Publié par Michel Garroté le 26 novembre 2012

Par Michel Garroté, réd en chef

1- Le temps des Flottilles pour Gaza

Je me souviens avoir écrit, dans une analyse intitulée Le coup monté de la flottille pour Gaza : « Comme on pouvait s’y attendre, voici que selon divers médias au moins 15 personnes auraient été tuées et 50 blessées, tôt ce matin, lundi 31 mai 2010, lorsque la marine israélienne a intercepté six navires qui participaient au coup monté de la flottille pour Gaza. Je note avec un mélange d’amusement et d’irritation que ces médias arabes n’ont guère attendu, ce matin, avant de balancer cette information sur les événements survenus à l’aube, à l’opinion publique. Quatre soldats israéliens ont été blessés, dont un très grièvement – lors de l’interception de la flottille – par des tirs d’armes à feux et par des coups de couteaux ».

J’ajoutais : « Deux activistes palestiniens ont en effet désarmé des soldats israéliens pour ensuite leur tirer dessus. La flottille était donc tout sauf pacifique. Et la promesse, faite aux médias par les activistes de la flottille, de se rendre, sans violences, à l’armée israélienne était donc un mensonge. Un mensonge qui fait partie intégrante de ce grotesque coup monté. Les civils de la flottille n’étaient pas des civils innocents, mais des civils armés de pistolets, de haches et de couteaux. Ils ont utilisé la violence armée contre les soldats israéliens. Or, sauf erreur de ma part, un civil armé n’est plus un civil. Il est ainsi devenu évident que les actes violents contre les forces israéliennes ont été prémédités, uniquement pour provoquer une réaction israélienne, dont les images émouvantes, précipitamment diffusées à travers le monde avec des commentaires orientés, ne peuvent que nuire à Israël et occulter ce qui se trame réellement à Gaza ».

Je concluais : « Le coup monté était évident dans l’esprit des activistes de la flottille qui savaient pertinemment qu’Israël ne pouvait pas permettre – à des éléments inconnus, dont certains soutiennent ouvertement des organisations terroristes – de pénétrer dans la bande de Gaza. La bande de Gaza qui est sous blocus, partiel et sécuritaire, mis en place par Israël et par l’Egypte. Et non pas sous blocus total, comme essaye de le faire croire la flottille de service. Il est désormais clair qu’au cours de ce lundi 31 mai 2010, le coup monté de la flottille de Gaza continuera de faire la Une de la presse internationale » (fin de mon article du 31 mai 2010).

Ce que j’aimerais rappeler ici, c’est que mon analyse ci-dessus, rédigée en temps réel lors du contrôle de la flottille par Tsahal, cette analyse avait littéralement fait le tour de la toile francophone le 31 mai 2010 dès la fin de la matinée. Pourquoi ? Parce que Tsahal avait eu l’intelligence de filmer son contrôle de la flottille et de le télécharger aussitôt sur son site. De sorte que j’avais été en mesure de voir en temps réel ce qui se passait ; et de publier mon analyse avant même que les médias, y compris les médias internautes, ne publient leurs désinformations.

2- Le récent conflit Israël / Hamas dans les médias

Je tenais à reprendre cet aspect aujourd’hui. Car en effet, dès l’instant où Tsahal filme ses opérations et les télécharge immédiatement sur son site, alors, l’Etat d’Israël dispose d’éléments d’information extrêmement précis et concrets. C’est du reste ce qui s’est passé tout récemment lors du conflit entre Israël et le Hamas. Et le bilan est que pour la première fois, les médias n’ont pas pu se permettre d’être aussi tendancieux qu’ils l’ont été au cours des dernières décennies à chaque fois qu’Israël ne faisait que mettre fin à des pluies de roquettes, obus et missiles, tirés sur des civils juifs israéliens, par le Hamas et par le Hezbollah.

Lors du conflit tout récent entre Israël et le Hamas, l’Etat hébreu, pour la première fois depuis de nombreuses années, a partiellement gagné la bataille de l’opinion publique, en parvenant à faire comprendre aux citoyens du monde entier (mêmes aux français généralement intoxiqués par la propagande des ennemis jurés d’Israël), les difficultés quotidiennes auxquelles Israël doit faire face. Pour ceux qui auraient des doutes, un simple survol des médias français – le Figaro, l’AFP, la Croix, Metrofrance, France tv, le Huffington Post, le magazine Slate – montre que même si le recours intensif aux médias et aux réseaux sociaux ne plait pas à tout le monde, il fonctionne.

Durant le récent conflit avec le Hamas, quatre entités israéliennes ont organisé la diffusion d’informations : le ministère des Affaires étrangères ; le Ministère de l’Information ; le Bureau du Premier ministre ; et le Département du porte-parole de Tsahal. Le Ministère des Affaires étrangères était responsable de transmettre la réalité géopolitique sur terrain par le biais de ses ambassades à travers le monde.

L’activité du Département du porte-parole de Tsahal a été l’un des facteurs déterminants, dans le renseignement et le relai d’informations provenant du terrain sur lequel avaient lieu les combats. L’accent a été mis sur les nouveaux médias. Cela a permis de faire passer en temps réel, des informations et des images filmées sur les opérations militaires, le nombre de roquettes, obus, missiles tombées sur Israël ; et de témoigner de la brutalité des organisations terroristes envers la population israélienne et envers sa propre population. Tout cela en coordination avec le Ministère israélien des affaires étrangères, qui a transmis ces éléments concrets d’information aux médias internationaux.

Longtemps critiqués, les efforts en matière d’information ont cette fois porté leurs fruits. Pour la première fois, Israël a non seulement remporté la bataille militaire mais aussi la bataille de l’information. Pour preuve, le récent sondage réalisé par la chaine CNN (située très à gauche) qui révèle que 57% des Américains ont soutenu l’opération israélienne. En fait c’est plus que 57%. Mais CNN, vu son orientation politique, a donné ce 57%, ce qui est déjà beaucoup, j’en conviens.

Le directeur de l’information à l’Ambassade d’Israël à Paris, Elad Ratson, a lui-même constaté : « Il ne fait aucun doute que nos relations publiques sont beaucoup plus efficaces qu’auparavant. Nous continuons à voir les images en provenance de la bande de Gaza, mais nous voyons aussi les images du côté israélien, ce qui est une nouveauté ». Le Département du porte-parole de Tsahal a travaillé sept jours sur sept, notamment sur les réseaux sociaux grâce et à son site Internet très régulièrement mis à jour, avec photos, cartographies et chiffres précis sur les attaques contre Israël.

Arthur Cole, Directeur général adjoint de l’information et de la communication au Ministère israélien des Affaires étrangères a même admis : « il ne fait aucun doute que Tsahal a plus de moyens et de personnels pour ce qui est des médias en ligne. Nous travaillons avec l’ensemble des partenaires et des coalitions pour fournir des documents de référence à toutes les missions diplomatiques dans le monde, afin de faciliter la tâche de nos représentants lors d’interviews télévisés ».

La politique d’information d’Israël a été sévèrement critiquée ces dernières années, en termes de résultats, de méthode et d’efficacité. Il y a quelques années, le Contrôleur de l’État d’Israël avait vivement critiqué tout cela dans ses rapports écrits et il avait déclaré que les organismes de défense d’Israël avaient échoué en matière d’information. La principale critique portait sue le manque de la coordination entre les différents organismes chargés d’informer. Après la seconde guerre du Liban, ce même Contrôleur de l’État d’Israël avait publié un rapport soulignant le manque de vision globale et un manque de coordination au niveau de l’information.

3- Que faire à l’avenir ?

Pour ce qui me concerne – cela sera ma conclusion – les blogues d’information et d’opinion qui sont amis du peuple israélien, doivent encore, et, devront toujours, inlassablement, continuer leur travail, dans les décennies à venir. Car il faudra probablement une ou plusieurs générations avant que ne cesse l’abjecte propagande israélophobe. Avant que ne cesse l’hypocrite judéophobie contemporaine qui, au prétexte de critiquer (en fait haïr) Israël, s’allie à ceux qui veulent rayer le peuple juif israélien de la carte, effacer le peuple juif israélien de la page du temps.

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