Publié par Michel Garroté le 8 novembre 2012

Michel Garroté, réd en chef – En France, le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels ne fait pas l’unanimité. François Hollande n’y croit pas tant que ça. La ministre française de la justice, Christiane Taubira, elle, en revanche, pousse l’idiotie jusqu’à proclamer que le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels seraient, soi-disant, une « réforme de civilisation ». C’est le paradigme inversé, l’inversion du bien et du mal : diaboline.

Robert Ménard, journaliste et fondateur de l’association Reporters sans frontières dénonce le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels qui vont mettre à mal cette institution qui s’appelle la famille. Christine Boutin, Présidente du Parti Chrétien-Démocrate conteste le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels qui créeront le droit à l’enfant et non plus le droit de l’enfant.

Pour ce qui me concerne, le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels sont incompatibles avec la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. J’admire la précision et la pertinence avec lesquelles de plus en plus de Françaises et de Français démontent, pièce par pièce, l’édifice bancal du pseudo-mariage et de l’aberrante adoption pour les couples homosexuels. Cela dit, je vois surtout dans cette affaire débile une histoire d’entubés.

Car la précision et la pertinence avec lesquelles de plus en plus de Françaises et de Français démontent cet édifice bancal ne suffiront pas à stopper ce projet proprement criminel à l’endroit des enfants. En effet, la très grande majorité des médias français, notamment audiovisuels, décrètent que les opposants à l’édifice bancal sont homophobes, rétrogrades et ultra-conservateurs. Les lobbies gay appellent à perturber – physiquement et violemment – les manifestations pacifiques des opposants à la pseudo-famille homosexualisée (à propos, il y aura une manifestation le samedi 17 novembre ; cf. www.nonaumariagehomo.fr ).

Bref, il n’y a pas et il n’y aura pas de vrai débat d’idées. Il n’y a et il n’y aura que du terrorisme intellectuel. D’où l’importance de la manifestation du 17 novembre.

Face au vide intellectuel et moral qui prédomine dans cette affaire, je n’ai pas la moindre envie de prendre des gants ou des pincettes. Le fait que des hommes se sodomisent entre eux et que des femmes se lèchent le miaou entre elles, je m’en bats joyeusement les roupettes. Leurs fantasmes sexuels assouvis ne m’intéressent pas plus que la masturbation des crabes dans le Pacifique Sud.

En revanche, j’éprouve un profond dégoût à la simple idée que deux entubés hétérophobes, exhibitionnistes version gay pride (ils nous narguent ; je les emmerde), puissent un jour adopter un gamin.

Car lorsque le gamin fera sa puberté, il va littéralement haïr son parent 1 et son parent 2. Il va chercher refuge dans la drogue et l’alcool. Il va hurler à la gueule de ses parents que leur putain de droit à l’enfant a massacré ses droits d’enfant à lui. Aucune propagande, pas même celle de quelques psychiatres pervers et détraqués se réfugiant derrière la médecine, ne parviendra à m’empêcher de penser que l’adoption, par un couple homo marié, est avant tout un crime contre l’enfant.

Du reste, je me demande quelle superstition ésotérique peut pousser une femme, ministre de la justice de surcroît, à présenter ce « massacre d’enfants annoncé » comme une « réforme de civilisation ». A la limite, peu importe que l’Enfer existe ou n’existe pas. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la « réforme de civilisation » défendue et valorisée par madame Taubira, ce serait l’enfer sur terre.

Hollande n’y croit pas tant que ça

Selon ‘Le Parisien’ – de l’aveu même des plus proches amis du président français – le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels, François Hollande n’y croit pas tant que ça. « Au fond, je ne suis pas sûr qu’il soit convaincu de tout ça », confie un de ses très proches, qui rappelle que Hollande n’est lui-même jamais passé devant le maire : « C’est sa liberté, il ne s’est jamais marié ». Si cette réforme a passé le cap du Conseil des ministres, c’est donc, expliquent les amis du président, parce que Hollande sait que ce sujet est un curseur incontournable pour un président de gauche.

« Sur les questions de société, il n’est pas très à l’aise. Il a une vision classique de la société. Il a eu une éducation bourgeoise, avec une mère assistante sociale, un père très à droite, ça reste », rappelle un vieux compagnon de route u président, qui ajoute même : « Dans son esprit, un couple homo, ça reste une étrangeté ».

Hollande sait aussi que l’opinion reste fluctuante. « Il connaît la société finement, il a fait les marchés de Tulle pendant vingt ans », rappelle un proche. Sur la procréation médicalement assistée – qui ne figure pas dans le texte gouvernemental – Hollande serait « plutôt en retrait », selon un conseiller de L’Elysée.

Taubira avec T comme Ténèbres

Dans un article de ‘Ouest-France’, article repris et commenté par LSB (http://lesalonbeige.blogs.com/), la ministre française de la justice, Christiane Taubira montre que l’objectif est bien de révolutionner la société : « Le Pacs était un progrès violemment contesté par la droite de l’époque. Déjà, d’autres voulaient aller plus loin. Notre société évolue. C’est une réforme de société et on peut même dire une réforme de civilisation. Nous n’avons pas l’intention de faire comme si nous ne retouchions que trois ou quatre virgules dans le Code civil. En ma qualité de garde des Sceaux, je traite du mariage civil, je ne touche pas à la Bible. À chacun son domaine » (Note de Michel Garroté – Mais si, madame, vous touchez à la Bible ; vous y touchez même salement).

Oui à chacun son domaine : le mariage est antérieur à l’Etat et c’est pourquoi l’Etat n’a aucun pouvoir de le redéfinir. Mais cette affirmation de Mme Taubira représente une menace car, dans la bouche de la gauche, ce qui était faux hier, devient vrai demain (cf. le Pacs). Nous pouvons donc normalement attendre des persécutions, plus tard, contre ceux qui oseraient encore refuser la reconnaissance des “mariages” de paires homosexuelles.

Madame Taubira : « Il n’existe pas de droit à l’enfant. Nous ouvrons, à droits constants, le mariage et l’adoption aux couples de même sexe. Les procédures et les règles seront les mêmes pour tous, couples hétérosexuels, couples homosexuels ». Quant aux maires et adjoints qui refuseront d’appliquer cette loi illégitime, madame Taubira prévient : « Si le maire en confie la charge à l’un de ses adjoints, aucun problème. Si tout un conseil municipal refuse, je lui rappellerai qu’il agit en qualité d’officier de l’état civil par délégation de l’État. Il est tenu de respecter la loi. S’il s’y refuse, il peut être suspendu ou révoqué » (Note de Michel Garroté – C’est liberté, égalité, fraternité à la sauce Taubira ; ça nous change du ‘chili’ de l’ado Duflot).

Contre personne. Mais pour la famille.

Robert Ménard, journaliste et fondateur de l’association Reporters sans frontières, écrivait, il y a peu, sur son portail Boulevard Voltaire : « Le mariage gay – pardon, le mariage pour tous – il s’agit là de ce qu’on devrait appeler – mais on hésite tant les mots perdent de leur poids à force d’être utilisés à mauvais escient – d’un choix, non de société, mais de civilisation. Sous prétexte de traiter équitablement tous ses citoyens, la République, version socialiste, nous impose une révolution qui va mettre à mal cette institution qui s’appelle la famille. Pour satisfaire au plaisir, au désir d’une minorité d’une minorité. Sans se soucier des dégâts pour les enfants à élever ».

Robert Ménard : « Or, je dois vous avouer mon incompréhension devant le peu de mobilisation face à ce qu’il faut bien appeler par son nom : un forfait. Bien sûr, Monseigneur Vingt-Trois a dénoncé une « supercherie ». Le « service minimum », si j’ose dire. Mais où est la mobilisation réelle de l’Église ? Qu’entend-on, le dimanche, à l’heure de la messe ? Qui prononce, à l’heure du sermon, les mots qui enjoindraient aux chrétiens de protester, de se mobiliser ? (Note de Michel Garroté – Pour une fois, les évêques français se sont mobilisés ; par le biais de prises de positions écrites… Mais les Français les attendent le 17 novembre ; ça ne suffit pas d’écrire, quand on est évêque). Et les partis de droite ? L’UMP, empêtrée dans son match Fillon-Copé, est quasiment atone. Même le Front national est étonnamment peu engagé. Je ne vais pas revenir ici sur les arguments, les raisons, les craintes, les certitudes, les croyances, les statistiques qui me font militer contre ce mariage homo. Ce n’est plus l’heure ».

Robert Ménard : « Il s’agit maintenant de s’y opposer. De toutes nos forces. Comme en 1984 face aux menaces qui pesaient alors sur l’école libre, l’école choisie pour le bien de nos enfants. Il y a quelques années que je ne suis pas descendu battre le pavé comme on dit. Je le ferai le samedi 17 novembre (ndmg – jour de la grande manifestation pacifique en faveur de la famille au sens classique). Contre personne. Mais pour la famille. J’espère bien y retrouver un Jean-François Copé qui ne cesse de nous parler de manifester sans en rien faire. Une Marine Le Pen moins soucieuse de son entourage et un peu plus de notre avenir. Nos prêtres et leurs évêques débarrassés de leurs craintes de déplaire aux puissants et aux modes du moment. Comme on dit quand on est moderne : « Save the date », le 17 novembre. Venez avec vos amis, vos parents et vos enfants. Et votre curé, même s’il ne porte pas de soutane » ( www.nonaumariagehomo.fr ).

Le droit à l’enfant remplacera le droit de l’enfant

Christine Boutin, Présidente du Parti Chrétien-Démocrate (http://lepcd.fr/) déclare : « Le Président et son gouvernement tiennent des propos creux et manichéens pour éluder les vrais enjeux. Il n’y a pas d’un côté les modernes et de l’autre les obscurantistes. Le vrai enjeu de ce texte n’est pas l’homosexualité mais la négation de la différence des sexes, base de toute organisation sociétale. Cette négation induit un changement radical de civilisation ».

Christine Boutin : « C’est un tsunami sociétal. C’est un texte aux conséquences inégalées depuis la Révolution française. Le désir des adultes doit-il s’appuyer sur un mensonge fait aux enfants par rapport à leurs origines, créant le droit à l’enfant et non plus le droit de l’enfant ? ».

Christine Boutin : « Comment ne pas voir que ce texte sous-tend la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui ? Toute la filiation sera ainsi mise à mal. Bien d’autres questions encore sont induites par ce texte. Je constate une mobilisation croissante de l’opinion, qui n’est pas dupe : les Français ont bien compris qu’il s’agit de bouleverser la société et que chacun sera concerné. C’est pourquoi je demande solennellement – et à nouveau au Président de la République – de bien vouloir instaurer une conférence sociétale et de soumettre ce projet au peuple par referendum ».

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

Et le cas échéant les sources citées

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading