Publié par Michel Garroté le 29 novembre 2012

Michel Garroté, réd en chef – Je lis, çà et là, sur le wire et sur le net francophones, que si les Arabes de Judée et de Samarie obtenaient, aujourd’hui, jeudi 29 novembre 2012, à l’Assemblée générale de l’ONU, le statut « d’État observateur non membre », la Cour pénale internationale pourrait être saisie pour enquêter dans le cadre du conflit israélo-arabe. La Cour pénale internationale est compétente pour poursuivre des auteurs présumés de génocides, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, en vertu de son traité fondateur, le statut de Rome.

Seuls des individus – et pas des États – peuvent être poursuivis par la Cour pénale internationale. Or, l’ainsi nommée « Autorité palestinienne » menace en ce moment-même de poursuivre des Israéliens devant la CPI, d’une part, dans le cadre du conflit israélo-arabe ; et d’autre part, s’il s’avérait que Yasser Arafat aurait soi-disant été empoisonné. L’ainsi nommée « Autorité palestinienne » avait déjà demandé, il y a trois ans, une enquête sur de soi-disant « crimes de guerre », commis paraît-il par l’armée israélienne pendant l’opération contre le Hamas en 2009.

La reconnaissance de la « Palestine » à l’ONU en tant « qu’État observateur non membre » pourrait donc signifier une ratification du statut de Rome ou une reconnaissance de la compétence de la Cour pénale internationale. La question du statut de la « Palestine » n’entrerait alors plus en ligne de compte pour déterminer si la Cour pénale internationale a compétence pour mener une enquête à la demande de la « Palestine ».

Tout ceci m’amène à formuler quelques réflexions. D’abord, je note que l’ainsi nommée « Autorité palestinienne » a – comme par hasard –  décidé d’exhumer le corps du terroriste Arafat précisément la semaine où se déroule, à l’Assemblée générale de l’ONU, le vote sur un statut « d’État observateur non membre ». L’ainsi nommée « Autorité palestinienne » a d’ailleurs mené ces jours-ci une vaste opération de communication auprès des médias pour alléguer que le terroriste Arafat aurait été empoisonné par des Israéliens.

Ensuite, je note que l’ainsi nommée « Autorité palestinienne » annonce, avant même que soit voté le statut « d’État observateur non membre », qu’elle utilisera, s’il est voté, ce statut afin de demander à la Cour pénale internationale de poursuivre des citoyens israéliens, pour de soi-disant « crimes de guerre » ; et pour avoir, paraît-il, empoisonné le terroriste Arafat.

De tout cela, je tire quelques conclusions. D’abord, je note que l’ainsi nommée « Autorité palestinienne », veut un statut « d’État observateur non membre », essentiellement pour demander à la Cour pénale internationale de poursuivre des citoyens israéliens. Alors que cette même « Autorité palestinienne » n’est en réalité rien d’autre qu’un conglomérat de dirigeants du Fatah et de l’OLP. J’entends par là que l’ainsi nommée « Autorité palestinienne », veut une fois de plus inverser le paradigme.

Elle veut que la Cour pénale internationale poursuive des soldats israéliens qui ont simplement tenté, en vertu de la légitime défense reconnue par le droit international, de mettre fin aux tirs de milliers de roquettes, d’obus et de missiles sur les civils israéliens. Dans ce cadre, les seuls fauteurs de crimes sont les terroristes du Hamas, du Djihad Islamique, des Brigades Al-Qod, du Fatah, de l’OLP et Consorts qui, depuis 64 ans, n’ont qu’un seul but : assassiner des civils juifs.

Au cours des décennies, Israël a évacué et restitué le Sinaï, le Sud-Liban et la bande de Gaza. Résultat : les armes à destination de Gaza transitent par le Sinaï ; le Sud-Liban, armé par l’Iran et contrôlé par le Hezbollah, est un Hezbollistan iranien dont la seule vocation est de détruire Israël ; la bande de Gaza est un Hamastan dont le seul but est de tuer tous les Juifs de la région. Et maintenant, la Judée et la Samarie – auparavant revendiquées par la Jordanie et surnommées « Cisjordanie » – pourraient obtenir un statut « d’État observateur non membre ».

Un statut « d’État observateur non membre » ? Pour qui ? Pour le conglomérat de dirigeants du Fatah, de l’OLP et Consorts ? Concrètement, cela signifierait un statut « d’État observateur non membre » pour une bande mafieuse qui opprime son propre peuple et qui veut anéantir Israël.

Reproduction autorisée

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