
Je me dois de répondre ici, avant que trop de temps n’aie passé, a un certain nombre de ceux qui me lisent et qui ont réagi à mes analyses récentes sur l’élection présidentielle américaine.
1. Je n’ai pas fait preuve d’un « optimisme excessif » dans les dernières semaines de la campagne électorale. Je m’attendais à ce qu’Obama l’emporte, ce depuis un an au moins. J’ai pensé, courant octobre, qu’un sursaut s’opérait, et que Romney avait une chance de l’emporter.
Et je pense toujours qu’un sursaut s’est opéré, et que Romney a eu une chance mince, mais réelle de battre Obama et de l’emporter, ce jusqu’à quarante-huit heures du scrutin. J’ai expliqué ici pourquoi. La victoire de Romney aurait été obtenue sur le fil du rasoir, mais elle était envisageable. D’autres que moi l’ont envisagée à ce moment, de Michael Barone à Charles Krauthammer, de Thomas Sowell à Karl Rove. Les enquêtes montrent que les facteurs qui ont fait glisser des voix vers Obama la veille du scrutin, voire le jour même, ont été d’une part la tempête Sandy, qui a donne à Obama l’image, usurpée, d’un rassembleur, et d’autre part l’attitude de Chris Christie, gouverneur du New Jersey, élu républicain dans un Etat démocrate qui, en un retournement spectaculaire, fait l’éloge de l’attitude d’Obama dans le cadre de la gestion des dégâts occasionnes par Sandy, ce jusqu’au jour du scrutin. Les grands média ont, bien sûr, tout fait pour que ce glissement s’opère, pour aider Obama à tirer avantage de Sandy, et pour souligner l’attitude de Christie.
Obama l’a emporté de très peu dans la plupart des Etats clés. Et ce très peu a fait toute la différence.
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2. Je pourrais tirer de cette victoire obtenue de très peu la conclusion que dans quatre ans, il n y aura plus Obama, mais un nouveau candidat démocrate, et qu’il n’y aura pas de nouveau un événement tel que Sandy. Je pourrais songer qu’il y aura un autre candidat républicain, à même de gagner en menant une campagne plus agressive que Mitt Romney (à qui certains ont reproché de vouloir s’adresser surtout aux centristes), et je pourrais rêver déjà de victoire en 2016. Je ne le fais pas.
Je ne suis pas mû en cela par le « défaitisme », comme certains m’en ont accusé. Je regarde seulement les données concrètes et les tendances de moyen terme, et les unes et les autres m’incitent à un pessimisme lucide.
A. Obama a désormais quatre ans pour agir et parachever ce qu’il a commencé, et il va agir.
– L’Obamacare va se mettre pleinement en place et transformer radicalement le système d’assurances santé et d’assurances « sociales » aux Etats-Unis, rapprochant ceux-ci d’un modèle socialiste de type européen : la dépendance d’une grande majorité de gens par rapport au gouvernement fédéral sera bientôt un fait accompli, et sans doute irréversible. Le nombre de gens vivant d’allocations gouvernementales diverses, déjà élevé, va s’élever encore, et ces gens votent pour celui qui verse les allocations. C’est ce que les économistes appellent le marché politique.
– La régularisation de millions d’immigrants illégaux par décret présidentiel va s’opérer, et ne pourra qu’avoir elle-même des conséquences électorales très lourdes. Les immigrants fraîchement régularisés votent en masse pour celui qui régularise.
– Le clientélisme économique (crony capitalism) mis en place pendant le premier mandat d’Obama va s’accentuer : le nombre des entreprises « aidées » par le gouvernement fédéral et le nombre des secteurs subventionnés vont s’accroître. Les employés des entreprises « aidées » et des secteurs subventionnés vont sans aucun doute voter dans le sens prévu par qui « aide » et subventionne. Le réflexe est déjà en place en Ohio, en Iowa et dans le Michigan.
– Un juge à la Cour suprême, peut être deux, seront nommés au cours des quatre années à venir, ce qui ancrera la Cour suprême pour longtemps dans le camp démocrate.
– L’endettement catastrophique accumulé va justifier l’augmentation des impôts et de leur progressivité dans le futur proche (ce sera le résultat vraisemblable de la « fiscal cliff » à venir), et éroder davantage l’esprit d’entreprise. Le pays sera plus pauvre, créera moins d’emplois, mais il sera plus « juste » en termes de « justice sociale » et de socialisme. Et les adeptes de la « justice sociale », qui sont aussi ceux qui vivent d’allocations voteront pour qui promet d’avancer vers la « justice sociale ».
Nombre de gens sous-estiment ce qu’Obama a pu accomplir en quatre ans, souvent par décret, sans l’aval du Congrès. Nombre de gens sous-estiment ce qu’Obama peut faire au cours des quatre années qui commencent.
B. La réélection d’Obama a eu lieu sur un fond de mutation profonde des Etats-Unis, qui deviennent un pays plus multiethnique, multiculturel, travaillé au sein de l’école et de l’université, ainsi que depuis les grands medias, par le politiquement correct. Et les quatre années qui viennent vont voir s’accentuer cette mutation. Très fortement.
Les enquêtes d’opinion montrent une séduction croissante du socialisme le plus explicite au sein de la population américaine, un recul de l’adhésion au capitalisme, un retour puissant à l’adhésion au redistributionnisme, et à la nécessité de faire payer les “riches”. Obama joue sur tout cela. Et il va continuer à jouer.
Le poids des minorités ethniques va s’accroître encore, tant par la régularisation des immigrants illégaux susdite que par la natalité, et les minorités ethniques votent massivement démocrate. L’école et l’université vont continuer à modeler les cerveaux, avec, face à elles, moins de contre-pouvoirs encore, et elles vont déverser dans la société un nombre croissant de gens au cerveau modelé. Les grands médias vont continuer à faire leur œuvre : ce sont désormais des officines de propagande démocrate, et ils n’ont aucune raison de cesser d’être des officines de propagande démocrate.
La mutation était en cours voici douze ans déjà. George Walker Bush avait, on l’oublie, en 2000, perdu le vote populaire, et avait été réélu de justesse en 2004, grâce à un sursaut de l’Amérique profonde. En 2008, McCain n’a suscité aucun sursaut et a été balayé par la vague qui a porté Obama.
Cette année, la même vague a fini par balayer Romney, dans l’ultime ligne droite. L’Amérique profonde, qui avait suscité l ‘élan des tea parties en 2009, n’a pu faire la différence. Essentiellement parce qu’en raison de la mutation, elle est en perte de vitesse.
Le pays change. Et il va continuer à changer. Point très grave : les valeurs éthiques elles-mêmes sont touchées.
Il y a trente ans, un acte de trahison comme celui survenu à Benghazi aurait été un scandale absolu et aurait conduit à l’empêchement du Président. Aujourd’hui, un tel acte peut aller de pair avec la réélection de l’auteur de l’acte. Et bien que les faits soient plus graves que le Watergate, il n’y aura pas d’empêchement.
Il y a une quinzaine d’années, un homme au passé aussi chargé que celui d’Obama aurait eu des difficultés à devenir sénateur. Aujourd’hui, cet homme peut passer pour un nouveau messie.
Il y a une quinzaine d’années, un homme convaincu d’avoir trempé dans un réseau de prostitution, tel que Bob Menendez, n’aurait pas pu se représenter. Aujourd’hui, il est réélu triomphalement.
Je pourrais ajouter d’autres exemples. Tout aussi accablants. Il existe des contres exemples, ainsi Jesse Jackson Jr. ces derniers jours, mais ils sont rares.
La « longue marche » décrite par Roger Kimball et dont j’ai parlé récemment est une réalité, hélas.
3. J’ai écrit que le courant conservateur était mort dans ces conditions. Je persiste et je signe. Je dois, cela dit, ajouter des nuances.
Ce que je veux dire par là est que le courant conservateur est désormais minoritaire, diabolisé, et n’a pour l’heure aucune chance de l’emporter à nouveau.
C’est terrible, mais c’est ainsi.
Il ne suffira pas de pratiquer un volontarisme de façade pour que le conservatisme retrouve sa force.
Il faudra trouver le moyen de reconquérir le terrain perdu, avec opiniâtreté, en sachant que les semailles seront âpres, et les moissons seulement dans le moyen terme.
Il faudra que le courant conservateur renaisse de ses cendres.
Et il faudra compter pour cela sur les décombres que vont laisser les années qui viennent. Car c’est ce qui en restera : juste des décombres.
Pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui aux Etats-unis, on pourra lire utilement Joseph Schumpeter, qui, dans Capitalisme, socialisme, démocratie, avait expliqué l’essentiel. On pourra lire aussi Friedrich Hayek qui, dans un petit livre appelé Intellectuals and Socialism, lui-même dit presque tout ce qu’il y a à dire.
Ronald Reagan est arrivé au pouvoir porté par trente années de retour aux sources et de reconstruction du courant conservateur.
En parallèle, la gauche américaine a commencé son travail de prise de pouvoir, l’enclenchement se situant dans les années 1960. Elle s’est employée à mener un travail d’infiltration et un travail de sape. Elle a diabolisé George Walker Bush pendant huit ans, puis a pris en main les leviers qui lui manquaient avec Barack Obama. Celui-ci en est l’émanation directe et la quintessence.
Bill Clinton était lui-même l’émanation de cette gauche, mais à l’époque, le travail d’infiltration et le travail de sape étaient moins aboutis, et Bill Clinton avait accepté de se recentrer. Aujourd’hui, il n’est plus question de recentrement.
Obama a dit vouloir œuvrer pour la « transformation radicale » du pays : il disait la vérité, ce qui lui arrive rarement.
La « transformation radicale » va détraquer l’économie, la société, la culture américaines bien davantage que c’est déjà le cas aujourd’hui. Elle va provoquer des drames sur le reste de la planète : bien davantage que c’est déjà le cas aujourd’hui là encore.
Au bout, il y aura l’effondrement et la stérilité. C’est pourquoi j’ai parlé de décombres.
Nul ne peut savoir quand viendra le moment des décombres.
On peut juste dire que ce temps viendra.
Il faut, en attendant, tenir la lampe allumée. C’est la tâche de ceux qui n’ont pas perdu tout espoir et qui savent que, selon, l’expression d’Abraham Lincoln, les Etats-unis restent le « dernier meilleur espoir sur terre ».
Je pose un diagnostic, mais je n’ai pas renoncé. La tâche des dirigeants politiques conservateurs du temps présent est immensément difficile. Celle des intellectuels est tout aussi difficile.
4. Quelques éléments, pour finir, aux fins de bien montrer où nous en sommes.
– En regardant une carte des Etats-unis colorée en fonction des résultats, on voit immédiatement que le rouge républicain est, présentement, en érosion rapide. Voici une dizaine d’années, les démocrates tenaient la cote Ouest et le Nord Est, avec, en supplément, Chicago et l’Illinois. Des Etats de l’Amérique républicaine passent rapidement du rouge au bleu démocrate. Cela a été le cas, au cours de la décennie écoulée, du Nevada, du Colorado, de la Virginie, du Nouveau Mexique, de la Floride. Et la liste risque fort de s’allonger vite, et de compter même bientôt le Texas.
– Les minorités ethniques votent massivement démocrate, disais-je. Les résultats électoraux montrent que les Hispaniques, les Noirs, les Asiatiques, les Juifs américains votent démocrate à plus de soixante-dix pour cent. Reconduire les Hispaniques vers le conservatisme sera complexe, quoi qu’on dise ici ou là : si les Hispaniques sont hostiles au mariage gay et à l’avortement, ils sont favorables à la régularisation massive des clandestins et fortement adonnés au welfare state. Les Asiatiques sont favorables eux-mêmes au welfare state, malgré l’éthique confucéenne censée les imprégner. Bien qu’Obama soit le président le plus hostile à Israël depuis 1948, les Juifs américains ont à nouveau massivement voté pour lui, et, comme l’a écrit Norman Podhoretz, sont désormais davantage « progressistes » que Juifs. Les Noirs restent enfermés dans la « plantation démocrate » décrite par Herman Cain et quelques autres.
-L’électorat féminin lui aussi vote très majoritairement démocrate, et j’ai vu jusque dans les commentaires de mes articles que l’avortement libre et gratuit semblait infiniment plus important à nombre de femmes que le plein emploi et la croissance. Les femmes célibataires votent plus massivement démocrate encore que les femmes mariées. Or, le mariage est en recul complet aux Etats-Unis comme ailleurs dans le monde occidental. Bientôt, seuls les homosexuels voudront se marier. Et les homosexuels votent massivement démocrate.
La seule catégorie de population à voter encore majoritairement républicain est constituée des hommes blancs.
– Une déculturation, analysée par David Gelernter dans son livre America Lite, est à l’oeuvre, et peut seule expliquer des votes qui relèvent de l’absurde. Quinze pour cent des gens qui se disent résolument hostiles à l’Obamacare ont voté pour Obama. Plus de vingt pour cent des gens pensant que le pays va dans la mauvaise direction ont voté pour Obama eux aussi. Il en va de même de près de vingt pour cent des gens hostiles à toute hausse d’impôts. D’autres chiffres sont plus navrants encore. Trente pour cent de ceux qu’inquiète une baisse des revenus et du niveau de vie aux Etats-Unis ont voté pour Obama, le Président sous lequel le revenu et le niveau de vie moyen ont le plus baissé depuis la Deuxième guerre mondiale.
Le désastre Obama va s’accentuer, je l’ai écrit. Je persiste et je signe. Mon dernier livre n’est pas l’épitaphe de la présidence Obama, comme j’ai pu un temps le souhaiter. Il reste tragiquement d’actualité.
Il s’achèvera dans la ruine et dans les ruines.
Ceux qui auront tenu la lampe allumée pourront alors rappeler la sagesse des founding fathers et des penseurs du conservatisme.
Ils ne le pourront pas avant.
La nomenklatura européenne et ses idiots utiles souhaitent la chute de l’Amérique, et ils adulent Obama, car ils voient, à juste titre, en lui celui qui est à même de provoquer cette chute. Ils ont apporté la peste à l’Europe, et ils souhaitent que la peste gagne l’Amérique : c’est ce qui se passe.
L’Amérique va vers des années très rudes, qui seront des années de violence et de douleur pour elle et pour le monde, mais l’Amérique se relèvera, j’en suis sûr.
Simplement, il faudra du temps.
Le monde va connaître des turbulences immenses. Dans le moyen terme, il y aura le moment d’après les turbulences.
Il faudra tenir la lampe allumée, disais je.
Et il faudra se garder de croire aux miracles, et éviter de se faire des illusions sur le court terme.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info
“Le monde va connaître des turbulences immenses.” grace à obama ..
– je crois que l’élection d’obama à déçu B.Netanyahu qui s’attendait comme beaucoup de juifs à l’élection de Mitt Romney ..c’est un désastre pour Israël !!
Cette analyse produit en moi deux réflexions :
1°) L’ADN du parti républicain et du courant conservateur va changer et il y a fort à parier que la prochaine génération de républicains va changer le discours et la pratique.
2°) Si certains trouvent Guy Millière très pessimiste, je le trouve au contraire très optimiste lorsqu’il déclare “…mais l’Amérique se relèvera, j’en suis sûr.”
Questions 1 : Monsieur Millière, qu’est-ce qui vous permet d’être sûr que les Etats-Unis vont se relever ?
Question 2 : une sécession ne serait-elle pas une solution (tragique) pour limiter les dégâts ?
Ce qui me fait dire que l’Amérique se relèvera st que celle-ci est née d’un idéal. Et cet idéal ne mourra pas. Il va être très minoritaire, dévoyé pendant des années. Mais il restera une référence pour des millions de gens. Et quand les dégats seront immenses et absolument visibles, un élan de redressement se dessinera. Le patriotisme américain qu’on a trouvé dans les tea parties reposait sur cet idéal, et il st très différent du patriotisme qu’on trouve en Europe.
VRAI !
“L’idéal ne mourra pas”.
Le problème: De moins en moins de gens vont y adhérer!
C’est donc mort quand même…
Vous dites: “quand les dégats seront immenses et absolument visibles, un élan de redressement se dessinera”.
Je ne crois pas qu’on puisse le formuler ainsi. Car les dégats ne seront jamais “absolument visibles”. La dégradation se produira progessivement aux Etats-Unis, comme en Europe. Chaque génération s’habituera à sa nouvelle situation et le cercle vicieux continuera.
Si on avait montré aux Européens des années 1950-60 ce que serait l’Europe du 21e sicèle, AUCUN d’eux, de gauche comme de droite, n’y aurait souscrit. Tous auraient été horrifiés de ce qu’ils auraient vu.
Mais les Européens, contre toute évidence, continuent de voter à gauche. Alors pourquoi pas les Américains ?
Giscard d’Estaing suggérait que le dépassement de 40% des dépenses publiques par rapport au PIB signifiait “le passage à un régime socialiste”.
François Mitterrand estimait qu’à partir de 45%, il y avait “régression des libertés”.
La France est aujourd’hui à 55% ! Et son premier poste de dépense est l’intérêt sur sa propre dette.
Et pour qui ont voté les Français en 2012? Pour un socialiste gosse de riche!
Pour qui votent les Grecs après 25 ans de socialisme et la ruine de leur pays ? Pour l’extrême gauche et l’extrême droite !
Quand la situation se détériore, les gens ne “réalisent” pas. Au contraire, ils deviennent de plus en plus extrêmes dans leur analyse, leur comportement et leur manière de voter. Il n’y a, dans ce genre de situation, hélas jamais de retour au libéralisme, au consensus.
Car pour être libéral, il faut avoir un minimum de confiance dans l’être humain et croire à la responsabilité individuelle.
Dans l’Europe et les Etats-Unis multiculturels d’aujourd’hui et de demain, où bientôt plus personne n’aura d’idendité ni de racine, il sera difficile de construire un quelconque projet commun.
Tout cela n’est que trop vrai -cette peste noire (aucun jeu de mots) qui contamine les Etats-Unis et ronge une nation qui a toujours fait figure d’exception. Ceux qui le voient sont frappés de stupeur.
Les Américains quant à eux sont subjugués, ni plus ni moins. Vous avez rappelé les votes absurdes d’électeurs mécontents donnant leur voix à celui-là même qu’ils désapprouvent. On s’habitue au masochisme.
Le peuple américain, nourri aux blockbusters à effets spéciaux sophistiqués, ne tique même pas quand on lui sert des mises en scène à la Méliès. L’ ‘assassinat’ de Ben Laden ‘décidé’ par le sauveur Obama, ça se regarde comme une finale du Super Bowl; la ‘démission’ de Petraeus, au lendemain de la réélection d’Obama et à une semaine de l’audition du général sur la tuerie de Benghazi: un épisode des Feux de l’amour… Le peuple est déconnecté de la réalité. Il est envoûté par le mage Soetoro-Obama qui les dépossède de toutes leurs libertés avec un grand sourire.
“L’Amérique va vers des années très rudes, qui seront des années de violence et de douleur pour elle et pour le monde”
Depuis l’élection de Hussein, la situation s’est lentement mais sûrement dégradée effectivement avec la crise des subprimes certes, mais qu’il n’a pas su gérer pour toutes les raisons déjà trés souvent énoncées ici.
Sa réélection va accélérer la détérioration aussi bien de l’opposition républicaine car la gauche est seule, à présent, maître à bord pratiquement et j’augure que pour de nombreuses années, compte tenu des régularisations des sans-papiers qui obtiendront la nationalité américaine et qui, en reconnaissance, voteront “démocrate” une détérioration sociale, économique et financière en résultera. Un bouleversement tragique de la belle et prestigieuse Amérique. L’islamisation fera elle aussi son oeuvre même si celle-ci peut mettre encore 10 à 15 ans pour se concrétiser avec les démocrates au pouvoir. L’Amérique rejoindra par bien des points l’Europe désoeuvrée, islamisée et gouvernée par le Monde arabo-musulman où règnera la charia grâce aux gauchos. Un tableau futur aussi tragique que cauchemardesque !
http://ffgop.canalblog.com/archives/2012/11/21/25635085.html
Je ne sais que penser de Rand Paul.
Je suis allée sur le blog après avoir lu votre article, M.Millière, ne serait-ce que pour me dire que même si ce sera long, et sans doute très long, ce n’est pas totalement fichu.
http://weaselzippers.us/2012/11/23/feminist-activist-claims-good-women-have-abortions/
Good women, really ????
Article intéressant à lire, mais très sombre et catastrophique.
La bonne nouvelle, heureusement c’est que Mr Millère, vous faites un très très mauvais prophète, malgré toutes vos qualités par ailleurs, et on peut donc se consoler en considérant que c’est tout à fait l’inverse qui va se produire. Par conséquent je ne m’en fais pas sur l’avenir de l’Amérique.
Et ce que j’affirme est illustré par une légère amnésie de votre part sur laquelle vous passer trop facilement en début de votre texte.
Vous dites “Je n’ai pas fait preuve d’un « optimisme excessif » dans les dernières semaines de la campagne électorale. Je m’attendais à ce qu’Obama l’emporte, ce depuis un an au moins. J’ai pensé, courant octobre, qu’un sursaut s’opérait, et que Romney avait une chance de l’emporter”
je reconnais que vous vous êtes mouillé donc vous avez du mérite, mais ceci est un échange, il serait peut-être bon de nous faire partager les éléments qui vous ont conduit à donner tant d’espoir sur ce site lorsqu’à la veille de l’élection vous nous assuriez ceci :
“Et je pense qu’il ne reste qu’une infime chance à Barack Obama de faire un second mandat. J’ai dit une chance sur cent, et je m’y tiens” .
Ou encore cela :
“Il en est même qui donnent Obama vainqueur en Floride et en Virginie : si le ridicule tuait, il y aurait des morts subites bien avant mardi. Romney remportera la Floride et la Virginie, tout comme il remportera la Caroline du Nord, et tous les commentateurs américains le savent, même si certains disent le contraire.”
Aujourd’hui au vu des résultats vous nous dites que la victoire de Romney aurait été obtenue sur le fil du rasoir (ça fait pas une chance sur cent pour Obama ça, mais peut-être pour Romney) mais elle était envisageable”.
Bon, on sait que c’est l’inverse qui s’est produit, tout à fait comme en 2008 lorsque vous affirmiez que le même Obama serait battu.
Donc je garde espoir car comme vous j’aime l’Amérique quand elle est forte.
J’ai effectivement donné une chance sur cent à Obama de l’emporter, au cours du mois d’octobre. Les sondages les plus fiables, à ce moment, donnaient une avance de deux à quatre pour cent à Romney, et une avance suffisante pour l’emporter en Floride, en Virginie et en Caroline du Nord. Comme je l’écris, le retournement s’est fait dans les derniers jours. Un sursaut s’était dessiné. Il s’est brisé pour les raisons que j’indique. En cas de guerre ou de catastrophe naturelle, un ralliement vers le chef s’opère chez les franges indécises, qui choisissent alors la stabilité. L’attitude, très inattendue, de Chris Christie a joué énormément. J’étais aux Etats-Unis à ce moment. Tous les grands médias montraient en boucle les images d’Obama réconfortant des victimes de l’ouragan et des images de Christie remerciant Obama. Il est consternant que ce genre de chose fasse bouger des voix, mais c’est, hélas, ainsi. Cette élection était une forme de dernière chance pour le conservatisme tel qu’il a pu renaitre avec Reagan. Cette chance a été manquée, et c’est catastrophique, pour les raisons que j’explique ici. Obama avait déjà pour lui les tendances que je décris dans cet article. Qu’une tempête se déclenche une semaine avant l’élection et vienne le sauver tout en plongeant des centaines de milliers de gens dans le malheur est le genre de choses que nul ne peut prévoir: faut-il dire qu’Obama a eu une chance surnaturelle? Je ne crois pas au surnaturel. Donc, disons qu’il a eu de la chance, tout court. Qui pouvait s’attendre d’autre part à l’attitude de Christie? Celui-ci a été l’un des plus féroces critiques d’Obama pendant des mois, et soudain, il a retourné sa veste, en pensant sans doute à sa propre réélection. Pour 2008, je pensais que les Etats-Unis étaient encore le pays qui avait élu Ronald Reagan, et j’ai sous estimé les changements de population et de culture qui s’étaient opérés et qui s’accentuent aujourd’hui. Comme je l’écris, il y a quinze ans, un homme tel qu’Obama n’aurait eu aucune chance. Il aurait été suffisant pour le couler de révéler son passé.Aujourd’hui, nous en sommes à un point où Obama peut mentir, laisser tuer, distribuer des fonds détournés, faire voter les morts, sans que quiconque trouve quoi que ce soit à lui reprocher. C’est une immense et brutale décadence.
Bonjour Guy Milliere.
Globalement d’accord avec vos conclusions.
Que pensez vous de la perspective d’une cecession de certains états ? Imaginable ? A l’image des revendications d’indépendance des Écosse, Québec et autres Catalogne, une telle revendication est-elle suceptible de s’ancrer dans les états sudistes (et donner des suites ?) ?
Je ne crois pas beaucoup à une perspective de sécession. Mais c’est une idée qui circule, effectivement.
Ne vous y trompez pas sur Oballahma !
Un savant américain, Mark Gabriel, a, en effet, affirmé, récemment, que Barack Obama “est bel et bien musulman”, la preuve n’est autre que la bague portée par Obama depuis plus de trente ans, une bague qui viendrait d’Indonésie et qui porterait l’inscritpion “La Ilaha Illa Allah” (Il n’y a pas de divinité à part Allah), inscrite dans deux sections, l’une au-dessus de l’autre.
Ces inscriptions révélées par le savant américain ont fait le tour du net suscitant des milliers de commentaires de part et d’autre.
Cette bague serait portée par Barack Obama depuis 1980, alors qu’il était étudiant à l’université de Harvard. Obama a continué à la porter même après son mariage, et jusqu’à aujourd’hui.
Pour rappel, Barack Obama prône souvent la religion musulmane. Il avait déclaré que la voix du muezzin appelant à la prière est parmi les plus belles voix sur la terre.
Que les américains se réveillent bon sang, on est entouré d’une panoplie de dirigeants qui à défaut d’être musulman prônent l’Islam et vendent nos territoire
COMME L’EUROPE, L’AMERIQUE DU NORD, DU SUD, LA RUSSIE ET LE JAPON NE SERONT PAS UNE TERRE D’ISLAM ET NOUS LUTTERONS POUR !
Il n’y a aucun doute qu’il est musulman.Au fait qui a paye ses etudes sous quel nom a t il fait sa demande pour l’universite?
S’il s’était converti au christianisme SINCEREMENT, il ne porterait pas cette bague. Il n’encenserait pas sans cesse les “valeurs” islamiques, je veux dire islamISTES.
Et pourtant il semble que le peuple américain, pourtant pas le plus bête du monde, s’est laissé hypnotiser par le charisme de Hussein.
De plus, bien qu’il semble qu’il ne soit pas né sur le territoire américain, ce qui lui interdirait, selon la loi, de prétendre à la candidature du poste, il a tout de même été élu.
Comment expliquer cette magouille, M. Millière?
“COMME L’EUROPE, L’AMERIQUE DU NORD, DU SUD, LA RUSSIE ET LE JAPON NE SERONT PAS UNE TERRE D’ISLAM ET NOUS LUTTERONS POUR !”
Ne rêvons pas! Pour les pays d’Amérique du sud c’est trop tard, en effet ils sont profondément anti usa et je dirais même anti sioniste. Et je ne vous parle même pas de la Russie (d’ailleurs il y avait eu une émission dans ce pays avec un militaire qui était ouvertement antisémite, le public l’acclamait, et ceci en direct!!! j’essaierai de retrouver le lien).
Je suis très pessimiste pour l’avenir…
Une sécession de certains Etats ? Initiative avec des chances quasi nulles d’aboutir, car dans la Constitution les Pères fondateurs ont prévu la procédure d’entrée dans l’Union, mais pas la sortie. Il reste néanmoins des moyens très infimes, mais c’est mal parti. Au Texas par exemple le gouverneur qui dans le passé était sur cette ligne sécessionniste, viens de se désolidariser de cette démarche, et puis des voix s’élèvent réclamant la déchéance de la nationalité aux signataires des pétitions sécessionnistes. Alors ….
Quid des votes des militaires aux élections, Monsieur Milliere ?
Nombre de militaires n’ont pas pu voter. On a fait voter les morts dans certains endroits. Les démocrates ont affrêté des autobus pour faire voter des hospices de vieillards entiers et des aliénés mentaux qu’ils faisant sortir des institutions psychiatriques. Cela a pu jouer. Mais pas au point d’inverser les résultats. En Virginie, Obama a eu 150 000 voix d’avance. Sur 3 millions huit cent mille votants. La présence d’un libertarien a fait perdre 30 000 voix à Romney. Dans le New Hampshire, Obama l’a emporté de 40 000 voix. Le libertarien a eu 8000 voix. En Ohio, la différence a été de cent mille voix, le libertarien a eu 40 000 voix. En Floride, la différence a été de 70 000 voix, et le libertarien en a eu 45000. L’existence d’un candidat libertarien, qui n’avait pas la moindre chance, a facilité la réélection d’Obama.
Vieille pratique, non ? Roosevelt avait déjà été élu de cette façon là.
Bonsoir Mr Millère ! J’appelle ça de la triche ..
Aller chercher des voies dans les hôpitaux Psychiatrique et dans les hospices ou des grabataires ne savent même pas qui est Obama ,
c ‘est anormal .. car ils n’ont pas toute leur tête ..
quel gâchi !!
Fraude Électorale
Job 6:23 DÉLIVRE-MOI DE LA MAIN DES PUISSANTS !
Les 22 signes que la fraude électorale est fortement hors de contrôle et que l’élection était une imposture.
Par Michael – Le 13 novembre 2012
Après ce que nous avons vu en novembre, comment n’importe quel Américain pourrait-il encore faire confiance à l’intégrité de nos élections dans le futur ? Il y a eu plus de 70,000 rapports de problèmes de votation le jour du scrutin et il y a de nombreux témoins oculaires qui affirment avoir vu des machines à voter changer le vote d’un candidat à l’autre directement devant leurs yeux. Dans plusieurs états changeants, il y avait des comtés où le nombre d’électeurs inscrits dépassait largement la population totale en âge de voter. Comment cela peut-il se produire en Amérique ? Certains des totaux de votes qui ont été signalés dans certains des états changeants les plus importants étaient complètement et totalement absurdes, et pourtant, nous sommes censés tout accepter avec une foi aveugle, sans jamais être en mesure de poser la moindre question. Bien sûr, la campagne de Romney avait déjà tout abandonné, donc, ce n’est pas comme s’il y avait la moindre chance que les résultats de l’élection présidentielle aient pu être renversés de toute façon. Mais, si des fraudes électorales massives ont effectivement eu lieu et que personne n’est tenu responsable, quel genre de message cela envoie-t-il pour l’avenir ? Pourrons-nous jamais être en mesure d’avoir confiance dans l’intégrité de notre système électoral un jour ?
Voici les 22 signes que la fraude électorale est largement hors de contrôle et que l’élection était une imposture …
1- Selon la Coalition de Protection des Élections, les électeurs à travers les États-Unis avaient signalé plus de 70,000 problèmes de votation jusqu’à 17 heure, heure de l’est, le jour des élections.
2- Il y avait 59 sections de vote dans la ville de Philadelphie, où Mitt Romney n’a pas reçu un seul vote. Dans ces sections de vote, le total combiné des votes était 19,605 pour Barack Obama et 0 pour Mitt Romney.
3- Le taux de participation global à Philadelphie était de seulement environ 60 pour cent. Mais, dans les secteurs de Philadelphie où les observateurs électoraux républicains ont été enlevés illégalement, le taux de participation était supérieur à 90% et Obama a reçu plus 99% des votes. Les fonctionnaires de Philadelphie ont déjà exclu une enquête.
4- Selon WorldNetDaily, un observateur électoral en Pennsylvanie affirme effectivement qu’il a été témoin que le logiciel des machines ait changé à plusieurs reprises des votes de Mitt Romney à Barack Obama …
C’était dans la ville de Haut-Macungie, près d’Allentown, en Pennsylvanie, où un auditeur, Robert Ashcroft, a été dépêché par les républicains pour surveiller le vote le jour du scrutin. Il a dit qu’il a observé le logiciel « changer la sélection par défaut, pour Obama ». Il a dit que ceci s’était passé dans environ de 5 à 10 pour cent des votes. Il a déclaré que les changements semblent avoir été faits par le logiciel.
Ashcroft a déclaré que le format de la programmation informatique avait un statut par défaut, et, dans ce cas, il semblait désigner un vote pour Obama chaque fois qu’il opérait par défaut.
5- D’une certaine manière, Mitt Romney a remporté 55 des 67 comtés de l’état de la Pennsylvanie et a quand même réussi à perdre tout l’état par une grande marge en raison des totaux absurdes des votes qu’Obama a ramassé dans les zones urbaines.
6- Barack Obama a reçu plus de 98 pour cent des votes dans 10 des 50 quartiers de la ville de Chicago.
7- Avant l’élection, les électeurs du Nevada, de la Caroline du Nord, du Texas et de l’Ohio ont tous indiqué que les machines à voter avaient transféré leurs votes de Romney à Obama.
8- Il y a eu plus de 50 circonscriptions dans le comté de Cuyahoga, en Ohio, où Mitt Romney a reçu 2 votes ou moins.
9- Il y avait plus de 100 circonscriptions dans le comté de Cuyahoga, en Ohio, où Barack Obama a reçu plus de 99 fois le nombre de votes que Mitt Romney a reçu.
10- Barack Obama a également reçu plus de 99% des votes dans un certain nombre de circonscriptions très importantes du comté de Broward, en Floride.
11- Le comté de Wood, en Ohio, (qu’Obama a gagné) a une population en âge de voter de 98,213, mais, miraculeusement, 106,258 électeurs étaient inscrits pour voter le jour du scrutin.
12- Dix comtés de l’état changeant du Colorado ont un taux d’inscription des électeurs de plus de 100%.
13- Barack Obama n’a pas gagné un seul état qui exige absolument une photo d’identité afin de pouvoir voter.
14- En Ohio, deux juges électoraux ont été pris sur le fait à permettre à des électeurs non inscrits de voter.
15- De nombreux électeurs de l’Ohio qui se sont présentés aux bureaux de vote le jour du scrutin ont été surpris d’apprendre qu’ils avaient déjà voté.
16- En fait, il y a eu beaucoup de rapports partout dans la nation de gens étant incapables de voter parce que les dossiers démontraient qu’ils avaient déjà voté.
17- Selon le représentant américain, Allen West, il y a eu de nombreuses « irrégularités électorales » dans le comté de Ste. Lucie, en Floride, le jour de l’élection.
« La seule chose qui a poussé notre curiosité dans notre course était le fait que, à 1 heure du matin, la nuit des élections, tout d’un coup, nous avons vu 4,000 voix changer de direction, ce qui m’a coûté mon avance pour la mettre entre les mains de mon adversaire. »
18- Dans le Wisconsin, il y a eu des allégations selon lesquelles des électeurs d’Obama ont été effectivement transportés par autobus à partir de l’extérieur de l’état.
Les démocrates ont posté leur « Grand Avocat de Chicago » comme un de leurs deux observateurs dans ce petit bureau de scrutin. Il est resté au bureau de vote de 7 heures du matin jusqu’à bien au-delà de 8 heures du soir. Un avocat de haut prix de Chicago, assis dans le bureau de vote de Sheboygan, dans le Wisconsin, observant des salles composées de 1500 électeurs ? Pourquoi ??? Pourquoi quelqu’un de Chicago observerait-il à Sheboygan, dans le Wisconsin ? Et, pourquoi un bureau de vote aussi petit ? Enfin, n’est-il pas intéressant de constater que cela se produirait exactement au même bureau de vote dans lequel tous les événements décrits ci-dessus se sont également produits ? Encore une fois, pourquoi un avocat de Chicago observerait-il un bureau de scrutin avec moins de 1,500 électeurs, à Sheboygan, dans le Wisconsin ? De tous les endroits où il existe des soupçons d’irrégularités électorales et de fraudes pures et simples à travers les États-Unis en entier, pourquoi ici ? Pourquoi Sheboygan ? Pourquoi cette toute petite salle ?
Cet avocat a passé la journée à appeler et à recevoir des appels, ce qui coïncidait avec l’arrivée de groupes d’individus par camionnettes et par autobus, venant s’inscrire et voter, en utilisant ce qui semblait être des copiés de factures d’électricité. Souvent, ces personnes n’avaient pas de photos d’identité, ne pouvait pas se souvenir de leurs propres adresses sans regarder le papier et devenaient facilement confus et gênés quand on les questionnait. Beaucoup de ces mêmes personnes portaient justement des vêtements des Bears de Chicago et parlaient ouvertement « de rattraper l’autobus pour retourner à Chicago » entre eux et avec les travailleurs électoraux, par le biais de leurs téléphones cellulaires dans le hall juste à l’extérieur du bureau de scrutin, ainsi que dans le stationnement, avant et après leurs inscriptions et avoir voté.
Une femme était habillée de la tête aux pieds dans des vêtements des Bears de Chicago, y compris des faux ongles parfaitement entretenus des Bears ! Elle se plaignait parce que l’inscription prenait trop de temps et qu’elle devait se dépêcher pour attraper son autobus pour retourner à Chicago. Nous avons des photos de ces personnes dans des véhicules avec des plaques de différents états, des photos d’eux quittant les bureaux de vote, et d’autres irrégularités.
19- Avant le jour du scrutin, un membre du personnel d’Obama pour l’Amérique a été pris sur vidéo essayant d’aider quelqu’un à s’inscrire pour voter dans plus d’un état.
20- Il est allégué que les syndicats du Nevada ont enregistré des clandestins et ont fait pression sur eux pour qu’ils votent.
21- Selon townhall.com, il y a eu un effort systématique par la campagne d’Obama pour supprimer le vote militaire, car ils savaient que la plupart des votes militaires serait contre Obama.
Aider la victoire d’Obama était la suppression sournoise du vote conservateur. La tendance conservatrice du vote militaire a considérablement diminué depuis 2010 en raison de la soi-disant Loi sur la Protection des Électeurs Militaires qui a été promulguée l’année précédente. Cette loi a rendu tellement difficile pour les militaires à l’étranger d’obtenir des bulletins de vote par correspondance qu’en Virginie et en Ohio il y a eu une diminution de 70% des demandes de bulletins de vote depuis 2008. En Virginie, 30,000 d’électeurs militaires à l’étranger de moins qu’en 2008 ont demandé des bulletins. En Ohio, 20,000 militaires de moins ont demandé des bulletins de vote. Ceci est important compte tenu qu’Obama a gagné dans ces deux états avec un peu plus de 100,000 voix.
22- Selon l’Association des Réservistes de la Marine, il semble que des milliers de votes militaires pour cette élection ne seront jamais comptés.
Alors, que pensez-vous de tout cela ? Croyez-vous toujours que les élections en Amérique sont justes et honnêtes ?
http://endoftheamericandream.com/archives/22-signs-that-voter-fraud-is-wildly-out-of-control-and-the-election-was-a-sham
Pleins Feux Sur l’Heure Juste (http://s.tt/1unuI)
Personne n’a plus confiance en l’integrite du systeme.De plus en plus de gens disent tres tres haut que cette election a ete vole par Obama.C’est un pas qui vient d’etre franchi,le president n’est pas le president,c’est un president illegalle et il dpoit le savoir mieux que qui.Les elections sont bien plus honnetes dans un pays comme le Zimbabwe!
si “Sandy” permet à une élection de s’inverser alors il vaut mieux empêcher les hystériques débiles de voter et comme ces derniers sont Myriades, la logique est de supprimer le suffrage universel des masses imbéciles.
C’est d’ailleurs ce qui va arriver inexorablement dans quelques années…Après le fiasco vers lequel le “Système” va d’un joli pas…
Sinon? Ce sera comme d’habitude: la guerre….de tous contre tous. Les Sécessions sans aucun doute possible!
La voix d’un abruti, hélas, annule la voix d’un électeur réfléchi. C’est ce qui peut rendre la démocratie consternante. Et c’est pourquoi un état de Droit solide doit exister pour que la démocratie ne s’annihile pas elle-même.
“La voix d’un abruti, hélas, annule la voix d’un électeur réfléchi.”
Cela ne rend pas la démocratie seulement “consternante”, ça la rend DEMAGOGIQUE, inexorablement démagogique !
“…les Révolutions arrivent quand tous ont, auparavant, refusé de comprendre”, commente ATB à 17h56, c’est à dire refusé de voir et de tenir compte de la réalité.
La démocratie érigée en idéal sacro-saint, est un système qui porte en lui-même le germe de sa propre destruction car il permet aux cellules du cancer qui le ronge de l’intérieur de proliférer, au lieu de produire les anticorps qui le sauveraient…
C’est pourquoi un vote censitaire (cens qui pourrait prendre la forme simplement “d’avoir un emploi et de payer des impôts”) serait une première solution, de même qu’un âge légal pour voter plus élevé (environ 30 ans).
Il suffirait de réserver le vote à ceux qui participent financièrement à la société.
Dans un tel cas de figure, Obama n’aurait jamais pu être élu…
…….Une déculturation, analysée par David Gelernter dans son livre America Lite, est à l’oeuvre, et peut seule expliquer des votes qui relèvent de l’absurde. Quinze pour cent des gens qui se disent résolument hostiles à l’Obamacare ont voté pour Obama. Plus de vingt pour cent des gens pensant que le pays va dans la mauvaise direction ont voté pour Obama eux aussi. Il en va de même de près de vingt pour cent des gens hostiles à toute hausse d’impôts. D’autres chiffres sont plus navrants encore. Trente pour cent de ceux qu’inquiète une baisse des revenus et du niveau de vie aux Etats-Unis ont voté pour Obama, le Président sous lequel le revenu et le niveau de vie moyen ont le plus baissé depuis la Deuxième guerre mondiale.
Mais n’est-ce pas le cas des Français qui ont fait de même???
La pleutrerie la couardise la bassesse mortale l’absence de sens de l’Honneur et du combat ont envahi les têtes des Blancs….Ils sont comme les Juifs, en avance sur leur temps mais leurs ennemis, eux, sont très en retard…N’en était- il pas de même pour les juifs cosmopolites mondialisés sans terre et donc sans patrie (celles qui les hébergeaient ne leur reconnaissaient finalement pas ce droit…!)
Pacifique jusqu’à la moelle, le pacifiste préfère être rouge que mort….
Ambivalent et coupable, le démocrate préfère comme Voltaire, bêtement, se battre pour permettre à l’ennemi de mieux parler pour parvenir à le détruire lui, en espérant bêtement que “son histoire vaincra” sur celle de son ennemi fou…L’expérience montre que ce sont les “Survivants” qui pensent volontiers comme cela…!!!!
Voltaire a tort…..
N’en déplaise. Le 1er Amendement est le droit de dire, écrire, ce qui est une opinion au moins “argumentée”…pas ce qui n’est que diffamation et mensonge sans preuves.
Je partage votre pessimisme M.Millière mais,l’espoir fait vivre ,alors espèrons…….
mag,
qui vit d’espoir mourra de faim aussi !!!
Monsieur Millière, je lis votre article et je dois dire que vous m’énervez beaucoup.
Car, vous ne posez pas la bonne question: “que fait la droite américaine depuis une ou deux décennies ?” Je dis “droite” américaine et pas “parti républicain” !
Qu’a fait la “droite” américaine depuis 20 ans pour enrayer la socialisation progressive du pays ?
Qu’a fait la “droite” américaine pour stopper l’immigration massive qui se transforme tôt ou tard en “vote démocrate” ? Cette si chère immigration, propre à l’Amérique, et qui la tue lentement mais surement ! N’y a-t-il donc pas de chômeurs en Amérique ?
C’est bon pour faire du fric, n’est-ce pas ? C’est bon pour les démocrates aussi ! Pourtant le vote ethnique est parfaitement analysé, surtout aux US. La “droite” américaine n’a rien vu venir ! Alors, c’est qu’ils sont nuls ou qu’ils s’en foutent !!!
Qu’a fait la “droite” américaine pour investir les médias et les universités ?
Qu’a fait la “droite” américaine pour réduire des inégalités particulièrement choquantes ? Et qui peuvent expliquer le vote démocrate. La “droite” américaine a-t-elle été “exemplaire” ?
Les aventures extérieures, l’ingérence américaine dans les affaires du monde, à coup de centaines de milliards de dollars*, et de centaines de milliers de morts*, que vous vous obstinez à cautionner, aux résultats souvent catastrophiques, n’ont-elles pas fini par indisposer les citoyens américains qui veulent qu’on s’occupe des problèmes de l’Amérique d’abord ?
*absolument factuel.
Le peu charismatique Romney n’a pas démérité, mais pourquoi les républicains n’ont-ils trouvé QUE ce candidat ? Ils ont pourtant eu 4 ans pour se préparer !
Et si, il n’y avait en fait aucune différence entre les démocrates et les républicains ? N’est pas cela le fond du problème ? Faute d’alternative crédible , les électeurs, qui ne sont pas dupes , ont choisi.
C’est Sandy qui l’a sauvé !!!!
Obama peut lui dire un grand merci
Depuis vingt ans, il y a eu douze années de présidence démocrate (Clinton 8 + Obama 4), huit années de présidence républicaine (Bush 8). Clinton a été six années sur huit en cohabitation avec un Congrès républicain, Bush deux années sur huit avec un congrès démocrate, Obama deux années sur quatre avec un congrès républicain (Chambre des représentants). Ce qui fait donc beaucoup de partage des responsabilités. Sous Clinton, les Républicains ont fait obstacle à la mise en place d’un système de santé préfigurant l’Obamacare et fait entériner des réformes importantes telles que le “workfare”, contraignant les récipiendaires d’allocations à travailler en échange des allocations. Bush s’est considéré comme un Président de guerre après le 11 septembre et n’a pas mené de réformes majeures sur un plan intérieur. il a laissé filer les dépenses dans de nombreux secteurs. Il a, cela dit, baissé les impôts, permettant une relance basée sur l’économie de l’offre. Depuis deux ans, les Républicains à la Chambre s’opposent aux projets d’Obama, sans pouvoir empecher celui-ci de gouverner par décrets.
Qu’a t-il été fait pour empecher la socialisation du pays? Assez peu depuis Reagan, c’est exact. En dehors du “workfare”. L’immigration? Les Etats Unis sont un pays qui s’est fait par l’immigration. Les républicains ont pensé que les immigrants asiatiques et latinos s’intégreraient aux valeurs conservatrices, comme les blancs de souche européenne: ils se sont trompés. Ils sont face aux conséquences de leur erreur. Il y a du chômage aujourd’hui aux Etats Unis, mais le pays absorbe environ deux millions d’immigrants par an depuis des décennies, et cela n’a, le plus souvent, pas empêché le plein emploi. La situation actuelle est une exception à la règle. Les médias et l’université? Cela fait des années que les conservateurs tirent la sonnette d’alarme. Quand ils ont perçu la situation il était quasiment trop tard. Les intellectuels conservateurs travaillent hors de l’université et ne peuvent y entrer: heureusement il existe les think tanks, qui n’ont pas d’équivalent en France. Dans les médias, il y a Fox news, la talk radio, des magazines conservateurs, et tout cela n’a pas d’équivalent en France, mais cela ne fait pas le poids face à la machine démocrate. On ne peut pas forcer des gens qui sont conservateurs à exercer certaines activités s’ils ne le veulent pas: les intellectuels penchent vers le socialisme en général; comme l’ont expliqué Schumpeter et Hayek, que je cite. L’idée de “réduire les inégalités” est une idée interventionniste et redistributionniste qui a été considérée jusqu’à présent comme étrangère aux valeurs américaines. La meilleure manière d’aider les pauvres est de créer de la croissance et de l’emploi, pour ceux qui tombent, un filet de sécurité doit être là. C’est en fonctionnant selon ces principes que les Etats Unis sont devenus ce qu’ils sont, tandis que l’Europe s’engluait dans le socialisme. Les “aventures extérieures”, comme vous dites, ont été des actions de maintien et de rétablissement de l’ordre du monde tel qu’établi après 1945. Toutes les actions américaines de 1945 à la chute de l’URSS avaient pour but l’endiguement du communisme ou l’aide à la survie de sociétés menacées par lui ou ses alliés. Sous Clinton, l’ordre semblait régner, et il n’y a eu que des interventions dans l’ex Yougoslavie. Sous Bush, le danger islamiste s’est révélé grave, et une volonté d’intégrer le monde musulman à l’ordre du monde a dessiné une doctrine. Seuls les Etats Unis peuvent faire exister et maintenir un ordre du monde propice à la liberté. Sans eux, le monde est bien plus dangereux et instable.
J’ajouterai qu’il existe une grande différence entre démocrates et républicains, et qu’on ne peut raisonner en termes globaux, “les électeurs ont choisi”. Des dizaines de millions d’électeurs ont voulu autre chose qu’Obama.
Monsieur Millière que pensez vous de cette analyse ? :
La réélection d’Obama comme symptôme de la « brésilianisation » des Etats-Unis
“Comme Samuel Huntington, dans Qui sommes-nous ?, l’avait pressenti, l’immigration a changé la nature des Etats-Unis. Reste à savoir comment les communautés de cette polyarchie ethnique vont parvenir à vivre en société ensemble ? Comment parviendra-t-elle à imposer de nouveaux impôts à ceux qui les payent alors qu’ils ont de moins en moins de choses en commun avec ceux qui en bénéficient ? Pour le professeur Gérard Dussouy les turbulences de la mondialisation atteignent désormais les Etats-Unis.”
Auteur : Gérard Dussouy – le 22 Novembre 2012
Lire la suite
http://www.polemia.com/article.php?id=5263
Quelques remarques.
d’après ce que je lis ici : http://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2012/11/07/01040-20121107ARTFIG00573-les-blancs-ont-vote-romney-les-femmes-obama.php
les femmes blanches ont tout de même voté en majorité républicain.
Ensuite, ce qui me frappe c’est que Romney n’a pas obtenu davantage de voix que… Mc Cain en 2008 ! (59 millions de voix) malgré l’alternance et l’usure du pouvoir d’Obama. G. W Bush avait obtenu 62 millions de voix en 2004.
Donc, ce que ça signifie c’est qu’au delà du fait indéniable que les minorités ethniques votent en majorité démocrate et constituent une armée de réserve pro-démocrate, la défaite de Romney est avant tout due à son incapacité à mobiliser de son coté. Logiquement, après la déception d’une grande partie des électeurs d’Obama et son mauvais bilan économique, il aurait du faire au moins plus que Mc Cain en 2008 qui faisait campagne dans des conditions très difficile en pleine Obamania et au bout de 8 années Bush.
J’aimerais trouver des données pour comprendre cette absence de mobilisation : vient-elle des électeurs conservateurs, de la droite religieuse peu encline à voter pour un mormon, des libertariens, des indépendants, des centristes ?
il y a surtout aux USA énormément de SDF, mon fils rentrent de San Francisco, il dit qu’une partie de la ville c’est la cour des miracles. Avec ou sans la prévoyance il y a les laissés pour compte, plus ceux de Sandy. Obama n’aura pas la vie facile je pense. Sinon je suis assez d’accord avec votre analyse que l’on peut plaquer sur la France et l’Europe. Mais malgré tout je vous trouve encore trop optimiste, pour moi se profile la 3eme guerre mondiale à très court terme.
@Guy Millière
Je suis content de vous retrouver sur les questions économiques et évidemment je suis d’accord avec vous.
J’écrivais moi-même, ce 12 novembre, un texte intitulé « R.I.P America » http://lautrevoie.org/docshtml/ripamerica.html
L’Amérique plonge, mais l’Europe la précédait déjà dans le plongeon, c’est non seulement terrible (comme vous l’écrivez aujourd’hui), mais c’est surtout très grave, vraiment très grave, parce qu’il s’est avéré qu’un peu plus de 50% des américains ne croyaient plus dans les valeurs profondes de l’Amérique. Si Romney a perdu, il n’est pas le seul, le monde libre a perdu, les libertés ont perdu, la connaissance a perdu, l’exceptionnalisme humain a perdu et ils ont cédé la place à l’imbécilité, à l’ignorance et à la barbarie. Il n’y a que les idiots et les béotiens pour se réjouir, d’ailleurs ils font la fête, la fête des australopithèques du 21em siècle au crâne vide, plat et à la mémoire effacée, je n’y étais pas et je ne voulais surtout pas en être !
Oui, le modèle européen a été adopté par les USA et ce modèle inepte entrainera toujours derrière lui des déficits publics, un endettement des Etats faramineux, l’accroissement du chômage et de la pauvreté, le découragement des entrepreneurs, des impôts et des charges toujours en hausse et des structures publiques plus envahissantes, nombreuses, lourdes et inefficaces. C’est comme ça, on n’y peut rien la culture du mensonge et la démagogie bon marché produisent partout les mêmes effets, l’inversion des valeurs et le rejet de tout ce qui fait une Nation riche, forte, intelligente et équilibrée. C’est un cercle vicieux, un cercle que l’Europe connait très bien, cette Europe lourde et dirigiste qui tend la main vers les pays membres pour tenter de leur extorquer 1000 milliards d’euros, soit un accroissement de 25% de son budget…une paille, une toute petite paille pendant que les populations se serrent la ceinture. Mais il parait que le peuple aime bien ça, quand on le lui demande, il ne voudrait pas se débarrasser de l’Europe ou de l’euro, ce peuple est atteint d’une sorte de syndrome de Stockholm adapté à la politique et à l’économie. Quelle autre raison pourrait-il y avoir sinon ?
Si, j’en vois au moi une, la peur du changement et de l’inconnu, ils ne veulent pas lâcher ce qu’ils connaissent (ou subissent !), ils sont habitués à l’euro et ils sont maintenant persuadés que sans lui ce serait la catastrophe. Mais, alors, que faisions nous avant 2002, ce n’est pas si loin, étions nous si malheureux et l’Europe alors, est-elle, dans sa forme actuelle, tellement nécessaire, j’en doute !
Il suffit de demander aux Suisses qui s’en tirent 100 fois mieux que nous, ce qu’ils en pensent !
Les idées de la gauche ont fait tache d’huile, elles se répandent facilement auprès d’un électorat de base qui préfère la facilité, la paresse, la chasse aux riches (donc aux minorités, si c’est pas de la démagogie, ça !), la redistribution, le laxisme et qui méconnait également les règles économiques élémentaires et le bon-sens.
La gauche au pouvoir choisira, partout, le verbe plutôt que l’action, elle décrète, elle clame, elle hurle presque qu’elle veut encourager la croissance, l’emploi, l’esprit d’entreprise, les exportations et tout ce qui est profitable à l’économie, elle fait même dans le solennel, avec les mines sévères d’usage, mais elle y va de la voix, uniquement de la voix parce qu’elle prend toujours toutes les mesures contraires au résultat demandé. Ce comportement inepte m’inspire l’adage suivant : « En politique, il suffit de dire et de marcher à l’unisson, peu importe le résultat, au pouvoir les mêmes cornichons toujours on trouvera ! »
Oui aussi, l’électorat féminin vote très majoritairement démocrate parce que l’avortement libre et gratuit semblait infiniment plus important à nombre de femmes que le plein emploi et la croissance.
La plupart des femmes (et des hommes) se fichent de la croissance et de l’emploi, elles comptent sur les autres, toujours sur les autres pour créer les entreprises et les emplois, elles vivent dans l’immédiat, leur petit immédiat sans comprendre que sans « ces autres » qu’elles n’aiment pas, il n’y aurait, ni entreprise, ni emploi, ni richesse, ni petit immédiat.
Le problème, le socialisme agit comme une véritable drogue, il est difficile, très difficile de s’en défaire et il corrompt les populations et les gouvernants. Les premiers y sont attachés et en vivent mal, mais les seconds, s’ils y sont attachés c’est parce qu’ils en vivent bien, qu’ils en vivent même très bien…
Alors pourquoi changer une recette qui plaît à la majorité même quand elle ne fonctionne pas !!!
La solution, il n’y en a pas, les gens comprendront quand ce sera trop tard, grecs et espagnols nous en donnent un déjà petit aperçu. En clair, quand ils n’auront plus à bouffer, ils se réveilleront, mais ça, cela s’appelle…la Révolution.
Et…les Révolutions arrivent quand tous ont, auparavant, refusé de comprendre, tiens, c’est amusant, nous voici exactement dans le schéma qui nous occupe depuis des décennies, notre beau modèle socio-économique, notre si joli modèle !
ATB
Commentaire très puissant. Bravo.
Merci à vous Filip
ATB
en phase….
L’Amérique s’effondre aujourd’hui, tout simplement comme les grands empires se sont effondrés. L’idéal américain s’est envolé sous le butoir des invasions répétées de migrants plus ou moins illettrés, venant de pays ethniquement et culturellement différents. Le résultat en est maintenant patent : la transformation profonde de la population americaine, qui n’a plus rien à voir avec celle du temps des pères fondateurs. Il n’est pas de cas dans l’histoire où les événements font machine arrière. Ce n’est pas l’Amérique d’Obama qui a négocié le récent cessez le feu mais l’égyptien Morsi. Cela résume et illustre tout. Je suis hélas beaucoup moins optimiste que vous monsieur Millière sur le,relèvement de l’Amérique.
“mais l’Amérique se relèvera, j’en suis sûr.”
Je ne suis pas certain que l’Amérique va se relever. Les États-Unis suivent la même évolution vers la démocratie sociale que celui du Canada mais avec une trentaine d’années de retard et ce n’est pas près de changer.
Ce sont les valeurs conservatrices qui ont fait des États-Unis ce qu’ils sont aujourd’hui. La disparition graduelle de ces valeurs dans la culture de la majorité de la population Américaine va faire perdre à long terme l’imposant avantage économique qu’avait les États-Unis, c’est-à-dire le havre de liberté et de sécurité économique qu’offrait ce pays aux investisseurs du monde entier. C’est la pérennité de ce havre économique que représentait les États-Unis qui a fait du dollar US la monnaie de réserve internationale et qui a fait affluer la majorité des capitaux mondiaux vers ce pays. Mêmes les dictateurs les plus farouchement antiaméricains sécurisaient leurs avoirs aux États-Unis.
Mais c’est en train de changer, et lorsque les États-Unis auront perdu cette réputation de havre économique, ils ne seront plus près de la retrouver car une telle réputation a pris plus d’un siècle à se construire.
Je suis entièrement d’accord avec votre analyse, sauf que je suis encore plus pessimiste que vous. J’ai vu évoluer graduellement la situation sociale au Canada depuis les années 1960 et je l’ai vécu à titre de citoyen et d’entrepreneur. Et je fut malheureusement surpris lorsque je commençai à constater il y a dix ans que les états du Nord Est et de ceux du sud Ouest des États-Unis prenaient la même direction socialisante qu’ont prises il y a quarante ans les provinces de l’Est et celle la plus à l’ouest du Canada. Les socialistes Américains prennent le Canada en exemple et ils ont de moins en moins d’opposition à leurs arguments et ce malgré que l’exemple canadien peine à conserver le niveau actuel se son coûteux système social de type européen, et ce, malgré la contribution de ses imposantes ressources naturelles par rapport à la petitesse de sa population.
C’est étonnant de constater à quel point les grands états des États-Unis suivent la même évolution que celle des grandes provinces Canadiennes mais avec environ une trentaine d’années de retard. Ce qui est le plus intéressant de constater, c’est que ce mouvement de socialisation est engendré par la population des plus grandes villes qui contrôle démocratiquement tout ce qui se passe dans le reste de leur état ou de leur province. Les habitants de ces grandes villes cherchent à transposer au reste de la population leur vision très artificielle de la nature. Par exemple, ce sont les habitants de ces grandes villes où il n’y plus rien qui y pousse de façon naturelle qui dictent au reste du pays comment doivent être gérés les écosystèmes. Ici au Québec il y a quelques années, la dérive idéologique fut à un tel point, que les grands médias de Montréal se demandaient s’il fallait fermer les villes des régions en raison des coûts engendrés par l’éloignement et ils étaient très sérieux dans leurs analyses. Attention! Il n’y a pas de limite à ce que peut engendrer l’idéalisme.
@Professeur Milliere,
Et la cohabitation de Bibi avec obamuze durant 4 annees supplementaires.. ?
Frappes sur l’iran :adieu ou toujours possibles ?
Evolutions possibles de l’egypte ,syrie,liban????
De futurs sujets de livres en perspective ???
Salutations,
Dr trump
J’ai plusieurs juifs américains dans mon entourage et ils m’ont expliqué ce qui les fait fuir chez les républicains: les discours rétrogrades par exemple sur l’interdiction de l’avortement et la place omniprésente de la religion.
Je ne pense pas que les femmes exigent l’avortement libre et gratuit, mais elle peuvent parfaitement avoir peur d’une équipe constituée de gens qui parlent sans cesse de Dieu et d’interdire purement et simplement l’avortement. On peut limiter l’avortement à une période courte après la conception, sans l’interdire. Eux, ou beaucoup d’entre eux, y compris Paul Ryan, parlent de l’interdire.
Les votants ne font pas d’analyses super complexes au plan économique ou politique. Ils votent souvent sur des impressions ou des idées simples.
Les républicains doivent se remettre en cause totalement.
Ils doivent travailler les media et les facultés.
Ils doivent travailler les minorités quiles perçoivent comme des cows boys ennemis des basanés.
Et surtout, ils doivent préparer dès maintenant une nouvelle génération de leaders d’envergure et de charisme ! c’est important le charisme et la communication, n’estce pas Ronald Reagan ???
Il est certain que les votants ne font pas d,analyse complexe,surtout chez les Democrates!En ce qui concerne les femmes je trouve cela tres amusant,car celles qui tendent a voter Republicain sont maries.Ce sont les celibataires et filles meres bqui votent le plus pour les Democrates.Amusant tout cela quand on sait comment les Democrates traitent les femmes.Deux bons examples,Ted Kennedy blui sait comment faire,l’homme de Chappaquiddick et bien entendu l’incontornable Bill Clinton.
Peut etre qu’apres tout les femmes aiment ce genre d’individu!
Ce dont l’Americain ne se rend pas compte en plus de tout cela, c’est que comme conséquence, la position de l’Amérique dans le monde va aussi changer. Tout est démultiplié et lié. Et le changement de position de l’Amérique dans le monde va encore accélérer la dégradation intérieure ! Et vice-versa. Je voyais hier soir l’hystérie du “black Friday” devant et dans les magasins pour avoir des TV ou ordinateurs ou appareils electro-menagers moins chers et j’imaginais quelle hystérie cela pourrait être pour de la nourriture !
Ce que je ne comprends pas dans le raisonnement humain souvent stupide, c’est pourquoi les immigres légaux ou illégaux votent pour que plus encore d’immigres comme eux puissent venir et pour les légaliser tous. Ils voudraient recréer aux USA les conditions qui ont fait qu’il veuillent quitter leur pays d’origine pour trouver du travail qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Grace a ça, ils vont se retrouver bientot dans la meme merde dans laquelle ils etaient en etant sans emploi chez eux ! Retour au point de depart ! Quelle brillante stratégie ! Si c’est pour mexicaniser les USA, autant rester au Mexique. Qu’est-ce que l’Homme peut etre bête parfois ! Que se passe-t-ils dans leur tete ? Ils vont changer les USA mais les USA vont rester ce qu’ils sont ? Nous savons que non !
Au moins avec les islamistes, c’est clair ! On sait qu’ils veulent islamiser le monde.
Analyse cruelle , lucide et juste qui fait mal à tous ceux qui aiment les USA. Comment vont réagir les Américains? Nous ne pouvons pas le dire encore. Ils vont avoir sous les yeux la descente aux enfers de l’Europe en général et de la France en particulier.Ils vont voir en direct et en temps réel ,où conduit le socialisme.Cela sera-t-il suffisant pour produire un électrochoc salutaire sur un peuple patriote? Hélas rien ne permet aujourd’hui de l’affirmer. La seule certitude, le multiculturalisme conduit à coup sûr au socialisme. Une leçon à retenir.Mais aussi la certitude que les Occidentaux ne pourront s’en sortir qu’en mettant fin à cette aventure suicidaire.Et cela risque d’être violent.
Bonsoir Mr. Millière.
Je trouve votre prise de position bien définie et évidemment très intéressante.
En revanche, je ne peux être qu’en désaccord avec votre conclusion qui dit qu’à moyen/long terme, les USA se relèveront sur la doctrine des pères fondateurs.
Ce pays voit un tournant dans son histoire : les fondateurs WASP deviennent une minorité.
Le pays change de statut politique, perdant ainsi son âme.
Alors, même si je suis d’accord pour dire que le pays restera une puissance au moins moyenne pour les années à venir, je suis absolument convaincu qu’il ne se remettra jamais des présidences Obama.
Parce qu’à l’heure de faire des efforts, le multiculturalisme et l’égoïsme cultivé par le fait de flatter les egos et la paresse des gens par des aides, cassera la dynamique de relance.
J’en veux pour preuve la situation française. Je connais nombre de jeunes professions libérales qui sont sur la brèche, prêts à partir car trop pressurés par les impôts.
Ils n’investissent pas dans des cabinets fixes, dans des commerces, des officines.
Ce manque de perspectives à court/moyen et long terme, me fait dire qu’en cas “d’effort global”, ils partiront. Ils prennent déjà des dispositions dans ce sens.
Ce sera la même chose aux USA. Quand le système aura fini d’être parasité et qu’une minorité verra sa force de travail consommée en aides pour la majorité élisant le faiseur d’impôts, ils partiront.
Aussi simplement que cela.
Parce qu’il n’y aura aucune attache pour un pays qui ne s’auto-estime plus. Qui se renie. Dont la population est bien trop éloignée de soi en terme de moeurs, de religion, de culture.
Et cela en considérant que le monde laisse les USA vouloir renaitre de ses cendres.
Vous semblez oublier la puissance chinoise qui phagocyte la Russie, qui peut se prévaloir d’un peuple qui a effectué les sacrifices nécessaires et qui attend maintenant son dû.
Les USA n’ont pas non plus eu de pitié pour les russes lors de la chute de l’URSS. Et les russes, même avec leurs problèmes d’envahissement par leurs anciens satellites et la population musulmane liée, ne feront aucun cadeau à ce pays agonisant.
Encore un facteur aggravant : Les USA sont montés quand l’Occident contrôlait le monde. De petit frère de la puissante Angleterre, les USA ont brandi l’épée et mené une civilisation entière à la domination mondiale.
Mais l’Europe n’est plus. Son cadavre est déjà putréfié et certains des premiers profiteurs d’aides repartent parce que leurs patries d’origine leur assurent un meilleur train de vie que ces états qui accueillent maintenant les bas fonds de leurs cités d’origine (les prisonniers tunisiens échappés en France par exemple).
Oui, monsieur Millière, je suis en désaccord avec vous malheureusement.
Les USA chutent mais ne se relèveront pas.
L’idéal restera vaillant dans le coeur d’une poignée de blancs noyés au sein d’une population qui détruira ce que leurs ancêtres ont mis sur pied.
Et à long terme, il faudra qu’il ne reste plus un “cent” qui coulera de la corne d’abondance de l’Etat avant que cette ultra-minorité ne puisse se dire qu’elle recommencera à vouloir restaurer sa grandeur sur les ruines et les déchets de ses envahisseurs.
Mais là, nous parlons en centaines d’années.
D’ici là, cette minorité existera t elle encore ?
@Shouki
Ca me rappelle un peu quand Apple n’etait pas loin de couler, vraiment pas loin. Et tous les Apple addicts disaient d’une seule voix “Apple ne PEUT PAS couler” un peu comme on dit maintenant “L’Amerique ne peut pas couler”. Mais ceci n’est qu’un reflexe devant un deni de realite a savoir qu’Apple ou l’Amerique (dans notre cas) pourrait effectivement couler. Maintenant, Apple n’a pas coule et donc tous les aficionados d’Apple ont dit “Voyez, Apple n’a pas coule”. Ce dont ils ne se rendaient pas compte, c’est que si Apple n’a pas coule, ce n’est ni a cause de leur deni de realite ni a cause de leurs incantations. C’est parce Steve Jobs est revenu avec son genie, a completement remanie la situation, et les employes ont du travailler comme des dingues (une amie a moi etant dans les cadres a Cupertino m’a parle de 18 heures par jours pour certains, fort bien recompenses financierement, mais 18 heures quand meme). Et Apple a ete sauve comme ca, a la tres tres dure, et ca, les aficionados d’Apple ne s’en sont jamais rendu compte. Ils pensaient qu’il avait suffit d’incantations et de quelques claquements de doigts et de dire “Apple ne peut pas couler”.
Le prix du sauvetage de l’Amerique serait du meme niveau et de la meme intensite avec des gens qui veulent vraiment sauver l’Amerique et qui soient meme prets a mourir pour ca. Ca ne sera qu’a ce prix la. Tout prix inferieur a ca ne servira a rien.
Justement, ce qui est vrai en commerce ne l’est pas au niveau d’un état :
Pour sauver une civilisation, il faut :
– Un projet clair.
– Une homogénéité dans les rangs.
– Une forte natalité.
– Une bonne éducation.
– Des appuis financiers.
– Des appuis extérieurs qui contre-balancent les pressions exercées par l’Etat gangréné.
Au final, qui pour sauver l’Amérique ?
Les tenants du rêve américain sont majoritairement dans les rangs républicains.
Ils sont donc minoritaires.
On peut en retrancher les votants qui ne veulent que les réductions d’impôts. Pour qui, seuls comptent les revenus.
Les tenants d’une Amérique blanche “pure” qui ne partagent pas le rêve américain mais ont juste la nostalgie des plantations négrières et des rêves ségrégationnistes.
Les tenants de la religion pure et dure. Parce qu’au final, ce n’est pas un état libre qu’ils souhaitent mais un état théocratique.
Oui, je pense que le rêve américain est mort dans le sens où il est passé sous la barre de survie (comme il existe une barre de survie pour un peuple isolé, formé d’un certain nombre de membres en dessous duquel ce peuple est forcé de s’éteindre pour cause de consanguinité).
Pour rebondir sur l’idéologie Apple, cette idéologie s’est adaptée. Elle n’est actuellement plus celle des débuts.
Qui est plus restrictifs qu’Apple ? Moins innovants ?
Apple d’il y a 30 ans est une coquille vide prête-nom pour la société avide d’argent qui se sert de son nom.
L’Amérique est dans la même veine.
Pas du tout d’accord par rapport a Apple!
A la base, Apple est un fabricant d’informatique hardware et software. Partant de la, Apple a supplante bien des grands noms dans leur propre domaine qui n’etait celui d’Apple au depart comme avoir supplante Sony et son walkman avec ipod, Nokia, Ericson, Motorola, etc. avec son iphone (ils se sont tous mis au style iphone quant-a la navigation depuis). Ipad qui est la tablette communicante a tout faire et qui est quelque chose de nouveau avec ecran tactile deja utilise anterieurement par iphone. Je suis persuade que si Jobs avait vecu 5 ans de plus, Apple aurait encore enterre Nikon/Canon en photographie et que leurs boitier porterait des optiques Leitz. Dans sa propre specialite, l’informatique, Mac Os d’Apple a toujours supplante n’importe quelle version de DOS ou de Windows.
Depuis un certain temps, ils veulent tous faire des iphone-like, des balladeurs ipod-like, des tablettes ipad-like. Je ne se pas qui sont les moins innovants.
Si ma deception est grande, mon etonnement sur le resultat des presidentielles est faible. Il suffit d’ouvrir les yeux (je vis aux USA);
La situation est arithmetiquement simple: pour devenir socialiste, un pays doit avoir une majorite d’idiots, le suffrage universel fera le reste. Si l’on manque d’idiots, on les importe (la France aussi connait le probleme).
Je n’entends insulter personne; par “idiot” je m’en tiens au dictionnaire encyclopedique Quillet: Idiot: “homme ignorant….se dit de celui qui, par un vice quelconque de conformation ou par quelque alteration dans les organes cerebraux, presente une diminution considerable de l’intelligence et des facultes affectives, sensitives et motrices, accompagnee ou non de perversion des instincts.”
La majorite ne fait aucun doute ici….les carottes sont cuites!
L’expose de Guy Milliere est brillant, cependant sauf erreur de ma part il y manque les “Francais d’Amerique”, precisement ceux qui ont
fuit le socialisme de France pour embrasser le capitalisme dont ils ont tire beaucoup d’avantages avec une aisance qu’ils n’auraient pu
avoir ailleurs. Eh bien ils ont vote massivement pour Obama! Je trouve qu’il est vraiment troublant de constater que les bienfaits que leur
a apporte le pays qui les a adoptes n’ont pas reussi a effacer leur
atavisme socialiste. En d’autres termes, ils ont crache dans la soupe!
Le commentaire de Laura: “J’ai plusieurs juifs américains dans mon entourage et ils m’ont expliqué ce qui les fait fuir chez les républicains:
les discours rétrogrades par exemple sur l’interdiction de l’avortement et la place omniprésente de la religion”.
Ces arguments ne sont pas propres aux Juifs américains, ils sont propres à tous les gens qui se battent (aux USA, en Europe et ailleurs) pour toujours plus de libertés au nom du modernisme, du progressisme,etc…
Là où il y a paradoxe c’est lorsqu’on se bat pour toujours plus de libertés et toujours plus d’islam. Car il y a, n’est-ce pas incompatibilité totale entre avortement,mariage des homosexuels et islam.
Israël est, à n’en pas douter, un pays démocratique, pourtant les derniers évènements ont montré que tous ceux qui revendiquent plus de droits “sexuels” ont soutenu l’islam intransigeant!
Si l’on veut aller plus loin que la débâcle que vous annoncez, on peut penser que l’Amérique, définitivement vaccinée par le socialisme qui aura causé sa perte, se retournera vers ses fondamentaux .Il ne faut pas être grand clerc pour le prédire.
A titre personnel, je pense que pour se relever, le parti Républicain devra:
1) clairement prendre ses distances avec les fondamentalistes protestants qui veulent promouvoir le créationnisme ou interdire l’avortement même en cas de viol – cela l’aiderait à reconquérir progressivement l’électorat féminin
2) mettre en avant ses personnalités issues de la diversité, comme Ted Cruz, Marco Rubio, Susanna Martinez, Nikki Haley ou Bobby Jindal
3) centrer son discours sur le rejet d’un état fédéral omniprésent, de l’état providence et de l’assistanant et sur l’adhésion à des prérogatives larges laissées aux Etats, à la responsabilité individuelle et à la liberté d’entreprendre
Le succès relatif du libertarien Gary Johnson – qui a réalisé l’un des meilleurs scores de l’histoire de son parti – montre à mes yeux que beaucoup d’américains rejettent le socialisme rampant représenté par les démocrates sans toutefois se reconnaître dans le conservatisme sociétal du GOP.
Pour revenir au pouvoir, les républicains devront donc faire preuve de pragmatisme et s’adapter à l’évolution de la population américaine, au prix de sacrifices idéologiques, comme ont su le faire les Conservateurs britanniques.
Quand l’Iran réalisera son premier essai nucléaire, Obama s’exclamera devant son mirroir:”Mission accomplie!”