Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 novembre 2012
Hamas sur le point de lancer une attaque contre les civils

Depuis le début de l’opération Pilier de Défense, il y a eu, du coté palestinien et du coté israélien des victimes civils.

Une grande différence entre les victimes civiles

Dans le premier cas, les palestiniens sont hélas des victimes collatérales, accidentelles, conséquentes à une frappe contre des terroristes ou des stocks de missiles.

Pour les victimes israéliennes il s’agit d’une toute autre dimension.

Elles, ont été intentionnellement visées, et tuées. C’est au regard du droit international, un crime de guerre, et possiblement un crime contre l’humanité, commis par les terroristes du Hamas et d’autres groupes islamistes.

Victimes collatérales

Selon les normes de l’ONU, le ratio constaté et accepté des victimes civils d’un conflit est de 3 civils pour 1 soldats. A Gaza, il est inférieur à 1 pour 1. En juin 2011, Michel Garroté, dans un article intitulé “Tsahal et les droits de l’homme“, citait le Colonel Richard Kemp, ancien Commandant des Forces britanniques en Afghanistan : “« Trois civils tués pour chaque combattant. C’est le ratio estimé en Afghanistan : trois pour un. En Irak et au Kosovo, c’était encore pire : on pense que ce ratio est de quatre pour un. Des sources suggèrent que les ratios étaient bien plus élevés en Tchétchénie et en Serbie. A Gaza, cette proportion était inférieure à un pour un”.

Des boucliers humains

Collatérales certes, mais pas victimes accidentelles. Les civils tués ne se sont pas des gens qui “étaient là au mauvais moment et au mauvais endroit”, et encore moins des palestiniens intentionnellement tués par l’armée israélienne, mais des boucliers humains.

La carte ci dessous montre une rampe de tirs de missiles FAJR-5 qui a été ciblée et détruite par l’aviation israélienne. Elle a été installée à 94 mètres de la cour de récréation d’une école et d’une mosquée, et à 77 mètres d’une station d’essence pour qu’Israël hésite à la détruire au risque de tuer les gens qui habitent autour, et que s’il décide de frapper, il y ait des “dommages collatéraux”.

Pourtant, à quelques centaines de mètres de là, il y a des zones de cultures, sans habitations :

Et ailleurs, à Gaza, il existe de très nombreuses zones inhabitées.

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz une fois par jour.

Au nord de Gaza, à Atatra par exemple, qui est une zone de culture, ou à l’est de Beyt Lahiya, qui est une zone sableuse, ou encore tout autour de Beyt Ahnoun, au nord, à l’est, au sud et au sud ouest.

Idem dans la région qui part du sud de Gaza city et va jusqu’à Nuseirat est également presque déserte, et je pourrais continuer les exemples.

C’est dans les zone denses, très peuplées, où les frappes israéliennes ne peuvent que faire de très nombreux blessés, que le Hamas et les autres organisation terroristes installent leurs stocks d’armes, et leurs bases de lancement.

Israël, bien au fait de cette situation, a envoyé 200 000 tracts, par avion, sur les zones habitées de Gaza pour demander aux populations de les quitter.

Beaucoup le font et partent mais pas tous. D’autres sont contraints, sous la menace des armes des terroristes, de rester chez eux. Le rapport Goldstone mentionne plusieurs cas et nous avons, en 2009 et en 2010, publié des témoignages de palestiniens en ce sens.

Chaque fois que les médias parlent de victimes palestiniennes, il s’agit, la plupart du temps de boucliers humains. Les israéliens, eux, sont des victimes du terrorisme.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

 

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading