour eux -mêmes et leurs errements post conciliaires et leurs trips soixante-huitards coooooools
L’Église doit avancer avec son temps !
je ne dis pas qu’il faut qu’elle se soumette à la normalisation de la culture médiatique
mais de réviser certains textes ,en particulier celui du mariage des prêtres ,ou celui du divorce ,trop long pour la dissolution ou nullité du mariage !
orbs volvitur, stat crux !