Publié par Joseph Cuesta le 28 novembre 2012

Erik Israelewicz, directeur de la rédaction du Monde est mort hier mardi d’un malaise cardiaque au journal. Il avait 58 ans et dirigeait le quotidien parisien de gauche depuis 2011. Une attaque l’a saisi dans les locaux du journal. Transporté dans un état grave à l’hôpital, le journaliste a succombé.

Selon une journaliste du Monde, il était sous pression ces derniers temps. Depuis quelques semaines, c’était la panique à bord chez les actionnaires et ils mettaient une pression très forte sur le président du directoire du groupe Le Monde, Louis Dreyfus et sur Erik Israelewicz, directeur de la rédaction.

Ce journaliste, au Monde de 1986 à 2000, fut d’abord patron du service économique, puis éditorialiste à partir de 1991. Correspondant du quotidien à New York de 1993 à 1994, il est nommé rédacteur en chef en 1996. En 2011, il devient directeur de la rédaction du Monde.

François Hollande a publié un communiqué dans lequel il écrit notamment (extraits) : « C’est avec une profonde tristesse que j’apprends le décès brutal d’Erik Israelewicz. Depuis 2011, il dirigeait les rédactions du Monde dans la tradition d’indépendance de ce grand journal tout en ayant la volonté de conduire son indispensable mutation. Il y avait pleinement réussi. Je garderai le souvenir d’un professionnel reconnu. La France perd un journaliste de grand talent, respecté de tous », peut-on également lire dans le communiqué de François Hollande.

Erik Izraelewicz, au moment de sa nomination en 2011 comme directeur du quotidien Le Monde, avait écrit dans son premier éditorial : « La mission du Monde reste inchangée : il doit assurer au lecteur des informations claires, vraies, et dans la mesure du possible, rapides, complètes, pour reprendre les mots utilisés, en décembre 1944, par le fondateur du journal, Hubert Beuve-Méry ».

Autrement dit, François Hollande ne semble pas avoir lu le premier éditorial de Erik Izraelewicz en sa qualité de nouveau directeur de la rédaction du Monde, puisque le président affirme à son propos : « Depuis 2011, il dirigeait les rédactions du Monde dans la tradition d’indépendance de ce grand journal tout en ayant la volonté de conduire son indispensable mutation. Il y avait pleinement réussi ».

A ce propos, il est assez amusant d’avoir osé, en 2011, comparer Le Monde, à ce qu’en avait fait le fondateur Hubert Beuve-Méry en 1944. Car en effet, Le Monde, depuis plusieurs générations, n’est plus du tout le journal « de référence », comme le prétendent ses rédacteurs. Son tirage est faible. Ses finances précaires. Le cercle restreint de ses lecteurs se limite aux politiciens parisiens et aux « intellectuels » de gauche.

Evoquer par oral (ou par écrit comme vient de le faire Hollande) « la tradition d’indépendance de ce grand journal », c’est presque de l’humour caustique, de la dérision, de la moquerie. Le Monde n’est ni un journal indépendant, ni un journal de référence, et, encore moins, un grand journal. Le Monde est depuis de nombreuses décennies, un petit quotidien déficitaire, israélophobe, américanophobe et christianophobe. ‘Le Monde’ se prend pour le centre du monde. Et le monde s’en tape.

Reproduction autorisée

Avec mention www.dreuz.info

Inscrivez-vous gratuitement pour recevoir chaque jour notre newsletter dans votre boîte de réception

Si vous êtes chez Orange, Wanadoo, Free etc, ils bloquent notre newsletter. Prenez un compte chez Protonmail, qui protège votre anonymat

Dreuz ne spam pas ! Votre adresse email n'est ni vendue, louée ou confiée à quiconque. L'inscription est gratuite et ouverte à tous

En savoir plus sur Dreuz.info

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading