Publié par Jean-Patrick Grumberg le 25 novembre 2012

C’est officiel, même si la ministre de l’Intérieur a indiqué ne pas encore avoir eu “d’élément” à ce sujet : il y a des belges infiltrés dans l’armée islamique belge.

« L’armée islamique belge a mis sous surveillance une dizaine de soldats pour leurs convictions nationalistes et pour s’assurer de leur loyauté à l’islam, révèle le quotidien “La Libre Belgique”. La surveillance est menée par le renseignement militaire, le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), et la Sûreté de l’Etat. »

Ce texte est contrefait, évidemment. Mais pour encore combien de temps ?

Voici le texte authentique :

L’armée belge a mis sous surveillance une dizaine de soldats pour leurs convictions salafistes et pour s’assurer de leur loyauté au pays, a appris de bonne source “La Libre Belgique”. La surveillance est menée par le renseignement militaire, le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), et la Sûreté de l’Etat.

L’armée craint, explique la Libre Belgique, de former des islamistes qui ensuite partent faire le djihad aux quatre coins du monde. Au pire, ceux-ci pourraient se retourner contre des soldats belges dans des terrains comme l’Afghanistan.

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Et ses craintes sont fondées :

  • En 2006, le SGRS repère Abdel Rahman Ayachi, alors qu’il a fini son instruction militaire. Il allait recevoir une formation sur les radars quand le renseignement s’aperçoit qu’il est un des fils d’un radical, cheikh Bassam, le fondateur du Centre islamique belge (CIB) qui veut appliquer le coran à la lettre.
  • En 2009, la justice belge le condamnait à huit ans de prison pour avoir envoyé une vingtaine de personnes faire le djihad en Irak et en Afghanistan. Abdel Rahman Ayachi a fui en Syrie juste avant son procès où il est devenu le webmaster d’un groupe de rebelles salafistes, les Faucons de Damas.
  • En février 2010, la police fédérale contrôle une femme portant le niqab qui s’apprêtait à embarquer vers Nador au Maroc. La jeune Bruxelloise, 26 ans, convertie à l’islam, déclara qu’elle était sous-lieutenant dans l’armée belge. Elle est aujourd’hui lieutenant et est sous surveillance. Rien ne peut lui être reproché. Ses convictions font partie de sa liberté de pensée, mais les enquêteurs n’oublient pas Muriel Degauque, jeune convertie belge qui en novembre 2005 a commis un attentat-suicide au nom de l’islam, à Bakouba en Irak, ni Nidal Malik Hasan, le soldat-terroriste qui a tué 13 soldats à Fort Hood.
  • Le 31 mai 2012, neuf musulmans salafistes sont interpellés à Molenbeek suite à une émeute comme les musulmans en ont la spécialité parce qu’un policier avait demandé à une femme de retirer son niqab. Parmi eux figurait un soldat belge.
  • En juin 2012, Olivier Dassy, jeune métis belge né à Kinshasa, a été condamné à cinq ans de prison. Il avait lui aussi réussi à passer les mailles du filet de l’armée et à suivre une instruction de quinze mois chez les Chasseurs ardennais. Pourtant, il était impliqué au centre islamique belge depuis le début des années 2000. Il est tombé grâce à l’infiltration du CIB par un policier qui a filmé Dassy lors de prêches appelant au jihad violent.

Maintenant que le gouvernement les a laissé entrer, il se réveille, un peu tard :

Le gouvernement doit prendre de nouvelles dispositions légales en vue d’accroître les méthodes de screening permettant de repérer tout “adhérent actif” d’un mouvement extrémiste qui exercerait une fonction directement liée à la sécurité du pays,

déclare Denis Ducarme, vice-président de la Commission Défense et membre de la Commission Intérieur à la Chambre.

Un peu tard ? Ou trop tard ?

En 2004, un casque bleu de l’ONU, d’origine jordanienne, avait ouvert le feu sur un groupe d’américains, tuant 2 femmes.

En 1997, un caporal de l’armée jordanienne, croisant un groupe d’écolières israéliennes faisant du tourisme s’est mis à tirer sur elles pour en tuer autant qu’il pouvait.

Car, rappelle Daniel Greenfield au sujet des armées des pays musulmans :

Qu’ils soient entraînés par des américains, des anglais ou des français, les soldats sont toujours musulmans. Vous pouvez les former aux stratégies occidentales, mais pas selon les règles morales des armées occidentales. Et quand vous opérez à leurs coté, vous vous placez du mauvais coté d’une arme du 21e siècle laissée entre les mains d’un cerveau du 7e siècle.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/778816/des-islamistes-reperes-dans-l-armee-belge.html

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